Sélection d'une édition

    Nos participants aux congrès

    On reconnait dans l’ordre habituel, assis : Marie- Hélène Bourdeau, Bernard Bilion et Marie Gagné. Debout : Stéphane Tremblay, Albert Juneau et Jean L’Heureux.

    On reconnait dans l’ordre habituel, assis : Marie- Hélène Bourdeau, Bernard Bilion et Marie Gagné. Debout : Stéphane Tremblay, Albert Juneau et Jean L’Heureux....

    Prix Léonidas-Bélanger

    La SHLM était en nomination pour l’obtention du prix Léonidas-Bélanger (volet événement). Ce prix (volet événements et réalisations) est destiné aux sociétés d’histoire, de patrimoine et de généalogie membres de la FHQ et vise à reconnaître le travail exceptionnel de ces sociétés auprès de la population de leur milieu. Hélas la SHLM n’a pas remporté ce prix dont voici les gagnants :

    La première place a été remportée ex aequo par l’Atelier d’Histoire Hochelaga- Maisonneuve, pour son exposition « L’École d’antan 1860-1960 » et par la Société historique de Bellechasse, pour son « Inventaire du patrimoine bâti de la MRC de Bellechasse ».

    Un deuxième et un troisième prix ont également été attribués au Musée de l’Auberge Symmes (Musée d’Aylmer) Gatineau, pour sa Fête d’antan, et à la Société généalogique canadienne-française, pour son Salon des auteurs 2012.

    La SHLM était en nomination pour l’obtention du prix Léonidas-Bélanger (volet événement). Ce prix (volet événements et réalisations) est destiné aux sociétés d’histoire, de patrimoine et de généalogie membres de la FHQ et vise à reconnaître le travail exceptionnel de ces sociétés auprès de la population de leur milieu. Hélas la SHLM n’a pas remporté ce prix dont voici les gagnants : La première place a été remportée ex aequo par l’Atelier d’Histoire Hochelaga- Maisonneuve, pour son exposition « L’École d’antan 1860-1960 » et par la Société historique de Bellechasse, pour son « Inventaire du patrimoine bâti de la MRC de Bellechasse ». Un deuxième et un troisième prix ont également été attribués au Musée de l’Auberge Symmes (Musée d’Aylmer) Gatineau, pour sa Fête d’antan, et à la Société généalogique canadienne-française, pour son Salon des auteurs 2012. ...

    Prix du Bénévolat Honorius-Provost

    Le prix du Bénévolat Honorius-Provost vise à reconnaître et à mettre en valeur le travail bénévole d’individus oeuvrant dans les sociétés membres de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec. Le récipiendaire 2013 du prix Honorius-Provost est M. Stéphane Tremblay, 1er vice-président de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine.
     

    Sur la photo, M. Richard Bégin, président de la Fédération Histoire Québec (FHQ) remet le prix Honorius-Provost à M. Stéphane Tremblay.

    Le prix du Bénévolat Honorius-Provost vise à reconnaître et à mettre en valeur le travail bénévole d’individus oeuvrant dans les sociétés membres de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec. Le récipiendaire 2013 du prix Honorius-Provost est M. Stéphane Tremblay, 1er vice-président de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine.   Sur la photo, M. Richard Bégin, président de la Fédération Histoire Québec (FHQ) remet le prix Honorius-Provost à M. Stéphane Tremblay. ...

    D’un congrès à l’autre

    Cette année, les congrès conjoints des deux fédérations dont notre Société d’histoire est membre (la Fédération Histoire Québec et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie) avaient lieu à l’hôtel Le Montagnais de Saguenay (arrondissement de Chicoutimi) les 17, 18 et 19 mai derniers. La tenue de ces congrès coïncidait également avec le début des festivités du 175e anniversaire de l’ouverture à la colonisation de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ces congrès avaient pour thème « La relève dans les organismes en patrimoine ».

    La SHLM y était représentée par les personnes suivantes : M. Stéphane Tremblay, M. Albert Juneau, Mme Marie-Hélène Bourdeau et M. Jean L’Heureux.

    VENDREDI 17 MAI

    La conférence inaugurale du congrès avait lieu sur site de la Pulperie de Chicoutimi, qui abrite le Musée Régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce vaste complexe d’animation culturelle et touristique a pour mission de préserver et de mettre en valeur le patrimoine de la région. Il a aussi un caractère artistique et on y retrouve, transportée sur place dans son intégralité, la maison Arthur-Villeneuve, exemple typique d’art naïf québécois.

