Bulletins

Au jour le jour, novembre 2018

Amicale Notre-Dame des Prés en 1930

Le castor de la discorde
N.D.L.R. Certains propos contenus dans ce texte sont inspirés du livre « La destruction des Indiens des plaines » par James Daschuk.   Les premiers chapeaux connus seraient apparus au cours de l’Antiquité en Égypte où divers types de coiffures étaient utilisées. À travers les âges, le chapeau, qui prit des formes très variées, fut tour à tour vêtement, instrument de protection contre les coups, le froid, la pluie ou l’insolation, objet d’apparat ou encore symbole d’une fonction ou de l’appartenance à une organisation.   Au début du 17e siècle, le chapeau en feutre de castor était à la mode en Europe et la demande était forte. Extrêmement prisé, il était aussi, selon sa forme, une indication du statut social et de l’occupation de la personne qui le portait. C’est ainsi que durant deux siècles, de la moitié du 17e siècle à la moitié du 19e siècle, les chapeaux de castor demeurèrent en vogue et constituèrent un élément important de la tenue vestimentaire des hommes dans une grande partie de l’Europe.   Or, exploité de façon abusive, le castor avait pratiquement disparu en Europe à la fin du 17e siècle. Avec la naissance de nouvelles colonies en Amérique du Nord (Nouvelle-France, Nouvelle-Angleterre et Nouvelle-Hollande) l’industrie florissante de la chapellerie européenne eut accès à une nouvelle et abondante source d’approvisionnement. Le commerce de la fourrure y fit rapidement son apparition avec toutes les conséquences que cela allait entraîner.   D’ailleurs, dès la première moitié du 17e siècle, les Français, nouveaux venus, établissent des postes de traite le long du Saint-Laurent et dans les Pays d’en-haut (la région des Grands Lacs). Pour réussir dans le commerce des fourrures, ils concluent des alliances à la fois militaires et commerciales avec des groupes nomades des pays du Nord : Algonquins, Outaouais, Hurons et Montagnais. On peut même affirmer qu’avant l’arrivée en 1665 de l’intendant Talon on ne fonde pas ici des villages, mais plutôt des postes de traite. Or, la France n’est pas seule en Amérique, au cours de ce même siècle elle dispute à l’Angleterre et à la Hollande les profits liés au lucratif commerce de la fourrure. William Faden, Traite avec les Amérindiens autochtones, Canada (1777). Les relations des Européens avec les autochtones mal amorcées à cause de la quête des fourrures, les Iroquois de la vallée de la Mohawk, alliés aux Hollandais et armés par ces derniers, s’en prennent aux colons venus de France et à leurs alliés amérindiens. Les raids se multiplient jusqu’à la Grande Paix de 1701.   D’autre part, les Anglais fondent en 1670 la Compagnie de la Baie d’Hudson qui, à la recherche des peaux de castor, a pour mandat principal d’explorer et de mettre en valeur de nouveaux territoires. Avec la révocation de l’Édit de NantesCet édit, promulgué en avril 1598, accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants qui étaient nombreux en France. en 1685, plusieurs milliers de chapeliers émigrent de France vers l’Angleterre qui devient le principal centre de production des chapeaux de castor. D’où l’appétit vorace des actionnaires de la CBH pour de nouveaux territoires de capture. Qui plus est, avec le traité d’Utrecht en 1713, les comptoirs commerciaux des Français établis au pourtour de la Baie d’Hudson et l’accès à l’intérieur des terres de l’ouest passent aux mains de la CBH. Chapeaux faits de peau de castor. Castorologia, Or, The History and Traditions of the Canadian Beaver: An Exhaustive Monograph…, Horace T. Martin, Montréal, W. Drysdale; Londres, E. Stanford, 1892. La Prairie   À cause de sa position géographique, La Prairie participera de façon marquée au commerce des fourrures que ce soit de façon illégale ou encore en fournissant son lot d’engagés. D’abord concentré dans les Pays d’en-haut, grâce aux expéditions de La Vérendrye, après 1731 le territoire de la traite s’élargit vers l’ouest et encore davantage avec la multiplication des postes de la CBH au cours du siècle qui suivit.   Selon l’historien Louis Lavallée, dont l’étude se limite au Régime français, « presque toutes les familles de La Prairie ont, un jour ou l’autre, envoyé un de leurs fils aux Pays d’en-haut ». Célibataires, « ce sont de solides gaillards recrutés pour leur résistance et leur robustesse […] ce sont presque tous de parfaits analphabètes qui manient mieux l’aviron que la plume. »   Lorsque le commerce des fourrures passa aux mains des marchands anglais de Montréal, il n’y a pas à douter que La Prairie ait continué à fournir une abondante main-d’œuvre pour assurer les expéditions de traite vers l’ouest du pays.   Le côté sombre de la traite   Avant l’arrivée des Européens, les Amérindiens s’affrontaient surtout pour des territoires de chasse et pour l’adoption de prisonniers. « Grâce à leurs techniques de chasse au bison qui préservent les routes des hardes (l’abondance et la persistance du bison leur garantissent une alimentation d’excellente qualité) et à leurs stratégies de protection du castor (qui par ses barrages stabilise les ressources en eau) les Chasseurs des plaines de l’ouest assurent la pérennité de leurs approvisionnements en nourriture et en eau. »La destruction des Indiens des plaines. Page 43   Malgré la maladie, les infections et les épisodes de malnutrition, les communautés autochtones avaient donc, avant l’arrivée des engagés de la traite et des colons européens, réussi à survivre dans un milieu relativement hostile.   La traite des fourrures allait bouleverser cet équilibre de façon considérable. À la fin du 18e siècle, le flot croissant d’alcool concédé par les traiteurs de Montréal en échange des fourrures s’accompagne d’une augmentation marquée du nombre de maladies vénériennes mortelles à cause de la multiplication des relations sexuelles entre les employés de la Compagnie de la Baie d’Hudson et les femmes autochtones. Le flot d’alcool, souvent à double distillation, déchaîne alcoolisme et violence chez les Amérindiens qui en réclament davantage avec pour effet la dégradation de leur tissu social.   Afin d’obtenir davantage d’alcool, certaines tribus cherchent à élargir leur territoire pour augmenter leur approvisionnement en pelleteries. Il en résulte de nombreux affrontements intertribaux. De plus, à cause de la  forte concurrence, les traiteurs rivaux s’agressent les uns les autres et exercent d’énormes pressions sur les Amérindiens qui refusent leurs conditions d’échange, avec en retour une hostilité croissante des Autochtones à l’égard des traiteurs et la multiplication des conflits.   Lorsque les premiers Européens foulèrent le sol de l’Amérique, ils apportèrent des maladies pour lesquelles leurs organismes étaient en partie immunisés. D’ailleurs, d’importantes épidémies sévirent à plusieurs reprises en Nouvelle-France. Les populations autochtones n’ayant jamais été touchées par ces infections, leurs organismes n’étaient en rien prêts à les combattre. La maîtrise du cheval par les Amérindiens et l’ouverture de l’ouest au commerce des fourrures (les traiteurs avec leurs virus), furent les vecteurs de grandes épidémies. Au contact des traiteurs venus de l’Est, les épidémies de maladies infectieuses décimèrent les populations autochtones à plusieurs reprises : variole, rougeole, coqueluche, grippe, scarlatine, dysenterie, tuberculose. « Selon une étude scientifique récente, la lignée des souches tuberculeuses originaires du Québec aurait été propagée par les Canadiens français pendant la période du commerce de la fourrure et persiste jusqu’en ce 21e siècle dans certaines collectivités autochtones isolées. »La destruction des Indiens des plaines. Page 127 La chasse excessive pratiquée à la fois par les autochtones et les traiteurs contribue à la rareté de la nourriture. La faim accroît les ravages des maladies, dans un état physique déplorable les chasseurs n’arrivent plus à capturer le gibier.   