Au jour le jour, mars 1994
Archives des paroisses de Delson et Saint-Mathieu avec renseignements généalogiques.
La religion entraînait aussi ses déboursés. En 1933, William paye une dîme de $2.00 mais ce montant est augmenté à $5.25 en 1935 et en 1936. A ceci s’ajoute une répartition spéciale de $2.00 pour une demie année en 1936. Payée d’avance pour l’année 1937 la location d’un banc (no 16, deuxième rangée à droite à partir du centre) coûte $15.00.
Avoir un banc bien placé pour la grand-messe, dans la nef de l’église, était quelque chose de recherché dans le temps. On avait un banc réservé pour la grand-messe seulement, l’événement communautaire de la semaine. Les bancs se vendaient à l’enchère en décembre pour l’année suivante quand il y en avait de disponibles car une fois qu’on en possédant un on conservait le privilège d’en renouveler la location, ce qui faisait qu’il y avait des bancs de famille. Les mêmes gens dont la famille avait un banc assistaient donc toujours à la grand-messe à la même place. Quand, dans un banc donné, il y avait des absences inusitées ou qu’il y avait présence inaccoutumée de certaines personnes, la chose était toujours remarquée et on était en droit de se poser des questions pour savoir ce qui se passait. Une absence était-elle reliée à la maladie? Ou, qui étaient ces visiteurs accompagnant le propriétaire du banc? Ceux qui n’avaient pas leur banc prenaient les places disponibles dans les autres bancs. Dans la première partie de la messe on passait auprès d’eux pour la collecte des bancs. Les bancs loués à l’année étaient identifiés clairement et il n’était pas question de s’y installer sans en être le « propriétaire » à moins bien sûr de le faire une fois le service religieux assez avancé pour laisser supposer que celui-ci serait absent ce jour-là. Quel sentiment désagréable pour un propriétaire de banc que d’arriver à son banc et de le trouver déjà occupé. Le sentiment éprouvé dépend de qui on trouve là et de la facilité ou difficulté appréhendée avec laquelle on pourra reconquérir sa place. Certains occupants ont évidemment agi de bonne foi, par inadvertance, et s’empressent de quitter les lieux en s’excusant de bonne grâce. D’autres laissent paraître dans leur visage un certain mécontentement, peut-être une envie à l’égard de cette classe de gens qui peuvent se payer un banc, peut-être une non-acceptation de cette réglementation qui lie l’exercice de la vie religieuse à la possession et au déboursé de l’argent. Toujours est-il que ce genre de situation où « le propriétaire » finit toujours par reprendre son droit et sa place laisse dans les âmes des sentiments qui ont peu en commun avec la sérénité ou la charité fraternelle. Cela peut vous gâter, pour le moins, un début de messe, gâchis plus ou moins prolongé selon l’ambiance générale qui se dégagera à l’occasion du saint office : attitude inspirante ou du célébrant, appropriation du contenu et de la tonalité du prône aux besoins actuels des âmes, qualité de la prestation du chœur du chant, disposition à la piété de l’assemblée des fidèles. Tout cela évidemment pouvant agir comme un baume ou un irritant dans des âmes vivant l’habitude de dispositions paisibles et ouvertes envers le prochain ou, au contraire, tourmentées par quelque conflit intérieur latent ou passager prédisposant à l’aigreur à l’égard d’intrusions malvenues.
Tiré de « William Houde et un peu de son temps », par Laurent Houde.
La Société possède des documents sur les familles suivantes.
Chemise B = Une chemise par nom de famille.
Généralités B = Les noms commençant par B se retrouvent dans une chemise.
