
- Au jour le jour, octobre 2017
Concours de labours
La Société d’agriculture du comté de La Prairie organise chaque année un concours de labours. Le samedi 9 septembre dernier, dans le cadre des fêtes du 350e le concours avait lieu à La Prairie. À cette occasion, les anciennes charrues tirées par des chevaux étaient les vedettes du spectacle.

- Au jour le jour, octobre 2017
Le Week-end d’autrefois
Le Week-end d’autrefois, événement officiel des festivités du 350e anniversaire de La Prairie, a eu lieu les 9 et 10 septembre
derniers dans le Vieux-La Prairie (parc Sentier du Vieux Fort).
Cet événement à caractère culturel et historique avait comme objectif de faire revivre le village et le fort de La Prairie entre les 17e et 19e siècles. Les activités du Week-end d’autrefois ont été organisées par la ville de La Prairie en collaboration avec la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (partenaire argent des festivités du 350e et conceptrice du projet de la ligne du temps), les Productions Oyez Oyez et le support financier du Ministère de la Culture et des Communications du Québec.









Rondeau).

du 19e siècle (Fort Ingall à Cabano).


- Au jour le jour, octobre 2017
La Maison des aînés de La Prairie
L’œuvre des religieuses.
Dès 1843, des dames de La Prairie, regroupées en une association appelée les Dames de la Charité, avaient loué un immeuble de pierre sur le chemin de Saint-Jean que l’on appela « Maison de la Providence », où l’une d’elles, Mlle Émilie Denaut, prenait soin des miséreux les plus délaissés.
L’œuvre gagna en importance et dépassa bientôt les capacités d’accueil de Mlle Denaut. C’est alors que le père Tellier s.j. entreprit des démarches pour confier l’hospice aux mains d’une communauté de religieuses.
Au milieu du mois de mai 1846, Émilie Gamelin, fondatrice des Sœurs de la Providence, accompagnée des Sœurs Michon, Marie et Amable, prenait la responsabilité de l’hospice de La Prairie. Elles y trouvèrent six vieilles et trois vieillards, dont l’un était âgé de 96 ans. Le 16 mai, la fondatrice quitta La Prairie, confiant la responsabilité de la nouvelle institution à deux religieuses, dont Sœur Marie (Ursule Leblanc), supérieure de l’hospice.
Les religieuses poursuivirent leur œuvre à La Prairie auprès des personnes âgées durant près de 130 ans, jusqu’à ce qu’en 1974, alors que la Maison de la Providence comptait plus de 90 pensionnaires, le Ministère des Affaires sociales demanda aux religieuses de reloger ailleurs toutes ces personnes âgées. L’ensemble des bâtiments fut ensuite converti en résidence pour les religieuses à la retraite et, jusqu’à leur départ en 1987, plusieurs d’entre elles continuèrent à visiter les malades et les personnes âgées confinées à la maison.
Dans les décennies qui suivirent, les CHSLD prirent en charge les personnes âgées malades ou en perte d’autonomie alors que s’ouvraient de nombreuses résidences capables d’accueillir des aînés autonomes ou semi-autonomes.
Malgré l’apparition de ces nouveaux services, les besoins demeurent énormes, car, comme le démontrent les statistiques suivantes, le nombre des aînés augmentant et bien qu’ils soient en bonne santé, plusieurs se retrouvent seuls à la maison et laissés à eux-mêmes.
Statistiques
Un peu plus d’une personne sur 7 (15,7 %) au Québec est âgée de 65 ans ou plus, soit 1 253 550 personnes. Parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus, près du tiers (32,2 %) ont entre 65 et 69 ans. La population de personnes de 65 ans ou plus se compose de 43,9 % d’hommes et de 56,1 % de femmes. Les femmes sont nettement plus nombreuses dans les groupes d’âge plus avancés du fait de leur espérance de vie plus élevée.
À elles seules, les régions de Montréal, de la Montérégie et de la Capitale-Nationale regroupent plus de la moitié du nombre total de personnes âgées de 65 ans ou plus au Québec.
De 2006 à 2056, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus parmi la population totale doublera, passant de 14,0 % à 28,0 %. La proportion de la population âgée de 75 ans ou plus par rapport à la population totale du Québec passera de 6,4 % à 16,4 % entre 2006 et 2056.Les aînés du Québec : quelques données récentes, publié par le gouvernement du Québec en 2012.
Selon le recensement de 2016, à La Prairie, les personnes âgées de plus de 65 ans sont 3 500, soit 15 % de la population.
La Maison des aînés
Malgré ces statistiques impressionnantes, outre certains services offerts par les CLSC ou d’autres organismes pour le maintien des aînées à la maison, les autorités gouvernementales n’ont jamais mis en place des services permettant aux aînés non seulement de vivre chez eux, mais également de s’épanouir à travers une vie sociale harmonieuse faite de rencontres, de loisirs, d’apprentissages et du sentiment d’être utile.
À n’en pas douter, il y avait là un énorme besoin à combler et, à La Prairie, cette mission allait être prise en charge par les bénévoles de la Maison des aînés.
La Maison des aînés de La Prairie n’est pas née de façon spontanée en 2005. La fondatrice, madame Céline Desautels, y songeait depuis plus de deux ans. Ses lectures et les nombreuses rencontres effectuées dans le cadre de son travail à la paroisse de la Nativité l’avaient convaincue du besoin pressant d’un tel établissement.
Bien que les lettres patentes de mai 2004 précisent que le conseil d’administration devait être composé de 3 personnes, les règlements internes adoptés dès la première année établirent que le CA accueillerait plutôt 7 membres.
Les membres de ce premier conseil d’administration étaient : Céline Desautels, présidente, Maryse Leblanc, vice-présidente, Jean-Claude Campeau, trésorier, Jeannine Lavallée, secrétaire, Francine Désilets, administratrice, Claire Bernatchez, administratrice et Ève Cholette, également administratrice.