    Sous le thème de « La relève : un thème cher à notre organisation », la conférencière, Mme Liz Gagné, présidente de la Commission scolaire des Rives-du- Saguenay, nous a présenté un tour d’horizon des efforts de recrutement et de protection du patrimoine mis en oeuvre par cette institution et ses bénévoles depuis plus de vingt ans, dont la restauration des archives après l’inondation de 1996.

    SAMEDI 18 MAI

    Les participants ont eu droit à trois ateliers le 18 mai. Le premier traitait de l’importance de l’enseignement de l’histoire de l’école primaire à l’université.

    Le but de cet atelier était de faire état de la place de l’histoire dans le curriculum scolaire québécois. La discussion fut Le Musée de la Pulperie amorcée par un panel de quatre enseignants en histoire issus des différents niveaux d’enseignement. Après un bref survol de ce qui est enseigné à chaque niveau, les participants étaient invités à livrer leur opinion et à poser des questions aux quatre spécialistes.

    Questions et commentaires se répartissaient en deux catégories. D’une part, les sociétés d’histoire déplorent que l’histoire locale soit peu ou pas enseignée par les différentes institutions scolaires présentes dans leur milieu. Ce qui explique que plusieurs bénévoles de ces sociétés d’histoire n’hésitent pas à entrer en contact avec les enseignants de leur région afin de proposer pour leurs élèves un atelier d’histoire locale ou encore d’organiser des visites guidées d’un site patrimonial local. D’autre part, il y a des sociétés d’histoire qui, possédant peu de ressources et de bénévoles, préfèrent travailler de pair avec les citoyens de leur région afin d’accumuler photographies et informations historiques dans le but de constituer une collection d’archives.

    D’ailleurs, au cours du déjeuner des délégués des différentes sociétés membres de la FHQ, il fut décidé par les participants d’exercer des pressions dans les écoles et les Commissions scolaires de leur région afin d’obtenir la mise en place d’un cours (ou d’un programme) sur l’histoire locale.

    Le second atelier de cette journée consistait en une conférence de M. Éric Tremblay, historien, sur La Société des Vingt-et-Un et l’ouverture du Saguenay (1838-1842). Enfin, pour le dernier atelier, on nous proposait une visite libre du Musée du Fjord situé à La Baie.

    CONFÉRENCES

    Plusieurs conférences étaient également offertes aux congressistes au cours de cette fin de semaine. Soulignons en particulier une table ronde sur la place des jeunes dans les organismes voués à la protection du patrimoine au cours de laquelle les jeunes participants ont échangé sur les moyens à utiliser pour recruter des jeunes et les impliquer dans nos organismes. Voici quelques-unes des idées retenues :

    • Recruter les jeunes des programmes d’histoire du cégep et de l’université
    • Diversifier les activités; les jeunes sont plus participatifs qu’observateurs
    • Varier le lieu des conférences; brasseries, restaurants, musées, etc.
    • Rajeunir l’image de nos organismes; vocabulaire, couleurs, logo, images, etc.
    • Avoir une page Facebook active
    • Profiter des subventions disponibles au Forum Jeunesse de notre région

    Une autre conférence proposait trois modèles de financement des sociétés d’histoire et des organismes en patrimoine. Les trois conférenciers ont présenté chacun leur modèle de financement respectif. Dans les trois cas, les organismes s’autofinancent à au moins 50 % grâce à des activités qu’ils ont eux-mêmes créées.

    • Visites guidées et visites éducatives
    • Services d’archivage (traitement, classement, conservation, etc.)
    • Consultation en patrimoine architectural
    • Services de recherche historique

    DIMANCHE 19 MAI

    Monsieur Gaston Gagnon du Ministère de la Culture et des Communications a présenté la nouvelle loi du patrimoine dans l’atelier de formation du dimanche après-midi. L’essentiel de son exposé portait sur les nouvelles responsabilités des municipalités en matière de patrimoine. Le principal constat fut que les représentants des sociétés d’histoire sont beaucoup moins optimistes que monsieur Gagnon et son ministère quant aux interventions futures des municipalités en faveur du patrimoine.

    La position de monsieur Gagnon reflète la documentation du ministère mise à la disposition des municipalités, en particulier, le « Guide pratique destiné aux municipalités » et le document intitulé « À propos de la Loi sur le patrimoine culturel ».

    L’optimisme du MCC repose sur la possibilité offerte désormais aux municipalités de jouer un rôle plus actif en matière de patrimoine dans des domaines que ne prévoyait pas la Loi sur les biens culturels de 1972. Les nouveaux champs d’intervention des municipalités concernent les paysages culturels patrimoniaux, le patrimoine immatériel, les personnages, les événements et les lieux historiques. Selon monsieur Gagnon, certaines municipalités et régions comme la Gaspésie ont ouvert la voie en ce qui touche les paysages culturels, les événements et les lieux historiques.