Généralités « B »
Babeau
Babin
Babineau
Bachand
Bacon
Baganto
Baillabey
Bailleul
Bailly
Baker
Balcer
Baldini
Balena
Ball
Balmore
Banal
Bannister
Bannon
Banville
Barabé
Barath
Barbe
Barbier
Barbin
Barclay
Bard
Baribeau
Baril
Barnett
Baron
Barre
Barrière
Barril
Barry
Barsalou
Bartley
Baruchel
Bashaw
Basile
Baskin
Basque
Bastien
Bates
Bathalon
Battaglini
Baudry
Baulne
Bayeur
Beacon
Beaubier
Beaucage
Beauchamps
Beauchemin
Beauchesne
Beaucours
Beaudet
Beaudoin
Beaudry
Beaugrand
Beaulac
Beaulé
Beaulieu
Beaumier
Beaupied
Beaupré
Beauregard
Beausoleil
Beauvolks
Béchard
Bédard
Beecroft
Beff
Beetz
Bégin
Béique
Bélair
Béland
Belcourt
Bélec
Belhadj
Belhumeur
Bélisle
Béliveau
Belleau
Bellefeullle
Bellefleur
Bellemare
Bellerose
Bellock
Bemeur
Benette
Bengle
Benjamin
Bennett
Benson
Benwell
Bérard
Bergeron
Bériault
Berleur
Berlinguette
Bernard
Bernier
Berteau
Berthelette
Berthiaume
Berthold
Bertrand
Bérubé
Besner
Besson
Bétournay
Bérouth
Bibaud
Bibeault
Bidégaré
Bienvenue
Bigonesse
Bigras
Billard
Bilock
Bilodeau
Birks
Biron
Birs
Birth
Biset
Bizeuil
Blackburn
Blagrave
Blanchette
Blaney
Bluteau
Boeys
Boileau
Boillat
Boily
Bois
Boisclair
Boisjoly
Boisseau
Boissy
Boisvert
Boiteau
Boivin
Bolduc
Bolognési
Bombardier
Bonaduce
Bondar
Bonenfant
Bonhomme
Bonicalzi
Bonnard
Bonneau
Bonneterre
Bonneville
Bonnichon
Bonvouloir
Bordeleau
Borges
Borys
Botrel
Boudreau
Boudrias
Bouffard
Bougie
Boulais
Boulanger
Boulay
Boulé
Boulet
Bouliane
Bourbeau
Bourbonnais
Bourcier
Bourgault
Bourgeois
Bourgeoys
Bourget
Bourgie
Bourgogne
Bourgoin
Bourne
Bourque
Bourret
Bousquet
Boutet
Bouthillette
Bouthot
Boutote
Bouvier
Bowes
Bowie
Brabant
Bradette
Brasseur
Brault
Brazeau
Briard
Breen
Bregent
Bressani
Brethour
Breton
Bricault
Brien
Brière
Briggs
Brillon
Brind’Amour
Brion
Brisebois
Brisset
Broahead
Brochu
Brodeur
Brossoit
Brouillard
Brouillette
Brousseau
Brown
Bruchési
Brulé
Brulotte
Brun de Pontet
Brunelle
Brunette
Buck
Buissière
Bujold
Bureau
Burelle
Burgos
Burke
Burns
Burton
Busby
Busseau
Bussière
Buswell
Buteau
CHEMISES « C »
Carbonneau
Cardinal
Carignan
Caron
Carrière
Cartier
Casgrain
Caza
Cédillot
Sédillot
Chabot
Champagne
Champoux
Charbonneau
Charest
Charland
Charlebois
Charron
Chartier
Chartrand
Charuest
Cherrier
Choquette
Chrétien
Circé
Cloutier
Corbeil
Côté
Coupal
Courville
Couture
Crevier
Cuillierrier
Curot
Cusson
Custeau
Cyr
Charlebois, La Prairie, son député Charlebois et ses premières familles du XVIIe siècle.
CHEMISES GÉNÉRALITÉS « C »
Cabana
Cabot
Cacchione
Cadet
Cadieux
Cadorette
Cahill
Cailer
Cailyer
Caisey
Calacco
Calainni
Camino
Camire
Campagna
Campagne
Campanozzi
Campbell
Campeau
Camus
Camyre
Cantara
Cantin
Canuel
Capiello
Caplette
Capuano
Carbray
Cardin
Carey
Carier
Carignan
Carmel
Carmichael
Carpentier
Carrierre
Carrière
Carsten
Cartier
Carty
Caruso
Casavant
Casgrain
Cassette
Cassie
Cassivi
Castelli
Castonguay
Catelli
Cauchon
Caumartin
Cavabagh
Caya
Cayer
Cayouette
Ceré
Chabot
Chagnon
Chalaoui
Chalifoux
Chalin
Chamberland
Champagne
Champlain
Champoux
Chandonnet
Chantigny
Chanu
Chapadeau
Chapados
Chapdeleine
Chaperon
Chapleau
Chaput
Charbonneau
Chardronnet
Charest
Charette
Charpentier
Charruau
Chartier
Chartrand
Charuest
Chasse
Châteauneuf
Châteauvert
Chatelain
La Société possède des documents sur les familles suivantes.