Vers 1820, dans plusieurs régions des plaines le castor est quasiment introuvable et certains gros animaux comme l’orignal, le caribou et le bison ont presque disparu. Cela provoque d’importantes migrations des populations et le bouleversement de leur mode de vie ancestral.   De plus, dans la seconde moitié du 19e siècle, la traite devenue moins lucrative, la chasse excessive du bison, nourriture de base des collectivités autochtones, mènera à l’extinction quasi complète des hardes. Le gibier se faisant de plus en plus rare, chez les populations ravagées par la malnutrition des essais de réorientation vers l’agriculture auront peu de succès.    On aura même recours à la famine pour forcer les Amérindiens à signer des traités et à les confiner dans des réserves en échange de nourriture. Ce confinement facilitera l’invasion des colons blancs ainsi que la construction du chemin de fer vers le Pacifique.   Avec la création de la Confédération en 1867, l’Ouest canadien s’est ouvert à la colonisation massive et est devenu dans les décennies qui suivirent le domicile de millions d’immigrants européens à la recherche d’une vie nouvelle. Ce boom d’immigration a contribué à exercer une contrainte supplémentaire sur les nations amérindiennes déjà appauvries, victimes de malnutrition et passablement décimées. Par ailleurs, désireux de développer rapidement cet immense territoire, le gouvernement du Dominion se montra plutôt indifférent au triste sort des autochtones.   La seconde moitié du 19e siècle voit donc, dans l’Ouest, l’abandon graduel de la traite des fourrures au profit de l’agriculture. En 1900, les effectifs des différentes tribus des plaines de l’ouest se sont considérablement effondrés. Les modes de vie traditionnels et les gouvernements tribaux risquent de disparaître à jamais.   Suivront au cours du 20e siècle les tentatives d’assimilation à travers les pensionnats dirigés par des communautés religieuses. Le sort actuel des premières nations n’est guère plus reluisant : manque de logements adéquats, alcoolisme, toxicomanie, désœuvrement, violences familiales, agressions et meurtres. Malgré de timides efforts de réconciliation, avec en arrière-fond le laxisme des autorités gouvernementales, les plaies demeurent vives et la situation ne s’améliore guère.   C’est ainsi que dans l’Ouest du pays, l’appât du gain lié à la traite de fourrures a contribué durant plus de deux siècles à la décimation de populations amérindiennes dotées d’un mode de vie rudimentaire et qui ne pouvaient en aucune façon résister aux multiples infections épidémiques apportées d’Europe ni contrer la cupidité insatiable des traiteurs venus de l’Est au service de la puissante Compagnie de la Baie d’Hudson. Tout cela sans exclure le rôle joué par d’autres entreprises commerciales.   Il faudra encore beaucoup de temps, d’efforts et de réelle volonté politique pour que s’estompent et se cicatrisent les maux affligés aux Amérindiens à cause de la quête des fourrures. Tout cela pour satisfaire aux exigences vestimentaires d’une bourgeoisie européenne soucieuse de son apparence.   Maudit chapeau de castor.  ...
Semaine nationale de la généalogie
Semaine nationale de la généalogie (17 au 24 novembre 2018)   Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG)   La SHLM, membre de la FQSG, participera à la 7e édition de la Semaine nationale de la généalogie en organisant une soirée portes ouvertes dans ses locaux du 249, rue Sainte-Marie, le lundi 19 novembre 2018 entre 19 h et 21 h. Venez en apprendre plus sur les rouages de la généalogie et commencez votre arbre généalogique grâce aux conseils de nos bénévoles. Profitez de votre passage dans nos locaux pour construire les trois générations (ou plus) de votre arbre avec vos élèves ou vos enfants afin de participer au concours conçu pour les 17 ans et moins (en partenariat avec les restaurants Normandin). Un iPod Touch 32 Go de Apple et des chèques-cadeaux Normandin seront tirés au hasard parmi les participants.   Pour plus d’informations, consultez le site www.semainegenealogie.com ...
Du changement parmi les bénévoles de la SHLM
Comité du bulletin mensuel Lors de la rentrée, en septembre dernier, Madame Stéfanie Guérin, membre du comité du bulletin mensuel (révision linguistique) nous annonçait qu’elle quittait ses fonctions au sein de ce comité pour se consacrer à sa carrière en enseignement du français au niveau collégial. Nous remercions chaleureusement Madame Guérin pour son implication au sein du comité du bulletin mensuel et nous lui souhaitons une belle carrière d’enseignante. À partir du bulletin de novembre, ce seront Mesdames Nicole Crépeau et Marie-Josée Machabée qui se partageront le travail de révision linguistique du bulletin mensuel. La SHLM vous souhaite, Mesdames, la bienvenue au sein du comité du bulletin mensuel et vous remercie de prendre la relève au niveau de la révision linguistique. Conseil d’administration En mars dernier, Monsieur Sylvain Tremblay nous a fait part qu’il déménageait dans la région de Mirabel et qu’il quittait ses fonctions de secrétaire du conseil d’administration de la SHLM. Nous remercions Monsieur Tremblay pour son travail bénévole durant l’année 2016-2017. En septembre dernier, le C.A. cooptait Monsieur Samuel Castonguay, ancien guide étudiant de la SHLM (en 2008) qui dirige maintenant une agence de publicité. Il occupera le poste de secrétaire du conseil d’administration de la SHLM jusqu’à la fin du mandat de Monsieur Tremblay qui se terminera lors de la tenue de notre prochaine assemblée générale en mars 2019. Bienvenue au sein de l’équipe de la SHLM, Monsieur Castonguay, et merci de votre implication dans vos nouvelles fonctions. ...
Salon du livre de Montréal 2018
Le 41e Salon du livre de Montréal aura lieu du mercredi 14 novembre au lundi 19 novembre prochains à la Place Bonaventure de Montréal. À partir de 2019, cet événement déménagera un peu plus loin au Palais des Congrès. Depuis une dizaine d’années, la SHLM, fidèle à sa mission, a publié plusieurs ouvrages traitant de l’histoire de la seigneurie de La Prairie. Tous nos ouvrages, mis en pages par Bon Melon, ont été publiés sous la bannière des Éditions Histoire Québec, organisme affilié à la Fédération Histoire Québec (FHQ), dont nous sommes membres. Vendredi le 16 novembre entre 17 h et 22 h, Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM et auteur de l’ouvrage Histoire des familles pionnières de La Prairie (1667-1687) publié en 2017, sera présent au kiosque des Éditions Histoire Québec pour une séance de dédicace. ...
Halloween 2018
Pour la 18e année consécutive, la fête familiale de l’Halloween, organisée par la ville de La Prairie, a eu lieu le samedi 27 octobre dernier. La soirée s’est déroulée sous le thème du «Festival de l’Étrange». Le local de la SHLM faisait partie de l’itinéraire hanté imaginé par la ville de La Prairie pour la distribution des bonbons: maison hantée, sentier thématique familial, maison de la Borgnesse à la place de La Boulangerie et présence des pompiers sur la rue Saint-Georges. Malgré la température peu clémente ce soir-là, plusieurs milliers de festivaliers ont quand même envahi les rues du site patrimonial afin de vivre une expérience inoubliable. Toutes nos félicitations à Monsieur Frédérik Pepin, coordonnateur aux activités de loisirs, et à son équipe de la Ville de La Prairie, pour l’organisation de l’événement et merci à notre équipe de bénévoles du comité de l’Halloween : Madame Anne-Marie Gohier et Messieurs Frédéric Laemlin, Jean l’Heureux et Stéphane Tremblay. ...
