
- Au jour le jour, février 2025
Mot du président
L’année 2025 démarre, et il est déjà temps de planifier pour atteindre nos objectifs.
Le conseil d’administration, les directeurs des comités et notre directrice générale préparent les documents pour l’assemblée générale annuelle qui se tiendra le mardi 18 mars à 19 h au théâtre du Vieux-La Prairie.
Seuls les membres en règle peuvent y assister. Il est encore possible de renouveler votre adhésion ou de devenir membre de la SHLM.
Nous préparons également l’embauche de nos étudiants pour l’été 2025 : deux guides touristiques et un aide aux archives. Si vous êtes étudiant(e) au cégep ou à l’université, disponible dès juin, envoyez votre CV à madame Caroline Laberge à [email protected].
Stéphane Tremblay, président

- Au jour le jour, janvier 2025
Conférence
Les Premières Nations
et la guerre de Sept Ans
L’histoire de la guerre de Sept Ans (1756-1763) demeure mal connue au Québec. Souvent simplifiée en ne parlant que de la bataille des Plaines d’Abraham du 13 septembre 1759, elle est en fait la première guerre mondiale. La Nouvelle-France a joué un rôle central dans ce conflit. Mais, quel a été le rôle des Premières Nations dans cette guerre?
Cette conférence présentera comment elles ont vécu le conflit.
Historien et conférencier, Gilbert Desmarais est aussi auteur de livres jeunesse sur l’histoire dont Montréal : 375 ans d’histoire (2016) ; Les enfants de la Nouvelle-France (2020); Les enfants de la Conquête (2023) et Les enfants de la Confédération (2024) publiés aux Éditions Bayard Canada.
Il est conseiller historique au Musée des plaines d’Abraham et a collaboré à divers projets, dont une étude sur l’histoire de la foresterie dans la MRC d’Argenteuil.
Depuis une vingtaine d’années, il anime des sites patrimoniaux au Canada et aux États-Unis avec divers groupes de reconstitution historique. Il est chevalier de l’ordre de Saint-Véran depuis 2011.
Mardi 21 janvier 2025 à 19h
Théâtre du Vieux-La Prairie
247, rue Sainte-Marie à La Prairie
Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, janvier 2025
Quand Caroline n’est pas là, les bénévoles veillent au grain!
Si la SHLM existe depuis plus de 52 ans, c’est à n’en pas douter grâce au dynamisme de ses bénévoles, lesquels s’investissent toute l’année : que ce soit pour la vente de livres, le conseil d’administration, la rédaction, les recherches, etc.
À l’automne 2024, ayant dû m’absenter quelques semaines, je n’ai pu que constater l’importance de l’implication de nos bénévoles.
En effet, plusieurs membres ont répondu présents afin d’assurer l’ouverture de nos locaux, et qu’ainsi membres, chercheurs et visiteurs continuent de profiter du même accueil. Je tenais à souligner leur générosité, leur bienveillance et leur joyeux engagement.

Un merci tout spécial à Maryse Ingenito qui a assuré le suivi avec diligence. Merci à Louis-Philippe Dumais, France Pinsonneault, Marie-Andrée Raymond, Pierrette Tardif, Jacques Lussier (absent des photos) et Solange Lamarche.
« Une vraie belle gang » qui s’est relayée pour répondre aux demandes.
Discret tout ce beau monde, mais ô combien essentiel !