    Le scepticisme des sociétés d’histoire tient à l’indifférence des municipalités vis-à-vis du patrimoine. Il faut nous donner du temps, car le non-engagement des municipalités réflète le désintéressement d’une bonne partie des citoyens. La culture n’a pas toujours la cote et, pour qu’elle gagne des rangs dans l’échelle des priorités municipales, elle doit compter sur des appuis plus larges, au-delà du cercle étroit des combattants habituels.

    La ville de La Prairie se réclame du développement durable. Or, les villes et régions innovatrices dans ce domaine se font une obligation d’inclure la culture dans leur planification. C’est ainsi que la culture forme une composante essentielle du développement durable, au même titre que les dimensions économiques, sociales et environnementales.

    La compréhension et l’application de cette nouvelle loi sur le patrimoine requièrent d’éventuels intervenants l’acquisition et la compréhension d’une nouvelle terminologie. Nous citons ici deux exemples de définitions qui prêtent flanc à interprétation parce que, à notre avis, elles ratissent trop large :

    « patrimoine immatériel » : les savoir-faire, les connaissances, les expressions, les pratiques et les représentations transmis de génération en génération et recréés en permanence, en conjonction, le cas échéant, avec les objets et les espaces culturels qui leur sont associés, qu’une communauté ou un groupe reconnaît comme faisant partie de son patrimoine culturel et dont la connaissance, la sauvegarde, la transmission ou la mise en valeur présente un intérêt public;

    « paysage culturel patrimonial »: tout territoire reconnu par une collectivité pour ses caractéristiques paysagères remarquables résultant de l’interrelation de facteurs naturels et humains qui méritent d’être conservées et, le cas échéant, mises en valeur en raison de leur intérêt historique, emblématique ou identitaire;

    Ajoutons à cela les expressions suivantes : aire de protection, document patrimonial, objet patrimonial, site patrimonial et bientôt la confusion s’installe et rien ne se fait.

    Il n’en demeure pas moins que ces congrès furent bien organisés et fort enrichissants pour tous ceux qui y participèrent. À noter que le prochain congrès de la FHQ aura lieu à Joliette au printemps 2014 (probablement les 23, 24 et 25 mai) avec pour thème les Acadiens, leur déportation et leur arrivée dans la région de Lanaudière au cours de la décennie 1760.

