
- Au jour le jour, juillet 1982
Feu Benoît Brossard
En mars damier la Société perdait l'un de ses membres les plus valeureux. Bien que l'hommage posthume ne sache jamais effacer les chagrins, la valeur du disparu oblige l'éditeur à un effort mérité.
Les propos qui suivent sont tirés d'un article paru dans Le Reflet du 10 mars dernier et signé par J.E. Rochette f.i.c. grand ami du disparu.
Benoît Brossard est décédé dans sa 80e année. Après d'excellentes études à l'Académie Saint-Joseph il obtint un emploi à la Banque d'Hochelaga où il devait demeurer jusqu'à sa retraite. Après un séjour de quatorze ans comme gérant de la succursale des Iles de la Madeleine il devait revenir à La Prairie pour y terminer sa carrière. Membre actif de la SHLM depuis nombre d'années, il était le trésorier du comité des "Aînés de la SHLM'' et il s'acquittait de ses fonctions avec une rare compétence. En Benoît Brossard la ville de La Prairie perd l'un de ses plus brillants citoyens. Il était l'intégrité même ; son nom était synonyme de bonté, de charité, de droiture, de simplicité et de vraie valeur. On ne le dira jamais assez Benoît Brossard n'est plus, mais son souvenir demeurera impérissable chez tous ceux qui ont connu son grand coeur et bénéficié de son amitié.

- Au jour le jour, juillet 1982
L’Ordre de Bon Temps
Le dimanche 14 février dernier avait lieu un déjeuner familial organisé conjointement par la SHLM et les Chevaliers de Colomb de La Prairie. Nous pensions alors pouvoir atteindre les trois objectifs suivants :
- gonfler quelque peu les coffres de la Société;
- fournir aux membres et aux amateurs d’histoire une occasion de se rencontrer et d’échanger;
- faire connaître la SHLM aux gens de La Prairie.
Le tout fut couronné de succès. En effet 322 déjeuners furent servis (240 adultes et 82 enfants), ce qui nous a permis de réaliser un profit net de 280,00$. De semblables expériences vécues par d’autres associations avaient démontré qu’il s’avérait plus rentable financièrement de servir plus de 400 déjeuners, au détriment cependant de la qualité des discussions entre les personnes présentes, vue l’exiguité de la salle. Ces échanges furent d’autant plus nombreux et fructueux, stimulés qu’ils étaient par la présence d’une mini-exposition fort bien animée et présentant maquettes, brochures et livres. Peu nombreux sont ceux qui sont restés indifférents au charme communicatif des Favreau, Désy et Sawyer.
Une telle réussite est redevable a bien des gens. Sans pouvoir les nommer tous, mentionnons les 5 membres de l’exécutif et les conjoints de 3 d’entre eux ainsi que les “Aînés de la Société”.
Mentionnons également la collaboration des Sonnor qui ont accepté de racheter le surplus d’aliments. Ce geste nous a permis d’acheter en quantité suffisante pour parer à toute éventualité tout en évitant de “manger” nos profits.
Au cas ou l’un de nos lecteurs serait intéressé à organiser semblable déjeuner chez lui, le comité organisateur fournit avec plaisir la liste de ce qu’il lui faudra :
40 kgs de bacon
65 douzaines d’œufs
11 kgs de farine
34 litres de fèves au lard
25 litres de crêpes
45 pains
17 gallons de breuvage à l’orange
9 litres de sirop de table
2,3 kgs de café
360 godets de lait
et tout un assortiment d’articles tels que nappes de papier, bâtonnets, ustensiles de plastique, sachets de sucre et de confiture… et beaucoup de courage.
Bon appétit!

