Sélection d'une édition

    Période des Fêtes

    Nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, entre le 20 décembre 2019 et le 6 janvier 2020 inclusivement. Au nom du C.A. de la SHLM, de ses employées, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes avec parents et amis. Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2020.

    Je vous invite à être présent à notre brunch de la nouvelle année en février prochain (date et lieu à venir). Nous profiterons de cet événement pour faire la rétrospective de l’année 2019 et pour dévoiler le nom du (de la) bénévole de l’année. N’oubliez pas qu’au retour des Fêtes, janvier est le mois du renouvellement de votre carte de membre de la SHLM (40 $ pour une adhésion individuelle et 65 $ pour une adhésion avec un conjoint).
    Stéphane Tremblay, président

     

    Nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, entre le 20 décembre 2019 et le 6 janvier 2020 inclusivement. Au nom du C.A. de la SHLM, de ses employées, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes avec parents et amis. Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2020. Je vous invite à être présent à notre brunch de la nouvelle année en février prochain (date et lieu à venir). Nous profiterons de cet événement pour faire la rétrospective de l’année 2019 et pour dévoiler le nom du (de la) bénévole de l’année. N’oubliez pas qu’au retour des Fêtes, janvier est le mois du renouvellement de votre carte de membre de la SHLM (40 $ pour une adhésion individuelle et 65 $ pour une adhésion avec un conjoint). Stéphane Tremblay, président  ...

    L’école de rang du chemin des Prairies – la suite

    C’est le temps que ça change  

    Déjà à la fin des années 1950, la population de la nouvelle ville de Brossard connaît une croissance importante. Les familles récemment installées sur le territoire réclament des écoles modernes et l’accès à une éducation de qualité. La nécessité de centraliser les services scolaires s’impose alors comme la meilleure solution. Lors d’une assemblée spéciale tenue le 16 août 1960, les commissaires demandent au Département de l’Instruction publique la permission de fermer l’école no 2 du chemin des Prairies « dans le but de regrouper nos élèves ».15

    Avec l’arrivée au pouvoir des libéraux de Jean Lesage en juin 1960, le système scolaire est désormais soumis à d’importantes réformes. La création du ministère de l’Éducation en 1964 met sur pied de nouvelles structures éducatives qui transforment le milieu scolaire. Après plus de 130 ans d’existence, on assiste à la disparition graduelle des écoles de rang.

     
    Après sa fermeture, la dernière petite école de rang est acquise par l’instituteur François Clermont en 1967 et convertie en résidence privée.16 Inoccupée au cours des années 2000, le bâtiment est démoli à son tour et fait place de nos jours à une construction de petite dimension qui loge quelques commerces de proximité.

    Située juste en face, la maison Brossard construite en pierre des champs à la fin du 18e siècle résiste au temps. Sur le chemin des Prairies, elle est désormais le seul témoin de l’époque rurale et agricole de la ville de Brossard.

    _______________________________________________________________________

    15 Ibid., volume #5, réunion du 16 août 1960.
    16 Georges Brossard, notaire. Vente de Corporation scolaire de Ville de Brossard à François Clermont, le 8 août 1967. Registre foncier du Québec en ligne, Index aux immeubles, Paroisse de La Prairie, cadastre 263, acte no. 81670.  

     

     