01 Jan 1970
Conférence: Napoléon, Henri et Robert Bourassa: des racines dans la région de La Prairie

Au jour le jour, octobre 2018

Club de baseball Laprairie en 1938

Fin du mandat de notre archiviste
Le 31 août dernier, le mandat à temps plein de notre archiviste, Madame Danielle Simard prenait fin après plus de deux années de travail. À la fin de l’été 2015, après un stage à la SHLM avec Monsieur Jean-Marc Garant, notre archiviste bénévole de l’époque, Madame Simard avait été embauchée pour un premier mandat d’un an pour assurer l’ouverture de nos locaux lors du congé de maladie de notre coordonnatrice, Madame Johanne Doyle. Au retour de Madame Doyle à la fin de l’été 2016, Madame Simard entreprenait un second mandat à temps plein à titre d’archiviste de la SHLM. Son travail consistait à continuer l’oeuvre entreprise par Monsieur Garant quelques années auparavant ; soit la description et l’organisation de nos fonds d’archives et le traitement de nos nouvelles acquisitions. Lors de la tenue de l’assemblée générale de la SHLM le 20 mars dernier, le dépôt des prévisions budgétaires pour l’année 2018 laissait entrevoir que le mandat de Madame Simard pourrait prendre fin le 31 août 2018 si la SHLM ne recevait pas des subventions lui permettant de payer le salaire à temps plein de son archiviste. Au moment d’écrire ces lignes, ces subventions ne se sont pas manifestées et le mandat de Madame Simard s’est terminé le 31 août courant. Dans l’attente de recevoir d’éventuelles subventions, la SHLM explore actuellement comment Madame Simard pourrait travailler à temps partiel dans nos archives cet automne, car il reste plusieurs fonds à traiter et les demandes des chercheurs sont assez nombreuses. Le 30 août dernier, la veille du départ de Madame Simard, plusieurs bénévoles, chercheurs et membres de la SHLM lui ont rendu hommage lors d’un souper au restaurant Gattuso de La Prairie. La SHLM remercie Madame Simard pour l’excellence de son travail durant son stage et ses deux mandats à temps plein avec nous et lui souhaite une belle carrière dans le milieu de l’archivistique. ...
1691 - La bataille de La Prairie
Le 25 juillet dernier, la SHLM collaborait à l’organisation de la conférence de presse de l’historien Albert Lebeau qui dévoilait le fruit de plusieurs années de recherche : la découverte d’un deuxième présumé site de la deuxième bataille de La Prairie (1691). Monsieur Lebeau, membre de la SHLM depuis sa fondation, travaille depuis plus d’une décennie sur le sujet et s’est rendu à plusieurs reprises aux États-Unis afin de consulter plusieurs fonds d’archives et demander l’avis de certains spécialistes de l’histoire militaire. Plusieurs historiens spécialisés en histoire de la Nouvelle-France, tels Réal Fortin, Gaétan Bourdages, Marcel Myre et Gilles Proulx ont assisté à cette conférence de presse ainsi que des journalistes du journal régional Le Reflet et du réseau public de télévision de Plattsburgh (PBS New York). Durant sa conférence de presse, Monsieur Lebeau a expliqué que, selon les distances citées par le major Peter Schuyler dans ses mémoires, la deuxième bataille de La Prairie aurait eu lieu dans la fourche formée par la rencontre du chemin menant à Chambly à l’époque et un sentier amérindien menant à la rivière Richelieu (à la hauteur de l’île Sainte-Thérèse) et qui avait été emprunté par les envahisseurs d’Albany pour se rendre à La Prairie à l’aube le 11 août 1691 pour y attaquer le fort. Cette fourche, lieu de la deuxième bataille de La Prairie, serait située de nos jours, selon Monsieur Lebeau, sur une partie du terrain de golf Pinegrove adjacente à la rivière l’Acadie, à cheval entre les municipalités de Carignan et de Saint-Jean-sur-Richelieu. À la fin de la conférence de presse, Monsieur Lebeau a affirmé qu’une éventuelle prospection archéologique réalisée sur le site du club de golf de Pinegrove donnerait probablement des preuves que la deuxième bataille de La Prairie avait eu lieu à cet endroit. À l’automne 2009, Messieurs Gaétan Bourdages, Jean Joly et Stéphane Tremblay, historiens et membres de la SHLM, publiaient un ouvrage intitulé « 1691 — La bataille de La Prairie ». Dans cet ouvrage, les trois historiens, en se fiant aux textes britanniques et français et au témoignage de l’ingénieur Franquet qui a visité les lieux en 1753, ont fait la démonstration que la deuxième bataille de La Prairie aurait eu lieu dans la fourche formée par la rencontre du chemin menant au fort Chambly et le chemin menant au fort Sainte-Thérèse. Ce présumé site se situerait non loin du monument de la bataille de 1691 (cairn) situé au coin de la route 104 et du chemin de la Bataille Nord. À la fin de l’été 2016, un projet de prospection archéologique sur le site du rang de la Bataille réalisé en collaboration par la SHLM (firme Arkéos) et le Musée d’archéologie de Roussillon (sous la direction de l’archéologue Frédéric Hottin) donnait des résultats intéressants : plusieurs balles de fusil et une lame de hachette (tomahawk) qui sont présentement sous analyse dans un laboratoire afin de déterminer leur âge et leur provenance. Dans le but de favoriser la diffusion des recherches et des nouvelles idées entourant la bataille de 1691, la SHLM a participé à la tenue de la conférence de presse du 25 juillet dernier au Vieux Théâtre, permettant ainsi à Monsieur Lebeau de dévoiler le fruit de ses recherches. Cependant, la SHLM est toujours d’avis que le site identifié dans l’ouvrage publié en 2009 par Messieurs Bourdages, Joly et Tremblay serait le présumé site de la deuxième bataille du 11 août 1691. Les résultats des prospections archéologiques sur un site ou l’autre pourront peut-être régler le débat un jour. La SHLM souhaite à Monsieur Albert Lebeau de mener son projet à terme, permettant ainsi la tenue prochaine d’une conférence sur sa théorie. ...