Les sept membres du conseil d’administration sont élus par l’assemblée annuelle en alternance pour un mandat de deux ans. Ainsi, une année, trois membres sont en élection et l’année suivante ce sont les quatre autres membres qui sont soumis au vote des membres.
Déjà, un an avant l’ouverture officielle, les membres du conseil se mirent en quête de financement. Leurs efforts ne furent pas vains, une subvention de 12 000 $ du programme fédéral « Nouveaux Horizons » et un versement de 5 000 $ du député provincial Jean Dubuc permirent de lancer l’organisme sur de solides bases financières.
La Maison des aînés de La Prairie a
donc été créée en 2005 dans le but
de permettre aux personnes de plus
de 50 ans de :
• côtoyer des personnes de leur âge ;
• suivre des cours, des ateliers et diverses formations ;
• assister à des causeries et à des conférences sur divers sujets ;
• se divertir physiquement ou intellectuellement ;
• mais surtout, avoir un endroit où trouver réconfort et amitié.
Évolution des effectifs
2005-2006 – 134 membres
2006-2007 – 217 membres
2007-2008 – 228 membres
2008-2009 – 228 membres
2009-2010 – 257 membres
2010-2011 – 273 membres
2011-2012 – 324 membres
2012-2013 – 235 membres
2013-2014 – 327 membres
2014-2015 – 402 membres
2015-2016 – 422 membres
2016-2017 – 487 membres
Les activités n’ont pas tellement changé, car plusieurs de celles-ci sont les mêmes depuis les débuts : tricot, cours d’anglais et d’espagnol, Viactive (un programme d’activités physiques), musique et mouvement, taï-chi, atelier d’écriture, atelier de théâtre, nutrition, etc.
« On aime ajouter de la nouveauté, mais toujours en respectant notre mission. Les activités sont pensées en respectant la mission du début. La différence, c’est la participation grandissante. C’est cela qui est le plus grand changement, » d’affirmer Mme Jeannine Lavallée, la présidente actuelle.

« Je suis certaine que la MDA est toujours demeurée fidèle à sa mission, car les nouvelles activités sont toujours pensées selon l’esprit de la mission qui est de briser l’isolement, de continuer des apprentissages, d’élargir le cercle d’amis (on forme une famille), et surtout des activités qui permettent de garder notre autonomie physique et intellectuelle le plus longtemps possible. »
Au cours de l’année 2017, les activités les plus fréquentées demeurent Viactive, les causeries, le déjeuner du mois, le service des commissions au IGA, le salon des tricoteuses, les mémoires (les gens écrivent le récit de leur vie) et les cours sur la tablette iPad.

