Sélection d'une édition

    Finance$

    Voici, en date du 5 oct. 1982, l’état des ressources financières de la SHLM, toutes dépenses étant payées :

    Compte courant : 224 ,83$

    Compte int. quo : 4229 ,00$

    Total : 4453 ,83$

    De ce dernier montant 4 000$ sont réservés, c’est-à-dire qu’ils nous ont été accordées comme subvention pour la réalisation de projets bien spécifiques. Il ne nous reste donc plus que 453, 83$ pour les dépenses courantes, ce qui n’autorise que des dépenses fort prudentes.

    Il est bon de préciser à ce stade-ci que les subventions ne sont jamais accordées pour défrayer des dépenses d’opérations, mais uniquement pour la réalisation de projets clairement définis au préalable.

    Il résulte de ce qui précède que les argents perçus pour les cartes de membre, lesquelles ont été jusqu’ici notre principale source de revenu, ne nous permettent qu’une bien faible marge de manœuvre. Il faudra sans doute songer pour 1983 à multiplier et diversifier les possibilités de contributions financières en organisant, si possible, deux activités de financement.

    De plus, les cotisations des membres devront augmenter quelque peu (à 12 $ ?) pour faire face aux coûts croissants du papier, de l’imprimerie et de la poste, lesquels sont responsables de la majeure partie de nos frais d’opération.

    Voici, en date du 5 oct. 1982, l’état des ressources financières de la SHLM, toutes dépenses étant payées : Compte courant : 224 ,83$ Compte int. quo : 4229 ,00$ Total : 4453 ,83$ De ce dernier montant 4 000$ sont réservés, c’est-à-dire qu’ils nous ont été accordées comme subvention pour la réalisation de projets bien spécifiques. Il ne nous reste donc plus que 453, 83$ pour les dépenses courantes, ce qui n’autorise que des dépenses fort prudentes. Il est bon de préciser à ce stade-ci que les subventions ne sont jamais accordées pour défrayer des dépenses d’opérations, mais uniquement pour la réalisation de projets clairement définis au préalable. Il résulte de ce qui précède que les argents perçus pour les cartes de membre, lesquelles ont été jusqu’ici notre principale source de revenu, ne nous permettent qu’une bien faible marge de manœuvre. Il faudra sans doute songer pour 1983 à multiplier et diversifier les possibilités de contributions financières en organisant, si possible, deux activités de financement. De plus, les cotisations des membres devront augmenter quelque peu (à 12 $ ?) pour faire face aux coûts croissants du papier, de l’imprimerie et de la poste, lesquels sont responsables de la majeure partie de nos frais d’opération....

    Marguerite Bourgeoys

    Un peu d’histoire en hommage à ses filles les religieuses de la Congrégation Notre-Dame à La Prairie.

             C’est à La Prairie même, nous apprennent de vieux documents, que “La Mère Marguerite Bourgeois” a fondé l’un de ses premiers postes d’enseignement (probablement vers les années 1685). “Elle a, en passant, montré Dieu aux petits, porté la consolation aux affligés et laissé entrevoir le ciel aux mourants”. Ses collaboratrices, qu’elle désignait sous le nom de “Filles de la Providence”, œuvrèrent ici jusqu’à l’arrivée des Sœurs fondatrices. – Il ne s’agit là que de missions temporaires à l’occasion des communions et des confirmations ; l’enseignement se bornait au catéchisme, à la lecture et à l’écriture.

             La pauvreté empêchait de songer à un établissement permanent. La première offre que La Prairie fit à Mère Bourgeois en vue d’un établissement permanent se situe en 1692. Le curé de La Prairie, Louis Geoffroy, sulpicien, leur fait cadeau de son presbytère en 1695. Le 7 juin 1697, les Pères Jésuites, seigneurs de La Prairie, cèdent, autour de cet établissement, un arpent de terre, qui fut accepté par la Mère Marguerite Lemoyne-du-Saint-Esprit, supérieure, Marie-Barbier-de-l ’Assomption, assistante, et Marguerite Trottier, dépositaire. Cet emplacement se situait là où se trouve la sacristie de l’église actuelle de La Nativité.

    En 1704, on décide de bâtir une église en pierres, orientée nord-sud. Cette église subsistera comme église paroissiale de la Nativité de la Sainte-Vierge jusqu’en 1841.

    Les religieuses passent donc de “l’autre côté” sur le site actuel du couvent (aujourd’hui Maison-à-Tout-le-Monde). Le curé d’alors, à La Prairie, M. de Villermaula, leur aménage son presbytère, qu’il abandonne pour un nouveau. Les seigneurs jésuites consentent à changer leur concession antérieure, avec l’unique obligation de deux communions annuelles !