Chemises « A »
Ancêtres de la Loire
Ancêtres en 1673
Ancêtres de La Vendée
Anniversaires de naissances 1987
Suite Généralités « A »
Abantonato
Abley
Abel
Abenhaim
Abikalil
Abissor
Abud
Adam
Ainsley
Alaby
Alary
Albert
Alexander
Alix
Allan
Allen
Allie
Alluisi
Ally
Alney
Alvarez
Amaral
Amesse
Ampleman
Anctil
Angellillo
Angrignon
Anthony
April
Arel
Ares
Armand
Arnau
Arrau
Arrupe
Arsius
Arteau
Aswad
Aube
Aubert
Aubertin
Aubut
Auboug
Auf De Maur
Authier
Autotte
Auvinet
Avard
Averty
Généalogies Chemises « B »
Babeu
Baillargé
Baillargeon
Barbeau
Barrette
Baudin
Bazinet
Beaudin
Beaudoin
Beaulieu
Beauregard
Beausoleil
Beauvais
Béchard
Bédard
Bélanger
Béliveau
Bellefleur
Belleville
Belouin
Benard
Benoit
Berger
Bergeron
Berthiaume
Bessette
Bigonesse
Bincette
Binette
Birs
Bisaillon
Bisson
Bissonnette
Blain
Blais
Blanchard
Blanchette
Bleau
Blouin
Boileau
Boire
Boismenu
Boisseau
Boissonneau
Boisvert
Bonneterre
Bonvouloir
Bouchard
Boucher
Boulerice
Bourassa
Bourbeau
Bourdeau
Bourdon
Bouthillette
Bouthillier
Boyer
Brais
Branchard
Brault
Breault
Brillon
Brisson
Brossard
Brosseau
Bruneau
Barbeau, Jean Barbeau dit Boisdoré
Barbeau, Dr André, Travaux médicaux
Bessette, Frère André
Bourassa, Robert Premier Ministre
Brossard -Insectes
Bouthillier, Charles A.
Barbeau, Dr André – Dossiers
Barbeau, Bulletin Le Boisdoré 1983 à 1984
Bourassa, Samuel
Brisson, Dr Thomas-Auguste 1852-1937
Brosseau, Pierre 1673-1741 Famille
Brosseau, Roland St-Hyacinthe
Ce mois-ci, nous aurons le plaisir d’accueillir Madame Denyse Baillargeon. Le sujet de sa conférence sera : Les femmes et l’histoire du Québec : 400 ans de contribution à l’édification de la société québécoise.
Madame Baillargeon enseigne l’histoire à l’Université de Montréal et au CEGEP de Maisonneuve. Elle détient un doctorat en histoire des femmes et elle a publié de nombreux articles sur le sujet.
Cette conférence nous parlera des ménagères, religieuses, réformistes, ouvrières, militantes et politiciennes, ces figures féminines qui ont apporté une contribution indispensable, mais trop souvent oubliée, à l’édification de la société québécoise. Madame Baillargeon s’attardera sur le rôle que ces femmes ont joué à différentes époques depuis la Nouvelle-France, tout en proposant une vision de notre histoire dans laquelle le quotidien et la famille occupent une large place.
C’est un rendez-vous à ne pas manquer, MERCREDI, le 16 mars 1994 à 20 heures, aux locaux de la Société historique, au 249, de la rue Sainte-Marie, dans le Vieux-La Prairie.
Nous vous attendons en grand nombre.
Tel que mentionné lors de notre dernier communiqué, nous vous donnons ci-après tous les détails pertinents pour notre Souper annuel qui aura lieu le 23 avril 1994 à 17h30, au Centre communautaire de La Prairie, salle Circé, 500, rue Saint-Laurent, La Prairie.
Un repas chaud sera servi pour nos membres et leurs invités, au coût de $25.00 par personne, dont voici le menu :
17h30
18h30
Vous voudrez bien remplir le coupon-réponse ci-joint et nous le retourner avec votre chèque avant le 13 avril 1994, afin que nous puissions faire les réservations nécessaires chez le traiteur.
Les personnes qui le désirent peuvent former leur table au nombre de 8 personnes.
Des prix de présence agrémenteront la soirée.
Pour de plus amples informations, vous pourrez communiquer avec :
La Société historique au 659-1393
Madame Céline M. Lussier au 659-1818
Nous vous attendons nombreux avec vos parents et vos amis.