La participation masculine
Le tableau ci-joint permet de constater que bien que les adhésions aient plus que doublé au cours des dix dernières années, le taux de participation des hommes est demeuré à peu près inchangé. Il y a donc lieu de s’interroger sur les causes de la faible participation masculine aux activités offertes par la MDA.
Profil des membres
2005-2006 – 92 % femmes – 8 % hommes
2006-2007 – 78 % femmes – 22 % hommes
2007-2008 – 84 % femmes – 16 % hommes
2008-2009 – 84 % femmes – 16 % hommes
2009-2010 – 88 % femmes – 12 % hommes
2010-2011 – 87 % femmes – 13 % hommes
2011-2012 – 85 % femmes – 15 % hommes
2012-2013 – 87 % femmes – 13 % hommes
2013-2014 – 83 % femmes – 17 % hommes
2014-2015 – 84 % femmes – 16 % hommes
2015-2016 – 83 % femmes – 17 % hommes
2016-2017 – 83 % femmes – 17 % hommes
Il est évident qu’au plan social et personnel, les besoins des hommes diffèrent beaucoup de ceux des femmes.
La présidente de la Maison des aînés constate qu’il est difficile de trouver des activités qui plaisent aux hommes. Le manque d’espace ne permet pas d’installer des tables de billard, des jeux de fléchettes ou des tables de tennis sur table. Les hommes aiment le vélo (souvent plus individuel qu’en groupe) et le golf, et beaucoup préfèrent s’occuper eux-mêmes par des travaux de bricolage.
Ailleurs, l’organisme « Hommes en action (Men’s Sheds) » et d’autres programmes similaires aident les hommes à surmonter certaines barrières qui les empêchent d’améliorer leur santé. Dirigés par leurs membres, ces groupes favorisent le rassemblement d’hommes pour la tenue d’activités telles que le travail du bois, la cuisine, la musique ou le sport à la télévision.
Selon Doug Mackie, si vous voulez faire parler un homme, « asseyez-vous à ses côtés » et travaillez avec lui à un projet. Il a constaté que de nombreux hommes dans son quartier ont beaucoup de temps à leur disposition, surtout s’ils sont à la retraite, et qu’ils souffrent souvent de solitude, d’isolement et de dépression. La fin d’une carrière entraîne souvent une perte d’identité.
Les chercheurs australiens Andrea Walding et Dave Fildes ont constaté que les programmes d’Hommes en action et d’autres programmes communautaires du genre contribuaient à améliorer la santé masculine et le bien-être général des hommes plus âgés. Ils aident également les hommes à développer leurs compétences et leurs réseaux sociaux et leur procurent un espace sûr.Ces informations sont tirées d’un article signé par Shannon Sampert. Directrice d’Evidence Network.ca et professeure agrégée au département de science politique de l’Université de Winnipeg. Cet article est paru dans La Presse, édition du 27 août 2017.
Bref, l’augmentation de l’adhésion masculine demeure pour l’avenir un défi difficile à résoudre pour l’équipe de direction et les bénévoles de la MDA.
Une présence indispensable
Depuis ses débuts, la Maison des aînés a manifestement fait la preuve que son existence répondait à des besoins réels et pressants dans la communauté.
Logée au 604, boulevard Taschereau (l’ancien hôtel de ville construit en 1967), au début, la Maison des aînés ouvrait ses portes trois jours par semaine avec une secrétaire pour voir à la bonne marche du bureau. Après quelques années, les activités sont devenues accessibles cinq jours par semaine.
En janvier 2009, la secrétaire comptable a été remplacée par Mme Caroline Boisvert qui agissait comme coordonnatrice 4 jours/semaine. Puis en 2011, Marie-Herline Jean remplaçait Caroline Boisvert comme coordonnatrice et passait à 5 jours/semaine, alors que Lucie Depault agissait à titre de secrétaire comptable.
Victime de son succès, la MDA se voit contrainte d’augmenter le nombre de ses employés. Plus de participation exige une solide administration et davantage de bénévoles ; ces derniers sont plus de 80 à ce jour.
C’est ainsi qu’en 2013, Marguerite Arseneault est engagée comme directrice à temps plein alors que Ghislaine Bergeron prend en charge la comptabilité et d’autres tâches connexes à raison de deux jours/semaine. Micheline Arbic s’assure des visites dans deux résidences privées de La Prairie, soit la résidence d’Estelle et la résidence Adison.
Installée depuis le printemps dernier dans les tout nouveaux locaux du Centre multifonctionnel Guy-Dupré, la Maison des aînés a visiblement le vent dans les voiles et poursuivra sans doute sa mission durant encore de longues années : briser l’isolement, promouvoir l’autonomie et le mieux-être des personnes âgées ainsi que leur intégration sociale.
Comme l’affirme Mme Lavallée, « il faut sortir les aînés de la maison afin qu’ils puissent mieux y habiter par la suite ».