Lettre de Marcel Moussette
N.D.L.R. Originaire de la Prairie, Marcel Moussette est professeur titulaire d’archéologie au Département d’histoire et chercheur au CELAT de l’Université Laval. Il est spécialisé en ethnologie et en archéologie historique nord-américaine. Ses recherches portent sur la culture matérielle des francophones d’Amérique, les sites d’établissement ruraux anciens de la vallée du Saint-Laurent et l’archéologie urbaine de la période historique. Voici une lettre envoyée à Monsieur Bourdages et à la SHLM. Au fil des ans, le bulletin « Au jour le jour » est devenu un des liens essentiels qui me relient à ma ville natale quittée depuis bien des années. J’en apprécie les informations et les textes historiques qu’il contient, et aussi la photo ancienne qui se retrouve en première page. Ces photos me ramènent en arrière, souvent sur des lieux familiers de mon enfance. Dernièrement, je feuilletais le livre que vous avez publié en collaboration avec Jean-Pierre Yelle et Nathalie Battershill, « La Prairie, images d’hier », et je suis tombé sur une photo qui me frappe toujours, chaque fois que je la vois. Il s’agit de la photo 108 qui montre un groupe de jeunes garçons naviguant sur un radeau improvisé dans la carrière derrière la « briquade ». Comme elle date de 1943, j’étais trop jeune pour faire partie de ce groupe, étant né en 1940. Toutefois, puisque notre logis était dans la maison la plus près de l’usine, juste au coin de Du Maire et Levée, cet endroit a aussi été le lieu de mes jeux d’enfance et j’en garde des souvenirs vivaces. Pour nous les enfants, cet endroit que nous appelions « le trou de la briquade » était avant tout un lieu de baignade en été et de patinage en hiver. Il n’était pas seulement fréquenté par des enfants, mais aussi par des adultes des « maisons des briquades », c’est-à-dire les maisons que la compagnie louait à ses employés. Je me souviens d’y avoir vu des familles entières installées sur la grève de gravier. On y avait même aménagé un tremplin pour les plus audacieux qui voulaient montrer leur savoir-faire. Pour les plus jeunes comme moi, on pouvait toujours s’amuser à prendre des ménés — probablement ensemencés par un des ouvriers — avec une seine improvisée à partir d’une poche à patates. Un peu plus vieux, je me suis aventuré en eau plus profonde et je me souviens d’avoir plongé sous l’eau pour sentir le fort jaillissement de la source souterraine qui alimentait l’étang. L’hiver, quand la glace n’était pas trop couverte de neige, on y allait patiner après l’école. À cette heure, il faisait déjà noir et nous jouions à la « tag » en nous poursuivant entre les poutres d’acier d’une grande structure abandonnée en partie inondée. Toutefois, cet étang, alimenté par une source d’eau absolument pure, ne devait pas avoir une très longue vie. Par une nuit d’hiver très froide, vers 1949-1950, le grand réservoir métallique à mazout alimentant les brûleurs des fours à briques s’est fendu en deux et le pétrole, des milliers de gallons, s’est écoulé en suivant la pente dans « le trou ». Dès qu’on a pu le faire, l’étang maintenant complètement souillé a été comblé, et ce fut la fin de notre terrain de jeu pour la baignade et le patin. Mais il nous restait encore les marécages et le Bois de la commune pour imaginer d’autres jeux, et bien certainement le fleuve qui n’avait pas encore été mutilé par la Voie maritime. Bien cordialement et un grand merci pour le bon travail de la SHLM ...
Guides saison estivale 2018
Finalement, nos guides étudiants ont pu profiter d’un bel été très chaud. Malgré les canicules, ils ont pu faire découvrir les trésors patrimoniaux du Vieux-La Prairie et notre exposition sur l’histoire de la seigneurie à plusieurs visiteurs. Ils ont aussi grandement aidé dans l’organisation de nouvelles activités (rallye photo) et le classement des archives. Le 3 septembre dernier, c’est avec beaucoup de reconnaissance que nous leur avons dit « merci pour la belle saison et à l’année prochaine ». Nos guides seront exceptionnellement de retour les 29 et 30 septembre prochains lors des Journées de la Culture. Ce week-end-là, les visites guidées du Vieux La Prairie seront gratuites (heures habituelles : 10 h, 13 h et 15 h). ...
01 Jan 1970
Conférence: Histoire de la bière au Québec
Horaire de la saison morte
À partir du mardi 4 septembre 2018, jusqu’au début du mois de juin 2019, les locaux de la SHLM seront ouverts trois jours par semaine : soit du mardi au jeudi de 10 h à midi et de 13 h à 17 h. Les soirées du club de généalogie reprendront les lundis soir à partir du 10 septembre entre 19 h et 21 h. ...

Au jour le jour, juin 2018

Deux jeunes hommes posent devant l’ancienne pharmacie du Dr Léotable Dubuc. 211-213 et 215 rue Sainte-Marie

Des nouvelles de nos deux fédérations
Fédération Histoire Québec (FHQ) L’assemblée générale et le congrès annuel de la FHQ avaient lieu à l’Hôtel Le Victorin de Victoriaville les 19, 20 et 21 mai derniers. Ce congrès avait pour thème «Victoriaville, Arthabaska et les environs. Parlons-en !»  Le matin du 19 mai, deux formations étaient offertes aux congressistes sur la gestion des archives et des photographies anciennes. En après-midi, les membres de la FHQ ont assisté à leur assemblée générale annuelle. C’est Madame Anne-Marie Gohier qui a représenté la SHLM alors que Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM et administrateur de la FHQ, siégeait en avant de la salle avec les autres administrateurs. Lors des élections pour choisir les membres du conseil d’administration de la FHQ pour l’année 2018-2019, Monsieur Stéphane Tremblay n’a pas soumis sa candidature pour un deuxième mandat, mettant ainsi fin a deux années de service au sein de la FHQ. Les conférences ont eu lieu dans la journée du 20 mai et les participants pouvaient prendre leurs pauses au salon des exposants et en savoir plus sur l’histoire locale abordée dans les différents ateliers en discutant avec les conférenciers et les responsables des différents kiosques. En soirée, lors du banquet de clôture, la FHQ a dévoilé le nom des lauréats de ses différents prix d’excellence pour l’année 2017:  • Le prix Léonidas-Bélanger est remis annuellement par la FHQ pour souligner la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire. L’ouvrage de Monsieur Stéphane Tremblay sur l’histoire des familles pionnières de la seigneurie de La Prairie (1667-1687), paru en novembre 2017, était en nomination dans cette catégorie. Le prix Léonidas Bélanger 2017 a été remis à la Société historique de Bellechasse pour son volume intitulé « L’époque des écoles de rang (1824 à 1964) » par Monsieur Robert Tessier. • Le prix Honorius-Provost est remis annuellement par la FHQ pour souligner le travail et les réalisations des bénévoles œuvrant au sein des sociétés membres de la FHQ. Cette année, la SHLM avait soumis la candidature de son bénévole de l’année 2017, Monsieur Jean-Pierre Labelle (trésorier et comité informatique). Le prix Honorius-Provost 2017 a été remis à Madame Denise Campeau de la Société d’histoire des Filles du roy.  Durant la journée du 21 mai, les participants ont pu faire une des trois visites guidées suivantes: le patrimoine naturel des Bois-Francs (6h, en bus), visite de la Maison d’école du rang Cinq Chicots, de l’église et du mont Arthabaska (4h, en bus) ou visite à pied du Vieux-Victoriaville (2h).    Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) M. Guy Parent, président de la FQSG remet le prix Renaud-Brochu à Madame Anne-Marie Gohier et Monsieur Stéphane Tremblay, représentants de la SHLM au Conseil de généalogie de la FQSG à Gatineau. Madame Anne-Marie Gohier, membre de la SHLM, et Monsieur Stéphane Tremblay, secrétaire du conseil d’administration de la FQSG et président de la SHLM, ont participé au Conseil de généalogie de la Fédération québécoise des Sociétés de généalogie (FQSG), qui s’est à tenu à Gatineau au centre communautaire de Limbour le 5 mai dernier en avant-midi. Monsieur Raymond Ouimet, archiviste et journaliste, était le conférencier de l’atelier du matin et il a expliqué aux représentants des Sociétés de généalogie les grandes lignes de l’histoire de l’Outaouais entre 1830 et 1945. Au début de l’après-midi, la FQSG a procédé à la remise de ses différents prix annuels. C’est ainsi que Monsieur Gilles Blanchard, directeur du comité de généalogie de la SHLM, a obtenu le prix Renaud-Brochu remis aux bénévoles s’étant distingués dans le milieu de la généalogie au Québec par l’excellence de leur implication. Toutes nos félicitations à Monsieur Blanchard ! Madame Anne-Marie Gohier et Monsieur Stéphane Tremblay remettent le prix Renaud-Brochu à Monsieur Gilles Blanchard   Madame Anne-Marie Gohier a par la suite représenté la SHLM lors de l’assemblée générale annuelle des membres de la FQSG, qui s’est tenue au même endroit en après-midi. Lors des élections pour choisir les membres du CA pour l’année 2018-2019, Monsieur Stéphane Tremblay n’a pas soumis sa candidature pour un troisième mandat de deux ans, mettant ainsi fin a quatre années de service au sein de la FQSG (une comme administrateur, une comme vice-président et deux comme secrétaire). ...