    En 1717, par testament, Jean Cailloud dit Baron, père d'une religieuse, concède aux soeurs sa Ferme de la Butte. Outre ces générosités, il faut admirer l’héroïsme de ces "Filles Séculières de la Congrégation", comme on les nommait alors. Les témoignages sont unanimes là-dessus. On les logeait, oui, mais la nourriture, le vêtement les outils pédagogiques??? Elles vivaient du travail de leurs mains et y employaient tous leurs instants libres jusque fort avant dans la nuit, à la lumière de la chandelle.

    En 1718, on décida de construire un couvent en pierre. Les soeurs purent alors recevoir des pensionnaires moyennant une certaine quantité de blé et de lard. L’instruction était gratuite. Il vint des pensionnaires de fort loin: jusque de Détroit et des extrémités de la Nouvelle-France.

    Et les années se succèdent dans cette "grisaille"… vaillance des religieuses, externat local, pensionnat, à l’usage de l’étranger et les inévitables réparations !!!

    En 1769, les soeurs doivent vendre leur Ferme-à-la-Butte pour une restauration générale de leur couvent. En 1815, elles sont dans l’obligation de refaire les murs du couvent et le pignon ouest.

    Dans les années 1830, les mauvaises récoltes qui précèdent la Rébellion amènent partout le malaise général. Le pensionnat se vide et accule les Soeurs à la pauvreté extrême. Elles doivent fermer leur couvent en 1836, avec la permission de Mgr Lartigue évêque de Montréal.

    A l’époque des Troubles de 1837, le couvent sert de bureau-caserne au magistrat de police Wetherall jusqu'en 1842. On obtient la permission d'utiliser la chapelle du couvent en 1840-41, pendant la construction de la nouvelle église paroissiale (l’actuelle église de La Nativité).

    Mais à la demande générale, les classes reprennent le 14 septembre 1844, avec deux religieuses et 100 élèves. Le souci d1 une bonne éducation pénètre et s’étend dans tout le peuple.

    En 1886, le curé de la paroisse, M. Gravel, président des commissaires d’écoles, fait bâtir à la place de l’ancien couvent de pierres, tout lézardé, une maison de briques, deux fois plus vaste, à quatre étages avec mansardes. C’est là que Mgr Descelles vint présider, le 13 octobre 1897, le 200è anniversaire de fondation.

    Le couvent qui, avec l’église paroissiale, avait échappé au grand feu de La Prairie en 1846 (feu qui avait détruit plus de 200 maisons au village) fut réduit en cendres dans la nuit du 27 juillet 1901; ce qui endommagea assez considérablement la couverture nord de l’église!

    Mgr Bruchési, évêque de Montréal, décida la reconstruction sans délai. Et en septembre 1902, les classes recommençaient avec neuf religieuses et plus de 150 élèves. Mgr Racicot bénit la nouvelle cloche le 10 juin 1905.

    Depuis une dizaine d'années, les religieuses sont parties. Le couvent a fermé ses classes. Mais la Cité de La Prairie a fort bien aménagé ce "vieux couvent" maintenant mis à la disposition de la population… c’est aujourd’hui: LA MAISON-A-TOUT-LE-MONDE!