    C’est le temps que ça change   Déjà à la fin des années 1950, la population de la nouvelle ville de Brossard connaît une croissance importante. Les familles récemment installées sur le territoire réclament des écoles modernes et l’accès à une éducation de qualité. La nécessité de centraliser les services scolaires s’impose alors comme la meilleure solution. Lors d’une assemblée spéciale tenue le 16 août 1960, les commissaires demandent au Département de l’Instruction publique la permission de fermer l’école no 2 du chemin des Prairies « dans le but de regrouper nos élèves ».15 Avec l’arrivée au pouvoir des libéraux de Jean Lesage en juin 1960, le système scolaire est désormais soumis à d’importantes réformes. La création du ministère de l’Éducation en 1964 met sur pied de nouvelles structures éducatives qui transforment le milieu scolaire. Après plus de 130 ans d’existence, on assiste à la disparition graduelle des écoles de rang.   Après sa fermeture, la dernière petite école de rang est acquise par l’instituteur François Clermont en 1967 et convertie en résidence privée.16 Inoccupée au cours des années 2000, le bâtiment est démoli à son tour et fait place de nos jours à une construction de petite dimension qui loge quelques commerces de proximité. Située juste en face, la maison Brossard construite en pierre des champs à la fin du 18e siècle résiste au temps. Sur le chemin des Prairies, elle est désormais le seul témoin de l’époque rurale et agricole de la ville de Brossard. _______________________________________________________________________ 15 Ibid., volume #5, réunion du 16 août 1960. 16 Georges Brossard, notaire. Vente de Corporation scolaire de Ville de Brossard à François Clermont, le 8 août 1967. Registre foncier du Québec en ligne, Index aux immeubles, Paroisse de La Prairie, cadastre 263, acte no. 81670.      ...

    L’école de rang du chemin des Prairies – la suite

    De 1954 à 1960 : troisième école de rang

    Bien qu’au début des années 1950, on recense plus de 5000 écoles de rang dans les paroisses du Québec, des voix s’élèvent et réclament leur fermeture et la centralisation des services dans les villes et les villages, avec également l’accès à un réseau d’enseignement secondaire public.

    Des études révèlent une triste réalité, à savoir que le Québec a le plus bas taux de scolarisation au Canada. On constate alors que 50% des jeunes quittent l’école à l’âge de 15 ans.13

    Malgré la situation, le gouvernement Duplessis continue à promouvoir la construction d’écoles en milieu rural. En 1954, la commission scolaire de la Paroisse de La Prairie reçoit donc l’autorisation du Département de l’Instruction publique de vendre à l’enchère la vieille école construite en 1894 et de bâtir sur le même terrain un nouveau bâtiment en briques comportant un logement pour l’institutrice.14

    Irénée Morin et Marcel Brossard s’engagent à construire la nouvelle école pour la somme de 13 500 $ conformément aux plans et devis de la Série A, fournis par le Département de l’Instruction publique. Entretemps, la vieille bâtisse adjugée à un cultivateur du lieu est déménagée à une centaine de mètres sur la devanture d’une terre (lot 271-272 ancien cadastre) et transformée en résidence.

    En 1999, cette terre sera vendue et quelques mois plus tard, l’ancienne école de rang sera complètement détruite par un incendie. Des unités d’habitation du Village Parisien s’élèvent maintenant sur le site.

    _______________________________________________________________________

    13 Gérin-Lajoie, Paul. Combats d’un révolutionnaire tranquille, Propos et confidences. CEC, 1989, p. 27-40.
    14 Commission scolaire de la Paroisse de La Prairie, Livre des délibérations, volume #3, réunion du 7 juin 1954 et du30 août 1954.