Une erreur s’est glissée dans le titre de la conférence du mois de mai qui sera donné par Robert Prévost, le titre devait être « Le Paris des Québécois ».
Au jour le jour, février 1994
Vers le milieu des années trente, le dollar valait énormément plus qu’aujourd’hui du moins face à certaines marchandises. Pour se nourrir on achetait ses denrées au magasin général, chez le boucher, du boulanger et du laitier qui distribuaient leurs produits à domicile. En 1935 les Houde achetaient leur lait de Ismaël Favreau au coût de 8 cents la pinte. Ce laitier, propriétaire de ses propres vaches, livrait un lait frais à domicile chaque jour et se faisait payer à tous les mois ou tous les deux mois. Pour chauffer le poêle à bois de la cuisine, Alexandre Guibord livrait du bois franc au coût de $8.00 la corde. On pouvait avoir un meilleur prix en achetant en plus grande quantité directement de la campagne. Un panier de patates valait 25 cents et 10 cents s’il s’agissait de petites patates. Achetées à la poche, les patates valaient 75 cents. Quant aux haricots qu’on ne pouvait manger frais qu’en saison, ils se vendaient 5 cents la livre. On achetait un panier d’oignons pour 20 cents. Une ligne téléphonique simple coûtait $2.55 par mois en 1936. Chez les Houde le numéro de téléphone était alors le 158. Il n’y avait pas alors d’échange téléphonique automatique et il fallait passer par l’opératrice pour obtenir une communication.
La location annuelle du casier postal no 133 était de $2.00. C’était du temps où Hyacinthe Lefebvre était maître de poste. Pour les soins de santé notre famille se confiait au Dr J.-M. Longtin un célibataire. Son père avait été médecin ce qui lui avait sans doute fourni les moyens financiers de compléter sa formation médicale par des stages dans les hôpitaux de Paris après sa graduation à Montréal. Il envoyait son compte de temps à autre pour services professionnels rendus à la famille. Ainsi le 19 mars 1932 soumet-il un compte de $16.00. Le dentiste de la famille qui venait donner des services à La Prairie sur la rue Sainte-Marie, non loin de là où demeurait la famille Fridolin Lamarre, avait son bureau principal à Montréal. J. Lane Charpentier, chirurgien-dentiste, était professeur à l’Université de Montréal et ex-interne diplômé de Forsyth Boston. Pour soins dentaires à Claudette en novembre 1935 il présentait un compte de $2.00.
Tiré de « William Houde et un peu de son temps », par Laurent Houde.
Par un grand froid d’hiver, dans la nuit du 24 au 25 janvier 1994, le feu a complètement détruit La Taverne du Vieux-la Prairie, au 107, rue St-Georges (en face du Musée), édifice bâti à la fin du siècle dernier.
L’immeuble a connu plusieurs usages. Il fut d’abord une auberge, une taverne et une brasserie. L’étage avait été transformé en logements depuis longtemps.
A l’époque de l’auberge-hôtel, les voyageurs venus de Montréal en bateau-vapeur y logeaient. La tradition orale transmettait la réputation des cuisiniers et l’on disait « il y a une bonne table ».
L’immeuble serait une perte totale. Notre Comité du patrimoine bâti, sous la direction de Claudette Houde, se tiendra au courant des développements dans cette affaire.
Don du député Denis Lazure
Monseigneur de Saint-Vallier, Hôpital général de Québec, Édition C. Darveau, Québec, 1882, 743 p.
Mémoires, Philippe Aubert de Gaspé, Ed. Fides, 1971, 435 p.
Don de Jules Romme
Beaujeu et Delson
Don des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame
La vie de la vénérable sœur Marguerite Bourgeoys, 1818, 271 p.
Le Vray Esprit, Charles de Glandelet, 1976, 94 p.
L’Intendante de Notre-Dame, S.S Damase-de-Rome c.n.d., imprimerie C.N.D., 1958, 99 p.
Vie de la Sœur Bourgeoys, Tome I, Imp. des sœurs C.N.D., 1853, 406 p.
Vie de la Sœur Bourgeoys, Tome II, Imp. des sœurs C.N.D., 1853, 519 p.
Mère Bourgeoys, Yvan Charron p.s.s., Ed. Beauchemin, Montréal, 1950, 250 p.
Marguerite Bourgeoys 1620-1700, Simone Poissant C.N.D., Bellarmin, 1993, 106 p.
Étude caractérologique de mère Marguerite Bourgeoys d’après douze documents autographes de 1651 à 1695, 1965.