    Un peu d’histoire en hommage à ses filles les religieuses de la Congrégation Notre-Dame à La Prairie.          C’est à La Prairie même, nous apprennent de vieux documents, que “La Mère Marguerite Bourgeois” a fondé l’un de ses premiers postes d’enseignement (probablement vers les années 1685). “Elle a, en passant, montré Dieu aux petits, porté la consolation aux affligés et laissé entrevoir le ciel aux mourants”. Ses collaboratrices, qu’elle désignait sous le nom de “Filles de la Providence”, œuvrèrent ici jusqu’à l’arrivée des Sœurs fondatrices. – Il ne s’agit là que de missions temporaires à l’occasion des communions et des confirmations ; l’enseignement se bornait au catéchisme, à la lecture et à l’écriture.          La pauvreté empêchait de songer à un établissement permanent. La première offre que La Prairie fit à Mère Bourgeois en vue d’un établissement permanent se situe en 1692. Le curé de La Prairie, Louis Geoffroy, sulpicien, leur fait cadeau de son presbytère en 1695. Le 7 juin 1697, les Pères Jésuites, seigneurs de La Prairie, cèdent, autour de cet établissement, un arpent de terre, qui fut accepté par la Mère Marguerite Lemoyne-du-Saint-Esprit, supérieure, Marie-Barbier-de-l ’Assomption, assistante, et Marguerite Trottier, dépositaire. Cet emplacement se situait là où se trouve la sacristie de l’église actuelle de La Nativité. En 1704, on décide de bâtir une église en pierres, orientée nord-sud. Cette église subsistera comme église paroissiale de la Nativité de la Sainte-Vierge jusqu’en 1841. Les religieuses passent donc de “l’autre côté” sur le site actuel du couvent (aujourd’hui Maison-à-Tout-le-Monde). Le curé d’alors, à La Prairie, M. de Villermaula, leur aménage son presbytère, qu’il abandonne pour un nouveau. Les seigneurs jésuites consentent à changer leur concession antérieure, avec l’unique obligation de deux communions annuelles ! En 1717, par testament, Jean Cailloud dit Baron, père d'une religieuse, concède aux soeurs sa Ferme de la Butte. Outre ces générosités, il faut admirer l’héroïsme de ces "Filles Séculières de la Congrégation", comme on les nommait alors. Les témoignages sont unanimes là-dessus. On les logeait, oui, mais la nourriture, le vêtement les outils pédagogiques??? Elles vivaient du travail de leurs mains et y employaient tous leurs instants libres jusque fort avant dans la nuit, à la lumière de la chandelle. En 1718, on décida de construire un couvent en pierre. Les soeurs purent alors recevoir des pensionnaires moyennant une certaine quantité de blé et de lard. L’instruction était gratuite. Il vint des pensionnaires de fort loin: jusque de Détroit et des extrémités de la Nouvelle-France. Et les années se succèdent dans cette "grisaille"… vaillance des religieuses, externat local, pensionnat, à l’usage de l’étranger et les inévitables réparations !!! En 1769, les soeurs doivent vendre leur Ferme-à-la-Butte pour une restauration générale de leur couvent. En 1815, elles sont dans l’obligation de refaire les murs du couvent et le pignon ouest. Dans les années 1830, les mauvaises récoltes qui précèdent la Rébellion amènent partout le malaise général. Le pensionnat se vide et accule les Soeurs à la pauvreté extrême. Elles doivent fermer leur couvent en 1836, avec la permission de Mgr Lartigue évêque de Montréal. A l’époque des Troubles de 1837, le couvent sert de bureau-caserne au magistrat de police Wetherall jusqu'en 1842. On obtient la permission d'utiliser la chapelle du couvent en 1840-41, pendant la construction de la nouvelle église paroissiale (l’actuelle église de La Nativité). Mais à la demande générale, les classes reprennent le 14 septembre 1844, avec deux religieuses et 100 élèves. Le souci d1 une bonne éducation pénètre et s’étend dans tout le peuple. En 1886, le curé de la paroisse, M. Gravel, président des commissaires d’écoles, fait bâtir à la place de l’ancien couvent de pierres, tout lézardé, une maison de briques, deux fois plus vaste, à quatre étages avec mansardes. C’est là que Mgr Descelles vint présider, le 13 octobre 1897, le 200è anniversaire de fondation. Le couvent qui, avec l’église paroissiale, avait échappé au grand feu de La Prairie en 1846 (feu qui avait détruit plus de 200 maisons au village) fut réduit en cendres dans la nuit du 27 juillet 1901; ce qui endommagea assez considérablement la couverture nord de l’église! Mgr Bruchési, évêque de Montréal, décida la reconstruction sans délai. Et en septembre 1902, les classes recommençaient avec neuf religieuses et plus de 150 élèves. Mgr Racicot bénit la nouvelle cloche le 10 juin 1905. Depuis une dizaine d'années, les religieuses sont parties. Le couvent a fermé ses classes. Mais la Cité de La Prairie a fort bien aménagé ce "vieux couvent" maintenant mis à la disposition de la population… c’est aujourd’hui: LA MAISON-A-TOUT-LE-MONDE!...

    Architecture – Maison Lussier

    Maison G.A. Lussier

    238, rue St-Ignace, La Prairie

    Le terrain comprenant aujourd'hui les propriétés de MM Patenaude, Lussier et Duclos (234, 238 et 240 rue St-Ignace) a été concédé en 1694 à M. René Dupuis par les Pères Jésuites, alors Seigneurs de La Prairie.

    Ses dimensions original es étaient de 100 pieds (français) sur la rue St-Ignace par 38 pieds de profondeur et aboutissant à la palissade du fort.

     La petite ruelle qu'on retrouve aujourd'hui entre l'ancienne boulangerie Lussier et la maison du 240 St-Ignace existait déjà à cette époque et contournait le Bastion sud-ouest du fort.

    M. Joseph Lefaivre, marié à une dame Tristal, se portera acquéreur du terrain en 1729 et y bâtira une maison que l'on décrit comme suit en 1735:

    "Une maison de pièces sur pièces, deux cheminées de pierres dont l'une est double. La maison a 35'-0" x 3o'-0", le toit est couvert de planches. On y retrouve aussi un petit bâtiment de 25'-0" x 10'-0" en pièces sur pièces avec glacière."