    Cette année, les congrès conjoints des deux fédérations dont notre Société d’histoire est membre (la Fédération Histoire Québec et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie) avaient lieu à l’hôtel Le Montagnais de Saguenay (arrondissement de Chicoutimi) les 17, 18 et 19 mai derniers. La tenue de ces congrès coïncidait également avec le début des festivités du 175e anniversaire de l’ouverture à la colonisation de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ces congrès avaient pour thème « La relève dans les organismes en patrimoine ». La SHLM y était représentée par les personnes suivantes : M. Stéphane Tremblay, M. Albert Juneau, Mme Marie-Hélène Bourdeau et M. Jean L’Heureux. VENDREDI 17 MAI La conférence inaugurale du congrès avait lieu sur site de la Pulperie de Chicoutimi, qui abrite le Musée Régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce vaste complexe d’animation culturelle et touristique a pour mission de préserver et de mettre en valeur le patrimoine de la région. Il a aussi un caractère artistique et on y retrouve, transportée sur place dans son intégralité, la maison Arthur-Villeneuve, exemple typique d’art naïf québécois. Sous le thème de « La relève : un thème cher à notre organisation », la conférencière, Mme Liz Gagné, présidente de la Commission scolaire des Rives-du- Saguenay, nous a présenté un tour d’horizon des efforts de recrutement et de protection du patrimoine mis en oeuvre par cette institution et ses bénévoles depuis plus de vingt ans, dont la restauration des archives après l’inondation de 1996. SAMEDI 18 MAI Les participants ont eu droit à trois ateliers le 18 mai. Le premier traitait de l’importance de l’enseignement de l’histoire de l’école primaire à l’université. Le but de cet atelier était de faire état de la place de l’histoire dans le curriculum scolaire québécois. La discussion fut Le Musée de la Pulperie amorcée par un panel de quatre enseignants en histoire issus des différents niveaux d’enseignement. Après un bref survol de ce qui est enseigné à chaque niveau, les participants étaient invités à livrer leur opinion et à poser des questions aux quatre spécialistes. Questions et commentaires se répartissaient en deux catégories. D’une part, les sociétés d’histoire déplorent que l’histoire locale soit peu ou pas enseignée par les différentes institutions scolaires présentes dans leur milieu. Ce qui explique que plusieurs bénévoles de ces sociétés d’histoire n’hésitent pas à entrer en contact avec les enseignants de leur région afin de proposer pour leurs élèves un atelier d’histoire locale ou encore d’organiser des visites guidées d’un site patrimonial local. D’autre part, il y a des sociétés d’histoire qui, possédant peu de ressources et de bénévoles, préfèrent travailler de pair avec les citoyens de leur région afin d’accumuler photographies et informations historiques dans le but de constituer une collection d’archives. D’ailleurs, au cours du déjeuner des délégués des différentes sociétés membres de la FHQ, il fut décidé par les participants d’exercer des pressions dans les écoles et les Commissions scolaires de leur région afin d’obtenir la mise en place d’un cours (ou d’un programme) sur l’histoire locale. Le second atelier de cette journée consistait en une conférence de M. Éric Tremblay, historien, sur La Société des Vingt-et-Un et l’ouverture du Saguenay (1838-1842). Enfin, pour le dernier atelier, on nous proposait une visite libre du Musée du Fjord situé à La Baie. CONFÉRENCES Plusieurs conférences étaient également offertes aux congressistes au cours de cette fin de semaine. Soulignons en particulier une table ronde sur la place des jeunes dans les organismes voués à la protection du patrimoine au cours de laquelle les jeunes participants ont échangé sur les moyens à utiliser pour recruter des jeunes et les impliquer dans nos organismes. Voici quelques-unes des idées retenues : Recruter les jeunes des programmes d’histoire du cégep et de l’université Diversifier les activités; les jeunes sont plus participatifs qu’observateurs Varier le lieu des conférences; brasseries, restaurants, musées, etc. Rajeunir l’image de nos organismes; vocabulaire, couleurs, logo, images, etc. Avoir une page Facebook active Profiter des subventions disponibles au Forum Jeunesse de notre région Une autre conférence proposait trois modèles de financement des sociétés d’histoire et des organismes en patrimoine. Les trois conférenciers ont présenté chacun leur modèle de financement respectif. Dans les trois cas, les organismes s’autofinancent à au moins 50 % grâce à des activités qu’ils ont eux-mêmes créées. Visites guidées et visites éducatives Services d’archivage (traitement, classement, conservation, etc.) Consultation en patrimoine architectural Services de recherche historique DIMANCHE 19 MAI Monsieur Gaston Gagnon du Ministère de la Culture et des Communications a présenté la nouvelle loi du patrimoine dans l’atelier de formation du dimanche après-midi. L’essentiel de son exposé portait sur les nouvelles responsabilités des municipalités en matière de patrimoine. Le principal constat fut que les représentants des sociétés d’histoire sont beaucoup moins optimistes que monsieur Gagnon et son ministère quant aux interventions futures des municipalités en faveur du patrimoine. La position de monsieur Gagnon reflète la documentation du ministère mise à la disposition des municipalités, en particulier, le « Guide pratique destiné aux municipalités » et le document intitulé « À propos de la Loi sur le patrimoine culturel ». L’optimisme du MCC repose sur la possibilité offerte désormais aux municipalités de jouer un rôle plus actif en matière de patrimoine dans des domaines que ne prévoyait pas la Loi sur les biens culturels de 1972. Les nouveaux champs d’intervention des municipalités concernent les paysages culturels patrimoniaux, le patrimoine immatériel, les personnages, les événements et les lieux historiques. Selon monsieur Gagnon, certaines municipalités et régions comme la Gaspésie ont ouvert la voie en ce qui touche les paysages culturels, les événements et les lieux historiques. Le scepticisme des sociétés d’histoire tient à l’indifférence des municipalités vis-à-vis du patrimoine. Il faut nous donner du temps, car le non-engagement des municipalités réflète le désintéressement d’une bonne partie des citoyens. La culture n’a pas toujours la cote et, pour qu’elle gagne des rangs dans l’échelle des priorités municipales, elle doit compter sur des appuis plus larges, au-delà du cercle étroit des combattants habituels. La ville de La Prairie se réclame du développement durable. Or, les villes et régions innovatrices dans ce domaine se font une obligation d’inclure la culture dans leur planification. C’est ainsi que la culture forme une composante essentielle du développement durable, au même titre que les dimensions économiques, sociales et environnementales. La compréhension et l’application de cette nouvelle loi sur le patrimoine requièrent d’éventuels intervenants l’acquisition et la compréhension d’une nouvelle terminologie. Nous citons ici deux exemples de définitions qui prêtent flanc à interprétation parce que, à notre avis, elles ratissent trop large : « patrimoine immatériel » : les savoir-faire, les connaissances, les expressions, les pratiques et les représentations transmis de génération en génération et recréés en permanence, en conjonction, le cas échéant, avec les objets et les espaces culturels qui leur sont associés, qu’une communauté ou un groupe reconnaît comme faisant partie de son patrimoine culturel et dont la connaissance, la sauvegarde, la transmission ou la mise en valeur présente un intérêt public; « paysage culturel patrimonial »: tout territoire reconnu par une collectivité pour ses caractéristiques paysagères remarquables résultant de l’interrelation de facteurs naturels et humains qui méritent d’être conservées et, le cas échéant, mises en valeur en raison de leur intérêt historique, emblématique ou identitaire; Ajoutons à cela les expressions suivantes : aire de protection, document patrimonial, objet patrimonial, site patrimonial et bientôt la confusion s’installe et rien ne se fait. Il n’en demeure pas moins que ces congrès furent bien organisés et fort enrichissants pour tous ceux qui y participèrent. À noter que le prochain congrès de la FHQ aura lieu à Joliette au printemps 2014 (probablement les 23, 24 et 25 mai) avec pour thème les Acadiens, leur déportation et leur arrivée dans la région de Lanaudière au cours de la décennie 1760. ...

