Bulletins

Au jour le jour, novembre 1993

Exposition
Une exposition dont le thème est "Vous êtes d'ici'' mettant en valeur le travail de la société historique sera présentée à compter du mois de décembre. L'implication de plusieurs personnes assure une exposition diversifiée, comprenant quatre volets.   L'étude cartographique du vieux La Prairie, effectuée l'an dernier, nous permet de présenter une comparaison visuelle de différentes époques du village avec l'aménagement urbain d'aujourd'hui. Vous y verrez une carte de 1836, une carte dès environ de 1788 et une carte du vieux fort. L'étude des terrains habités par les ancêtres, sera soulignée par la présence des familles qui ont habitées chacune des côtes suivantes.          COTES Mouille pieds, famille Yelle, Patenaude          COTES St-Lambert, famille Moquin, Surprenant          COTES Village, famille Denault, Bisaillon          COTES Ste-Catherine, famille Guérin          COTES St-François Xavier, famille Ste-Marie L'étude généalogique et la compilation des baptêmes et sépultures représentent un important travail à la société. C'est pourquoi une représentation de plusieurs générations de chacune des familles citées plus haut seront exposées.   La participation précieuse des dites familles nous permettra de vous présenter des documents remplient d'anecdotes et surtout riches en histoire. L'exposition "Vous êtes d'ici" vous donnera l'occasion de faire des fouilles, pour y découvrir un enrichissant passé.   ...
01 Jan 1970
La naissance du Québec moderne, la vie des Québécois (1867-1897)
Chers amis
Voilà que deux importantes activités viennent de se terminer, l'exposition "les travaux de la maison" et le concert, que déjà d'autres se pointent à l'horizon. La conférence du mois de novembre est à nos portes et une autre exposition se prépare dans le·but de faire connaître à tous nos membres et à la collectivité environnante des résultats de recherche réalisés par la Société historique et qui ne sont souvent pas connus. Nous désirons remercier toutes les personnes qui ont contribué à faire en sorte que le Concert du mois d'octobre a été un franc succès. Un remerciement spécial s'adresse à Brigitte Fortin sans qui la réalisation de cette activité aurait été beaucoup plus essoufflante. Nous vous reviendrons pour vous donner les recettes de cette activité lorsque le comité en aura fait une compilation finale. Une lettre sera envoyée à tous les organismes qui nous ont appuyés financièrement ou qui ont collaboré avec nous de différentes façons. Nous voulons aussi remercier Madame Charuest pour la merveilleuse exposition de cet été et toutes les personnes qui ont prêté des objets. Voici la liste de ces collaborateurs pour l'exposition "Les travaux de la maison": Yves Bériault, Yvon Brosseau, Hélène R. Charuest, Denise Desjardins, Jean-Paul Domingue. Louise Dupré, Denise Falcon, Françoise Gilbert, Claudet Houde, Raymonde L. Gagnon, Jean L 'Heureux, Lucille D. Lamarre, Yvonne Laplante, Blanche-Annette Létourneau, Jeannine S. Lussier, Aurore Martin, Toussaint Moquin, Paul et André Racine, Pierre Rochon, Paul Ste-Marie, Jean Solar, Pierrette Surprenant, Bernard, Jean-Pierre et Yves Yelle.   ...
Nouvelles
Condoléances Nous offrons toutes nos sympathies à Madame Jeanne D'Arc Moquin pour le décès de son mari, Monsieur Rolland Juteau de même qu'à Madame Évelyne Longtin pour le décès de son mari Monsieur Gérard Péladeau. Nous offrons nos plus sincères condoléances aux membres de ces familles. Petites annonces et nouvelles. Nous nous sommes portés acquéreur au prix exceptionnel de 40.00$ de deux appareils: une liseuse de micro film et une liseuse de micro fiche. Nous désirons remercier l'auteur Micheline Mercille Taillefer pour le don de son volume "Charlie Bouton". Nous sommes à la recherche de membres intéressés à participer à l'élaboration de l'exposition estivale "94 qui portera sur les briqueteries. Le ministère de la culture a renouvelé le projet extra (expérience de travail). Quatre employés ont été sélectionnés pour la terminer le projet baptême et sépulture. C'est avec plaisir que nous annonçons la fin de la cueillette des données sur micro films pour entreprendre l'étape des corrections en vue d'une publication. Merci aux bénévoles pour votre implication au projet.   ...