    Cette description correspond exactement à la maison G. A. Lussier actuelle.

    Parmi les autres propriétaires, notons M. François McKay en 1765, M. Antoine Sénéca1 en 1778 puis M. Joseph Hébert vers 1800. A cette époque le village de La Prairie est en pleine expansion et le bourg délimité par l'ancienne palissade devient de plus en plus peuplé. M. Hébert subdivisera donc son terrain en trois parties; il gardera la vieille maison, vendra les deux autres lots dont un à son fils Antoine. Vers 1816, la maison est "vieille, lattée dehors et dedans mais néanmoins bonne et logeable avec aussi deux autres bâtiments vieux. " La maison appartiendra encore aux Hébert jusqu'en 1857 lorsque Hiran Duclos, marié à Adélaide Hébert vend à Julien Brosseau, aubergiste.

    Actuellement, M. G. A. Lussier la tient de son père depuis de nombreuses années.

    Depuis, la Famille Lussier a procédé à de nombreux travaux de restauration et est fière, à juste titre, d'être la propriétaire de la plus ancienne maison de l'arrondissement historique de La Prairie.

    Maison G.A. Lussier 238, rue St-Ignace, La Prairie Le terrain comprenant aujourd'hui les propriétés de MM Patenaude, Lussier et Duclos (234, 238 et 240 rue St-Ignace) a été concédé en 1694 à M. René Dupuis par les Pères Jésuites, alors Seigneurs de La Prairie. Ses dimensions original es étaient de 100 pieds (français) sur la rue St-Ignace par 38 pieds de profondeur et aboutissant à la palissade du fort.  La petite ruelle qu'on retrouve aujourd'hui entre l'ancienne boulangerie Lussier et la maison du 240 St-Ignace existait déjà à cette époque et contournait le Bastion sud-ouest du fort. M. Joseph Lefaivre, marié à une dame Tristal, se portera acquéreur du terrain en 1729 et y bâtira une maison que l'on décrit comme suit en 1735: "Une maison de pièces sur pièces, deux cheminées de pierres dont l'une est double. La maison a 35'-0" x 3o'-0", le toit est couvert de planches. On y retrouve aussi un petit bâtiment de 25'-0" x 10'-0" en pièces sur pièces avec glacière." Cette description correspond exactement à la maison G. A. Lussier actuelle. Parmi les autres propriétaires, notons M. François McKay en 1765, M. Antoine Sénéca1 en 1778 puis M. Joseph Hébert vers 1800. A cette époque le village de La Prairie est en pleine expansion et le bourg délimité par l'ancienne palissade devient de plus en plus peuplé. M. Hébert subdivisera donc son terrain en trois parties; il gardera la vieille maison, vendra les deux autres lots dont un à son fils Antoine. Vers 1816, la maison est "vieille, lattée dehors et dedans mais néanmoins bonne et logeable avec aussi deux autres bâtiments vieux. " La maison appartiendra encore aux Hébert jusqu'en 1857 lorsque Hiran Duclos, marié à Adélaide Hébert vend à Julien Brosseau, aubergiste. Actuellement, M. G. A. Lussier la tient de son père depuis de nombreuses années. Depuis, la Famille Lussier a procédé à de nombreux travaux de restauration et est fière, à juste titre, d'être la propriétaire de la plus ancienne maison de l'arrondissement historique de La Prairie. ...

    1846

    A l'occasion, les volontaires de Montréal étaient requis pour combattre les incendies des villes avoisinantes. Un après-midi d'août 1846, une lueur fauve se propagea dans le ciel de Laprairie. Le capitaine du Protector à Montréal décida de partir à la rescousse avec ses hommes et son équipement. Aucun pont ne reliait alors Montréal à la rive sud. Ils traversèrent donc le fleuve sur le bateau passeur vers Longueuil, et de là, ils hâlèrent la pompe tout le long du chemin de Laprairie. C'était un long remorquage. A la fin, épuisés, ils réquisitionnèrent un cheval dans un champ. Il était temps: le brasier avait rasé des rangées de maisons et l'église écossaise avait été anéantie. Les pompiers de Montréal parvinrent néanmoins à réchapper l'église catholique et les habitations qui l'entouraient.

    Tiré de : COLLARD, Edgar Andrew. Montréal du temps jadis. Editions Héritage Amérique, St-Lambert, 1981. Page 178.

