- Au jour le jour, juin 2006
Message important
Nous vous annonçons que le brunch annuel de septembre sera éventuellement remplacé par un souper en novembre. Des précisions à ce sujet vous seront fournies à l'automne.
- Au jour le jour, juin 2006
Nouvelles de la SHLM
La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l'adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue.
– Monsieur Gérald Bouchard (203)
Conférence de mai
Mardi, le 16 mai dernier, les auditeurs venus entendre monsieur Gilles Millette sur le thème « Histoire en images » ont certes été surpris, mais ils n'ont pas été déçus. En effet, prenant le relais presque au pied levé, monsieur Michel Barbeau l'a remplacé avec brio avec sa conférence sur « Les crimes en Nouvelle-France ».
Avec un luxe de détails, monsieur Barbeau nous a expliqué l'évolution et les prérogatives des différentes instances de la justice sous le Régime français en précisant des termes comme « la basse, la moyenne et la haute justice ». A l'aide de nombreux acétates, il nous a décrit les étapes de la procédure judiciaire et le rôle respectif des officiers de justice. Non seulement notre intérêt a-t-il été soulevé par l'aspect curieux des éléments de cette conférence, mais elle nous a fourni des notions qui pourront s'avérer très utiles quand, au hasard de nos recherches, nous en trouverons la mention dans les documents que nous consulterons.
La Société remercie donc chaleureusement monsieur Michel Barbeau d'avoir accepté, dans un délai aussi court, de nous présenter le résultat de ses recherches sur un sujet aussi passionnant.
Merci et bravo, monsieur Barbeau.

- Au jour le jour, juin 2006
Conférence : la palissade fortifiée du village de La Prairie en Nouvelle-France (1667-1779)
Prochaine conférence
La palissade fortifiée du village de La Prairie en Nouvelle-France (1667-1779)
par : Madame Josiane Jacob
Le mardi, 13 juin 2006, à 19h30
- Au jour le jour, juin 2006
Mot du président
Tout est prêt pour recevoir les estivants qui voudront bien nous visiter : les étudiants qui feront les tours guidés du Vieux La Prairie ont été engagés et nous avons procédé, le mardi 30 mai dernier, à l'ouverture officielle de notre exposition dont le thème est « Docteur, entrez donc ».
Évidemment, nos locaux demeurent ouverts à tous les chercheurs et généalogistes qui désireront profiter de la richesse de nos ressources documentaires.
Aussi, je vous encourage à venir voir ces nouveautés, à amener vos parents et amis qui viendront vous visiter cet été, à profiter des généreuses heures d'ouverture de notre horaire d'été.
Nous vous attendons.
René Jolicoeur, président
- Au jour le jour, juin 2006
Docteur, entrez, donc!
Ouverture officielle de l'exposition « Docteur, entrez donc »
Le mardi 30 mai avait lieu l'ouverture officielle de notre exposition pour la période estivale sous le thème « Docteur, entrez donc ».

Le « Tout La Prairie » était au rendez-vous pour cette cérémonie qui a débuté dans la salle du deuxième étage, réquisitionnée afin de pouvoir accueillir cette nombreuse assistance.

Présentées par monsieur René Jolicoeur, notre président, plusieurs personnalités se sont tour à tour adressées à l'assemblée pour nous faire part de leurs impressions sur l'exposition.
Ces allocutions furent suivies d'un goûter délicieux et bien « arrosé » des produits de la vigne. Puis, les gens étaient invités à se rendre au rez-de-chaussée afin d'examiner à loisir les éléments de l'exposition.
Comme une image vaut mille mots, c’est avec des photographies que nous vous présentons les protagonistes de ce « 5 à 7 » particulièrement bien réussi.




- Au jour le jour, juin 2006
En feuilletant de vieux dictionnaires
Le court récit qui suit contient quelques mots et expressions, présentés en italiques, dont vous êtes invités à trouver le sens. Ce sont des exemples du langage populaire français du XVIIIe siècle. La scène pourrait se passer à Lyon, rue Du Bœuf, vers 1800.
Chez le marchand de vin, deux compères sont attablés près d'une fenêtre et sirotent un bon petit blanc tout en portant jugement sur les passants de la rue.