Au jour le jour, septembre 1993

Défi 93
A la SHLM, l'été a été très occupé. D'abord par le Défi 93, qui depuis plusieurs années, emploie trois étudiants. Cette année, nous avons eu la chance d'avoir trois jeunes de niveau universitaire qui ont travaillé au Musée pendant 10 semaines. Ils ont reçu les 1300 visiteurs de cette période, les ont guidés pour la visite de l'exposition au Musée, l'arrondissement historique et l'église. L'un d'eux avait comme tâche spécifique de faire la lecture et la classification de certains documents du Fonds des Jésuites. La recherche était axée sur le village de La Prairie afin de positionner les habitants à différentes époques. Les deux autres étudiants ont fait l'inventaire des volumes dans la bibliothèque (à l’exception de ceux de la généalogie). Ils ont catalogué, fabriqué des fiches, étiqueté et informatisé tous nos volumes. Nous tenons à remercier chaleureusement cette équipe de jeunes pour leur travail professionnel et consciencieux. ...
Article 25
Le ministère Emploi et Immigration Canada par son programme « Article 25 », nous permet encore cette année de profiter des compétences de trois personnes depuis l2 juillet dernier et ce, jusqu’au 24 décembre. Brigitte Fortin, comme agent de promotion et de diffusion de notre Société d'histoire et de la mise en valeur du patrimoine de La Prairie, reçoit et guide les visiteurs, participe aux différents projets de la SHLM, soit la réalisation de matériel pédagogique, le concert du 16 octobre prochain et bien d'autres encore. Diane Beauregard, à l'entrée des données à l'ordinateur, continue à introduire tous les habitants ou tenanciers de la Seigneurie de La Prairie, leurs actes notariés, leurs sites et tous leurs petits secrets … Jean-Michel Rouan, Informatise graphiquement l'occupation à différentes époques des habitants du Village de La Prairie, en se basant sur une carte de 1976 et, particulièrement à l'aide des documents du Fonds des Biens des Jésuites paléographiés, étudiés et compilés par Marcel Lamarche, un collaborateur des plus impliqués au projet. Il y a beaucoup de boulot de fait mais nous aurions besoin d'aide encore pour continuer à lire et mettre sur fiches l'occupation de tous les terrains de la Seigneurie à l'aide des documents « Déclarations et reconnaissance » du Fonds des Jésuites acquis récemment Chaque document couvre parfois plus de 50 ans d'histoire. Votre collaboration nous serait très précieuse. Vous pourriez, après quelque temps d'initiation, faire le travail à domicile. Passionnés de recherches historiques, joignez-vous à nous … au 659-1393. ...
Projet Extra
Une demande a été faite au Ministère de la Culture en vue de finaliser le projet « Baptêmes et Sépultures ». Nous attendons des nouvelles sous peu. ...
Un peu d'histoire
Saviez-vous que la dernière personne à être enterrée dans la crypte (sous-sol) de l'église La Nativité, fut Monsieur Isidore Brossard, âgé de 85 ans. Il était l'époux de feu Lumina Moquin. ...
Concert
Comme nous vous le mentionnions lors de notre communiqué du mois de juin dernier, nous avons le privilège d'être les organisateurs et les bénéficiaires du concert qui aura lieu à l'église de la Nativité le 16 octobre prochain. Nous devons donc assumer, entre autres, la promotion de ce concert ainsi que la vente des billets. Ces billets seront disponibles à la SHLM aux prix de $15.00 dans la nef et de $10.00 au jubé. Les billets sont numérotés donc, si vous vous présentez dès maintenant au Musée du Vieux-Marché, vous serez assurés d'avoir les billets que vous désirez et à l'endroit que vous choisirez. Les premiers arrivés seront les premiers servis. Vous pouvez appeler à la Société historique, au 659-1393 et demander Madame Brigitte Fortin. ...