    À propos du bulletin

    Éditeur

    Société d’histoire de

    La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination

    Gaétan Bourdages

    Rédaction

    Gaétan Bourdages

    Marie-Hélène Bourdeau

    Albert Juneau

    Stéphane Tremblay

    Révision linguistique

    Robert Mailhot

    Design graphique

    François-B. Tremblay

    www.bonmelon.com

    Impression

    SHLM

    Siège social

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec), J5R 1G1

    Téléphone

    450-659-1393

    Courriel

    [email protected]

    Site Web

    www.shlm.info

    Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.

    Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

    Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Marie-Hélène Bourdeau Albert Juneau Stéphane Tremblay Révision linguistique Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.shlm.info Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour....

    Activités estivales

    Si pour l’immense majorité de la population l’été est la saison des vacances, il en est tout autrement à la Société d’histoire. La belle saison est pour nous une période très achalandée durant laquelle les nombreux visiteurs se croisent à travers les différentes activités qui leur sont proposées.

    Nous suggérons à nos membres d’accompagner leurs parents et amis dans l’une ou plusieurs de ces animations :

    • Exposition sur la façon dont la population du Haut-Richelieu a vécu la Seconde Guerre mondiale.
    • Visites guidées du site patrimonial protégé (visite à l’intérieur du périmètre de l’ancienne palissade ou parcours des 12 panneaux d’interprétation en archéologie).
    • Rallye GPS (géocachette) en famille, un tout nouveau parcours est proposé aux participants.
    • Saynètes de Marchez dans l’ombre du passé; une représentation théâtrale dans les rues du Vieux La Prairie inspirée de l’histoire et des légendes locales.

    Bon été à tous !

    Si pour l’immense majorité de la population l’été est la saison des vacances, il en est tout autrement à la Société d’histoire. La belle saison est pour nous une période très achalandée durant laquelle les nombreux visiteurs se croisent à travers les différentes activités qui leur sont proposées. Nous suggérons à nos membres d’accompagner leurs parents et amis dans l’une ou plusieurs de ces animations : Exposition sur la façon dont la population du Haut-Richelieu a vécu la Seconde Guerre mondiale. Visites guidées du site patrimonial protégé (visite à l’intérieur du périmètre de l’ancienne palissade ou parcours des 12 panneaux d’interprétation en archéologie). Rallye GPS (géocachette) en famille, un tout nouveau parcours est proposé aux participants. Saynètes de Marchez dans l’ombre du passé; une représentation théâtrale dans les rues du Vieux La Prairie inspirée de l’histoire et des légendes locales. Bon été à tous ! ...

    À propos du bulletin

    Éditeur

    Société d’histoire de

    La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination

    Gaétan Bourdages

    Rédaction

    Gaétan Bourdages

    Marie-Hélène Bourdeau

    Révision linguistique

    Robert Mailhot

    Design graphique

    François-B. Tremblay

    www.bonmelon.com

    Impression

    SHLM

    Siège social

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec), J5R 1G1

    Téléphone

    450-659-1393

    Courriel

    [email protected]

    Site Web

    www.shlm.info

    Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.

    Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

    Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Marie-Hélène Bourdeau Révision linguistique Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.shlm.info Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour....