- Au jour le jour, juin 2017
Jeannine Lavallée
C’est avec fierté que le 2 juin dernier, Monsieur Richard Merlini, député de La Prairie à l’Assemblée nationale, remettait la Médaille de l’Assemblée nationale à madame Jeannine Lavallée. Cofondatrice de la Maison des aînés de La Prairie, madame Lavallée a consacré de nombreuses années de bénévolat à mettre en place des services destinés aux personnes âgées. Les membres du CA de la SHLM se joignent à l’ensemble de la communauté pour offrir leurs plus sincères félicitations à la récipiendaire.

- Au jour le jour, juin 2017
CA de la SHLM pour 2017-2018
Votre CA vous souhaite un très bel été 2017 et vous invite à venir à la SHLM durant la belle (on l’espère) saison pour faire une visite guidée, une excursion avec la famille ou les amis grâce au nouveau parcours de notre rallye GPS ou tout simplement pour faire un saut à notre salle d’exposition pour en apprendre plus sur les 350 ans de La Prairie en venant voir notre exposition estivale où les travaux de notre comité de paléographie seront exposés avec plusieurs artéfacts provenant de nos archives.
Dans le cadre des festivités du 350e anniversaire de La Prairie, La SHLM et la ville de La Prairie vous invitent à participer aux activités du Week-end d’autrefois les 9 et 10 septembre 2017 au parc du Sentier du Vieux Fort situé entre la SHLM et l’église de La Nativité. Veuillez noter que le lancement du livre sur les familles pionnières de La Prairie (1667-1687) prévu pour le 8 septembre a été déplacé au dimanche 26 novembre (en après-midi) au centre multifonctionnel Guy-Dupré.

- Au jour le jour, juin 2017
Honneurs reçus par les membres de la SHLM
Le 22 janvier dernier, lors du brunch annuel, Madame Solange Lamarche s’est mérité le prix de la bénévole de l’année 2016 de la SHLM pour la qualité de ses travaux en généalogie (dont une impressionnante base de données sur les familles Bariteau dit Lamarche et Payette dit Saint-Amour), pour son bénévolat en généalogie durant nos heures d’ouverture et durant les sessions du club de généalogie de la SHLM le lundi soir et pour toutes ses activités auprès des jeunes de la région (ateliers de généalogie et kiosque de généalogie avec les élèves de l’école La Magdeleine par exemple).
C’est pour ces mêmes raisons que le CA de la SHLM a envoyé la candidature de Madame Lamarche l’obtention du prix Renaud-Brochu remis aux bénévoles des sociétés membres de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) s’étant distingués par l’excellence de leurs actions bénévoles dans le domaine de la généalogie.
La candidature de Madame Lamarche a été retenue et elle a reçu son prix lors du Conseil de généalogie de la FQSG tenu à La Prairie le 6 mai dernier.
Monsieur Jean L’Heureux (récipiendaire du prix Renaud-Brochu en 2014 et de la médaille d’argent du Lieutenant-gouverneur du Québec en avril dernier), délégué de la SHLM lors du Conseil de généalogie et de l’assemblée générale de la FQSG du 6 mai dernier, a obtenu la médaille de reconnaissance de la FQSG pour souligner la qualité exceptionnelle de son parcours en généalogie (bénévolat au sein de la SHLM et publication en 2012 des répertoires BMS (1667-2000) de la paroisse de La Nativité de La Prairie.