    De 1954 à 1960 : troisième école de rang Bien qu’au début des années 1950, on recense plus de 5000 écoles de rang dans les paroisses du Québec, des voix s’élèvent et réclament leur fermeture et la centralisation des services dans les villes et les villages, avec également l’accès à un réseau d’enseignement secondaire public. Des études révèlent une triste réalité, à savoir que le Québec a le plus bas taux de scolarisation au Canada. On constate alors que 50% des jeunes quittent l’école à l’âge de 15 ans.13 Malgré la situation, le gouvernement Duplessis continue à promouvoir la construction d’écoles en milieu rural. En 1954, la commission scolaire de la Paroisse de La Prairie reçoit donc l’autorisation du Département de l’Instruction publique de vendre à l’enchère la vieille école construite en 1894 et de bâtir sur le même terrain un nouveau bâtiment en briques comportant un logement pour l’institutrice.14 Irénée Morin et Marcel Brossard s’engagent à construire la nouvelle école pour la somme de 13 500 $ conformément aux plans et devis de la Série A, fournis par le Département de l’Instruction publique. Entretemps, la vieille bâtisse adjugée à un cultivateur du lieu est déménagée à une centaine de mètres sur la devanture d’une terre (lot 271-272 ancien cadastre) et transformée en résidence. En 1999, cette terre sera vendue et quelques mois plus tard, l’ancienne école de rang sera complètement détruite par un incendie. Des unités d’habitation du Village Parisien s’élèvent maintenant sur le site. _______________________________________________________________________ 13 Gérin-Lajoie, Paul. Combats d’un révolutionnaire tranquille, Propos et confidences. CEC, 1989, p. 27-40. 14 Commission scolaire de la Paroisse de La Prairie, Livre des délibérations, volume #3, réunion du 7 juin 1954 et du30 août 1954....

    L’école de rang du chemin des Prairies – la suite

    Une nouvelle apparence

    La photographie de la page 2 prise au tournant du XXe siècle montre l’aspect de la nouvelle école de rang.

    Devant le bâtiment d’un étage et demi, coiffé d’un toit à deux versants et revêtu de planches à clins et de contrevents installés à l’été 1900, se profile l’image de l’institutrice entourée d’une vingtaine d’écoliers prenant la pose avec tabliers blancs et livres à la main. Sur le devant de l’édifice, un perron surmonté d’un « tambour » donne accès à la porte principale, alors que sur le côté se détache un hangar où est entreposé le bois servant au chauffage de l’école. Un logement est prévu à l’étage pour l’enseignante, mais son contrat stipule qu’elle doit entretenir le feu et voir au ménage. Au moment du recensement de 1901, l’institutrice  Céline Grondin habite à l’école et déclare un salaire de 150$ par année.

    Le confort est minimal. Même si en 1899 une pompe à eau est disponible à l’intérieur, on devra attendre le   début des années 1930 avant de pouvoir profiter des bienfaits de l’électricité. Et comble de privilèges : en 1950 seulement, des « toilettes à chasse d’eau » sont installées à l’intérieur de l’école .11

    L’inspecteur d’école : un personnage important

    Il arrive fréquemment que l’inspecteur d’école réclame une amélioration de l’état des écoles sous sa juridiction : « Les tableaux noirs de toutes les écoles sont mauvais et insuffisants. Chaque salle de classe doit avoir deux bons tableaux noirs de grande dimension. Cette amélioration est urgente et doit se faire sans retard. » (A.F. Grondin, 16 avril 1906)

    Le 4 juin 1908, l’inspecteur Lippens enjoint les commissaires de pallier au mauvais égouttement du terrain de l’école du chemin des Prairies : « Terrain trop bas, mauvaise fondation, eau dans la cave, même en septembre (….) L’école est au milieu d’une mare d’eau après les pluies, et on y patine l’hiver ».

    L’année suivante, il note que l’école est spacieuse et propre et recommande d’ajouter six bancs-pupitres de deux places.
    Personnage emblématique du milieu scolaire, l’inspecteur d’école entreprend sa tournée de classe deux fois par année et informe les commissaires des forces et des faiblesses de l’enseignement, de l’organisation de l’école et du classement des élèves. Les remarques au sujet de la compétence des institutrices de l’école de l’arrondissement des Prairies sont généralement positives.

    En visite dans les huit écoles de rang de la paroisse, le nouvel inspecteur J.A. Dupuis mentionne dans son rapport du 7 juin 1919 le remarquable travail de l’enseignante Alexandrine Langlois,  « ..votre meilleure institutrice…. ». Engagée en 1917 au salaire de 230$, elle est toujours présente au cours de l’année  scolaire de 1920-1921.