Les écrits de mère Bourgeoys, C.N.D., 1964.
Marguerite Bourgeoys et sa famille d’après des documents inédits, J. C. Niel, 1950, env. 20 p.
Les premières et les filles du roi à Ville-Marie, Marie·Louise Beaudoin c.n.d., Montréal, 1971, 101 p.
Une spiritualité de compassion, Eileen Scott c.n.d., 1979, 24 p.
La métairie de Marguerite Bourgeoys, Émilia Chicoine c.n.d., 1986, 359 p.
Sainte Marguerite Bourgeoys, C.N.D., 1982, 79 p.
Marguerite Bourgeoys, C.N.D., Ed Fleurus, 1989, 46 p.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Index onomastique, 1620-1855, S.S. Henriette Lemire Marsolais c.n.d., 1969, 191 p.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. I, 1620-1700, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. II, 1693-1700, Montréal 1913.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. III, 1700-1730, Montréal 1941
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol IV, 1732-1763, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. V, 1663·1790, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. VI, 1790-1822, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame. Vol. VII, 1822-1840, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Vol. VIII, 1840-1849, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame. Vol. IX 1849-1855, Montréal 1941.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Thérèse Lambert c.n.d., Vol. X, 1855-1900, Tome I, Montréal 1969.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Thérèse Lambert c.n.d., Vol. X, 1855-1900, Tome II, Montréal 1969.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Thérèse Lambert c.n.d., Vol. XI, 1900-1974, Tome I, Montréal 1974.
Histoire de la Congrégation Notre-Dame, Thérèse Lambert c.n.d., Vol. XI, 1900-1974, Tome II, Montréal 1974.
La S.H.L.M. détient de très riches archives. Certains de nos membres. chercheurs-bénévoles, y ont effectué de longues et patientes recherches. Grâce aux très nombreux renseignements qui ont été compilés, la S.H.L.M. a pu préparer des cahiers de famille personnalisés. Ces huit familles pionnières de La Prairie du XVIIe siècle sont les suivantes :
Bisaillon,
Deneault,
Guérin,
Moquin,
Patenaude,
Surprenant,
Ste-Marie,
Yelle.
Les recherches faites dans les Actes du fonds administratif des jésuites, dans le fonds Élisée Choquet, dans le fonds « La Prairie, d’hier à aujourd’hui », dans les cahiers de recensements, dans les actes de baptêmes et sépultures, etc. ont été informatisées.
Grâce à ces données, on a pu établir une généalogie en ligne directe de quelques familles. Les dates de baptême et de sépulture des ancêtres sont désormais connues.
Une chaîne de titres a été établie à partir des concessions, ventes et autres transactions effectuées depuis 1670 à nos jours.
Les membres des huit familles citées plus haut ont apporté leur précieuse collaboration en permettant d’exposer des photographies, des documents originaux et autres. L’histoire de famille devient ainsi plus « parlante ».
Cette exposition qui comprend également l’évolution de l’occupation du sol de 1704 à nos jours, occupation illustrée par des cartes et plans, est une mine de renseignements.
Venez nombreux et amenez vos amis. Vous ne le regretterez pas.
Prenez rendez-vous en communiquant au 659-1393.
ARTICLE 25, projet subventionné (du 16 juillet au 24 décembre 93)
OBJECTIFS
1. Effectuer des recherches dans nos archives, plus particulièrement le fonds des Biens des jésuites afin de
2. tracer les plans du Vieux-La Prairie et les superposer pour la période de 1704 à aujourd’hui.
1. Recherches dans nos archives : M. Marcel Lamarche, membre-bénévole de la Société, a fait une lecture exhaustive du Fonds des Biens des jésuites. Il a retenu tous les éléments permettant de connaître les dimensions des lots, les noms des propriétaires successifs, etc. Les données recueillies ont été compilées dans un cahier de 264 pages. Le périmètre du territoire étudié est le suivant : au nord-ouest, le fleuve, au sud-est, la rue St-Jacques et les rues St-Henri et du Boulevard.
2. M. Jean-Michel Rouan, cartographe, a utilisé les données recueillies par M. Lamarche et a tracé les plans suivants :
Cette cartographie historique a été réalisée selon le traitement particulier d’Autocad (logiciel).
Grâce au travail de messieurs M. Lamarche et J.M. Rouan nous pouvons visualiser l’évolution de l’occupation du sol dans une partie du Vieux La Prairie pour une période de près de trois siècles.