- Au jour le jour, janvier 2025
Élargissement de la route 104
Depuis plusieurs années, il paraît évident que la section à deux voies de la route 104 qui s’étend de l’autoroute 30 jusqu’aux limites de Saint-Luc (depuis janvier 2001, l’ancienne municipalité de Saint-Luc fait partie de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, onzième ville en importance au Québec) ne répond plus aux critères de sécurité mis en cause par le flot grandissant de véhicules.
À la suite de multiples pressions et devant l’évidence de la situation, il y a quelques années, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a résolu de faire passer de deux à quatre voies le tronçon en question.
À cause de la présence du cairn (à l’angle de la route 104 et du chemin de la Bataille Nord) commémorant le second engagement du 11 août 1691, Parcs Canada et la SHLM sont également impliqués dans ce dossier.
Les plans de l’élargissement de la route n’étant pas encore définitifs, il est possible que le cairn soit éventuellement déplacé, voire même démoli. Si le déplacement devait s’avérer, au cours d’un échange qui a eu lieu en mars 2022, la SHLM a déjà explicitement indiqué que le nouvel emplacement du monument devrait être situé dans un endroit à proximité du site actuel, clairement indiqué et facilement accessible aux automobilistes. Bien sûr, il serait très regrettable que le ministère des Transports et de la Mobilité durable opte pour le démantèlement du cairn. Dans ce cas, la nouvelle plaque risque d’être installée sur une malheureuse stèle de béton. On perdrait au change.
Parcs Canada a déjà retiré la plaque commémorative afin de revoir la désignation historique (le texte) qu’on y trouve. Cette intervention était prévue depuis longtemps.
« Parcs Canada: la désignation sera revue par les historiens de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et un nouveau texte de la plaque sera développé avec les acteurs concernés.
Bien sûr, le processus de revue peut être laborieux et prendre du temps, ce pourquoi il est impossible à cette heure de confirmer un échéancier pour la création et l’installation d’une nouvelle plaque commémorative. »
Bien que certains propriétaires aient déjà été contactés en vue d’une éventuelle expropriation, le ministère des Transports a accordé un mandat d’évaluation (en cours de réalisation) de la qualité patrimoniale des bâtiments situés le long des deux rives de la route 104.
Les résultats de ces travaux auront un impact certain sur le choix du tracé de l’élargissement. Un dossier à suivre avec attention.

- Au jour le jour, janvier 2025
Mot du président
Vœux de la nouvelle année
En ce début d’année 2025, je souhaite santé et succès à tous nos amis, bénévoles, employées, membres et partenaires.
Nous sommes les défenseurs de l’histoire, de la généalogie et du patrimoine local depuis plus de 50 ans et nous avons besoin de votre soutien afin de pouvoir offrir nos activités à la population de l’ancienne seigneurie de La Prairie.
Voici comment vous pouvez nous aider en 2025 :
- Renouveler votre carte de membre ou devenir membre.
- Assister aux conférences mensuelles de la SHLM.
- Lire notre bulletin mensuel.
- Assister à l’assemblée générale annuelle des membres le 18 mars prochain.
- Faire l’acquisition d’une de nos publications.
- Enrichir nos archives en faisant don de photos ou de documents.
- Faire un don de livres et participer à notre vente de livres d’occasion à l’automne (la date n’est pas encore déterminée).
- Découvrir vos ancêtres en profitant de nos ressources en généalogie.
- Faire une visite guidée avec nos guides étudiants durant la saison estivale.
Bonne année 2025 !
Stéphane Tremblay, président de la SHLM

- Au jour le jour, décembre 2024
Mot du président
Afin de bien terminer l’année, je vous invite à la dernière activité de notre calendrier 2024, La Baie des exilés, long métrage documentaire qui raconte l’histoire méconnue et inédite des Patriotes canadiens ayant pris part aux insurrections des deux Canadas et qui furent exilés en Australie de 1840 à 1848. Une réalisation du cinéaste Deke Richards.
Veuillez noter que cette projection se fera en présence du réalisateur.
Cette activité aura lieu mardi le 17 décembre 2024 à 19 h au Théâtre du Vieux-La Prairie (247, rue Sainte-Marie).
À noter que nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, du 21 décembre 2024 au 6 janvier 2025 inclusivement.
Au nom du C.A. de la SHLM, de ses employées, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes en compagnie de vos parents et amis.
Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2025.
Stéphane Tremblay, président