    Une autre figure marquante, Marie-Louise Demers (1893-1971), consacra toute sa carrière à l’école de « Brosseau Station ». Originaire de Saint-Jacques-le-Mineur, elle enseigne à plusieurs générations d’écoliers jusqu’à sa retraite en 1949. Par la suite, Adèle Brosseau, fraîchement diplômée de l’École normale, poursuit la tâche d’instruire une trentaine d’élèves du 1er au 5e degré. Lors de sa visite de juin 1950, l’inspecteur est favorablement impressionné par ses efforts à réaliser l’esprit du nouveau programme.

    « En général, vous avez lieu de vous réjouir du travail de vos institutrices, la majorité s’acquitte de sa tâche avec zèle et honneur. »
    Cette reconnaissance ne s’accompagne pas  toujours d’une juste rétribution. En 1953, près de la moitié des  institutrices gagnent moins de 1000$ par année.12

     

    Une nouvelle apparence La photographie de la page 2 prise au tournant du XXe siècle montre l’aspect de la nouvelle école de rang. Devant le bâtiment d’un étage et demi, coiffé d’un toit à deux versants et revêtu de planches à clins et de contrevents installés à l’été 1900, se profile l’image de l’institutrice entourée d’une vingtaine d’écoliers prenant la pose avec tabliers blancs et livres à la main. Sur le devant de l’édifice, un perron surmonté d’un « tambour » donne accès à la porte principale, alors que sur le côté se détache un hangar où est entreposé le bois servant au chauffage de l’école. Un logement est prévu à l’étage pour l’enseignante, mais son contrat stipule qu’elle doit entretenir le feu et voir au ménage. Au moment du recensement de 1901, l’institutrice  Céline Grondin habite à l’école et déclare un salaire de 150$ par année. Le confort est minimal. Même si en 1899 une pompe à eau est disponible à l’intérieur, on devra attendre le   début des années 1930 avant de pouvoir profiter des bienfaits de l’électricité. Et comble de privilèges : en 1950 seulement, des « toilettes à chasse d’eau » sont installées à l’intérieur de l’école .11 L’inspecteur d’école : un personnage important Il arrive fréquemment que l’inspecteur d’école réclame une amélioration de l’état des écoles sous sa juridiction : « Les tableaux noirs de toutes les écoles sont mauvais et insuffisants. Chaque salle de classe doit avoir deux bons tableaux noirs de grande dimension. Cette amélioration est urgente et doit se faire sans retard. » (A.F. Grondin, 16 avril 1906) Le 4 juin 1908, l’inspecteur Lippens enjoint les commissaires de pallier au mauvais égouttement du terrain de l’école du chemin des Prairies : « Terrain trop bas, mauvaise fondation, eau dans la cave, même en septembre (….) L’école est au milieu d’une mare d’eau après les pluies, et on y patine l’hiver ». L’année suivante, il note que l’école est spacieuse et propre et recommande d’ajouter six bancs-pupitres de deux places. Personnage emblématique du milieu scolaire, l’inspecteur d’école entreprend sa tournée de classe deux fois par année et informe les commissaires des forces et des faiblesses de l’enseignement, de l’organisation de l’école et du classement des élèves. Les remarques au sujet de la compétence des institutrices de l’école de l’arrondissement des Prairies sont généralement positives. En visite dans les huit écoles de rang de la paroisse, le nouvel inspecteur J.A. Dupuis mentionne dans son rapport du 7 juin 1919 le remarquable travail de l’enseignante Alexandrine Langlois,  « ..votre meilleure institutrice…. ». Engagée en 1917 au salaire de 230$, elle est toujours présente au cours de l’année  scolaire de 1920-1921. Une autre figure marquante, Marie-Louise Demers (1893-1971), consacra toute sa carrière à l’école de « Brosseau Station ». Originaire de Saint-Jacques-le-Mineur, elle enseigne à plusieurs générations d’écoliers jusqu’à sa retraite en 1949. Par la suite, Adèle Brosseau, fraîchement diplômée de l’École normale, poursuit la tâche d’instruire une trentaine d’élèves du 1er au 5e degré. Lors de sa visite de juin 1950, l’inspecteur est favorablement impressionné par ses efforts à réaliser l’esprit du nouveau programme. « En général, vous avez lieu de vous réjouir du travail de vos institutrices, la majorité s’acquitte de sa tâche avec zèle et honneur. » Cette reconnaissance ne s’accompagne pas  toujours d’une juste rétribution. En 1953, près de la moitié des  institutrices gagnent moins de 1000$ par année.12  ...