Félicitations à nos deux historiens pour leur magnifique travail. Venez nombreux apprécier la valeur des cartes historiques et également le cahier des données qui a permis de produire les présentations graphiques.
Notre conférence ce mois-ci se tiendra EXCEPTIONNELLEMENT MARDI le 15 février 1994 et sera donnée par Monsieur Jean Bélisle qui nous parlera du naufrage du Titanic.
Monsieur Jean Bélisle est professeur agrégé au département d’histoire de l’art de l’Université Concordia, et auteur de nombreux ouvrages. Il détient une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal et un doctorat en histoire maritime de l’Université de Paris. Monsieur Bélisle invite les membres de la Société historique à revivre en détail le naufrage du Titanic où plus de dix Montréalais de premier plan ont disparu avec le géant des mers pourtant réputé insubmersible.
Au total, en raison d’un nombre insuffisant de canots de sauvetage, 1517 personnes disparaissent avec ce navire.
C’est un rendez-vous à ne pas manquer, MARDI le 15 février à 20 heures, aux locaux de la Société historique, au 249, de la rue Sainte-Marie, dans le Vieux La Prairie.
Nous vous attendons en grand nombre.
La prochaine exposition pour l’été prochain portera sur les briqueteries, spécialement celles de La Prairie.
Nous faisons appel à nos membres ou à leurs amis afin d’obtenir des photos, des documents, des objets ou des souvenirs à raconter sur le travail ou des événements se rapportant aux briqueteries.
Si vous pouvez nous aider à constituer une exposition intéressante sur ce sujet, nous apprécierions que vous téléphoniez à la Société historique, au 659-1393, ou à la responsable des expositions, madame Hélène Charuest, au 659-1075.
Vous voudrez bien noter à votre agenda que cette année le souper annuel des membres de notre Société se fera au Centre communautaire de La Prairie le 23 avril 1994.
Nous vous donnerons plus de détails dans le prochain communiqué.
16 mars : Denyse Baillargeon, « Les femmes de l’histoire du Québec. 400 ans de contribution à l’édification de la société québécoise »
18 mai : Robert Prévost : « Le Pari des Québécois »
Pour ceux ou celles qui n’auraient pas profité du concert de l’Orchestre symphonique de la Montérégie ou qui voudraient le réentendre, Radio-Canada, dans le cadre de son émission Radio-Concert, le retransmettra en version intégrale le 13 février à 13h00 en syntonisant la bande MF 100,7.
Au jour le jour, janvier 1994
Ce projet subventionné a débuté le 19 juillet 1993 et s'est terminé le 20 décembre. Madame Patricia McGee-Fontaine a dirigé ce projet qui a permis de réaliser plusieurs objectifs, à sa grande satisfaction.
L’agent de promotion a accueilli de très nombreux visiteurs-touristes. Elle a secondé Madame Hélène Charuest dans la préparation de l’exposition en cours, à savoir de multiples informations sur quelques familles pionnières de La Prairie. Elle a effectué des contacts et obtenu des informations pour l'exposition de l’été 1994 dont le thème sera les briqueteries de La Prairie.
L'agent de saisie de données, très compétente pour le travail sur ordinateur a fait un grand nombre d’entrées : les terrains de La Prairie, catalogue de toutes les données colligées sur certaines des familles pionnières de La Prairie.
Le technicien en arpentage a produit plusieurs cartes de La Prairie à ses débuts ainsi que des cartes montrant l'évolution de l'occupation du sol au fil des ans.
Sous la direction de Jean L'Heureux s’est effectué la compilation des données 1670-1990. 50 000 entrées sont désormais informatisées. Malgré l'ampleur du travail accompli, il reste encore beaucoup à faire et les bénévoles sont invités à venir s'impliquer dans ce projet.
Grâce au travail persévérant et incessant de Madame Jeanne-d'Arc Juteau, la Société historique peut offrir encore plus d'informations sur les familles de La Prairie. Plusieurs documents se sont ajoutés aux informations que nous possédions déjà.
La Société possède des documents sur les familles suivantes :
Achim Arbour *Aubry
Alarie *Archambault Auclair
*Alexandre Arcand Aucoin
Allaire Arpin *Audet
Allard Arsenault Auger
Alméida Ashfield Aumont
Alphonse Asselin Ayotte
Amyotte Atkins etc…
Angers Aubin
L'astérisque veut dire qu'il y a une chemise à ce nom. Les autres noms sont dans une chemise indiquant « généralité A ».