    A l'occasion, les volontaires de Montréal étaient requis pour combattre les incendies des villes avoisinantes. Un après-midi d'août 1846, une lueur fauve se propagea dans le ciel de Laprairie. Le capitaine du Protector à Montréal décida de partir à la rescousse avec ses hommes et son équipement. Aucun pont ne reliait alors Montréal à la rive sud. Ils traversèrent donc le fleuve sur le bateau passeur vers Longueuil, et de là, ils hâlèrent la pompe tout le long du chemin de Laprairie. C'était un long remorquage. A la fin, épuisés, ils réquisitionnèrent un cheval dans un champ. Il était temps: le brasier avait rasé des rangées de maisons et l'église écossaise avait été anéantie. Les pompiers de Montréal parvinrent néanmoins à réchapper l'église catholique et les habitations qui l'entouraient. Tiré de : COLLARD, Edgar Andrew. Montréal du temps jadis. Editions Héritage Amérique, St-Lambert, 1981. Page 178. ...

    Nécrologie

    Le 12 octobre 1982 M. Charles Auguste Bouthillier quittait cette terre à l’âge de 84 ans et 6 mois. Il était le père des mesdames Alice et Denise Bouthillier toutes deux membres de la Société. Reconnu comme le dernier forgeron de LaPrairie, M. Bouthillier laisse dans le deuil plusieurs parents et amis, et l’histoire perd en lui un vénérable témoin d’un métier presque disparu. Afin d’exprimer sa sympathie à la famille éprouvée, le Bastion consacrera plusieurs pages de son prochain numéro à souligner les liens étroits qui unissaient l’œuvre du défunt à l’histoire de LaPrairie.

    Le 12 octobre 1982 M. Charles Auguste Bouthillier quittait cette terre à l’âge de 84 ans et 6 mois. Il était le père des mesdames Alice et Denise Bouthillier toutes deux membres de la Société. Reconnu comme le dernier forgeron de LaPrairie, M. Bouthillier laisse dans le deuil plusieurs parents et amis, et l’histoire perd en lui un vénérable témoin d’un métier presque disparu. Afin d’exprimer sa sympathie à la famille éprouvée, le Bastion consacrera plusieurs pages de son prochain numéro à souligner les liens étroits qui unissaient l’œuvre du défunt à l’histoire de LaPrairie....

    Dr Barbeau

    Nous sommes heureux de faire connaître à nos membres de la Société Historique de La Prairie de la Magdeleine qu'un des leurs, dans la personne du Dr André Barbeau, a été honoré par la célèbre université de Montpellier dont la faculté de médecine était déjà célèbre en 1153.

    Voici un aperçu de ce que rapportait "La Presse" dans son édition du 31 août 1982. "Le Professeur André Barbeau, directeur du département de neurobiologie à l'Institut de recherches clinique de Montréal, a récemment été honoré par la plus vieille école de médecine au monde, l'Université de Montpellier, France.

     Le docteur Barbeau, neurologue et chercheur, a reçu en juin 1982 un doctorat Honoris Causa pour souligner ses travaux de pionnier dans l'utilisation de la L-DOPA pour le traitement de la maladie de Parkinson, et sa direction des études multidisciplinaires sur l'ataxie de Friedreich.

    Par la même occasion, l'Université de Montpellier a remis au Professeur Barbeau les insignes de Docteur Honoris Causa attribués de façon posthume en 1947 à son père, le Professeur Antonio Barbeau. C'est la première fois en 1000 ans d'histoire de la Faculté que cet honneur échoit à deux générations de la même famille.

    Félicitations et merci au Dr Barbeau.

    Nous sommes heureux de faire connaître à nos membres de la Société Historique de La Prairie de la Magdeleine qu'un des leurs, dans la personne du Dr André Barbeau, a été honoré par la célèbre université de Montpellier dont la faculté de médecine était déjà célèbre en 1153. Voici un aperçu de ce que rapportait "La Presse" dans son édition du 31 août 1982. "Le Professeur André Barbeau, directeur du département de neurobiologie à l'Institut de recherches clinique de Montréal, a récemment été honoré par la plus vieille école de médecine au monde, l'Université de Montpellier, France.  Le docteur Barbeau, neurologue et chercheur, a reçu en juin 1982 un doctorat Honoris Causa pour souligner ses travaux de pionnier dans l'utilisation de la L-DOPA pour le traitement de la maladie de Parkinson, et sa direction des études multidisciplinaires sur l'ataxie de Friedreich. Par la même occasion, l'Université de Montpellier a remis au Professeur Barbeau les insignes de Docteur Honoris Causa attribués de façon posthume en 1947 à son père, le Professeur Antonio Barbeau. C'est la première fois en 1000 ans d'histoire de la Faculté que cet honneur échoit à deux générations de la même famille. Félicitations et merci au Dr Barbeau. ...

    Association d’anciens à Laprairie

    Lundi 24 mai 1926

    ASSOCIATION D’ANCIENS À LAPRAIRIE

    Elle a été formée hier à l’Académie Saint-Joseph de l’endroit.