Chers amis
L'automne étant à nos portes, nous espérons que tous nos: membres ont pu profiter pleinement de la période estivale afin de faire provisions de chaleur, soleil et repos. Nous voulons tout d’abord remercier Madame Jacqueline Daoust qui fut trésorière de notre société durant les deux dernières années. Sa compétence et son souci de perfection fait d’elle une collaboratrice exceptionnelle.  Merci Jacqueline   ...

Au jour le jour, juin 1993

Marguerite Bourgeoys et l'éducation des femmes
Pour nos lecteurs et lectrices, voici un résumé de la conférence donnée par Soeur Hélène Tremblay c.n.d. le 19 mai à la Société historique. Place à MARGUERITE BOURGEOYS ET L'ÉDUCATION DES FEMMES. Soeur Tremblay était particulièrement fière de parler de Marguerite Bourgeoys à La Prairie puisque les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame y ont résidé en permanence de 1697 à 1972. Notre conférencière, historienne chevronnée, a guidé son auditoire vers le XVIIe siècle, elle nous a entretenus de l'éducation des filles en ce temps, de la visée éducative de Marguerite Bourgeoys en France et finalement de son apport dans l'éducation en Nouvelle-France dès 1653. Au XVIIe siècle, les filles de familles nobles et aisées recevaient une Instruction soignée dans les monastères. Elles y étaient pensionnaires pendant plusieurs années et les religieuses cloîtrées leur dispensaient instruction et éducation. Pour les filles de la masse, c'est-à-dire de l'immense majorité, l'éducation était très négligée. Pourtant, le Concile de Trente avait bien fait un appel à l'évangélisation des masses. Le curé Fourier, responsable d'une paroisse des plus défavorisées de La Lorraine, comprit rapidement la nécessité des écoles " ouvertes » qui recevraient des élèves externes. Les moniales enseigneraient dans une école attenante au monastère tandis que les congréganistes externes enseigneraient dans des écoles plus éloignées du couvent. Les écoles « ouvertes » comme les avait pensés le curé Fourier seraient de véritables écoles permettant de donner une éducation chrétienne et une formation humaine au plus grand nombre de jeunes filles possible. Marguerite Bourgeoys s'orientera vers les filles de la masse. En 1640, à l'âge de vingt ans, elle quitte la vie mondaine pour se consacrer au service de Dieu. C'est sous les auspices de la Congrégation Notre-Dame, comme maîtresse « non congrégée » mais rattachée au monastère de Troyes qu'elle sera formé aux méthodes pédagogiques de la Congrégation celles mêmes du curé Fourier. Elle enseignera gratuitement aux filles dans des écoles « ouvertes ». Marguerite Bourgeoys et ses compagnes prolongeront ainsi l'oeuvre éducative, apostolique et sociale des religieuses jusque dans les faubourgs de Troyes. Après une douzaine d'années d'enseignement et de bonnes oeuvres, entre autres, le soin des malades, Marguerite Bourgeoys arrivera à Ville-Marie le 16 novembre 1653. Elle accompagne la recrue dite « des Cent Hommes » conduite par Maisonneuve. Elle vient pour faire l'école. Pendant la traversée de 1653, Marguerite Bourgeoys inaugurera sa mission d'éducatrice des adultes en soignant la recrue terrassée par la peste. Son influence se fait sentir sur ces hommes pas toujours faciles. Elle sera presque exclusivement jusqu'en 1658, au fort de Ville-Marie, aidante auprès de tous ceux qui recouraient à elle. Elle sera éducatrice des filles à marier et des femmes en « ménage ». D'ailleurs, Jérôme Le Royer de La Dauversière lui confie Marie Dumesnil, âgée de onze ans. Cette dernière, déjà promise, se maria en 1654, elle avait à peine 12 ans. Marguerite Bourgeoys adaptera son enseignement pour permettre une formation continue à ces épouses et mères à peine sorties de l'enfance. En 1658, Maisonneuve lui donnera une étable de pierre pour faire