Depuis quelque temps Madame Lucille Demers-Lamarre collabore avec Madame Juteau et toutes deux effectuent du travail de compilation tous les mardis.
Monsieur Albert Fontaine nous relate dans le texte qui suit une aventure hors de l’ordinaire. Nous savons que vous trouverez plaisir à lire ce récit de chez nous.
Ce que je vais vous raconter remonte aux années 1944 et 1945. J'étais à cette époque employé à l'Hôtel de Ville de La Prairie situé sur la rue St-Ignace dans le Vieux La Prairie.
J’ai travaillé une bonne douzaine d'années à ce bureau en compagnie de messieurs Léopold Péladeau, Hercule Serres et d'autres…
Mon travail consistait entre autres à remplacer les employés qui prenaient leurs vacances durant l'été, à ouvrir le bureau le samedi matin de 9h à 12h pour permettre à quelques personnes de payer leurs comptes à la ville. En plus les samedis après-midi, j'étais percepteur des comptes d'électricité en souffrance et on me donnait 10% sur les argents ainsi collectés.
Mon travail m'amenait à sillonner la ville en tous sens et je pouvais ainsi à cause de mon travail être au courant de plusieurs faits plutôt cocasses.
La Prairie à cette époque était un gros village et les commérages et les faits inusités ensoleillaient nos journées un peu ternes.
En voici un exemple que je n'oublierai jamais, je vais le nommer ''le petit Jardin de l'abbé Vaillancourt"
Ayant un petit chalet et une chaloupe, j'amenais souvent l'abbé à la pêche avec moi et lorsque je prenais des poissons et lui pas ou peu, il exigeait que je porte les agrès et lui les poissons. On ne contredisait pas un abbé à cette époque.
Je dois avouer que je le trouvais quelquefois un peu fatiguant comme compagnon, car je devais bêcher pour trouver les· vers, appâter les lignes, décrocher les poissons, etc …
Toujours est-il que pour me récompenser et faire en sorte que je l'invite encore, il me conduisait dans son jardin situé juste en arrière de l’Église·de la Nativité. Ce jardin était borné par un gros mur de pierres qui séparait le terrain de l'Église de celui de Monsieur Brossard, le morceau de terre de ce dernier était une douzaine de pieds plus bas que celui de l’Église.
Je le vois encore écartant les mauvaises herbes, car il ne sarclait jamais, ramasser ou arracher tomates, concombres, carottes qui étaient toujours plus gros que la moyenne, je m'empressais d'apporter ces victuailles a la maison comme récompenses pour mes efforts.
Voulez-vous savoir pourquoi ces légumes étaient si beaux et si gros? Eh bien tenez-vous bien, je vous raconte le secret de ce maraîcher exceptionnel!
Eh bien un autre événement inattendu vous expliquera et complètera le premier.
Monseigneur Chevalier alors curé de La Prairie avait remarqué que des couples d'amants prenaient ledit jardin pour épancher leurs besoins amoureux et le bon curé était contre ces divertissements, cela va, de soi.
Il exigea de la Ville de La Prairie qu'elle pose un poteau électrique muni d'une grosse lumière dans ledit jardin pour essayer de contrer les aspirations sentimentales trop ferventes.
La chose fut faite telle que demandé et quelle ne fut pas la surprise des hommes comme messieurs Cyrille Bisaillon et Félix Lavoie qui en creusant le trou nécessaire pour poser le poteau heurtèrent avec leur pelle, un cercueil… eh oui un cercueil, avec une petite vitre sur le dessus!
Les hommes cessèrent les travaux et demandèrent aux autorités religieuses et civiles comme il se doit, s’ils devaient continuer?
Après consultations au sommet on demanda à ces hommes d'enterrer le fameux cercueil un peu plus loin du poteau et à la même profondeur.
Après le départ des autorités la curiosité humaine aidant les nommes décidèrent de nettoyer la petite vitre pour apercevoir à l'intérieur un petit homme bien vêtu portant cravate et lunettes, sa peau était de couleur gris foncé…
Monsieur Lavoie qui était un homme brave et hasardeux décida d'ouvrir le couvercle avec une pince monseigneur… et après moult efforts il réussit à glisser la pince entre le cercueil et le couvercle et quelle ne fut pas la surprise de voir les restes du petit homme s'affaisser comme un ballon…
Lorsque le couvercle fut complètement ouvert, il ne restait plus qu'un peu de cendre de couleur gris foncé et les lunettes qui reposaient sur lesdites cendres.