    De grandes fêtes

    LAPRAIRIE, 24. – (De l’envoyé spécial de la “Patrie”) – De grandes fêtes ont eu lieu hier à l’Académie S.-Joseph de Laprairie. On a commencé d’organiser une Société des anciens élèves de l’Institution. Plus de 300 personnes ont participé aux différentes manifestations qui étaient sous la direction de M. l’abbé A. R. Lamarche, curé de la paroisse : de M. le Dr J. M. Longtin, maire de la ville ; de M.A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire ; et du R. F. Célestin, directeur de l’Académie de Laprairie.

             Les fêtes ont débuté par une messe basse célébrée en l’église paroissiale, à 7.30 heures hier matin. M. l’abbé L.P. Allaire, vicaire de la paroisse, officiait. M. le curé Lamarche fit un court sermon sur la nécessité pour les anciens élèves de conserver bien vivants en leur cœur et en leur esprit les enseignements catholiques qu’ils ont reçu pendant leur adolescence.

             Pendant la messe, le maître de chapelle, M. A. Lefebvre, dirigea un programme de chants appropriés.

             A une heure hier après-midi, les anciens se réunirent au réfectoire de l’Académie où un banquet leur fut servi.

             M. le curé Lamarche présidait. On remarquait à la table d’honneur, et aux autres tables principales : M. le Dr J. M. Longtin, maire de Laprairie ; M.A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire locale : M. J. Lussier, préfet du compté et maire de S.-Philippe, le Révérend Frère Provincial, le R.F. Célestin, directeur de l’Académie ; le R.F. Denis, visiteur des écoles ; MM. E. Lamarre, L. Audette, E. Desrosiers, R. Bouvier, V. Surprenant, A. Brisson, L. Pélodeau, G.H. Bourdeau, A. Brisson, V. Roy, J.W. Lamarre, G. H. Lamarre, J. E. Tessier, O. Brossard, B. Brossard, R. Pagé, les RR. FF. Ubald, Eusèbe, Denis, Hervé-Marie, Léonidas, Benjamin, Xavier-Joseph, Clémentien, Charles, Arthur-François, Frédéric, Eugène-Marie, Hilarion, Damase ; MM. les abbés L. P. Roy et L. P. Allaire, vicaires à Laprairie, etc., etc…

             Au dessert, des discours furent prononcés par M. le curé Lamarche, M. le maire Longtin, M. A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire ; M. J. Lussier, préfet du comté et maire de Saint-Philippe ; et par le R. F. Provincial de l’ordre des R.R. FF. de l’Instruction Chrétienne, l’ordre auquel appartiennent les Frères qui dirigent l’Académie Saint-Joseph de Laprairie.

             Tous les orateurs insistèrent sur la nécessitée de fonder et de maintenir des associations d’anciens élèves afin que ne se rompent jamais les relations qui doivent toujours exister entre les anciens et leur Alma Mat.

             M. le curé Lamarche remercia les anciens élèves d’avoir répondu en aussi grand nombre à l’appel qu’on leur avait lancé.

             Le soir les fêtes se terminèrent par une séance récréative.

             On procédera bientôt à l’élection des officiers de cette nouvelle association d’anciens élèves.