- Au jour le jour, juillet 1982
D’art en or
Depuis la plus haute antiquité la religion a toujours été l’inspiratrice et l’instigatrice de toutes les formes de l’art. De l’âge de pierre à la chrétienté, le surnaturel, dans son essence et ses manifestations, a toujours su faire vibrer les âmes les plus sensibles et les mener aux sommets de l’imagination créatrice. De plus sous sa forme institutionnelle, la religion était presque toujours la seule capable de rassembler les fonds nécessaires au paiement des plus grands artistes et des plus beaux matériaux. L’histoire des églises de La Prairie n’échappe pas à la règle; les Amyot, Polonceau, Porcher, Dulongpré, Boucher, La Brosse, Liébert et de nombreux autres y ont travaillé finement l’or et le bois, ou encore manié le pinceau avec dextérité. Aussi avons-nous pensé qu’il vous plairaît de voir quelques images des plus belles pièces de l’art religieux de La Prairie.
MORISSET & BAZIN, Notes prises le 28 septembre 1937.
PORTRAIT DE L’ABBE JEAN-BAPTISTE BOUCHER, curé de Laprairie de 1794 à 1839, date de sa mort.
Il est légèrement tourné vers la gauche. Il a une figure rose empreinte à la fois de fermeté et de bienveillance; figure qui a du caractère; ses cheveux sont poivre et sel; sa bouche est volontaire; ses lèvres sont d’un rose tout à fait charmant. Il croise les bras et, de la main droite, tient un bréviaire à couverture écarlate. Il est assis dans un fauteuil de noyer recouvert d’un tissu ou d’un cuir vert.
Non signé. Probablement l’œuvre d’un peintre anglais de Montréal, peut-être Duncan.L’abbé CHOQUET, vicaire à Longueuil, prétend que c’est une œuvre de Dulongpré.
Ciboire en argent doré réalisé à Paris entre 1684 et 1687. Auteur inconnu. Appartient à la fabrique de la Nativité de la Sainte Vierge Marie.
Ampoules aux saintes huiles réalisées à Paris par Alexis Porcher vers 1753-54.
Calice réalisé par Laurent Amyot pour La Prairie et payé 17 louis en 1801. Porte trois fois la marque LA.
Bénitier en argent dans le style de Laurent Amyot. Malgré certaines ressemblances et bien qu’un orfèvre non identifié ait réalisé un bénitier pour La Prairie en 1795, l’absence de poinçon ne nous autorise pas à lui attribuer cette œuvre avec certitude.
Maître-autel en bois sculpté de Paul Jourdain dit La Brosse. Réalisé pour l’église de Longueuil il permet d’imaginer l’ampleur du retable que le même Jourdain façonne pour La Prairie entre 1736 et 1747.
Ostensoir en argent doré, œuvre de Claude Ballin, orfèvre à Paris et donné aux Jésuites de La Prairie en 1667-68. Fut transporté lors de nombreux déplacements de la mission St-François Xavier où il se trouve encore.

- Au jour le jour, janvier 1982
Sault Saint-Louis et d’une partie de l’île de Montréal – Dressée par Champlain
Légende
A. Petite place que je fis défricher.
B. Petit étang.
C. Petit îlot où je fis faire une muraille de pierres.
D. Petit ruisseau où se tiennent les barques.
E. Prairies où se mettent les sauvages quand ils viennent en ce pays.
F. Montagnes qui paraissent dans les terres.
G. Petit étang.
H. Mont Royal.
I. Petit ruisseau.
L. Le sault.
M. Lieu où les sauvages passent leurs canots par terre du côté du nord.
N. Endroit où l’un de nos gens et un sauvage se noyèrent.
O. Petit îlet de rochers.
P. Autre îlet où les oiseaux font leurs nids.
Q. L’île aux hérons.
R. Autre île dans le sault.
S. Petit îlet.
T. Petit îlet rond.
V. Autre îlet demi-couvert.
X. Autre îlet où il y a des oiseaux de rivière.
Y. Prairies.
Z. Petite rivière.
2. Iles assez grandes et belles.
3. Lieux qui se découvrent quand les eaux baissent, où il se fait un grand bouillonnement.
4. Prairie pleines d’eaux.
5. Lieux fort bas et peu de fond.
6. Autre petit îlet.
7. Petits rochers.
8. Ile Sainte-Hélène.
9. Petit îlet dégarni d’arbres.
10. Marécages dans le grand sault.