- Au jour le jour, juin 2017
Des nouvelles de nos deux fédérations
Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG)
La SHLM et la ville de La Prairie étaient les hôtes, le 6 mai dernier au centre multifonctionnel Guy-Dupré, de plus de 25 sociétés d’histoire et de généalogie pour la tenue du conseil annuel de généalogie de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG). Les travaux du conseil ont débuté en matinée par une conférence de Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM et secrétaire exécutif de la FQSG, sur les 350 ans de La Prairie. Monsieur Jean L’Heureux a représenté la SHLM lors de l’assemblée générale annuelle des membres de la FQSG en après-midi. Lors des élections pour choisir les membres du CA pour l’année 2017-2018, cinq postes étaient disponibles et sept candidatures avaient été reçues par le comité de mise en candidature dans les délais prescrits.
Après la période de scrutin, ont été élus par les délégués pour un mandat de deux ans : Madame Kathleen Juneau-Roy (Société acadienne Port-Royal) et Messieurs Richard Masson (Société généalogique canadienne-française), Guy Parent (Société de généalogie de Québec), Jean-Claude Payette (Société de généalogie et d’histoire de Saint-Eustache) et Claude Perron (Société de généalogie du Saguenay).
Fédération Histoire Québec (FQH)
Cette année, le congrès de la Fédération Histoire Québec était organisé conjointement avec le QAHN (Quebec anglophone heritage network) et avait lieu à l’hôtel Gouverneur de Montréal les 20, 21 et 22 mai derniers.
La tenue de ce congrès coïncidait également avec les 375 années de fondation de la ville hôte. Ce congrès avait pour thème « Montréal et ses histoires ». Madame Marie Gagné ainsi que Messieurs Jean l’Heureux et Stéphane Tremblay (à titre d’administrateur de la FHQ) ont participé à ce congrès.
Le 20 mai au matin, deux formations ont été offertes gratuitement aux sociétés membres des deux organismes : « Building a diversified fundraising program » et « Pourquoi une assurance en responsabilité civile ? ». En après-midi, la même journée, les membres de la FHQ ont assisté à leur assemblée générale annuelle.
Lors des élections pour choisir les membres du conseil d’administration pour l’année 2017-2018, 5 postes étaient disponibles et trois mises en candidatures avaient été reçues dans les délais prescrits. Ont donc été élus pour un mandat de deux ans Messieurs Richard M. Bégin (Association du patrimoine d’Aylmer et Musée de l’Auberge Symmes), Michel Pratt (Société historique et culturelle du Marigot de Longueuil) et Jason Thiffault (Appartenance Mauricie).
Les conférences ont eu lieu dans la journée du 22 mai et les participants pouvaient prendre leurs pauses au salon des exposants et en savoir plus sur l’histoire de Montréal abordée dans les différents ateliers en discutant avec les conférenciers et les responsables des différents kiosques. En soirée, lors du banquet de clôture, la FHQ et le QAHN ont dévoilé le nom des lauréats de leurs différents prix d’excellence pour l’année 2016-2017 :
• Le prix Rodolphe-Fournier (prix de la Chambre des notaires du Québec pour la promotion de la recherche en histoire du notariat) a été remis à Monsieur André Larose, pour son étude intitulée « Un terrier en pièces détachées : Les titres nouvels de la seigneurie de Beauharnois (1834-1842) ».
• Le prix Léonidas-Bélanger (prix de la FHQ pour souligner la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire) a été remis à Monsieur René Cloutier, de la Société d’histoire de Charlesbourg, pour l’événement intitulé « 350e anniversaire de fondation de Charlesbourg ».
• Le prix Honorius-Provost (prix soulignant le travail et les réalisations des bénévoles œuvrant au sein des sociétés membres de la FHQ) a été remis à Monsieur Jean-Marie Deschênes, de l’organisme Patrimoine et culture du Portage.
• Le prix Marion-Phelps (QAHN) a été décerné à M. Richard Smith pour sa contribution exceptionnelle à la préservation du patrimoine anglophone du Québec.
Durant la journée du 22 mai, les participants ont pu faire une des trois visites guidées suivantes : « Circuit d’ouest en est le long de la Rivière-des-Prairies », « Reflections of the english-speaking heritage of Montreal: three sites » et « Excursion pédestre : Quartier latin ; quartier du savoir ».

- Au jour le jour, juin 2017
Arrivée des guides étudiants à la SHLM
Grâce à une généreuse subvention du programme fédéral « Emplois d’été Canada », nous avons procédé à l’embauche de trois guides étudiants pour assurer l’animation de la saison estivale 2017 à la SHLM ainsi qu’à l’embauche d’un étudiant qui numérisera nos archives. Nos étudiants ont commencé leurs activités le 5 juin dernier et ils nous quitteront pour retourner aux études le 27 août. Cette année, les trois guides étudiants seront disponibles pour des visites du site patrimonial déclaré du Vieux La Prairie tous les jours de la semaine à 10 h, à 13 h et à 15 h.

