Conférences

Robert Poupard

La première guerre mondiale illustrée par les timbres

Robert Poupard se rappelle des vieux qui parlaient de la Grande Guerre, des Flandres, de la Somme, de Verdun, de Salonique. Il se souvient des 36 noms lus sur le monument aux morts de son village chaque 11 novembre. Alors c’est en souvenir de ces anciens combattants et de tous ceux qui ne sont pas revenus de cette guerre qu’il propose cette conférence.

Il fera connaître les causes de ce conflit, l’engrenage des alliances qui l’a rendu mondial, le carnage des champs de batailles et la paix bancale qui engendrera un autre conflit encore plus terrible. L’exposé, d’une durée de deux heures, sera illustré par près de 500 timbres des pays belligérants, surtout les vainqueurs, qui ont utilisé la philatélie pour glorifier leurs faits d’armes ou pour adresser des messages aux populations.

Patrick Péloquin

La justice au temps de la Nouvelle-France – Lois et bourreaux

Patrick Péloquin vous fera découvrir la justice au temps de la Nouvelle-France entre les criminels, les interdits et les châtiments. On y apprend comment et par qui étaient exécutées les condamnations à la peine capitale et aux peines corporelles. Vous découvrirez également ceux et celles qui subissaient ces châtiments mais aussi ceux qui exécutaient les sentences.

Patrick Péloquin est enseignant à l’école secondaire St-Joseph de St-Hyacinthe et historien. Il est également conseiller municipal à Sorel-Tracy, où il met l’histoire à l’avant-scène. Conférencier ayant plus d’une corde à son arc, il est animateur et conteur à ses heures.

Paul-Henri Hudon

Quatre trente sous pour une piastre, aperçu de l’histoire de notre monnaie

Notre vieille “piastre” canadienne, nos ancêtres la connaissaient bien. D’où vient cette monnaie? Comment nos ancêtres se débrouillaient-ils avec les nombreuses sortes de monnaie qui circulaient au Canada: la livre anglaise, les guinées, les portuguaises, le dollar américain, les louis français? Sans parler de la pistole, des écus, des monnaies de cartes, des billets d’ordonnance. Comment réglaient-ils leurs comptes? Avec quel taux d’intérêt?

Réal Houde

Napoléon, Henri et Robert Bourassa: des racines dans la région de La Prairie

Napoléon, Henri et Robert Bourassa ont marqué de leurs empreintes distinctes l’histoire du Québec. L’un en sa qualité d’artiste, l’autre, notamment, en fondant le journal Le Devoir et le dernier, mais non le moindre, par sa contribution notable à l’édification du Québec moderne par son rôle de Premier Ministre. Cette conférence est basée sur les recherches menées par Monsieur Réal Houde, généalogiste de filiation agréé (GFA), à l’occasion de la rédaction de quelques documents dont un article paru dans le bulletin Au jour le jour de la Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine (volume XXVIII, numéro 8, octobre 2016). Cet exposé généalogique sera l’occasion d’en apprendre plus sur les réseaux familiaux qui coexistaient au 19e et au 20e siècle, et qui ont influencé le développement de la société.

Histoire de la bière au Québec

M. Daignault nous racontera la merveilleuse histoire de la bière au Québec. On y retrace l’évolution des grandes brasseries, l’époque de la prohibition et l’installation de cette boisson sociale. Un magnifique travail de recherche et de sauvegarde de l’histoire des familles qui ont fait leur marque dans le monde brassicole québécois.

La contribution des pionniers de la ville de Paris au peuplement du Canada 1617-1850

La ville de Paris a contribué largement au peuplement du Canada par l’envoi de quelque 900 pionniers et pionnières qui se sont établis par mariage au Canada entre les années 1617 et 1850.

De l’arrivée de Louis Hébert et sa famille en 1617 jusqu’aux migrants arrivés au milieu du XIXe siècle, qui sont ces Parisiens qui ont décidé de tenter l’aventure en Amérique?

Une question complexe à laquelle répondra le conférencier.

Pelles et scalpels : vols de cadavres et enseignement anatomique dans le Québec du XIXe siècle

Martin Robert est doctorant en histoire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et au Centre Alexandre-Koyré d’histoire des sciences (CNRS-Paris). Il a complété en 2014 un mémoire de maîtrise sur la naissance de la crémation au Québec. Grâce à une bourse Vanier, il prépare maintenant une thèse de doctorat portant sur l’histoire des vols de cadavres et de l’enseignement anatomique dans le Québec du XIXe siècle. Venez découvrir à quoi les étudiants en médecine étaient prêts pour en savoir davantage sur le corps humain.

D’un document émouvant à l’écriture d’un roman: l’histoire d’Une cuillère en argent

L’historienne Monique La Grenade a scruté d’innombrables documents d’archives lors de recherches menées au parc historique national de la Forteresse de Louisbourg en Nouvelle-Écosse, au ministère des Affaires culturelles, sur le site historique de Place-Royale et au Musée de la Civilisation à Québec, ainsi qu’au Centre d’histoire de Montréal. Aujourd’hui retraitée dans son roman « Une cuillère en argent » elle dévoile des trésors d’archives en prêtant vie aux personnages imaginés au cours de ses années de recherches. Elle vous expliquera comment, à partir de documents d’archives et dans un cadre historique authentique, elle a construit un roman où les événements et les personnages sont pure fiction. L’action se déroule en 1830, 1870 et 1995. Dans ce roman à la fois historique et contemporain, les intrigues se croisent et se fusionnent dans le dénouement de la fin.

Robert Cloutier Monique Montpetit

Les salons littéraires et les cabinets de lecture, ancêtres de nos bibliothèques

Comme les humains, les institutions ont des ancêtres. C’est le cas de nos bibliothèques publiques. Deux de ces ancêtres sont les salons littéraires et les cabinets de lecture. Les premiers ont connu un vif succès dans la société polie de France du XVIe siècle au XIXe siècle mais aussi chez nous. Quand au cabinet de lecture, ils étaient si populaires que la police y mattais régulièrement des émeutes. Comment ces deux institutions ont-elles influencé nos bibliothèques actuelles?

Les familles pionnières de la seigneurie de La Prairie (1667-1687)

M. Tremblay, historien, généalogiste et président de la Société d’histoire de La Prairie, travaille sur l’histoire des familles pionnières de la seigneurie de La Prairie depuis quelques années. Par ses recherches, il a isolé une vingtaine de familles qui s’installent à La Prairie durant les vingt premières années de son existence et qui sont encore présentes (par le patronyme) sur le territoire de nos jours. Dans sa conférence, en plus de décrire le rôle de plusieurs acteurs clés dans l’histoire de la création de la seigneurie de La Prairie (les autochtones, les Jésuites, le régiment de Carignan-Salières, les Filles à marier/Filles du roi et finalement les colons), il expliquera aussi les critères de sélection qui ont mené à la création de la liste finale des familles pionnières ainsi que leur regroupement en quatre catégories : les soldats, les artisans/gens de métier, les coureurs des bois et les habitants.

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