Un chemin royal dans Fontarabie
Document paléographié par Gaétan Bourdages avec l’aide du comité  de paléographie de la SHLM. N.D.L.R. Dans la première moitié du 18e siècle, avec l’ouverture de nouvelles côtes dans la seigneurie, les besoins en communications se font plus pressants. C’est dans ce contexte que le grand voyer Lanouiller ordonne, en 1735, l’ouverture d’un nouveau chemin dans Fontarabie ainsi que la construction d’un pont sur la rivière Saint-Jacques. Lan mil sept Cens Trente Cinq Le vingt Juillet nous Jean Eustache Lanouiller de Boisclerc Coner  du roy et Grand Voyer en ce pays sur la Requeste à nous présenté par Jacques Lafleur et La veuve Sénécale  et autres habitans de la prairie de la magdelaine a la fourche pendante pour les raisons y contenues a ce qu’il plu de nous transporter En Ladite seigneurie de La Prairie de la Magdelaine a leffet de leur marquer et ordonner un Chemin Royal pour pouvoir  vacquer  a leurs affaires au bas de laquelle est nostre orce  du dixième de ce mois portante  laditte requeste sera Communiqué de la main à la main  au Reverend Père Lauson Seigneur dudit Lieu pour  après  La ditte Communication nous transporter sur Les Lieux et ordonner ce qu’il appartiendra nous nous sommes transporte En laditte Seigneurie de la Prairie de la Magdelaine ou estant  nous aurions fais venir par devant nous Le sieur René Dupuy second Cap.e de milice et lesdits ñoes Joseph Lefèvre, Pierre Pireau, Jean francois Dumay et Benoist  Pireaudeau  dit Lafleur Principaux habitans de la ditte Prairie de la magdelaine Lesquels nous ont unanimement dit en présence R.P. Dheu de la Compagnie de Jesus representant Les Seigneurs que les nommés  Jacques Lafleur et autres habitans auront besoin d’un chemin pour pouvoir sortir de leurs habitations pour aller au grand Chemin de Chambly afin de faire valoir les terres qu’ils ont a fontarabie et d’aller a l’église et au moulin qu’il serait encore nécessaire de faire un pont sur le bras de la fourche au Chemin de Chambly afin que tous les habitans de la prairie de la magdelaine puissent vacquer en tous tems à leurs affaires et avoir les secours spirituels de leurs pretres  Nous en présence des susnommés  de leur avis et consentement apres avoir vue visité et examiné les endroits les plus propices et nécessaires pour l’utilité du public et avoir entendu lesd. habitans et leur dire et demander nous en revenant de la terre de la veuve  Sénécale au grand Chemin de Chambly  avons  marqué ce Chemin de sortie de  vingt quatre pieds de large scavoir dans la ligne qui  sépare les terres du Sr  Lefèvre Cap de milice et du ñoe  Pierre Brousseau père ainsy quil sensuit Que suivant les piquets que nous avons fait planté Le nommé  Pierre Brousseau seul sur sa terre fournira  vingt quatre pieds de large jusque sur le Costeau et que ledit sieur Le Ber suivant les dits piquets fournira  aussy seul  vingt quatre pieds de large dans laquelle ligne il se trouve  une petite rivière sur laquelle il fera faire un pont par ledit Jacques Lafleur et autres intéressés audit chemin qui  sera aussy fait et entretenu par les dits habitans. Pour ce qui est du pont de la rivière St Jacques qui interromp le Chemin de Chambly il sera fais et entretenu par tous les habitans de La Prairie de la Magdelaine a commencer depuis les p.er  habitans pres le fort joignant le fleuve St Laurent jusqu’aux d.er  habitans de fontarabie et ce au prorata des terres que chacun d’eux possède le long dudit Chemin de Chambly suivant la répartition qui en sera faite par lesd. S.r  LeBer et les ñoes René Dupuy et Jean Francois Dumay en presence de M.e Jacques Deslignery prestre missionnaire du dit lieu.  Tous les ponts serons fait avec de bons chevalets sur lesquels seront mis de bonnes  lambourdes qui serons couvertes avec des pieux de quinze pieds de long escaries sur les quatre faces et chevillés par les bouts  sur les dits lambourdes. Chacun en bonne foy s’acquittera du contenu au proces verbal  Auxquels chemins et ponts ainsy désignés nous pour le bien et utilité publique ordonnons qu’il sera incessamment travaille pour lesdites terres ensemmces et pour celles qui sont en friche gueret et sera incessamment travaillé par tous les intéressés audit chemin et pont au depens et revenus des refuseurs ou de ceux qui ne se trouveront pas afin que ledit chemin soient fais et parfais sitot apres les semences de l’année prochaine devant livrer tous les bois necessaires pour les ponts lhiver prochain a peine contre les contrevenants de la manière portee par les règlements de voirie deffendons  sous les dittes peines a tous habitans de se servir d’autres chemin que celuy par nous désignés a peine contre  lesdits contrevenants de tous depens dommages et intérets de ceux  qui pouraient s en trouvés incommodés enjoignons au S.r  Le Ber  Capitaine de milice et autres officiers de milice de faire travailler incessamment audits chemin et ponts suivant et conformément au présent proces verbal faisant  abbatre les buttes remplir les trous et applanir ledit chemin faisons deffense a toutes personnes d’embarrasser ledit chemin soit par barriere labours clostures  semance ou autrement fait et arrete audit lieu les jours et an que dessus et ont avec nous signés les sus nommés excepté Lafleur qui a déclaré ne savoir écrire ny signer après lecture faite suivant l ordonnance  quatre mots en interligne aprouvés / Dheu Jésuite René Dupuy  P. Lefebvre    Francois Dumay Lanouiller (avec paraphe) ...