- Au jour le jour, mai 2017
Conférence | Réseaux familiaux et anciens acadiens à l’époque des patriotes de 1830 à 1837
Conférencier: Monsieur Réal Houde
Des Patriotes d’origine acadienne. Est-ce une surprise après le traumatisme vécu en Acadie et l’arrivée douloureuse à Québec entre 1755 et 1759 ? Qui les a accueilli ? Le conférencier partagera certains fruits de sa recherche sur l’époque des Patriotes. Un regard original, sur cette période agitée.
Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont lieu à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393.

- Au jour le jour, mai 2017
La Ligne du Temps, 3e volet du week-end d’autrefois
Depuis les deux dernières années, la SHLM organise, en collaboration avec la municipalité de La Prairie, un week-end familial durant la saison estivale dont la thématique gravite autour de l’histoire du fort et du village de La Prairie à l’époque de la Nouvelle-France (1667-1763). En 2015, l’activité portait le nom de Week-End d’autrefois et plusieurs organismes de recons-titution historique avaient occupé le parc du Sentier du Vieux Fort durant le dernier week-end du mois d’août afin de souligner les 40 ans d’existence du site patrimonial déclaré du Vieux-La Prairie. En 2016, la SHLM revenait à la charge avec la commémoration des 325 ans des batailles de La Prairie avec l’occupation du parc du Sentier du Vieux Fort par des soldats des Compagnies franches de la Marine à la mi-août.
En 2017, cette activité fait partie de la programmation officielle du 350e anniversaire de La Prairie et portera le nom de Week-end d’autrefois du Vieux-La Prairie. Cette activité sera organisée en collaboration avec la ville de La Prairie (comité composé de Madame Marie-Josée Latulippe, coordonnatrice des festivités du 350e et de Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM).
Durant ce week-end thématique (8 au 10 septembre 2017 au Parc du Sentier du Vieux Fort), nous voulons faire connaître l’histoire militaire de La Prairie en ciblant l’importance du vieux village fortifié ; permettant ainsi de faire valoir les multiples facettes historiques et patrimoniales du site patrimonial déclaré. Le public visé : toutes les familles de la MRC de Roussillon. L’objectif à long terme est de faire revenir cet événement annuellement si l’expérience est concluante.
Le Week-end d’autrefois du Vieux-La Prairie s’articulera autour de trois volets bien précis (la réalisation du volet de la Ligne du Temps est assumée financièrement par la SHLM et une demande de subvention a été déposée au Fonds culturel de la MRC de Roussillon au mois d’avril)
Animation historique : des acteurs professionnels en costumes d’époque vont parcourir le site, assurant ainsi une animation continue ; ces acteurs vont incarner des personnages d’époque (un crieur public, un sergent-recruteur, un conteur, des musiciens d’époque, la Borgnesse (Amérindienne de la bataille de 1691), Jacques Perras (coureur des bois de La Prairie) et Jean-Baptiste Varin (1er maire).
Ateliers interactifs : une foule d’artisans seront sur place pour expliquer les vieux métiers d’antan (potier, forgeron, tourneur, tonnelier…). Nous aurons aussi des ateliers sur l’histoire de La Prairie (conférence du 350e), des visites guidées en calèche, un cours de cuisine de l’époque de la Nouvelle-France et des kiosques historiques (Musée d’archéologie de Roussillon, Société d’histoire des Filles du Roy, SHLM…).
Le projet de la Ligne du Temps : expliquer l’histoire militaire du fort de La Prairie et de la région par la reconstitution historique : plusieurs organismes de reconstitution dont la mission est de faire connaître l’histoire militaire à différentes époques de l’histoire du Canada vont camper toute la fin de semaine dans le parc du Sentier du Vieux Fort. Ils seront placés en ordre chronologique en commençant derrière la SHLM (1667) pour se terminer devant l’église de La Nativité (1870) : Guerriers amérindiens (1667-1676), Carignan-Salières (1665-68), Compagnies franches de la Marine et Habitants du fort (1685-1760), Soldats britanniques (1760-1870) et Patriotes de 1837-1838.