Je peux vous raconter tous ces détails puisque j'étais présent lors de ces événements. Je me fis donc un devoir de rapporter tous ces événements aux employés de bureau.
J'avoue que j'ai été longtemps à ne pas manger de tomates après ce jour mémorable, encore aujourd’hui, lorsque je mange de ce fruit, il m'arrive de penser à mon petit homme de couleur gris foncé… et à l'abbé Vaillancourt.
Me croyez-vous?
Conférence
Monsieur Louis Côté qui est déjà connu à la Société sera notre conférencier le 19 janvier prochain.
Monsieur Louis Côté est responsable des acquisitions d'archives privées, aux archives nationales du Québec à Montréal.
Ce conférencier nous entretiendra sur les politiques d’acquisitions d'archives. Soit : Les critères d'évaluation, l’évaluation des valeurs des documents, la durée de·conservation, l'évaluation de la politique interne et plus encore…
Monsieur Côté, conseiller auprès d'organismes, saura adapter son savoir à nos besoins, assurant ainsi à la Société Historique et à ses membres, un enrichissement de ses connaissances et cela va de soi de ses compétences, de plus en plus nécessaires pour répondre au nombre grandissant d'intéressés.
Lieu : Musée de la S.H.L.M
Date: Mercredi le ·19 janvier 1994
Heure: 20 heures
Vous êtes tous les bienvenus
L’année qui s’est achevée nous amène à penser au renouvellement de notre carte de membre pour l’année 1994.
La cotisation demeure toujours à $15.00. Nous vous remettons sous pli un coupon de renouvellement que vous voudrez bien compléter et nous retourner avec votre chèque. Les nouveaux membres qui se sont joints à nous depuis le mois de septembre sont automatiquement inscrits pour l’année 1994.
Nous vous ferons parvenir vos nouvelles cartes de membre avec le communiqué du mois de février 1994.
Au jour le jour, décembre 1993
L’année qui s'achève-nous amène à penser au renouvellement de notre carte de membre pour l'année 1994. La cotisation demeure toujours à $15.00. Nous vous remettons sous pli un coupon de renouvellement que vous voudrez bien compléter et nous retourner avec votre chèque. Les nouveaux membres qui se sont joints à nous depuis le mois de septembre sont automatiquement inscrits pour l'année 1994. Nous vous ferons parvenir vos nouvelles cartes de membre avec le communiqué du mois de février 1994.
Une demande sera faite au ministère Emploi et Immigration Canada par Madame Patricia McGee-Fontaine pour un nouvel Article 25 qui, s’il est accepté, débutera en avril 1994 pour se terminer vers le mois de novembre suivant.
Ce projet favorisera l’embauche de trois personnes aux postes suivants : historien-archiviste, secrétaire, et animateur touristique.
Nous souhaitons la bienvenue à Madame Aurore Martin qui a accepté de succéder à Monsieur Viateur Robert comme directrice du Comité de Généalogie.
Monsieur Robert nous a fait part de son désir de diminuer ses activités vu son état de santé. Nous voulons lui réitérer nos remerciements pour le magnifique travail accompli durant de nombreuses années à notre Société. Son souci de l’exactitude et du travail bien fait en ont fait un collaborateur exceptionnel.
Nous vous souhaitons donc, Monsieur Robert, nos meilleurs vœux pour un prompt rétablissement.
Nous désirons offrir nos sympathies à Monsieur Robert Champoux, qui fut président de notre Société en 1990-1991, suite au décès de son frère Marcel.
Nos sympathies vont aussi à Monsieur Gaétan Bourdages qui vient de perdre son père dernièrement. À tous les membres de leur famille nos plus sincères condoléances.
Le président. Jean L'Heureux, ainsi que tous les membres du Conseil général souhaitent à tous et à chacun d’entre vous, un Joyeux Noël et une Bonne et Heureuse Année ainsi qu’une Bonne Santé. Nous espérons que l'année 1994 sera remplie de bonheur, de prospérité et de paix.
Monsieur Louis Côté, responsable des acquisitions des archives privées aux Archives nationales du Québec sera le conférencier du 19 janvier prochain. Nous serons en mesure de vous donner tous les détails pertinents lors de notre prochain communiqué. À noter à votre agenda.
Au jour le jour,
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