    Souvenirs de guerre (suite)

    Lorsque la guerre éclata en 1939, les gens d’ici semblaient plutôt indifférents à la situation en Europe. Contrairement à la grande majorité des familles francophones traditionnelles, les enfants Marion avaient grandi avec des exemples de vaillance et de patriotisme qui auréolent le service militaire. Ainsi, pour les trois garçons d’Antoine, Paul-Antoine, Eugène et Jean, l’enrôlement volontaire allait de soi.

    Paul-Antoine opta pour l’armée de terre et passa les années de guerre à parfaire l’entraînement des élèves officiers à Farnham. Eugène qui avait toujours aimé l’eau, s’est tout naturellement enrôlé dans la marine. Après avoir patrouillé sur les côtes de Terre-Neuve avec des chiens pour protéger les radars et les antennes de communication, il a par la suite servi sur un dragueur de mines le long des côtes canadiennes. Enfin Jean, qui aimait beaucoup la mécanique, a choisi l’aviation. Sa formation de mécanicien achevée, il a passé la majorité de son service militaire à Moose Jaw en Saskatchewan.

    Pierrette et sa soeur Antoinette continuèrent de fréquenter l’école jusqu’à ce que, à l’âge de 15 ans, Pierrette alla chercher un permis de travail. C’est ainsi que les deux soeurs participèrent à l’effort de guerre en travaillant les soirs et les fins de semaine pour un sous-traitant d’une usine de munitions de Sainte-Thérèse. Leur travail consistait à ajouter un petit cordon blanc à un sac de coton rouge qui servait à contenir de la dynamite pour les obus. Sans doute reconnaissante pour l’aide accordée à sa famille durant son enfance, Pierrette était également bénévole à la Croix-Rouge où elle s’occupait de rouler des bandages et de préparer des boîtes de matériel médical.

    La défaite de la France en 1940 et l’occupation d’une partie de son territoire forcèrent les Canadiens à prendre conscience de la triste réalité de la guerre en Europe. Lorsqu’un bulletin spécial était diffusé à la radio, il était précédé d’un thème musical bien spécifique, le silence se faisait alors dans la maison et tous écoutaient religieusement. La participation de l’Italie à la guerre aux côtés de l’Allemagne rendit les Italiens de Montréal suspects. Une importante communauté italienne vivait à Tétreaultville, dont plusieurs à Saint-Victor, une paroisse voisine de Saint-Bernard où Pierrette habitait. Soudainement, les Italiens qui étaient leurs amis ne devaient plus l’être.

    Le 12 juillet 1940, le gouvernement annonça la mobilisation de tous les hommes célibataires dans un délai de trois jours. La nouvelle déclencha une course folle au mariage. Entre le 12 et le 15 juillet, les magasins de robes de mariées furent dévalisés et les mariages célébrés en série à travers le pays. Une de ces cérémonies eut lieu au parc Jarry, à Montréal, et réunit plusieurs centaines de couples. L’affaire rappela les 106 mariages du 23 juillet 1939 au stade De Lorimier organisés par la Jeunesse ouvrière catholique (JOC) et qui n’eut rien à voir avec la guerre. Tout d’un coup, les mariages qui avaient toujours eu lieu le samedi à 10 h étaient célébrés durant les jours de la semaine.

    Suite à l’imposition de la conscription en 1944 pour le service outre-mer, la police militaire multiplia les descentes afin d’arrêter les déserteurs et procéda à des centaines d’arrestations dans les villes. Lorsque la police militaire arrivait dans un quartier, c’était le chaos : du bruit, de l’affolement et des hommes qui couraient partout. Les policiers partis, le calme revenait et les familles espéraient être tranquilles pour quelques jours. Il arrivait que la police militaire revienne dès le lendemain et attrape les jeunes hommes qui étaient revenus trop vite à la maison. Parfois, quelques-uns parmi ceux qui avaient été attrapés, menottés et envoyés au camp d’entraînement réussissaient à s’échapper et à revenir dans la famille, souvent pour être repris peu après. À l’époque, la rumeur voulait que ceux dont un oncle possédait une érablière disposaient d’un endroit idéal pour se cacher.

    Les permissions des militaires et leur retour temporaire à la maison furent toujours l’occasion de grandes célébrations. Imitant une tradition américaine, Emma arborait des petits drapeaux à la fenêtre du salon pour signaler la présence d’un de ses fils en permission. Et bien que le sucre et le beurre furent rationnés, elle leur préparait toujours du sucre à la crème. Jean en rapportait à la base et le vendait aux autres soldats.

    Les affiches de propagande étaient omniprésentes : recrutement, rationnement, espionnage, bons de la victoire, encouragement des troupes, etc., tout y passait. La Canadian Vickers, qui produisait les Liberty Boats et des chars d’assaut, faisait également beaucoup de propagande. Le fils ainé d’une famille qui possédait une ferme était exempté du service militaire. Au Québec, les fermes laitières étaient nombreuses et le lait représentait une denrée fort importante puisqu’il était converti en lait en poudre pour être expédié en Angleterre.