    Lundi 24 mai 1926 ASSOCIATION D’ANCIENS À LAPRAIRIE Elle a été formée hier à l’Académie Saint-Joseph de l’endroit. De grandes fêtes LAPRAIRIE, 24. – (De l’envoyé spécial de la “Patrie”) – De grandes fêtes ont eu lieu hier à l’Académie S.-Joseph de Laprairie. On a commencé d’organiser une Société des anciens élèves de l’Institution. Plus de 300 personnes ont participé aux différentes manifestations qui étaient sous la direction de M. l’abbé A. R. Lamarche, curé de la paroisse : de M. le Dr J. M. Longtin, maire de la ville ; de M.A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire ; et du R. F. Célestin, directeur de l’Académie de Laprairie.          Les fêtes ont débuté par une messe basse célébrée en l’église paroissiale, à 7.30 heures hier matin. M. l’abbé L.P. Allaire, vicaire de la paroisse, officiait. M. le curé Lamarche fit un court sermon sur la nécessité pour les anciens élèves de conserver bien vivants en leur cœur et en leur esprit les enseignements catholiques qu’ils ont reçu pendant leur adolescence.          Pendant la messe, le maître de chapelle, M. A. Lefebvre, dirigea un programme de chants appropriés.          A une heure hier après-midi, les anciens se réunirent au réfectoire de l’Académie où un banquet leur fut servi.          M. le curé Lamarche présidait. On remarquait à la table d’honneur, et aux autres tables principales : M. le Dr J. M. Longtin, maire de Laprairie ; M.A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire locale : M. J. Lussier, préfet du compté et maire de S.-Philippe, le Révérend Frère Provincial, le R.F. Célestin, directeur de l’Académie ; le R.F. Denis, visiteur des écoles ; MM. E. Lamarre, L. Audette, E. Desrosiers, R. Bouvier, V. Surprenant, A. Brisson, L. Pélodeau, G.H. Bourdeau, A. Brisson, V. Roy, J.W. Lamarre, G. H. Lamarre, J. E. Tessier, O. Brossard, B. Brossard, R. Pagé, les RR. FF. Ubald, Eusèbe, Denis, Hervé-Marie, Léonidas, Benjamin, Xavier-Joseph, Clémentien, Charles, Arthur-François, Frédéric, Eugène-Marie, Hilarion, Damase ; MM. les abbés L. P. Roy et L. P. Allaire, vicaires à Laprairie, etc., etc...          Au dessert, des discours furent prononcés par M. le curé Lamarche, M. le maire Longtin, M. A. Beaulieu, président de la Commission Scolaire ; M. J. Lussier, préfet du comté et maire de Saint-Philippe ; et par le R. F. Provincial de l’ordre des R.R. FF. de l’Instruction Chrétienne, l’ordre auquel appartiennent les Frères qui dirigent l’Académie Saint-Joseph de Laprairie.          Tous les orateurs insistèrent sur la nécessitée de fonder et de maintenir des associations d’anciens élèves afin que ne se rompent jamais les relations qui doivent toujours exister entre les anciens et leur Alma Mat.          M. le curé Lamarche remercia les anciens élèves d’avoir répondu en aussi grand nombre à l’appel qu’on leur avait lancé.          Le soir les fêtes se terminèrent par une séance récréative.          On procédera bientôt à l’élection des officiers de cette nouvelle association d’anciens élèves....

    Quatrième de couverture – Emplacement des églises

    Travail exécuté par Michel Létourneau, archtiecte

    Travail exécuté par Michel Létourneau, archtiecte...

    Membres actifs

    B.-Taillon Marie-Reine

    Babeu Monique

    Barbeau André

    Barbeau René

    Beauregard Cécile

    Beauvais Guy

    Bertrand Florence C.N.D.

    Boismenu Albert

    Bonneterre Angéline

    Bourdages Gaétan

    Bourne Marguerite

    Bouthillier Alice

    Bouthillier Denise

    Boyer Denise

    Boyer-Godin Denise

    Brault Pierre

    Brisson Gervaise Me

    Brossard Mariette

    Brosseau Roland

    Centre cult. de Verdun

    Chouinard-Bouthillier L.

    Cote Jean-René

    Cote René F.I.C.

    Cote Suzanne

    Cuillierrier Réal

    Daigneault Robert

    Demers-Lamarre Lucille

    Deniger Pierre

    Deslippe Gaston

    Desrosiers Viviane

    Déziel Julien O.F.M.

    Dore-Désy Héléna

    Doucet Edouard

    Doucet Louise

    Dubuc-Favreau Berthe

    Duchesneau Madeleine

    Duclos Yves

    Dulude Jeanne

    Dumouchel Hélène

    Dupré Guy

    Favreau Paul

    Fontaine Albert

    Fontaine Patricia

    Gagnon Luc

    Gauthier Michel

    Geoffroy Jean

    Geoffroy Jeanna

    Girard Thérèse

    Gouin Léonard

    Guérin Madeleine

    Houde Claudette

    Juteau Jeanne-d’Arc

    Juteau Roland

    L’Heureux Jean

    L. Melançon Jacqueline

    Lacroix Yvon

    Lafaille Mary

    Lamarche Marcel

    Lamoureux Jean-Marie

    Lamoureux Lucille

    Laprotte Jean F.I.C.

    Latraverse Yves F.I.C.

    Lazure Laurent G.

    Lefrançois Lucien

    Lecavalier Léo

    Lefort Jocelyne

    Legault Léonie

    Legault Réal

    Létourneau Michel

    Lévesque Cécile

    Lussier Gilles

    Lussier Jeannine

    Mailhot Robert

    Martin Anne

    Martin Aurore

    Monchamp Jacques

    Monette Conrad

    Monette Germaine

    Montbriand Monique

    Moquin Alphonse

    Moquin Corrine

    Moquin Françoise

    Moquin Jacqueline

    Morin Benoit

    Oligny Marcel

    Patenaude J.Z. Léon

    Péladeau Gérard

    Péladeau-Longtin Éveline

    Péloquin Jude Curé

    Perron René Curé

    Racine Paul

    Rémillard Paul F.I.C.

    Renaud-Huymans Suzanne

    Robert Albertine

    Robert Viateur

    Rochette Ernest F.I.C.

    Rouillier Léo

    Roy Thérèse

    Roy-Mailhot Denise

    Saintonge Jean-Pierre

    Sawyer Jules F.I.C.