    L’école de rang du chemin des Prairies – la suite

    De 1894 à 1954 : deuxième école de rang

    Au début des années 1890, le bâtiment est en mauvais état et le lieu trop petit et peu propice à l’apprentissage. Le 17 juillet 1894, les commissaires d’école adressent une requête au surintendant de l’Instruction publique à Québec afin d’obtenir la permission « ….de reconstruire leur maison d’école de l’arrondissement no. 2 sur un plan de 24 X 26 pieds en conformité aux règlements du Conseil de l’instruction publique au sujet des bâtisses d’école ».

    Le secrétaire trésorier Louis Grondin mentionne que l’école est fréquentée par environ 24 élèves sur trente inscrits. Il ajoute que l’arrondissement compte environ 45 enfants de 5 à 16 ans  « …..mais les contribuables qui sont généralement riches envoient beaucoup de leurs élèves au couvent et à l’académie de garçons de cette paroisse ».9

    D’un même élan, ils demandent la permission d’édifier le nouveau bâtiment sur un terrain « plus grand, plus élevé et plus convenable »  situé à environ cent pieds de l’ancien. Propriété de Louis-Casimir Brossard, cultivateur prospère de la côte des Prairies, le lot identifié sous le numéro 263 au plan et livre de renvoi officiel de la paroisse de La Prairie mesure 180 pieds de longueur sur 110 pieds de largeur. Enclavé entre le chemin de fer et le chemin des Prairies, le terrain a la forme d’un triangle peu propice à la culture du sol. En échange, la commission scolaire de la paroisse de La Prairie, représentée par son président Octave Brossard, lui cède le lot 264 où s’élève «  une vielle maison d’école… ».

    Accueillie favorablement par « l’honorable Surintendant », l’entente est signée le 28 août 1894 en l’étude du notaire A.J.A. Roberge à La Prairie.10
    Convertie en grange, puis laissée à l’abandon, l’ancienne école de syndics sera démolie.

    _______________________________________________________________________

      9 BAnQ-Québec, Fonds du ministère de l’Éducation du Québec (E13), Département de l’Instruction publique, Index de la correspondance reçue de 1891 à 1899.
    10 BAnQ-Montréal, greffe du notaire A.J.A. Roberge, le 28 août 1894, no. 8675.

     

     

    De 1894 à 1954 : deuxième école de rang Au début des années 1890, le bâtiment est en mauvais état et le lieu trop petit et peu propice à l’apprentissage. Le 17 juillet 1894, les commissaires d’école adressent une requête au surintendant de l’Instruction publique à Québec afin d’obtenir la permission « ….de reconstruire leur maison d’école de l’arrondissement no. 2 sur un plan de 24 X 26 pieds en conformité aux règlements du Conseil de l’instruction publique au sujet des bâtisses d’école ». Le secrétaire trésorier Louis Grondin mentionne que l’école est fréquentée par environ 24 élèves sur trente inscrits. Il ajoute que l’arrondissement compte environ 45 enfants de 5 à 16 ans  « …..mais les contribuables qui sont généralement riches envoient beaucoup de leurs élèves au couvent et à l’académie de garçons de cette paroisse ».9 D’un même élan, ils demandent la permission d’édifier le nouveau bâtiment sur un terrain « plus grand, plus élevé et plus convenable »  situé à environ cent pieds de l’ancien. Propriété de Louis-Casimir Brossard, cultivateur prospère de la côte des Prairies, le lot identifié sous le numéro 263 au plan et livre de renvoi officiel de la paroisse de La Prairie mesure 180 pieds de longueur sur 110 pieds de largeur. Enclavé entre le chemin de fer et le chemin des Prairies, le terrain a la forme d’un triangle peu propice à la culture du sol. En échange, la commission scolaire de la paroisse de La Prairie, représentée par son président Octave Brossard, lui cède le lot 264 où s’élève «  une vielle maison d’école… ». Accueillie favorablement par « l’honorable Surintendant », l’entente est signée le 28 août 1894 en l’étude du notaire A.J.A. Roberge à La Prairie.10 Convertie en grange, puis laissée à l’abandon, l’ancienne école de syndics sera démolie. _______________________________________________________________________   9 BAnQ-Québec, Fonds du ministère de l’Éducation du Québec (E13), Département de l’Instruction publique, Index de la correspondance reçue de 1891 à 1899. 10 BAnQ-Montréal, greffe du notaire A.J.A. Roberge, le 28 août 1894, no. 8675.    ...