l'école. Des jeunes garçons sont presque d'âge scolaire, d'autres grandissent: Marguerite débutera l'école des enfants. De plus, il y a l'éducation des jeunes femmes qui est loin d'être achevée de même que leur formation religieuse. Elle songe à aller en France pour y chercher de l'aide. En attendant, elle commence la « congrégation séculière ». Le 29 septembre 1659, Marguerite Bourgeoys de retour de France avec quatre congréganistes externes formeront le noyau de la communauté. Ainsi, va naître la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Elle se développera au rythme des besoins de l'enseignement. Filles de France, Marguerite et ses compagnes seront fidèles à la formation reçue à la Congrégation Notre-Dame de Troyes. Elles seront fidèles au principe de vie qui dominait toute l'éducation française d'alors: 1 école était une préparation à la vie, la vie, une préparation à la mort et la mort une préparation à l'éternité. L'enseignement donné aux filles consistera en tout premier lieu à les éduquer chrétiennement. C'est ainsi qu'en 1669, l’oeuvre de Marguerite Bourgeoys permet de retrouver à Montréal un réseau éducatif et gratuit d'écoles:   La « petite école » pour les fillettes riches et pauvres La « congrégation séculière » pour la formation continue des femmes La « Providence », maison d'accueil pour les « filles à marier » L'école de métiers pour celles qui n'ont plus l'âge de la « petite école » ou qui manquent de talent pour apprendre à lire et à écrire   Dans les années 1670, la Congrégation Notre-Dame de Montréal sera reconnue par les autorités civiles et religieuses. L'éducation en bénéficie aussitôt. En 1678, un pensionnat sera ouvert à Montréal à la demande des parents « de condition », Marguerite Bourgeoys sera réticente à cette demande, elle finira par y consentir. Hors de la ville, les missions ambulantes se multiplient et les missions permanentes s'ajoutent: mission indienne de la Montagne et Champlain (1676), Lachine (1680}, mission indienne du Sault-Saint-Louis (1683-1686), Sainte-Famille, Tie d'Orléans (1685). Le 24 juin 1698 avait lieu la première profession religieuse publique. Marguerite Bourgeoys et vingt-quatre de ses compagnes de Montréal émettaient les voeux simples de religion et celui d'instruire les filles. Les religieuses de Québec feront leur profession religieuse plus tard. Marguerite Bourgeoys, âgée de quatre-vingts ans, mourra le 12 janvier 1700. L'oeuvre pourra continuer, les soeurs étant aptes à assumer la relève. Repos bien mérité après une vie de travail au service des autres, après une mission éducative bien remplie. Pour terminer cette conférence MARGUERITE BOURGEOYS ET L'ÉDUCATION DES FEMMES, Soeur Hélène Tremblay rapporte un commentaire du père jésuite François-Xavier Charlebois venu en visite au Canada en 1721. Après sa visite à la Congrégation Notre-Dame il écrira « Sans autre ressource que son courage et sa confiance, Marguerite Bourgeoys entreprit de procurer à toutes les jeunes personnes, quelque pauvres et abandonnées qu'elles fussent, une éducation que n'ont point dans les royaumes les plus policés, beaucoup de filles, même de condition. Elle y a réussi, au point qu'on voit toujours avec un nouvel étonnement, des femmes jusque dans le sein de la misère et de l'indigence, parfaitement instruites de leur religion, qui n'ignorent rien de ce qu'elles doivent savoir pour s'occuper utilement dans leurs familles et qui, par leurs manières, leur façon de s'exprimer, leur politesse ne le cèdent point à celles qui, parmi nous ont été élevées avec plus de soin ». Nous remercions Soeur Hélène Tremblay pour cette conférence. De plus, vous trouverez à la Société historique le texte intégral de cette conférence, Soeur Tremblay l'a donné à la Société. Revue HÉRITAGE, numéro 12, Avril 1993.   ...