- Au jour le jour, décembre 2024
Ciné-conférence
Projection du film
« LA BAIE DES EXILÉS »
en présence du cinéaste
Mettant en vedette l’acteur québécois Luc Picard et écrit, produit et réalisé par Deke Richards, « LA BAIE DE EXILÉS » raconte l’histoire méconnue et inédite des Patriotes canadiens ayant pris part aux insurrections du Bas et du Haut-Canada et qui furent exilés dans la colonie pénitentiaire d’Australie de 1840 à 1848. Le documentaire s’intéresse également à leur héritage dans les deux nations aujourd’hui.
Après l’université Concordia à Montréal, Deke Richards se perfectionne à l’Université de Sydney, en Australie, où il apprend les aspects techniques de la réalisation de films. Dans les années 1990, il réalise et produit plusieurs films primés et à succès tant en Australie qu’au Canada. De retour à Montréal, il y produit le thriller surnaturel The Descendant, puis les films Deaden et Billy Trigger.
Depuis 2015, il se concentre sur les documentaires. Il produit et co-réalise Tax Shelter Terrors, ainsi que Vive le Québec libre sur le mouvement souverainiste au Québec depuis 1967.
Il nous présente son dernier documentaire « La baie des exilés : l’histoire inédite des prisonniers politiques canadiens exilés en Australie ».
Mardi 17 décembre 2024 à 19h
Théâtre du Vieux-La Prairie
247, rue Sainte-Marie à La Prairie
Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, décembre 2024
Petit train va loin… (Partie 2)
Tensions politiques
Les années 1830 sont également marquées par d’importantes tensions politiques au Bas-Canada. En 1834, les 92 résolutions du Parti Patriote cristallisent les dissensions entre les deux groupes linguistiques de la colonie, mais surtout entre l’élite coloniale anglaise et les populations du Haut et du Bas-Canada. C’est à partir de ce moment que l’on observe un changement d’attitude notoire de la part des deux factions, ce qui mettra la table aux Rébellions Patriotes de 1837 et 1838[1]. En ce qui concerne le chemin de fer, il est important de noter que le Parti Patriote a grandement milité contre le monopole d’une telle infrastructure. Selon Louis-Joseph Papineau, un monopole anglais sur la compagnie aurait été contre le bien de la collectivité canadienne-française. Il s’opposait également, à toute forme de contrôle de l’État pour éviter encore une fois de donner trop de pouvoir à l’appareil colonisateur, jugé au service de la bourgeoisie anglaise[2].
Décollage
On doit la concrétisation du projet à deux hommes qui ont attiré rapidement des investisseurs par leur détermination et leur éloquence.
Le premier est Jason Chamberlain Pierce, employé de la compagnie de transport naval du lac Champlain, la Champlain Transportation Company. Sans surprise, le projet représente une véritable mine d’or pour son employeur. Possédant déjà des parts importantes dans le trafic du Richelieu, Pierce fera tout en son pouvoir pour consolider une nouvelle route commerciale en direction de Montréal.
Le deuxième acteur de cette accélération est Robert Jones, propriétaire du pont à péage entre Saint-Jean et Christieville (Iberville). Ensemble ils réussirent à combler les actions de la Champlain and St. Lawrence Railroad en attirant d’importants investisseurs de Montréal comme John Molson, qui deviendra le plus important actionnaire de la compagnie avec 180 actions valant 9000 livres sterling (2,5 millions $ actuels). Peter McGill, futur directeur de la Banque nationale et maire de Montréal, sera le premier souscripteur de la compagnie et en deviendra aussi son premier directeur. On retrouve aussi Horatio Gates, marchand de Montréal, John Easter Mills et Benjamin Holmes. Louis Marchand de Saint-Jean-sur-Richelieu, Jacques-Antoine Cartier ou encore Charles S. Delorme comptent parmi les rares francophones à promouvoir le projet[3]. Sur les 74 promoteurs initiaux, seulement 6 sont francophones, ce qui ne leur laisse que peu de marge de manœuvre pour agir dans l‘intérêt de leurs compatriotes. [4]
Construction
Si vous pensiez que les soucis se terminaient au moment de la construction vous vous trompez. Les ennuis débutèrent lors de l’acquisition des terres entre Dorchester et La Prairie au cours des mois de janvier et de février 1835. En effet, les propriétaires de terres ont vite été contraints de vendre leurs terres à des prix complètement dérisoires. William Dobie Lindsay, commissaire chargé de l’acquisition des terres, a eu à affronter la rancœur des paroissiens pour son impitoyabilité. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi la compagnie a acheté les terres sans véritablement dédommager les propriétaires.
Premièrement, la plupart des cultivateurs avaient été employés pour la construction du chemin de fer. Dans un contexte agricole précaire, ce type de travail apparaissait comme une alternative afin de pallier les difficultés économiques. Malheureusement pour les paroissiens, leur statut d’employés ne facilitait pas les négociations pour la vente de leur terre. De plus, aucune clause ne légiférait sur le prix de vente des terres agricoles dans la charte de 1832. Finalement, les paroissiens étaient pour la plupart déjà financièrement pris à la gorge, ce qui les poussait à accepter de mauvaises offres. Le résultat en fut catastrophique, les terres furent acquises à des prix dérisoires et les habitants du village en gardèrent un goût très amer.[5] Les Laprairiens furent si subjugués de l’attitude barbare de monsieur Lindsay, que certains d’entre eux sabotèrent une partie du chemin à lisses dans la nuit du 23 décembre 1849, rien pour entamer les festivités du bon pied ![6]
Au total, environ érigèrent un chemin à lisses de 23 kilomètres de longueur sous la direction de l’ingénieur américain William R. Casey.[7] Les dépenses totales de la construction, incluant la locomotive et les deux gares, furent de 38 000 livres sterling, soit exactement conformes au budget initial.[8] Cette somme correspond aujourd’hui à environ 10 715 658 $. De son côté, la petite Dorchester fut conçue pour 1500 livres sterling à New-Castle-on-Tyne en Angleterre par la Robert Stephenson and Company et les travaux allèrent du 26 octobre 1835 au 1er mars 1836. Elle fut livrée au Canada à la fin du mois de mai 1836.[9]

