- Au jour le jour, mai 2011
Invitation à nos membres
Le 15 mai prochain à 14 h, aura lieu le lancement de la première édition en quatre volumes des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures de la Nativité de La Prairie. L’évènement se déroulera à l’étage du 249, rue Sainte-Marie dans le Vieux La Prairie.
Cette édition est principalement due au travail acharné de M. Jean L’Heureux, un généalogiste de grande expérience.
Tous les membres de la SHLM sont invités à se joindre à ce grand moment de la vie de notre Société.
Nous vous prions de confirmer votre présence auprès de notre coordonnatrice, Mme Marie-Hélène Bourdeau, au 450-659-1393 ou, par courriel : [email protected]
- Au jour le jour, avril 2011
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Stéphane Tremblay
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec), J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.

Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, avril 2011
Nouvelles SHLM
Tournoi de golf de la mairesse

Suite au cinquième tournoi de golf de la mairesse, parrainé par la Fondation Guy Dupré, la Société d’histoire recevait récemment un chèque au montant de 2 500 $. Les membres du C.A. de la SHLM remercient chaleureusement Mme Lucie F. Roussel (à gauche) ainsi que M. Guy Dupré (à droite) pour leur générosité envers notre organisme.
Concert de la Fondation Liette-Turner Le concert-bénéfice de la Fondation Liette-Turner aura lieu le 14 mai 2011 à 19 h 30 à l’église de La Nativité de La Prairie. Les choeurs invités : le tout nouveau Choeur des jeunes du Québec 2011 ainsi que le Choeur classique de l’Outaouais, gagnant 2010 de la bourse de la Fondation.
Coût des billets : 20 $ (billets VIP 100 $).
Vous pouvez acheter votre billet et faire un don via notre site web à l’adresse : www.fondationlietteturner.org.
Nouveaux membres
La Société d’histoire souhaite la bienvenue à ces nouveaux membres :
437 Jean-Guy Poirier
438 Rachel Stephens
439 Alexia Stephens
440 Diane Provost
441 Jean Beaudin
442 Solange Maheu
443 Simon Lupien
- Au jour le jour, avril 2011
Notre prochaine conférence: L’institutrice de la Nouvelle-France à nos jours
Lors de sa conférence, elle évoquera la venue et la place des institutrices dans la profession enseignante, leur formation, leurs tâches d’enseignement, leurs élèves, leurs conditions de travail et de vie ainsi que leur militantisme syndical sans oublier leurs perceptions face aux multiples réformes et changements introduits dans le domaine mouvant de l’éducation.
- Au jour le jour, avril 2011
De nouveaux outils pour une recherche généalogique (suite)
Les annuaires Lovell : www.bibnum2.banq.qc.ca/bna/lovell/
Cet annuaire des résidents de Montréal existe depuis 1842 et est disponible sur le site internet de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. En consultant ce site, j’ai découvert que Napoléon Tremblay habitait sur la rue Delisle dans la paroisse Sainte-Cunégonde et qu’il était « chauffeur de fer ». À cette époque, la Montreal Rolling Mill (qui deviendra la compagnie Stelco) fabriquait du métal sur le bord du canal Lachine à quelques rues de la résidence de Napoléon. Compte tenu de la conjoncture économique de l’époque, la Cohoes Iron Mill et la Montreal Rolling Mill vont fusionner à la fin des années 1880. Je soupçonne que Napoléon avait probablement demandé son transfert à Montréal même si c’était une ville qu’il ne connaissait pas.
Facebook : www.facebook.com
Eh oui ! Dans ma démarche, j’ai même trouvé une utilité généalogique à ce fameux réseau social. Comme ma famille semblait être la seule famille Tremblay ayant fait souche à Cohoes, je me suis mis à fouiller sur Facebook à la recherche d’éventuels parents en provenance de cette ville. C’est ainsi que je suis tombé sur un autre cousin, cette fois de la famille Tremblay. Son arrière-grand-père était un des frères de Napoléon. Comme ce cousin avait déjà été conseiller municipal de Cohoes, il avait quelques bonnes relations avec les administrateurs de la paroisse Saint-Joseph puisque, en février 2009, à la fermeture de la paroisse, un de ses amis avait été chargé d’informatiser toutes les données des baptêmes, mariages et sépultures. C’est ainsi que j’ai pu obtenir toutes les éléments qui me manquaient pour compléter mon arbre généalogique du côté de la lignée américaine.