La Prairie et le tourisme
À titre de représentant de la SHLM, le 18 mai dernier j’ai participé à une table ronde sur le tourisme à Saint-Rémi, organisée par les députés au parlement canadien Jean-Claude Poissant du comté de La Prairie et Brenda Shanahan, élue de Châteauguay-Lacolle. Des trente participants, j’étais le seul bénévole et, étonnamment, le seul originaire de La Prairie. Mis à part le propriétaire du parc Safari et un producteur de vin, la majorité de l’assemblée était composée d’élus, de fonctionnaires et d’employés représentant une municipalité ou un organisme intéressé au développement du tourisme sur le territoire de ces deux comtés. Puisque la rencontre avait été mise sur pied dans le cadre de l’année du tourisme Canada-Chine, nous avons eu droit à un diaporama sur le rôle joué par l’organisme Destination Canada, chargé de développer des stratégies de marketing axées sur la stimulation du tourisme international. À travers le Canada, l’industrie touristique représente 2 % du PIB et permet de créer un nombre considérable d’emplois, particulièrement chez les jeunes. Plus de 1,8 million d’emplois au pays sont liés aux activités touristiques. C’est d’ailleurs grâce à un programme d’emploi d’été du fédéral que la SHLM profite depuis de très nombreuses années de la présence d’étudiants chargés de l’accueil des visiteurs et des visites guidées. Alors que les statistiques démontrent que 682 000 touristes chinois sont entrés au Canada en 2017, chacun ayant dépensé en moyenne 2 500 $, le gouvernement canadien s’est fixé comme objectif de doubler d’ici 2021 le nombre de visiteurs chinois. Bref, l’un des objectifs premiers de cette rencontre était d’inviter les participants à se concentrer sur le plus grand marché touristique au monde, à savoir la Chine. Atelier en sous-groupes Or les ateliers en sous-groupes qui ont suivi la présentation des deux députés ont vite démontré que les préoccupations locales et régionales en matière d’accueil touristique prennent rapidement le pas sur l’accueil d’éventuels touristes venus  de Chine. Bien sûr, et malgré la barrière de la langue, des organismes comme le Manoir D’Youville, Exporail, le parc Safari et les vignobles sont mieux dotés pour recevoir en grand nombre des visiteurs d’une culture si différente de la nôtre.  Les attraits locaux et l’agrotourisme offrent à notre avis peu d’intérêts pour ces gens issus d’une civilisation plusieurs fois millénaire. Nous voyons mal un natif de Pékin s’extasier devant les sépultures dans la crypte de l’église de la Nativité  ou encore face à une maison de pierres deux fois centenaire.  Pour le moment, nos préoccupations se situent ailleurs : publicité, réseautage, concurrence des activités présentées  à Montréal, compétition entre les municipalités, manque de ressources, logement des visiteurs, coordination des réseaux cyclables, accès aux voies d’eau, etc. Et, comme on dit souvent, chacun tire la couverture de son bord. Et La Prairie dans tout ça ? Pour le touriste d’un jour, La Prairie offre de multiples possibilités toutes très intéressantes. Qu’on pense au Marché des jardiniers, dont la réputation n’est plus à faire, qui fêtera en septembre prochain son 50e anniversaire. Il y a beaucoup plus encore : le Musée d’archéologie de Roussillon, le Vieux Marché et sa Société d’histoire, le site patrimonial (Vieux  La Prairie), le théâtre d’été, le week-end d’autrefois, les reconstitutions historiques, le charme du La Prairie rural et ses maisons patrimoniales, le quai refait à neuf, le centre d’escalade, le golf, un vignoble, les visites guidées, la Balado Découverte, le géocaching, le festival des arts, les concerts, le Défi 350, la fête de l’Halloween, les restaurants, etc. Ce ne sont certes pas les attraits qui manquent. On ne peut que déplorer que les rives de la rivière Saint-Jacques demeurent toujours inaccessibles aux Laprairiens.  Il y aurait tant à faire sur ce magnifique cours d’eau. Bien qu’il n’existe aucune statistique sur le tourisme à La Prairie, il est justifié de se demander quels sont les efforts mis en place par la municipalité pour attirer davantage de visiteurs. Dépliants et cartes publicitaires, pavillon d’accueil et d’information pour les touristes, utilisation des réseaux sociaux, collaboration avec les municipalités voisines, etc. La Société d’histoire et le tourisme Depuis la déclaration de l’arrondissement historique en 1976, des sommes considérables ont été investies par  le gouvernement provincial, par la municipalité ainsi que par les propriétaires pour faire du Vieux La Prairie un endroit unique qui soit agréable à habiter et à visiter. Bien que le site de Rose & Laflamme attende toujours qu’on le réaménage et que le vieux rempart de béton montre des signes évidents de fatigue, cela n’explique en rien que l’achalandage dans le Vieux Fort ne soit pas plus élevé. Notons au passage que, compte tenu de la position stratégique de son local et de ses ressources, à La Prairie c’est la Société d’histoire qui, par défaut, assure l’accueil des visiteurs étrangers.  Que faudrait-il faire de plus pour attirer chez nous les visiteurs en plus grand nombre ? Le plan marketing est sans doute à revoir tant pour la SHLM que pour la ville. Il est impérieux d’injecter plus sérieusement dans les communications qui ciblent la clientèle de la grande rive sud de Montréal et proposer une collaboration aux municipalités environnantes ainsi qu’aux organismes qui planifient des visites de groupes (associations et maisons de retraités, entreprises, milieu scolaire, etc.). Tout cela ne saurait se faire sans davantage d’investissements en ressources financières et humaines ainsi qu’avec l’implication des commerçants locaux qui, hélas, se font souvent tirer l’oreille. Soyons réalistes, dans ce domaine il faut se montrer proactif, car le tourisme génère beaucoup d’argent, ce qui n’est pas à négliger. ...
Arrivée des guides étudiants pour la saison estivale
Grâce à une subvention du programme fédéral « Emplois d’été Canada », nous avons procédé à l’embauche de trois guides étudiants pour assurer l’animation de la saison estivale 2018 à la SHLM ainsi qu’à l’embauche d’une étudiante qui numérisera des archives. Nos étudiants ont commencé leurs activités le 11 juin dernier et nous quitteront pour retourner aux études le 26 août. Cette année, les trois guides étudiants seront disponibles pour des visites du site patrimonial déclaré du Vieux La Prairie tous les jours de la semaine à 10 h, à 13 h et à 15 h. ...