Les coûts du chemin de fer de 1836 sont bien loin du REM avec ses 7,95 milliards de dollars, mais évidemment, les deux projets ne sont pas du tout de la même envergure. Seule différence : l’explosion des estimations initiales de 2016, le REM a coûté 45 % de plus que prévu.
Ouverture
Tout comme le REM, la locomotive connut une première année en fonction difficile. Le 5 juillet 1836, soit 16 jours avant l’inauguration, on fit un premier test d’envolée de la locomotive.[10] Malheureusement, lorsque le mécanicien actionna l’aiguille motrice, la Dorchester avança à peine d’un mètre avant de s’arrêter net. On fit ensuite venir un ingénieur américain pour résoudre le problème. À son arrivée, celui-ci trouva rapidement la source de la défaillance : le mécanicien écossais était habitué à faire fonctionner les locomotives avec du charbon, ce qui n’était pas le cas pour la Dorchester. En effet, cette ressource énergétique ne faisait pas encore partie du paysage canadien à l’époque, il fallait donc se contenter du bon vieux bois pour alimenter le monstre de fer. L’Écossais n’avait pas prévu une quantité de bois suffisante pour assurer une production calorique comparable à celle du charbon.[11] Ayant mis le même volume de bois qu’il en aurait mis en charbon, le mécanicien condamnait la production de la vapeur à l’échec. Aussitôt le problème réglé, l’imposante machine se mit en marche et tout était en ordre pour le grand jour du 21 juillet 1836.
L’inauguration a accueilli environ 300 invités provenant des couches les plus élevées de la bourgeoisie et du pouvoir. Parmi les invités, on comptait Louis-Joseph Papineau, le gouverneur Lord Gosford, ainsi que les promoteurs du projet comme Peter McGill et Jason Chamberlain Pierce. John Molson Jr. était présent lors de l’évènement pour être témoin de la naissance du projet de son père qui était décédé le 11 janvier 1836. On commença par faire un voyage en direction de Saint-Jean avec l’aide de chevaux pour tirer deux des quatre wagons prévus pour le voyage. Le trajet dura une heure, puis une autre heure au retour, mais cette fois-ci la Dorchester tira l’entièreté des quatre wagons avec aisance.