    Visite à l’Assemblée Nationale, 19 septembre 2019

    Lors de sa visite du 5 septembre dernier à la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, monsieur Christian Dubé, député du comté de La Prairie, ministre et président du Conseil du Trésor, a accédé à la demande du GRTSHFR-MTL de faire une déclaration à l’Assemblée nationale du Québec pour :

     

    Souligner la journée du 22 septembre commémorant l’arrivée enNouvelle-France du premier contingent de Filles du Roy, en 1663

    Faire connaître l’apport des 18 Filles du Roy qui se sont installées dans la Seigneurie de La Prairie après 1667.

     

    Lors de sa visite du 5 septembre dernier à la Société d'histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, monsieur Christian Dubé, député du comté de La Prairie, ministre et président du Conseil du Trésor, a accédé à la demande du GRTSHFR-MTL de faire une déclaration à l’Assemblée nationale du Québec pour :   Souligner la journée du 22 septembre commémorant l’arrivée enNouvelle-France du premier contingent de Filles du Roy, en 1663 Faire connaître l’apport des 18 Filles du Roy qui se sont installées dans la Seigneurie de La Prairie après 1667.  ...

    Semaine nationale de la généalogie

    Dans le cadre de la semaine nationale de la généalogie, notre club de généalogie vous propose une soirée portes ouvertes le lundi 25 novembre à compter de 19 h.

    Bienvenue à tous!

    Dans le cadre de la semaine nationale de la généalogie, notre club de généalogie vous propose une soirée portes ouvertes le lundi 25 novembre à compter de 19 h. Bienvenue à tous!...

    Conférence – Des Iroquois sur les galères du Roi-Soleil

    Détenteur d’une maîtrise en histoire et d’un certificat en journalisme, Laurent Busseau est un historien consultant sous le label Historien sans Frontière. Histoire peu connue de la Nouvelle-France, 36 guerriers iroquois ont été envoyés sur les galères méditerranéennes du Roi-Soleil Louis XIV à la fin du XVIIe siècle.

    Cette conférence offre une nouvelle lecture sur ces Iroquois pris lors de l'expédition punitive du gouverneur militaire de la Nouvelle-France contre l'Iroquoisie en août 1687, pour expliquer leur aventure depuis le port militaire de Rochefort jusqu'à l'arsenal royal de Marseille, où seulement 13 d'entre eux survivront au calvaire des galères et retourneront au Canada en 1689.

     

    Détenteur d’une maîtrise en histoire et d’un certificat en journalisme, Laurent Busseau est un historien consultant sous le label Historien sans Frontière. Histoire peu connue de la Nouvelle-France, 36 guerriers iroquois ont été envoyés sur les galères méditerranéennes du Roi-Soleil Louis XIV à la fin du XVIIe siècle. Cette conférence offre une nouvelle lecture sur ces Iroquois pris lors de l'expédition punitive du gouverneur militaire de la Nouvelle-France contre l'Iroquoisie en août 1687, pour expliquer leur aventure depuis le port militaire de Rochefort jusqu'à l'arsenal royal de Marseille, où seulement 13 d'entre eux survivront au calvaire des galères et retourneront au Canada en 1689.  ...