Toutes ces découvertes généalogiques n’auraient pu s’effectuer dans un délai aussi rapide il y a une dizaine d’années. La numérisation de plusieurs fonds d’archives, comme la collection Drouin et les répertoires Lovell, a permis aux chercheurs d’avoir accès à une foule de renseignements rapidement et efficacement tout en étant confortablement assis dans leur salon.
La généalogie vous intéresse ? N’hésitez pas à venir faire des recherches avec nous à la SHLM car, comme l’affirme notre expert, M. Jean L’Heureux, « Toute l’information est là, il s’agit de la trouver ».
- Au jour le jour, avril 2011
De nouveaux outils pour une recherche généalogique
Curieux de connaître la vie quotidienne de mes ancêtres Tremblay, je me suis mis à la généalogie à l’été 2007. Je me suis retrouvé face à un véritable travail d’enquête et j’étais loin d’imaginer la complexité de ces recherches. Voici, en quelques lignes, le fruit de trois années de travail.
Débutons par une mise en contexte. Mon arrière arrière-arrière-grand-père René 1 Tremblay a quitté Baie-Saint- Paul vers 1820 pour s’établir dans la région de Saint-Jacques-le-Mineur. Son fils, René 2, va quitter la Montérégie à deux reprises pour les États-Unis (Peru et Cohoes, NY). Mon arrière-grand-père, Napoléon (fils de René 2), est le seul Tremblay de sa lignée à revenir au Québec au début des années 1880 pour s’y marier et pour travailler comme ouvrier dans une fonderie installée sur la rive du canal Lachine. Peu avant son deuxième mariage en 1889, Napoléon est devenu cultivateur de tabac à Saint- Jacques-de-l’Achigan (près de Joliette) lorsque l’oncle de ses deux épouses (il a épousé consécutivement deux cousines) lui donna sa terre en échange d’une rente viagère. Mon grand-père Euclide Tremblay est né sur cette terre à tabac en 1901.
J’ignorais absolument tout de l’histoire de ma famille avant l’établissement de Napoléon comme producteur de tabac. Afin de découvrir toute cette histoire plus que passionnante, j’ai dû apprendre à maîtriser certaines ressources essentielles que je vous dévoile à l’aide d’exemples concrets tirés du récit de famille que je viens de vous résumer.
Les recensements et les arbres généalogiques du site www.ancestry.ca
Lors de son mariage avec Ozine Hébert le 30 octobre 1881 dans la paroisse de Sainte-Cunégonde à Montréal, Napoléon Tremblay indique que ses parents habitent Cohoes, NY. En consultant le site d’Ancestry, j’ai pu avoir accès à tous les recensements américains (1850, 1860, 1870 et 1880) et canadiens (1851, 1861, 1871 et 1881), ce qui m’a aidé à retracer les déménagements de part et d’autre de la frontière de René 2 et de sa famille. Le mariage de René 2 et de Sophronie Gadoua a été célébré à Saint-Jacquesle- Mineur le 23 septembre 1845. J’ai pu retrouver ce couple à Peru, NY (près de Plattsburgh), dans le recensement américain de 1850. Par la suite, René 2 et sa famille reviennent à Saint-Jacques-le-Mineur (recensés là en 1861 et en 1871). En 1880, la famille de René 2 refait surface dans un recensement américain. Elle habite à l’époque la rue Garner à Cohoes et Napoléon, âgé alors de 24 ans, est ouvrier dans une fonderie de tuyaux (« pipe factory »). La famille de René 2 est alors définitivement établie à Cohoes et seul Napoléon reviendra au Québec.
En consultant la section des arbres généalogiques publiés par les membres d’Ancestry, j’ai pu entrer en contact avec un cousin de la famille Gadoua. Son ancêtre, Eusèbe Gadoua, était le frère de Sophronie et les deux familles habitaient sur la rue Garner à Cohoes. Grâce à ce cousin, je me suis rendu là-bas à l’été 2009 et j’ai pu prendre plusieurs photos dans la paroisse Saint-Joseph où habitaient les familles Tremblay et Gadoua. De nos jours, le tiers des habitants de cette ville ont des ancêtres canadiens-français.