Anecdote : une fois le voyage terminé, les invités se sont retrouvés dans l’impossibilité de rentrer à Montréal, puisque le Princess Victoria s’échoua et on prit un temps fou pour le dégager. Lorsque le bateau reprit la route, l’un des passagers tomba par-dessus bord. Il faisait déjà nuit quand l’homme fut secouru, il était donc impossible pour le bateau de s’aventurer sur le fleuve en raison du manque de visibilité. Les quelque 300 invités furent donc contraints de rester à La Prairie pour la nuit.[12]
Les journaux de l’époque comme La Minerve racontent que les habitants de la paroisse ont été d’une grande hospitalité. Ils « vinrent en foule offrir leurs maisons et leurs lits à ceux de leurs amis qui débarquèrent du vaisseau. »[13] Des rumeurs racontent aussi qu’une fête eut lieu à l’hôtel La Prairie.
Le reste de l’année 1836 ne continuera malheureusement pas dans le même élan que l’inauguration, car dès le 30 juillet, la locomotive se retrouve hors de service. Après l’intervention d’un ingénieur, elle reprit le cours de son travail le 9 août. Un autre malheur se manifesta le même jour, un employé tenta de sauter sur l’un des wagons pendant que la locomotive était en marche, mais il chuta sous la roue. Il mourut malencontreusement de ses blessures le jour suivant.[14]
Conclusion
Le chemin de fer fut en fonction pendant 15 semaines en 1836 et accueillit 15,929 voyageurs. Sa naissance était garante d’une nouvelle ère dans l’histoire commerciale et touristique sur la rive sud de Montréal. La Prairie devint rapidement un centre d’accueil pour les touristes en provenance de Montréal et des États-Unis.
Il est clair que la naissance du chemin à lisses a été marquée par une multitude de difficultés qui s’apparente aux enjeux qui ont marqué la construction de la première phase du REM. Prenant racine lors d’un épisode pandémique particulièrement ravageur et un contexte économique précaire, les deux infrastructures ont tout de même réussi à ouvrir leurs portes. La Dorchester fut, sans aucun doute, une pionnière pour la révolution du transport qu’a connue la seconde moitié du 19e siècle. Pourrons-nous en dire autant du Réseau express métropolitain ?
Est-ce le début d’une mutation urbaine encore plus inimaginable ?
Seul l’avenir nous le dira.
En attendant, on ne peut que souhaiter le mieux pour l’avenir du déplacement écoresponsable.
______________________________
[1] Gilles Laporte, op.cit. p. 55-57.
[2] François Cinq-Mars, op.cit. p. 84.
[3] Ibid. p. 99 à 116
[4] Fisher J.C. et Kemble W. « Statuts provinciaux du Bas-Canada », Publication gouvernementale (Québec : Gouvernement du Bas-Canada, 1832). https://www.canadiana.ca/view/oocihm.9_00926_42. p. 641 à 643.
[5] François Cinq-Mars, op.cit. p. 123.
[6] Lionel Fortin, Le maire Nelson Mott et l’histoire de Saint-Jean (St-Jean-sur-Richelieu : Editions Milles Roches, 1976). p. 50.
[7] New York Star, 11 février 1836, cité dans Robert Brown, « The Champlain and St. Lawrence Railroad », The Railway and locomotive historical society, Boston, Bulletin no. 39, Baker Library, mars 1936, p. 26.
[8] François Cinq-Mars, op.cit. p.139.
[9] Ibid. p.132
[10] Ibid. p.134
[11] Lucien Brault. « Le premier chemin de fer », Bulletin des recherches historiques 42, no 9 (1936), p. 531
[12] Shirley E. Woods, La saga des Molson, 1763-1983 (Montréal : Éditions de l’Homme, 1983). p.135-136.
[13] La Minerve, Montréal, 25 juillet 1836. p. 2.
[14] Lucien Brault, op.cit. p. 535

- Au jour le jour, octobre 2024
Conférence
Faux-sauniers et contrebandiers de France
déportés en Nouvelle-France
Entre 1730 et 1743, quelque 900 Français ont été déportés en Nouvelle-France sur les ordres du roi Louis XV pour des crimes reliés au faux saunage ou à la contrebande de matières interdites en France. Les archives canadiennes permettent aujourd’hui de retracer les noms d’environ 400 faux-sauniers et contrebandiers qui ont séjourné au Canada au milieu du 18e siècle. Bien que la majorité soit rentrée clandestinement en France au cours des années qui ont suivi leur exil, 128 individus ont fondé une famille en Nouvelle-France devenant ainsi les ancêtres de plusieurs milliers de Québécois.
Historien, auteur, conférencier et généalogiste émérite,
Marcel Fournier s’intéresse à l’histoire depuis 1970 et plus particulièrement à l’origine de nos ancêtres. Il est l’auteur d’une quarantaine de publications et de 150 articles en histoire et en généalogie publiés dans différentes revues du Québec et de la France.
Marcel Fournier a reçu en 2010 les insignes d’officier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française. En 2012, il recevait le prix des Dix de la Société des Dix et en 2023, la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec.
Il nous présente le résultat de ses recherches publiées aux éditions GID en 2023.
Mardi 19 novembre 2024 à 19h
Théâtre du Vieux-La Prairie
247, rue Sainte-Marie à La Prairie
Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, octobre 2024
Semaine nationale de la généalogie
Portes ouvertes à la SHLM
Le lundi 25 novembre de 19h à 21h
Les généalogistes bénévoles vous accueilleront afin de vous présenter les outils disponibles à la SHLM pour vous aider à retracer vos ancêtres, qu’ils soient de La Prairie ou d’ailleurs.
Attention ! Vous pourriez avoir la piqûre de la généalogie !