- Au jour le jour, janvier 1982
Éditorial
Les années passent… janvier 1982 ! La SHLM existe depuis huit ans déjà. Si l’on regarde le chemin parcouru, il est suffisamment long pour alimenter nos réflexions et orienter nos agirs pour l’année qui vient.
On ne peut comprendre le rôle que la SHLM a joué sans l’associer étroitement à la création de l’arrondissement historique. Si la fondation de notre Société a précédé de trois années la création de l’arrondissement, le développement de celui-ci a considérablement influencé l’action de celle-là.
Si la création de l’arrondissement a eu pour effet de polariser les positions des citoyens, ou groupes de citoyens, elle a toutefois agi comme un élément stimulant. A l’occasion de nombreuses décisions des divers paliers de gouvernement, la SHLM a dû prendre position et souvent, faire des recommandations. De même, sur le plan budgétaire, elle a bénéficié d’un édifice rénové au coût de quelques 85 000,00$ et de subventions directes de l’ordre de 20 000,00$.
Ce contexte particulier a eu pour effet la mise en chantier de nombreux projets. Étant dotée d’outils qui font l’envie de tous, la SHLM se doit de réaliser les espérances que permettent tous ses moyens.
Nous avons dû, pour une plus grande efficacité, refondre notre constitution pour la rendre plus souple et mieux adaptée aux exigences nouvelles.
Pourtant le “membership” n’a pas augmenté. Au contraire. Si nous pouvons nous féliciter de la présence de nouveaux membres et de nouvelles ressources, nous devons en regretter plusieurs autres qui, selon le concours des événements, ont pris leurs distances.
Par ailleurs, nous sommes sollicités par de nombreuses personnes en droit de bénéficier des fruits que doivent produire les énergies investies.
On pourra se rappeler notre soirée d’élections de juin dernier. Chacun sentait bien le poids que pouvait constituer la présidence. Mais est-ce normal ? En d’autres termes, si un partage de tâche équitable était réalisé ne serions-nous pas moins écrasés, plus efficaces et plus encouragés ?
Le problème n’est pas nouveau. Il existe depuis plusieurs années. Il devient impérieux de le résoudre et chacun doit s’interroger. L’année qui vient nous apporte de nombreux projets.
Les capsules didactiques seront installées, nous devrons poursuivre nos démarches pour obtenir des fouilles archéologiques, le groupe Nouveaux-Horizons terminera son mandat, il faudra donc mettre sur pied un autre comité pour l’animation du Vieux Marché, l’exposition est à renouveler, les coffres sont à engraisser, nous devons collaborer à un plan de mise en valeur de l’arrondissement. Plusieurs membres avec les années, ont accumulé de l’information inédite. Nous devons cette année accentuer la diffusion de nos connaissances.
Mais surtout nous devons nous assurer d’un fonctionnement harmonieux de nos activités fondamentales. Ce sont d’abord ces activités qui donnent vie à la Société.
On ne doit rien prendre pour acquis ni allant de soi. Il n’y a pas de miracle. Chacun doit y aller de ses efforts, de sa disponibilité et de sa créativité. C’est sans aucun doute à ce niveau que sont les plus grandes exigences et d’autant plus héroiques qu’elles personnelles et effacées. Chose certaine nous avons besoin de vous tous ! Mais ne sont-ce pas là les défis que rencontre chaque organisation bénévole ?
Puisse la nouvelle année multiplier sans cesser pour chacun toutes les joies du cœur et vous combler au-delà de vos espérances.

- Au jour le jour, janvier 1982
Le Bastion
Janvier 1982
“Le Bastion”
Bulletin officiel de la Société historique de LaPrairie de la Magdeleine.
C.P. 131 LaPrairie
P.Q. J5R 3Y2
La publication de ce premier envoie du bulletin “Le Bastion” n’aurait jamais été possible sans la généreuse contribution monétaire des personnes suivantes :
- Albert Boismenu
- Claudette Houde
- Laurent Houde
- André Taillon
Directeur :
Gaétan Bourdages
Robert Mailhot
André Taillon
Jules Sawyer
Viateur Robert
Michel Létourneau
Photos :
M. Spénard
M. Létourneau
Dactylographie : Louise et Gaétan Bourdages