Bonnes vacances
Chers amis, Déjà! Une autre année de terminée! Des réalisations, il y en a eu particulièrement dans le cadre 325e anniversaire de La Prairie. Trois cahiers à saveur historique ont été publiés afin de mettre à la portée de tous l'essentiel du Vieux La Prairie : histoire et patrimoine bâti. Le lancement du volume « La Prairie, images d’hier » est venu redonner aux anciens de Prairie quelques images de leur passé et aux nouveaux une vision nouvelle de ce qui les entoure. Une autre réalisation importante est sous· presse présentement, il s'agit d'un manuel de travail pour les élèves de troisième année du primaire des écoles de La Prairie. Ce document réalisé en collaboration avec la commission scolaire du Goéland, vise à faire connaître le La Prairie d'avant 1950 et particulièrement le La Prairie actuel en illustrant différents commerces, différentes constructions, des industries, des services… 56 photos font apprécier aux jeunes le La Prairie d'hier et d'aujourd'hui. Aussi les personnes qui font la recherche de leurs ancêtres ont pu poursuivre ce loisir le mardi soir au Vieux Musée: Il faut mentionner aussi plusieurs conférences des expositions et ne pas oublier les 3000 visiteurs qui sont venus nous voir l'été passé. Avec une année comme celle-là, le sillon est tracé pour la suivante. Les employés du programme "Défi 93" ont été choisis pour l'été; il s'agit de Éric Vaillancourt, Jean-Philippe Carlux et Véronique Collard. Ils travaillent depuis le 14 juin et nous accompagneront jusqu'au 6 septembre. N'hésitez pas à passer au Vieux Musée, ils se feront un plaisir de vous guider dans le cadre de l'exposition des "Travaux de la maison".   ...
Nouvelles
Décès Nous regrettons le départ du plus vieux citoyen de La Prairie. En effet, le 23 mai à l'âge de 103 ans et deux mois, monsieur Émile Boyer fils de feu Marie-Agathe Lefebvre et de feu Joseph Boyer nous quittait. Nous offrons nos plus sincères condoléances à la famille éprouvée. Dons Nous remercions les personnes suivantes pour les dons qu'elles ont faits à la Société historique :   Jean L'Heureux: un livre de 400 pages; Le grand siècle. Madame Yolande Dagenais Gatien: Jean de La Mennais, histoire de Saint-Constant ainsi que des photos. Madame Pauline Boyer: les descendants de Jean Laroche et Marie-Suzanne Turpin; un volume de 95 pages Madame Germaine Monette: le secret des décennies – les histoires de Germaine. (Volume en vente à la S.H.L.M.) Livre Nous félicitons le Père Jules Romme, membre de la Société historique, pour la parution du livre « Delson, histoire d'une ville ». En effet, le lancement du livre du Père Romme s'est fait le 28 juin dernier dans le cadre des activités entourant le 75e anniversaire de la fondation de Delson. Concert bénéfice, le 16 octobre 1993 Au mois de juin dernier, la ville de La Prairie par l'entremise de Monsieur Pierre Brodeur proposait à la Société historique d'organiser le concert du mois d'octobre de l'orchestre symphonique de la Montérégie. En échange de ce travail, les profits reviendront à la S.H.L.M. Le conseil a accepté ce défi, un comité a été formé et ainsi le 16 octobre à 20:00 heures aura lieu à l'église de la Nativité ce concert dont le thème est « de Calixa-Lavallée à Félix Leclerc ». Ce concert sera radiodiffusé par la Société Radio-Canada. Mentionnons en passant que l'église La Nativité est réputée pour sa grande qualité acoustique. N'oubliez pas de réserver cette date, amenez des amis, ce sera agréable et la Société historique s'en portera mieux. D'autres informations vous parviendront prochainement.   Nouveau conseil général Suite à l'assemblée générale du 8 juin, voici la composition de votre nouveau conseil général: président: Jean L'Heureux, 1er vice-président: Jean-Pierre Yelle, 2e vice-président: Édouard Légaré, trésorier: Jean Girard, secrétaire: Céline Lussier.   ...