Au jour le jour, mai 2018

Vente de livres de la SHLM

Sauver une maison patrimoniale ou l’art du compromis
Une récente compilation des édifices ou ensembles de bâtiments de valeur patrimoniale disparus du territoire de La Prairie depuis un siècle nous amène à la conclusion suivante ; des 37 constructions répertoriées, 26 ont disparu sous le pic des démolisseurs alors que les onze autres ont été détruites par le feu.  La grande majorité de ces démolitions s’expliquent par ce qu’il est convenu d’appeler le progrès, c’est-à-dire remplacer un vieil édifice par un bâtiment plus récent et d’un usage en conformité avec de nouveaux impératifs financiers. Du nombre, très peu, seulement six, ont été mis à terre à cause de leur désuétude et aucun n’a cédé la place à un espace vert. Le bilan n’est guère plus positif ailleurs au Québec. Le rôle de la municipalité Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) du Grand Montréal (CMM) est entré en vigueur le 12 mars 2012. Il s’accompagne d’un plan d’action qui souligne l’importance du territoire et des activités agricoles afin d’y limiter les pressions de l’urbanisation et de favoriser une densification du cadre bâti sur les terrains vacants ou ceux à redévelopper qui sont situés à l’extérieur des aires TOD (Transit Oriented Development). On aura ici à l’esprit la difficulté que représente  depuis de nombreuses années l’aménagement urbain de l’ancien site « Rose & Laflamme », un site dont le sol est potentiellement pollué. Il est donc clair que les municipalités membres de la CMM ont l’obligation de construire d’abord sur les espaces vacants et de densifier l’occupation du sol (occupation mixte) avant d’empiéter sur la zone verte. D’où, lorsque l’espace est densément occupé, la tentation d’accorder commodément un permis de démolition sur un édifice patrimonial situé en zone commerciale afin de le remplacer par un bâtiment qui rapportera davantage de taxes dans les coffres de la ville. Heureusement que les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), lorsqu’ils existent, peuvent faire contrepoids aux envies de jeter par terre des bâtiments patrimoniaux déjà bien intégrés au paysage urbain. L’expérience démontre qu’il est approprié de bien définir les secteurs, les bâtiments ou les objets d’aménagement dont les caractéristiques et la sensibilité méritent une approche par des PIIA. « Le PIIA convient bien aux projets d’une certaine envergure pour lesquels on souhaite s’assurer d’une certaine unité et harmonie (p. ex., développement d’un nouveau quartier, insertion d’un projet particulier de construction, de modificationou d’occupation) ou à ceux qui se trouvent dans des zones d’intérêt particulier (p. ex., un quartier ancien, un secteur boisé). » Que faire alors pour les constructions isolées ? Si La Prairie peut s’inspirer d’un Plan de conservation du site patrimonial déclaré, élaboré par le MCC en collaboration avec le Conseil du patrimoine culturel, le service d’urbanisme ne s’est jamais doté d’un PIIA ou de mesures d’appui touchant les bâtiments patrimoniaux situés à l’extérieur du périmètre du site patrimonial.  La loi du patrimoine culturel adoptée en 2012 accordait de plus larges responsabilités aux municipalités en matière de protection du patrimoine. Article 127. « Une municipalité peut, par règlement de son conseil et après avoir pris l’avis de son conseil local de patrimoine [ancien comité consultatif en urbanisme], citer en tout ou en partie un bien patrimonial situé sur son territoire dont la connaissance, la protection, la mise en valeur ou la transmission présente un intérêt public. » Les élus municipaux se montrent souvent hésitants à procéder de cette façon. Ainsi, dans certains cas la meilleure façon d’assurer la préservation d’un bâtiment historique serait que la ville en soit déjà possesseur ou qu’elle s’en porte acquéreuse. C’est le cas à La Prairie, avec le bel exemple du Vieux Marché. Par contre, l’ancien couvent des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame se cherche toujours une vocation et, avec raison, la ville trouve qu’il en coûte cher de maintenir ainsi un bâtiment sous-utilisé. En décembre 2013, dans le but avoué de protéger de la démolition des bâtimentspatrimoniaux situés à l’extérieur du site patrimonial déclaré, la ville de La Prairie adoptait un règlement précisant la marche à suivre pour obtenir un permis de démolition visant l’une des 42 maisons dont la liste apparaît en annexe du règlement (liste établie à partir du macro-inventaire des bâtiments patrimoniaux réalisé à l’automne 2007 par l’architecte Michel Létourneau). La mise en application de ce règlement était confiée au comité de protection du patrimoine bâti, un comité composé de trois membres du conseil municipal. Ce comité possède un mandat limité, il protège dans la mesure où il a le pouvoir de bloquer une demande de permis de démolition d’une des 42 maisons citées. En septembre 2016, ledit comité accordait un permis de démolition pour le 2825, chemin de Saint-Jean, une maison figurant sur la liste de protection et que le propriétaire avait volontairement laissée se détériorer. Il a d’ailleurs fallu plus d’un an au propriétaire pour exercer son droit de démolir la maison et la grange. Un édifice qui disparaît, cela réduit d’autantle fardeau fiscal de son propriétaire. Pourquoi ne pas oser aller plus loin et obliger certains propriétaires à entretenir convenablement leur bâtiment patrimonial, voire à les aider financièrement à le maintenir en bon état ? Là encore, nos élus manquent d’audace. À noter que les MRC n’interviennent pas dans les dossiers de sauvegarde des bâtiments patrimoniaux, si ce n’est que pour accompagner financièrement les municipalités. Hélas, force est d’admettre que l’argent se fait plutôt rare. Sauf pour les particuliers amoureux des maisons anciennes dans lesquelles ils investissent des fortunes, les vieilles maisons offrent peu d’attraits pour les mécènes. Une formule magique ? Dans le parcours du combattant pour sauver une maison patrimoniale menacée, la lutte est inégale. D’une part, les citoyens ou comités de sauvegarde ont la partie difficile. Ils doivent présenter des dossiers très étoffés : historique de l’édifice, généalogie des générations qui l’ont occupé, appuis des médias, relevés architecturaux, plans et photographies, expertises de firmes spécialisées, collaboration des fonctionnaires du MCC, propositions d’une nouvelle vocation pour l’édifice, coopération des élus locaux et provinciaux, lettres d’appui d’Histoire Québec et de l’APMAQ, financement, etc. Dans la majorité des cas, dont certains sont litigieux et complexes, toute démarche pour une sauvegarde exige ténacité, patience et longueur de temps. On a même vu des municipalités ainsi que le MCC refuser de transmettre aux groupes de pression les résultats d’expertises sous prétexte qu’il s’agit de documents de travail. D’autre part, les promoteurs immobiliers, ces pourfendeurs du patrimoine bâti, ont la tâche beaucoup plus aisée. Un simple rapport d’architecte ou d’ingénieur, parfois complaisant, suffit souvent à convaincre le conseil local du patrimoine de la vétusté de la construction et du bien-fondé de délivrer au plus tôt un permis de démolition. De plus, la seule perspective qu’un éventuel bâtiment neuf rapporte beaucoup plus de taxes contribue à emporter l’adhésion des administrateurs municipaux. Cela d’autant plus qu’il est rentable politiquement d’augmenter le pouvoir de dépenser de la municipalité sans augmenter le fardeau fiscal des citoyens. Quelques exemples récents • À l’été 2013, la ville de Candiac refuse d’accorder un permis de démolition au propriétaire de la maison Page (1750) de la rue Marie-Victorin et demande à une firme de Montréal de procéder à une évaluation exhaustive du caractère patrimonial de la maison. La firme d’architecte Lafontaine & Soucy arrive, en août 2013, à la conclusion que la propriété Page possède une très grande valeur patrimoniale. Peu après la ville décide de citer la maison comme bien patrimonial.  