    MARRAINES DE GUERRE

    Les marraines de guerre firent leur apparition durant la Première Guerre mondiale et revinrent en force durant la Deuxième. Afin de soutenir le moral des troupes, des jeunes filles entretinrent une correspondance avec des soldats au front. Pierrette eut un « filleul » ; elle lui adressait des lettres, mais aussi parfois de petit colis.

    La guerre, terminée pour l’immense majorité de la population, la vie reprit lentement son cours normal dans un monde qui avait bien changé. Hélas, plusieurs familles durent s’accommoder lentement du deuil d’un père, d’un époux, d’un fils ou d’un frère. Pour eux la vie ne serait plus jamais la même. D’autres avaient, ici même ou en Europe, fait le plein de nouvelles aventures et de nombreux souvenirs.

    Lorsque la guerre éclata en 1939, les gens d’ici semblaient plutôt indifférents à la situation en Europe. Contrairement à la grande majorité des familles francophones traditionnelles, les enfants Marion avaient grandi avec des exemples de vaillance et de patriotisme qui auréolent le service militaire. Ainsi, pour les trois garçons d’Antoine, Paul-Antoine, Eugène et Jean, l’enrôlement volontaire allait de soi. Paul-Antoine opta pour l’armée de terre et passa les années de guerre à parfaire l’entraînement des élèves officiers à Farnham. Eugène qui avait toujours aimé l’eau, s’est tout naturellement enrôlé dans la marine. Après avoir patrouillé sur les côtes de Terre-Neuve avec des chiens pour protéger les radars et les antennes de communication, il a par la suite servi sur un dragueur de mines le long des côtes canadiennes. Enfin Jean, qui aimait beaucoup la mécanique, a choisi l’aviation. Sa formation de mécanicien achevée, il a passé la majorité de son service militaire à Moose Jaw en Saskatchewan. Pierrette et sa soeur Antoinette continuèrent de fréquenter l’école jusqu’à ce que, à l’âge de 15 ans, Pierrette alla chercher un permis de travail. C’est ainsi que les deux soeurs participèrent à l’effort de guerre en travaillant les soirs et les fins de semaine pour un sous-traitant d’une usine de munitions de Sainte-Thérèse. Leur travail consistait à ajouter un petit cordon blanc à un sac de coton rouge qui servait à contenir de la dynamite pour les obus. Sans doute reconnaissante pour l’aide accordée à sa famille durant son enfance, Pierrette était également bénévole à la Croix-Rouge où elle s’occupait de rouler des bandages et de préparer des boîtes de matériel médical. La défaite de la France en 1940 et l’occupation d’une partie de son territoire forcèrent les Canadiens à prendre conscience de la triste réalité de la guerre en Europe. Lorsqu’un bulletin spécial était diffusé à la radio, il était précédé d’un thème musical bien spécifique, le silence se faisait alors dans la maison et tous écoutaient religieusement. La participation de l’Italie à la guerre aux côtés de l’Allemagne rendit les Italiens de Montréal suspects. Une importante communauté italienne vivait à Tétreaultville, dont plusieurs à Saint-Victor, une paroisse voisine de Saint-Bernard où Pierrette habitait. Soudainement, les Italiens qui étaient leurs amis ne devaient plus l’être. Le 12 juillet 1940, le gouvernement annonça la mobilisation de tous les hommes célibataires dans un délai de trois jours. La nouvelle déclencha une course folle au mariage. Entre le 12 et le 15 juillet, les magasins de robes de mariées furent dévalisés et les mariages célébrés en série à travers le pays. Une de ces cérémonies eut lieu au parc Jarry, à Montréal, et réunit plusieurs centaines de couples. L’affaire rappela les 106 mariages du 23 juillet 1939 au stade De Lorimier organisés par la Jeunesse ouvrière catholique (JOC) et qui n’eut rien à voir avec la guerre. Tout d’un coup, les mariages qui avaient toujours eu lieu le samedi à 10 h étaient célébrés durant les jours de la semaine. Suite à l’imposition de la conscription en 1944 pour le service outre-mer, la police militaire multiplia les descentes afin d’arrêter les déserteurs et procéda à des centaines d’arrestations dans les villes. Lorsque la police militaire arrivait dans un quartier, c’était le chaos : du bruit, de l’affolement et des hommes qui couraient partout. Les policiers partis, le calme revenait et les familles espéraient être tranquilles pour quelques jours. Il arrivait que la police militaire revienne dès le lendemain et attrape les jeunes hommes qui étaient revenus trop vite à la maison. Parfois, quelques-uns parmi ceux qui avaient été attrapés, menottés et envoyés au camp d’entraînement réussissaient à s’échapper et à revenir dans la famille, souvent pour être repris peu après. À l’époque, la rumeur voulait que ceux dont un oncle possédait une érablière disposaient d’un endroit idéal pour se cacher. Les permissions des militaires et leur retour temporaire à la maison furent toujours l’occasion de grandes célébrations. Imitant une tradition américaine, Emma arborait des petits drapeaux à la fenêtre du salon pour signaler la présence d’un de ses fils en permission. Et bien que le sucre et le beurre furent rationnés, elle leur préparait toujours du sucre à la crème. Jean en rapportait à la base et le vendait aux autres soldats. Les affiches de propagande étaient omniprésentes : recrutement, rationnement, espionnage, bons de la victoire, encouragement des troupes, etc., tout y passait. La Canadian Vickers, qui produisait les Liberty Boats et des chars d’assaut, faisait également beaucoup de propagande. Le fils ainé d’une famille qui possédait une ferme était exempté du service militaire. Au Québec, les fermes laitières étaient nombreuses et le lait représentait une denrée fort importante puisqu’il était converti en lait en poudre pour être expédié en Angleterre. MARRAINES DE GUERRE Les marraines de guerre firent leur apparition durant la Première Guerre mondiale et revinrent en force durant la Deuxième. Afin de soutenir le moral des troupes, des jeunes filles entretinrent une correspondance avec des soldats au front. Pierrette eut un « filleul » ; elle lui adressait des lettres, mais aussi parfois de petit colis. La guerre, terminée pour l’immense majorité de la population, la vie reprit lentement son cours normal dans un monde qui avait bien changé. Hélas, plusieurs familles durent s’accommoder lentement du deuil d’un père, d’un époux, d’un fils ou d’un frère. Pour eux la vie ne serait plus jamais la même. D’autres avaient, ici même ou en Europe, fait le plein de nouvelles aventures et de nombreux souvenirs. ...