- Au jour le jour, janvier 1982
Nos effectifs
Avez-vous déjà renouvelé votre carte de membre ?
L’année 1982 est amorcée et nous rappelle qu’il est maintenant temps de renouveler notre carte de membre de la SHLM. Le montant de la cotisation a été fixé à 10,00 $.
Vous comprendrez que cette augmentation s’imposait afin de pouvoir contrer la hausse générale du coût de la vie et plus particulièrement celle vertigineuse du secteur postal. Vous savez probablement que depuis le début du mois, le coût d’un envoi de première classe passera de 0,17$ à 0,30$. Nous songeons aussi à la réalisation d’un bulletin avec parutions régulières au cours des mois qui viennent ; ce qui signifiera des déboursés supplémentaires. Nous ne doutons pas cependant que vous en apprécierez les résultats et que vous continuerez à appuyer sans réserve votre Société.
Votre exécutif

- Au jour le jour, janvier 1982
À venir…
M. Yvon Lacroix, qui est déjà venu nous parler des origines de LaPrairie de 1667 à 1697, viendra vers le milieu de février continuer à nous entretenir sur ce sujet inépuisable, tant les documents sont nombreux. Toutes les familles de LaPrairie pourront y reconnaître un ancêtre lointain qui, contre vents et marées, s’installa sur ces terres pour y fonder une famille et bâtir un pays. Malgré le climat, les guerres, ils tinrent comme de vrais entêtés et s’enracinèrent dans cette terre pleine de promesses.
M. Gaétan Bourdages, ex-président de la Société Historique de LaPrairie de la Magdeleine, poursuit une étude sur les églises de LaPrairie. Ayant eu accès aux archives de la paroisse de la Nativité de la Vierge, il donnera une causerie sur la première église de pierre (1705) et la suivante (1841).
Il y illustrera les emplacements différents, l’architecture, et l’évolution de la paroisse primitive qui a donné naissance aux paroisses environnantes qui par la suite contribuèrent à l’expansion des premières familles. Cette étude accompagnée de documents, révélera certainement des aspects qui sauront nous faire apprécier notre petit coin de pays.

- Au jour le jour, janvier 1982
Royal-Roussillon
A la demande des autorités municipales de La Prairie, une quinzaine de membres de la Société Historique de La Prairie de La Magdeleine se sont réunis en septembre dernier afin de proposer un nom pour la future municipalité régionale de comté qui doit regrouper 11 municipalités de la région. A l’unanimité, ces derniers ont retenu une suggestion de la S.H.L.M., soit le vocable de “Roussillon”.
C’est pour mieux faire connaître la pertinence de ce choix que la S.H.L.M. a organisé une conférence sur le sujet. Présentée par Gaétan Bourdages, elle eut lieu le 16 décembre dernier et remporta un vif succès.
En effet, grâce à un esprit de synthèse remarquable et dans un style clair et concis, Gaétan, en présentant l’historique du Royal Roussillon, a pu dégager le contexte économique, politique et militaire de l’époque. Il a aussi donné un aperçu des armes d’époque et des moyens de transport des troupes.
Mais surtout chacun a pu apprécier la façon dont Gaétan a fait revivre ces personnages. En se basant sur une correspondance abondante et en s’appuyant sur des images de qualité, il a dégagé les forces et les faiblesses de ces bâtisseurs, nous présentant tantôt leur quotidien, tantôt leurs réflexions.
Nous avons pu admirer également un fusil de chasse “Tulle” en usage chez les Canadiens en 1690 et qu’ont sans doute utilisé à l’occasion les soldats du Roussillon. C’est grâce à M. Jacques Denault, collectionneur de Boucherville, que nous avons pu apprécier ce rare bijou.

Il a aussi apporté un exemplaire d’un livre paru en 1809 et fort lu par les officiers de l’époque et qui rend hommage à la gloire et à l’honneur.
M. Denault s’est dit intéressé à présenter une conférence sur les armes anciennes dans un proche avenir.
Soulignons en terminant la présence des maires des onze municipalités ou de leurs représentant(e)s. Les députés des deux circonscriptions se sont également fait représenter.
La soirée s’est terminée autour d’une table bien garnie grâcieusment offerte par le Conseil de Ville de La Prairie. Chacun aura remarqué que la Ville n’aura pas ménagé ses efforts. En effet nous avons dégusté un “Cote du Roussillon” qui, ma foi, est un vin qui se défend fort bien.