Maison Page Enfin, lors de sa réunion régulière du 16 septembre 2014, sur recommandation du Comité consultatif d’urbanisme, le Conseil a adopté à l’unanimité le règlement 1343 qui lui confère d’autres pouvoirs en plus de celui de refuser un permis de démolition. En effet, en vertu de la Loi sur les biens culturels, la Ville possède en outre un droit de regard sur d’éventuelles rénovations ou sur toute demande de déplacement, tout en héritant d’un droit d’acquisition et d’expropriation de la maison Page si les circonstances l’exigeaient. • Après avoir acquis l’ancien marché Laberge au printemps précédent, en novembre 2014, dans le cadre du projet de revitalisation du Vieux-Châteauguay, le conseil de cette municipalité a conclu l’achat de la maison Moïse-Prégent (1763). La ville entend articuler le lotissement et la mise en valeur du secteur historique autour de la maison et du terrain qui l’entoure. • Depuis 2014, un comité travaille ardemment au sauvetage de la maison Brossard du chemin des Prairies dans la ville de Brossard. Après avoir multiplié les actions ; rapport pour la sauvegarde, lettres et rencontres avec les autorités municipales ainsi qu’avec le propriétaire actuel, modification au règlement de zonage, visites et rapports d’experts, articles dans les journaux et expédition d’une demande de classement auprès du MCC, voilà que le dossier risque de traîner à la suite du dépôt d’une poursuite judiciaire de la part du propriétaire et d’un promoteur contre la ville de Brossard. • À l’automne 2015, la maison Gravel de Châteauguay, à l’abandon depuis cinquante ans, était devenue irrécupérable et dangereuse pour les passants. On a dû la démolir et une partie des matériaux a servi à la construction d’une aire de détente à caractère patrimonial pour piétons et cyclistes. Maison Gravel avant sa démolition   utilisation des matériaux de la maison Gravel • En mars 2016, la maison Boileau de Chambly, une maison à haute valeur historique dont la construction remonte au début du 19e siècle, devait être démolie. Or en mai de la même année, la ville décide d’en faire l’acquisition pour la transformer en bureau touristique. Afin d’en financer l’achat, il est résolu que le stationnement municipal dans le secteur du Vieux-Chambly soit à l’avenir tarifé. « Les villes qui ont misé sur la mise en valeur de leurs atouts patrimoniaux et la revitalisation de leur vieux village ont bénéficié de retombées économiques. » Sans compter que la restauration et le recyclage d’un édifice patrimonial créent des emplois. La maison Boileau de Chambly • N’a-t-on pas déjà vu en certains endroits des promoteurs abattre des arbres et raser une maison patrimoniale sans obtenir un permis au préalable ? Le délit est puni d’une amende ridicule. Bien qu’il soit difficile d’enrayer ce genre d’incident, en février 2017, la ville de Lévis adoptait un nouveau règlement sur la démolition d’immeubles qui faisait passer les frais pour les demandes de démolition de 500 $ à 2 000 $. Les propriétaires qui veulent raser un édifice devront également présenter une longue liste de rapports certifiant que c’est la seule solution envisageable, et devront présenter à l’avance un projet de remplacement qui sera compatible avec l’architecture et la composition du quartier1. Les amendes minimales pour une démolition sans permis sont passées de 5 000 $ à 10 000 $, tandis que les amendes maximales ont bondi de 25 000 $ à 250 000 $. • La maison Hilaire Guérin (1880) est un des seuls éléments du patrimoine bâti de Ville Sainte-Catherine qui subsiste. Or, son existence est actuellement menacée par un projet immobilier. Son relogement est l’une des solutions envisagées, mais il s’agit d’une mesure de dernier recours. Alors que la ville ne possède aucune mesure de protection du patrimoine, la décision ultime appartient aux élus. En guise de conclusion Pour les défenseurs du patrimoine bâti, il est essentiel de savoir dans quelle mesure les élus locaux comptent s’impliquer pour assurer la préservation et la mise en valeur des bâtiments patrimoniaux. Il importe également de favoriser les échanges et la collaboration entre les différents acteurs. On déplore, comme c’est parfois le cas, que les résultats des études commandées par les villes ou le MCC soient gardés secrets. Dans l’optique d’un débat public sain, les citoyens ou groupes de citoyens doivent avoir un accès libre aux études patrimoniales ou techniques associées au bâtiment qu’ils souhaitent préserver. Cela, d’autant que les procédures et les échéances qu’impose la loi d’accès à l’information peuvent être dissuasives et décourager les demandeurs alors que souvent le temps presse. En matière de patrimoine bâti, le bilan ne peut être que stable ou négatif. Impossible de voir apparaître de nouvelles maisons anciennes. Ce qui est perdu l’est à jamais. Malgré un bilan mitigé, et bien qu’il soit impensable de pouvoir tout préserver, il demeure impératif que les citoyens et les organismes concernés maintiennent leur action afin d’épargner ce qui peut l’être encore. La sagesse impose qu’on choisisse ses luttes avec discernement. De toute évidence, dans le contexte actuel, et de nombreux exemples en sont la preuve, la sauvegarde des édifices patrimoniaux menacés repose et reposera longtemps encore sur la vigilance et le zèle des lanceurs d’alertes, c’est-à-dire les citoyens et les organismes voués à la défense du patrimoine. Et les actions menées n’auront de succès qu’avec la collaboration sans retenue des autorités locales et provinciales, ce qui, hélas, n’est pas toujours acquis. ...
2e Salon du livre de la MRC de Roussillon
2e Salon du livre de la MRC de Roussillon par Stéphane Tremblay Le Salon du livre organisé par la MRC  de Roussillon en était, cette année, à sa deuxième édition. Cet événement s’est déroulé les 20 et 21 avril derniers, dans la salle multifonctionnelle du pavillon de l’île Saint-Bernard à Châteauguay. Cet événement a réuni, le temps d’un week-end, une vingtaine d’auteurs et une dizaine d’organismes à vocation culturelle établis dans la région de la MRC de Roussillon. La SHLM était représentée à cet événement par deux de ses auteurs : l’historien Gaétan Bourdages (auteur de plusieurs ouvrages à caractère historique, surtout celui sur l’histoire de La Prairie) et le généalogiste Stéphane Tremblay (auteur de l’ouvrage sur les premières familles de la seigneurie de La Prairie entre 1667 et 1687). Notre kiosque était situé tout près de celui de nos partenaires issus de la sphère culturelle, ce qui a stimulé de nombreux échanges à caractère historique : le Musée d’archéologie de Roussillon (situé à La Prairie), Exporail (le Musée ferroviaire, situé à Saint-Constant) et la Maison LePailleur (située à Châteauguay). Plusieurs activités étaient prévues durant ces deux jours : séances de dédicaces par les auteurs en vedette (entre autres : Dominique Demers [porte-parole de l’événement] et Priska Poirier), conférences, heure du conte en pyjamas pour les enfants, récits et légendes par l’excellent Éric Michaud, roi des conteurs, etc. La SHLM tient à remercier la MRC de Roussillon d’organiser annuellement cet événement qui permet de faire connaître nos activités et publications aux citoyens et nous donne l’occasion de faire du réseautage avec nos partenaires culturels. Au plaisir de participer à la troisième édition le printemps prochain ! ...
Merci à nos bénévoles
Du 15 au 21 avril derniers, tous les organismes du Québec ont profité de la Semaine nationale de l’action bénévole pour souligner le travail des personnes qui s’impliquent bénévolement pour une cause et pour leur dire « merci beaucoup ». C’est ainsi que la SHLM a pu donner tous ses remerciements à ses bénévoles lors du déjeuner du président qui a eu lieu cette année au restaurant Paolo Gattuso de La Prairie le dimanche 22 avril.  Le 28 avril dernier, le maire de La Prairie, Monsieur Donat Serres, et toute son équipe ont remercié tous les bénévoles de la municipalité en leur offrant un souper dansant (formule « bal masqué ») au Centre multifonctionnel Guy-Dupré. Cette année encore, deux tables étaient réservées aux bénévoles de la SHLM lors de cet événement.  Merci beaucoup à tous ceux et celles qui s’impliquent bénévolement, de près ou de loin, pour assurer la réussite de la mission de la SHLM et des activités de notre municipalité. ...
Édition 2018 de la vente de livres usagés de la SHLM
Notre vente de livres usagés a eu lieu du 26 au 28 avril derniers. Malgré un nouvel horaire (moins de jours, mais plus d’heures), un réaménagement de nos locaux (nous avons perdu notre 3e porte d’entrée à la suite de travaux dans le Vieux-Théâtre l’été dernier) et une température peu clémente, l’événement a connu un franc succès encore une fois cette année. La SHLM remercie tous les visiteurs pour leur patience (notre local ne pouvant accueillir qu’un nombre limité de personnes à la fois) et félicite chaleureusement tous les bénévoles du comité de la vente de livres usagés pour la tenue d’un événement qui, au fil des ans, est devenu un incontournable dans le domaine de la culture et du loisir en Montérégie. ...
01 Jan 1970
Conférence | L’épuration ethnique ou le génocide des Acadiens par les Britanniques au 18e siècle 

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