    Comité de la vente des livres usagés

    Apparaissent sur cette photo une partie des bénévoles ayant oeuvré dans le comité de vente des livres usagés. On reconnaît dans l’ordre habituel : Hélène Doth, Jean L’Heureux, Solange Lamarche, Nicole Surprenant, Huguette Langlois, Elizabeth Dorman, Nicole Crépeau, Susana Pitchon, Marie-Josée Machabée, Stéfanie Guérin (debout), Yolaine Durocher (assise) et Louise André.

    Apparaissent sur cette photo une partie des bénévoles ayant oeuvré dans le comité de vente des livres usagés. On reconnaît dans l’ordre habituel : Hélène Doth, Jean L’Heureux, Solange Lamarche, Nicole Surprenant, Huguette Langlois, Elizabeth Dorman, Nicole Crépeau, Susana Pitchon, Marie-Josée Machabée, Stéfanie Guérin (debout), Yolaine Durocher (assise) et Louise André. ...

    Laprairie sera une ville

    Québec – Par un vote de 18 à 14, le comité des bills privés a adopté, ce matin, le préambule du bill de Laprairie, après une chaude discussion entre les avocats. Laprairie se trouve donc à obtenir devant ce comité, d’être érigée en ville, et de s’annexer 750 acres de la commune, cette bande de terre, près du fleuve, qui appartient aux Jésuites depuis plus de deux cents ans.

    Avant de s’approprier la commune pour la diviser en lots à bâtir, Laprairie devra traiter avec les Jésuites et leurs censitaires.

    Le conseil de ville actuel continuera de régner jusqu’en février 1910. Le futur conseil sera composé d’un maire et de six échevins, tous élus par le peuple. […]

    Extrait du journal La Presse dans son édition du 1er avril 1909.

    Québec – Par un vote de 18 à 14, le comité des bills privés a adopté, ce matin, le préambule du bill de Laprairie, après une chaude discussion entre les avocats. Laprairie se trouve donc à obtenir devant ce comité, d’être érigée en ville, et de s’annexer 750 acres de la commune, cette bande de terre, près du fleuve, qui appartient aux Jésuites depuis plus de deux cents ans. Avant de s’approprier la commune pour la diviser en lots à bâtir, Laprairie devra traiter avec les Jésuites et leurs censitaires. Le conseil de ville actuel continuera de régner jusqu’en février 1910. Le futur conseil sera composé d’un maire et de six échevins, tous élus par le peuple. […] Extrait du journal La Presse dans son édition du 1er avril 1909. ...