Au confluent des grandes routes qu’empruntent les explorateurs, les militaires et les populations amérindiennes, l’île joue souvent le rôle de point de ralliement pour ceux qui se dirigent vers les forts et les établissements français à l’intérieur du continent. C’est ainsi que s’organise un lieu de vie dynamique où se croisent des gens aux multiples destins : soldats, esclaves, marquise, évêque, commerçants, meuniers, fermiers, missionnaires, aubergistes, bûcherons, voyageurs… quelques-uns choisissent de demeurer sur place et forment un noyau dont les descendants habitent encore aujourd’hui l’Île-Perrot.