Voici un bref résumé de la conférence au profit de ceux n’ont pu y assister :
Mentionnons d’abord que Roussillon est relié au nom d’un régiment français qui s’est illustré pendant la guerre de Sept Ans (1756-63), Le Royal Roussillon, et dont le 2ième Bataillon s’est battu ici en Nouvelle-France.
Gaétan a d’abord bien cerné le contexte politique et militaire qui prévalait au milieu du XVIIIe S. en Europe et en Amérique du Nord. Même si l’empire colonial français s’étendait à l’ouest jusqu’aux Grands-Lacs et au sud jusqu’en Louisianne, il était bien fragile parce que trop étendu et mal défendu. La population française était alors de quelque 75,000 habitants alors que près de 1,300,000 Anglais étaient concentrés le long de la côte est entre le Maine et la Floride. Il était donc illusoire d’espérer conserver un tel empire avec si peu de gens.
Les difficultés internes n’étaient pas négligeables. Les rapports entre militaires Français et Canadiens étaient difficiles. La mentalité de colonisateur et de dominateur des premiers plus empressés à retourner en France qu’à rester ici, rendait laborieuses les plus honnêtes tentatives de collaboration. De plus, la vie quotidienne des troupes n’était pas de tout repos. Leurs effectifs limités les forçaient à se déplacer rapidement d’une région à l’autre et ainsi à parcourir souvent à pied de grandes distances en peu de temps, ce qui exigeait un grand effort physique. Elles n’étaient pas toujours bien nourries non plus. C’est dans ce contexte et dans ces conditions que devait opérer le Royal-Roussillon qui était surtout chargé de la défense du sud du Québec actuel. Ses quartiers d’hiver étaient d’ailleurs installés à LaPrairie pendant quelques hivers. Ses soldats et officiers se sont illustrés à la plupart des batailles qui ont eu lieu entre 1756 et 1760. Mentionnons entre autres les victoires de Carillon et de Ste-Foy et la défaite des Plaines d’Abraham. Bon régiment ? c’est celui en tout cas dont le pourcentage des soldats tués fut le plus faible.
Enfin, après s’être illustré en Europe dans de nombreuses batailles, le Régiment fut dissous après la défaite française de 1940.

- Au jour le jour, janvier 1982
Généalogie
Le Comité de Généalogie ayant travaillé dans l’ombre depuis sa fondation, est de ce fait très peu connu des autres membres de la Société Historique de La Prairie qui, sans aucun doute, ignorent le bien fondé de ce Comité et surtout ce que se membres ont produit depuis ce temps.
Tout d’abord, chacun de ses membres (environ dix) a fait la généalogie complète de sa propre famille, ce qui se traduit par un manuscrit d’environ 275 pages renfermant de trois à quatre mille noms ce qui représente en quelque sorte un travail très considérable.
Depuis quelques mois certains membres ont entrepris la tâche de produire la généalogie des familles les plus anciennes de La Prairie et ses environs, surtout les familles des premiers arrivants, en se basant sur les quarante premiers mariages qui ont eu lieu à La Prairie de 1670 à 1700.
A ce jour, vingt-cinq généalogies des premiers arrivants sont terminées (généalogie semi-détaillée) et environ soixante-quinze généalogies de familles arrivées après 1700 sont sur le point de l’être.
Dans quelque temps le Comité projette de tenir une exposition, probablement en avril, afin de, premièrement donner l’opportunité au public de venir voir ce que ses membres ont produit et surtout d’intéresser les membres et les non-membres de la Société de généalogie ; chaque membre du comité se fera un plaisir et un devoir d’assister chaque nouveau venu en l’initiant dans ce nouveau domaine et l’aidant dans ses recherches, ceci jusqu’à ce que ce nouveau chercheur soit en mesure de voler de ses propres ailes.
Le Comité a quelques autres projets en vue, mais il est encore trop tôt pour les rendre publics, étant encore au stade de l’étude.
Nous invitons tous les membres de la Société Historique de La Prairie à nous rendre visite lors de nos sessions de travail qui se tiennent le premier mercredi de chaque mois et les mardis des autres semaines, de 19 :50 hres à 22 :00 hres.