Passe près de la fenêtre un quidam titubant qui fixe un moment la bouteille des deux amis.
– Lui as-tu vu le portrait? un abreuvoir à mouches sur le museau et un autre dans le front.
– T'as trop pinté, bonhomme, remarque l'autre en aparté, tu me fais penser à mon beau-frère. Tu sais, ajoute-t-il pour son compère, c'est un fameux biberon. Quand on lui demande quel temps il fait, il vous répond : Il fait soif.
– Eh? regarde-moi ça. Vois-tu cet algonquin qui bouscule tout le monde?
– Ça se conduit en argousin.
– Et celui-là qui se hâte en serrant les dents.
– J'te parie qu'il s'en va où le roi ne va qu'à pied. Après un moment de silence :
– Eh! l'ami, il me semble que ton regard s'attarde sur cette créature qui m'a tout l'air d'une gourgandine.
– Tu te méprends.
– Holà! fais pas la sainte n'y touche.
Abreuvoir à mouches : Plaie large et profonde, faite au visage avec le tranchant d'un sabre, ou quelquefois même avec un instrument contondant. L'abreuvoir à mouches provient fort souvent de blessures que les enfants de Bacchus se font, soit en se battant à coups de poings, soit en donnant du nez contre terre.
Algonquin : Terme injurieux et de mépris, qui signifie balourd malotru; homme audacieux et grossier. On se sert particulièrement de ce mot pour désigner un étranger ou un inconnu dont la figure est dure et rebutante, et qui se présente en un lieu avec hardiesse et incivilité.
Argousin : Sobriquet injurieux qui équivaut à iroquois, butor, lourdaud, homme stupide et grossier. C'est aussi le nom qu'on donne aux officiers subalternes qui surveillent les galériens.
Où le roi ne va qu'à pied : i.e. aux privés, à la chaise percée, où on ne peut envoyer personne à sa place.
Gourgandine : coureuse, femme qui a passé sa jeunesse dans la débauche et la prostitution.
Références :
D'Hautel, Dictionnaire du bas langage ou des manières de parler usitées par le peuple… 1808
Lorédan Larchey, Les excentricités du langage, 5e édition, 1865
L'ouvrage de Lorédan Larchey est restreint et se limite aux « excentricités », mais il est facile à consulter et sa présentation est particulièrement intéressante.
Le dictionnaire de D'Hautel ne dispose pas, dans sa version numérique, d'un logiciel qui donne un accès direct à des mots ou des pages. Il faut pratiquement le parcourir une page après l'autre et il est volumineux. Comme le précédent, sa typographie se lit bien.
Ces dictionnaires et bien d'autres peuvent être consultés sur le site LEXILOGOS.
Choisir Langue française, puis, dictionnaires anciens du VIIIe au XIXe s., puis, français du XIXe s., puis, français populaire.
Le site offre à la consultation un ensemble de dictionnaires et encyclopédies, conservés par la Bibliothèque Nationale de France, à partir des plus anciens. L'histoire de l'évolution de la langue française depuis ses débuts est aussi bien exposée sur le site, entre autres aspects de la langue.
- Au jour le jour, juin 2006
Les écoles de rang
(Suite d’un article dans le numéro de mai)
Témoignage de Noëlla Gravel
Noëlla Gravel a été institutrice à l'école No. 5 du Lac des Français de 1945 à 1953. Elle nous relate avec beaucoup de plaisir quelques souvenirs de cette époque.
La journée commençait par une prière et un cantique. Ainsi le lundi, on invoquait le Saint-Esprit, le mardi l'Ange Gardien, le mercredi, on implorait Saint-Joseph et le jeudi, on s'adressait à Jésus et le vendredi au Sacré Cœur.
On récitait une prière avant et après la récréation, à l'angélus du midi et à la fin des classes.
La rentrée scolaire avait lieu à 9 heures pour se terminer à 4 heures. En novembre et en décembre, la classe finissait à 3 heures 30 car il faisait noir plus tôt.
Le local de classe pouvait contenir jusqu'à vingt élèves. Dans cette même pièce, on y enseignait sept niveaux : de la 1ère à la 7e année. Il pouvait y avoir entre douze et dix-huit élèves par année.