- Au jour le jour, avril 2011
Vente de livres usagés
Nos bénévoles continuent d’accepter les dons de livres en bon état. En encart de ce bulletin, vous trouverez une invitation pour la prévente destinée à nos membres ainsi que des coupons que nous vous incitons à distribuer à vos parents et amis.
- Au jour le jour, avril 2011
Assemblée générale annuelle
Dix-sept membres étaient présents lors de notre assemblée générale de mars dernier. Le petit nombre de participants n’a réduit en rien la qualité des échanges et les discussions se sont poursuivies assez longuement. Plusieurs suggestions ont été faites au sujet du brunch annuel qui attire trop peu de nos membres. Seul à avoir soumis sa candidature, M. Albert Juneau a été élu au C.A. et, aussitôt après l’assemblée, les membres du C.A. ont coopté M. François-Bernard Tremblay qui occupera le poste de trésorier.
Avis aux intéressé(e)s, il reste encore un poste à combler au sein de notre C.A.
- Au jour le jour, mars 2011
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Albert Lebeau
Gaétan Bourdages
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.

Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, mars 2011
Parution d’un nouvel atlas
« The 1776-1777 Northern Campaigns of the American War for Independence and Their Sequel : Contemporary Maps of Mainly German Origin ».
Le 24 septembre dernier, se tenait la 7ième conférence annuelle sur la Révolution américaine. Comme par les années antérieures, l’événement a eu lieu à l’ancien avant-poste français de Fort-Carillon, aujourd’hui Fort Ticonderoga.
En 2010, les organisateurs de la conférence en ont profité pour inviter les co-auteurs Tom Barker, professeur émérite du Département d’Histoire de l’Université de New-York à Albany (SUNYA), et Paul Huey, archéologue en chef de l’État de New-York, à lancer leur ouvrage sur, entre autres, les expéditions militaires américaines au Canada (circa 1775-76). Cette oeuvre est doublée d’un volumineux atlas méticuleusement documenté.
L’intérêt particulier de cette nouvelle parution pour les passionnés de l’histoire du Québec tient aux liens tissés avec nos ancêtres dont les noms auraient des résonnances germaniques. (Ex. Fyfe, Wilhelmy, Reichemback (Raquepas), Inkel, etc.)
Il est bien connu que l’Angleterre avait un problème de recrutement pour cette guerre impopulaire. Il n’y avait pas assez de soldats (redcoats) pour contrer l’invasion des jeunes révolutionnaires américains, car ce n’était pas le seul conflit dans lequel l’Empire était engagé. La solution : faire appel à des troupes étrangères (auxiliaires) pour servir la Couronne Britannique.
Quelque 35 000 soldats allemands furent donc engagés pour combattre l’armée continentale des révolutionnaires américains, dont 5 000 servirent dans la Province de Québec.
La majorité des troupes envoyées au Québec était du duché de Braunschweig-Luneburg sous le commandement du Général Friedrich Adolphus Riedesel (1738-1800), ainsi que du régiment de l’état impérial de Hessen-Hanau (Reichsterritorialstaaten) sous le commandement du Colonel Willhelm Rudolph Von Gall (1734-1799).
Leur mission première était de repousser les forces américaines hors de la Province de Québec (1775-1776), pour ensuite se rendre au lac Champlain et jusqu’à Albany et la rivière Hudson.
Certains officiers Hanau et Braunschweigers étaient des cartographes militaires, dont le capitaine Georg Heinrich Paeush (1736-1796) et ‘Herr Leutnant’ Ludwig Cancrinus décédé à Montréal le 16 octobre 1776.
Suite à des recherches exhaustives dans les archives allemandes de Hessisches Staatsarchiv Marburg et d’autres à Wolfenbuttel, les auteurs de cet atlas historique – sinon de cet historique atlas – ont découvert une carte unique du village de La Prairie en date du 11 juillet, 1776. L’auteur en est Ludwig Cancrinus, sous-lieutenant de la 5e compagnie du régiment Erbprinz du Colonel Von Gall, qui était de passage à La Prairie durant l’été de 1776.
Intitulé en allemand Sketch du Village de La Prairie-Sainte-Magdeleine en Amérique, cette carte et plusieurs autres sont disponibles dans l’atlas de Barker & Huey.
Les auteurs remercient certains membres de la SHLM pour leur contribution, à savoir : M. Jean-Marc Garant, M. Gaétan Bourdages, M. Albert LeBeau ainsi que l’historien Réal Fortin de Saint-Jean-sur-Richelieu.