    Spénard Maurice

    St-Aubin Hubert

    St-James Gilbert

    Ste-Marie Alice

    Surprenant Alexis

    Surprenant-Barrette C.

    Surprenant-Laplante M.J.

    Taillon André

    Tessier Jean-Guy

    Tremblay Céline

    Vanlynseele Claire

    B.-Taillon Marie-Reine Babeu Monique Barbeau André Barbeau René Beauregard Cécile Beauvais Guy Bertrand Florence C.N.D. Boismenu Albert Bonneterre Angéline Bourdages Gaétan Bourne Marguerite Bouthillier Alice Bouthillier Denise Boyer Denise Boyer-Godin Denise Brault Pierre Brisson Gervaise Me Brossard Mariette Brosseau Roland Centre cult. de Verdun Chouinard-Bouthillier L. Cote Jean-René Cote René F.I.C. Cote Suzanne Cuillierrier Réal Daigneault Robert Demers-Lamarre Lucille Deniger Pierre Deslippe Gaston Desrosiers Viviane Déziel Julien O.F.M. Dore-Désy Héléna Doucet Edouard Doucet Louise Dubuc-Favreau Berthe Duchesneau Madeleine Duclos Yves Dulude Jeanne Dumouchel Hélène Dupré Guy Favreau Paul Fontaine Albert Fontaine Patricia Gagnon Luc Gauthier Michel Geoffroy Jean Geoffroy Jeanna Girard Thérèse Gouin Léonard Guérin Madeleine Houde Claudette Juteau Jeanne-d’Arc Juteau Roland L’Heureux Jean L. Melançon Jacqueline Lacroix Yvon Lafaille Mary Lamarche Marcel Lamoureux Jean-Marie Lamoureux Lucille Laprotte Jean F.I.C. Latraverse Yves F.I.C. Lazure Laurent G. Lefrançois Lucien Lecavalier Léo Lefort Jocelyne Legault Léonie Legault Réal Létourneau Michel Lévesque Cécile Lussier Gilles Lussier Jeannine Mailhot Robert Martin Anne Martin Aurore Monchamp Jacques Monette Conrad Monette Germaine Montbriand Monique Moquin Alphonse Moquin Corrine Moquin Françoise Moquin Jacqueline Morin Benoit Oligny Marcel Patenaude J.Z. Léon Péladeau Gérard Péladeau-Longtin Éveline Péloquin Jude Curé Perron René Curé Racine Paul Rémillard Paul F.I.C. Renaud-Huymans Suzanne Robert Albertine Robert Viateur Rochette Ernest F.I.C. Rouillier Léo Roy Thérèse Roy-Mailhot Denise Saintonge Jean-Pierre Sawyer Jules F.I.C. Spénard Maurice St-Aubin Hubert St-James Gilbert Ste-Marie Alice Surprenant Alexis Surprenant-Barrette C. Surprenant-Laplante M.J. Taillon André Tessier Jean-Guy Tremblay Céline Vanlynseele Claire...

    Congrès à l’automne

    Après dix ans la Société atteint sa maturité. Malgré l'épreuve du temps, nombreux sont les problèmes demeurés sans solutions. De plus un inventaire des biens de la Société s'impose, après deux vaines tentatives il faut absolument savoir ce que la Société possède. Enfin le prix T.A. Brisson doit se trouver un récipiendaire et puis un dixième anniversaire ça se fête en grand. Aussi l'éditeur de ce bulletin a-t-il pensé proposer à TOUS LES MEMBRES de la Société une journée de congrès dès l'automne prochain: ce serait là l'occasion de dresser ensemble la liste de ce que possède la Société, de trouver ensemble des réponses à certaines difficultés de fonctionnement, de choisir ensemble le ou la récipiendaire du prix T.A. Brisson et enfin de fêter ensemble nos dix ans.

    Qu'en pensez-vous?

    Après dix ans la Société atteint sa maturité. Malgré l'épreuve du temps, nombreux sont les problèmes demeurés sans solutions. De plus un inventaire des biens de la Société s'impose, après deux vaines tentatives il faut absolument savoir ce que la Société possède. Enfin le prix T.A. Brisson doit se trouver un récipiendaire et puis un dixième anniversaire ça se fête en grand. Aussi l'éditeur de ce bulletin a-t-il pensé proposer à TOUS LES MEMBRES de la Société une journée de congrès dès l'automne prochain: ce serait là l'occasion de dresser ensemble la liste de ce que possède la Société, de trouver ensemble des réponses à certaines difficultés de fonctionnement, de choisir ensemble le ou la récipiendaire du prix T.A. Brisson et enfin de fêter ensemble nos dix ans. Qu'en pensez-vous? ...