Les élèves utilisaient des pupitres doubles conçus pour deux élèves et munis d'une tablette en dessous pour le rangement des volumes.
Les enfants apportent leur « lunch » du midi et mangent sur ces bureaux. Dans le coin de la classe, il y avait un évier et une pompe à eau. L'institutrice devait monter l'eau à la chaudière à l'étage du haut où elle logeait.
Le local scolaire était chauffé à l'aide d'un poêle à bois placé au centre de la pièce. Ce sont les commissaires qui achetaient le bois. Le logement de l'enseignante était aussi chauffé au bois. Elle résidait du lundi matin au vendredi soir. Elle allait souvent dormir chez la voisine, Madame Maurice Pellerin qui lui fournissait des œufs et du lait. Par contre, elle soupait à l'école. Le soir, elle effectuait sa correction et sa préparation de classe pour le lendemain.
La journée commençait avec l'enseignement du catéchisme. La veille, elle écrivait au tableau les travaux à effectuer dans la journée. À leur arrivée, les enfants copiaient les notes qu'elle effaçait pour utiliser le tableau à d'autres fins. Celle-ci contrôlait les devoirs et leçons à tous les jours.
On procédait ensuite à la dictée. Dans l'après-midi, elle enseignait l'arithmétique. Après la récréation, elle redonnait les leçons pour le lendemain. Elle enseignait aussi l'histoire sainte, l'histoire du Canada, la géographie, un peu d'anglais et l'agriculture.
On mettait l'accent sur la mémorisation. Aux dires de Nadia, les enfants avaient un respect de l'autorité professorale.
Au temps des Fêtes, elle montait un sapin dans la classe et distribuait à l'occasion des petits cadeaux : casse-tête, images pieuses…
Pour clore notre conversation, Noëlla ajoute ceci :
« J'ai beaucoup aimé mon travail au Lac des Français. Je garde un excellent souvenir de mes élèves. Il me fait toujours plaisir de les rencontrer et de nous rappeler les bons moments passés ensemble. »
Il ne faudrait pas oublier de mentionner Madame Georgette Gravel ainsi que Madame Antoinette Tellier qui furent enseignantes à l'école Corcoran.
Lorsqu'on a grandi, on se souvient généralement avec nostalgie des jours passés à l'école. Jeune on a hâte d'y aller et une fois grand, on ne pourra l'oublier.
- Au jour le jour, mai 2006
À propos du bulletin
Éditeur :
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Internet : www.laprairie-shlm.com
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
Collaborateurs :
Coordination : Jacques Brunette
Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26); Agathe Boyer (texte présenté); Jacques Brunette (16)
Révision : Jacques Brunette (16), Linda Crevier (coord.)
Infographie : SHLM
Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.
Siège social :
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Tél. : 450-659-1393
Téléc. : 450-659-1393
Courriel : [email protected]
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
- Au jour le jour, mai 2006
Voeux
Pour le 22 mai
La SHLM vous souhaite
une joyeuse fête de la Reine Victoria
une joyeuse fête de Dollard
une bonne fête nationale des Patriotes
selon vos allégeances.
- Au jour le jour, mai 2006
Déjeuner des bénévoles
Le mardi 25 avril dernier avait lieu, pour une deuxième année de suite, le déjeuner des bénévoles qui constitue une bien heureuse initiative. En effet, plusieurs personnes qui œuvrent bénévolement pour la SHLM n'ont pas souvent l'occasion de se rencontrer, soit parce qu'ils travaillent surtout à la maison, soit parce que leurs journées de bénévolat ne coïncident pas. Aussi, un tel déjeuner offre l'occasion de nous rencontrer et d'échanger sur les nouveaux projets de la Société ou sur l'évolution des travaux en cours.
Madame Linda Crevier, notre coordonnatrice, vêtue d'une robe d'époque, et notre président, monsieur René Jolicoeur, nous ont accueillis chaleureusement dès sept heures du matin et c'est dans une atmosphère détendue et embaumée de l'arôme des croissants chauds que les conversations se sont engagées.
Bref, l'impact positif de ce genre de réunions est tel qu'il faudrait peut-être envisager de les multiplier.