    Merci M. Poissant !

    Les députés ayant représenté notre circonscription dans le passé ont toujours manifesté un intérêt marqué pour l’action de la SHLM.  À ce titre, M. Jean-Claude Poissant n’a pas fait exception à la règle durant son mandat : commandite de notre bulletin mensuel et du site web et aide à notre demande de subvention auprès d’Emplois d’été Canada pour l’embauche des guides étudiants lors de la saison estivale. C’est pourquoi nous tenons à remercier chaleureusement M. Poissant pour son implication auprès de la Société d’histoire au cours des quatre dernières années.  Les élections fédérales tenues le lundi 21 octobre dernier ont désigné M. Alain Therrien comme nouveau député de la circonscription de La Prairie. Nous tenons à le féliciter pour son élection et nous l’invitons cordialement à venir rencontrer l’équipe de la SHLM afin de discuter de généalogie, d’histoire et de patrimoine.

    Stéphane Tremblay, président

     

    Les députés ayant représenté notre circonscription dans le passé ont toujours manifesté un intérêt marqué pour l’action de la SHLM.  À ce titre, M. Jean-Claude Poissant n’a pas fait exception à la règle durant son mandat : commandite de notre bulletin mensuel et du site web et aide à notre demande de subvention auprès d’Emplois d’été Canada pour l’embauche des guides étudiants lors de la saison estivale. C’est pourquoi nous tenons à remercier chaleureusement M. Poissant pour son implication auprès de la Société d’histoire au cours des quatre dernières années.  Les élections fédérales tenues le lundi 21 octobre dernier ont désigné M. Alain Therrien comme nouveau député de la circonscription de La Prairie. Nous tenons à le féliciter pour son élection et nous l’invitons cordialement à venir rencontrer l’équipe de la SHLM afin de discuter de généalogie, d’histoire et de patrimoine. Stéphane Tremblay, président  ...

    1691 La bataille de La Prairie offert en ligne

    Il y a 10 ans, par la publication de « 1691 La bataille de La Prairie », les trois co-auteurs  souhaitaient faire la lumière sur les deux batailles survenues à La Prairie au matin du 11 août 1691. Or, victime de son succès et, malgré une réimpression vers 2012, l’ouvrage est maintenant épuisé.

    Dans l’optique d’une nouvelle édition, les  auteurs se proposent de réviser certains aspects des trois chapitres initiaux et d’y ajouter un chapitre supplémentaire sur les résultats de la prospection archéologique de l’automne 2016.  D’ici là, la SHLM a résolu d’offrir, via notre site web, la version électronique (format ePub) de l’ouvrage original. Pour la somme de 15 $, via PayPal, les amateurs d’histoire pourront donc télécharger le livre à compter de cet automne.

    Stéphane Tremblay, président

     

    Il y a 10 ans, par la publication de « 1691 La bataille de La Prairie », les trois co-auteurs  souhaitaient faire la lumière sur les deux batailles survenues à La Prairie au matin du 11 août 1691. Or, victime de son succès et, malgré une réimpression vers 2012, l’ouvrage est maintenant épuisé. Dans l’optique d’une nouvelle édition, les  auteurs se proposent de réviser certains aspects des trois chapitres initiaux et d’y ajouter un chapitre supplémentaire sur les résultats de la prospection archéologique de l’automne 2016.  D’ici là, la SHLM a résolu d’offrir, via notre site web, la version électronique (format ePub) de l’ouvrage original. Pour la somme de 15 $, via PayPal, les amateurs d’histoire pourront donc télécharger le livre à compter de cet automne. Stéphane Tremblay, président  ...