Exposition: Les travaux de la maison
Madame Hélène Charuest, responsable de l'exposition, vous réserve d'agréables souvenirs et quelques découvertes peut-être! Près de 300 pièces exposées sous différents thèmes vous attendent! Tasse de malade, porte-allumettes, mouchette à chandelles, fer à friser, navettes, ciseaux à boutonnières, instruments pour la frivolité, moulin à café, oiseau échappe-vapeur, « canard » en fonte, 6 variétés de fer à repasser, savon du pays, outil pour poser des lunettes aux chapons … Avec vos ami(e)s, vos enfants, vos petits-enfants, venez partager d'agréables souvenirs. Venez passer quelques moments en compagnie d'objets qui font partie de notre histoire collective. Au Vieux Musée tout l'été   ...

Au jour le jour, mai 1993

Assemblée générale
         Il y a aura assemblée générale des membres de la Société historique le 8 juin à 20h00. Les postes suivants sont à combler : un poste de président, de vice-président et de trésorier. ...
Les travaux de la maison
Ça discutait allègrement lors de la rencontre-conférence d’avril dernier. Certains, sans doute emportés par l’ardeur de leurs souvenirs, en oublièrent même les règles les plus élémentaires des échanges en groupe. Mais qu’importe, grâce au doigté de l’animateur on a réussi, tant bien que mal, à maintenir le cap sur «les travaux de la maison». Le sujet est vaste. Au début de ce siècle les campagnes du Québec renfermaient des sociétés agricoles, où la tendance était à l’autarcie; c’est-à-dire que les gens cherchaient à se suffire à eux-mêmes et à produire le plus possible ce dont ils avaient besoin. Les cultivateurs achetaient et vendaient le moins possible à l’extérieur. Rien n’était perdu ou gaspillé. Il est même arrivé qu’on se servit d’un chien mort pour faire du savon. Courtepointes, catalognes et tapis étaient fabriqués de vieux tissus ou de paletots d’hommes. L’habitant faisait preuve de beaucoup d’imagination dans l’art de conserver les aliments. On arrosait les quartiers de viande à plusieurs reprises, on laissait geler et on enterrait ça. D’autres descendaient la viande dans un puits, ou encore la salaient, en faisaient des conserves ou l’enfouissaient dans les carrés à grain. Chez certains la cuisine d’été servait de glacière durant l’hiver. La viande qu’on mangeait avait été élevée et tuée sur la ferme ou au village. La vie villageoise et les travaux de la maison abondaient aussi en occasions de socialiser et de développer des solidarités. On fréquentait beaucoup la boulangerie, la boucherie et le magasin général. Le tricot et la broderie favorisaient l’échange des dernières nouvelles. Dans nombre d’évènements sociaux les boissons à la mode, toutes fabriquées à la maison (bières de riz ou de patate, vins de cerise, de gingembre, de pissenlit ou de rhubarbe, et sirop de framboises) avaient tôt fait de délier les langues des plus timides. On ne craignait pas les étrangers. Les maisons étaient, à intervalles réguliers, visitées par des vendeurs itinérants qui offraient, qui des légumes, d’autres des viandes ou des vêtements. Les «quêteux» racontaient des histoires aux enfants avant de proposer certains services comme l’aiguisage des couteaux ou la réparation des chaudrons. Ils repartaient toujours l’estomac bien rempli. Venez visiter l’exposition « Les travaux de la maison » cet été au Musée du Vieux Marché. ...
Salon du livre de l’école La Magdeleine
La Société historique participait dernièrement au salon du livre de l’école La Magdeleine. Les jeunes ont semblé particulièrement friands de généalogie. ...
Chers amis
Si certains ont passé près de la Société historique le lundi ou le mardi, ils ont du constater que l’exposition des travaux de la maison est en pleine préparation. On y retrouvera une variété impressionnante d’outils et d’objets pas toujours familiers. Ce sera à voir. Si vous désirez faire paraître une information, il s’agit de remettre votre communiqué dans la première semaine du mois ou avant à la Société historique. ...
Condoléances
Nous désirons vous faire part du décès de Monsieur Georges-Aimé Lussier, le frère de Gilles Lussier. Nous désirons aussi souligner le décès de Madame Georgette Dupré Monette, sœur de Monsieur Guy Dupré maire de La Prairie. Nous désirons offrir à ces deux familles éprouvées nous plus sincères sympathies. ...
01 Jan 1970
Marguerite Bourgeois et l'éducation des femmes

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