Sélection d'une édition

    Avis de recherche

    Lors de recherches généalogiques, il est courant de frapper un mur, de bloquer sur un personnage dont on ne peut retracer la descendance ou l’ascendance.

    Plusieurs membres s’adonnant à la généalogie, il est possible que quelqu’un ait rencontré le même problème et trouvé la réponse.

    Cette section est ouverte afin d’initier un réseau d’entraide entre les membres et autres lecteurs du bulletin.

    Pour y participer, il suffit de nous faire parvenir un cours résumé de votre questionnement en n’oubliant pas les éléments essentiels à bien identifier l’objet de votre recherche.

    Nous publierons l’objet de votre recherche dans cette chronique, ainsi que la réponse obtenue le cas échéant.

    Les questions et réponses seront numérotées successivement afin de les identifier adéquatement : Questions = Q 1, 2, 3… Réponses = R 1, 2, 3…

    Exceptionnellement, pour illustrer le genre de problème que vous pouvez rencontrer et soumettre, nous vous communiquerons quelques exemples un peu plus détaillés.

    Q 1 Charles BEAUBIEN

    Né circa 1740, de Charles, né en France, et d’une Indienne de la tribu Shawnee. Charles fils était un Voyageur – officiellement mandaté par le roi pour faire le commerce des fourrures.

    Il aurait eu, d’une Indienne Miami de l’Indiana, une fille nommée Josette qui aurait épousé Joseph ROBIDOUX à Saint-Philippe le 22 novembre 1790. Le registre de mariages n’indique pas le nom de ses parents.

    Une Catherine BEAUBIEN est décédée à la mission des Sœurs de la Congrégation le 20 mai 1784.

    Catherine et Josette sont-elles sœurs? Quand et où Charles est-il né? Son mariage a-t-il été reconnu par l’Église? Où? Quand?

    Lors de recherches généalogiques, il est courant de frapper un mur, de bloquer sur un personnage dont on ne peut retracer la descendance ou l’ascendance. Plusieurs membres s’adonnant à la généalogie, il est possible que quelqu’un ait rencontré le même problème et trouvé la réponse. Cette section est ouverte afin d’initier un réseau d’entraide entre les membres et autres lecteurs du bulletin. Pour y participer, il suffit de nous faire parvenir un cours résumé de votre questionnement en n’oubliant pas les éléments essentiels à bien identifier l’objet de votre recherche. Nous publierons l’objet de votre recherche dans cette chronique, ainsi que la réponse obtenue le cas échéant. Les questions et réponses seront numérotées successivement afin de les identifier adéquatement : Questions = Q 1, 2, 3… Réponses = R 1, 2, 3… Exceptionnellement, pour illustrer le genre de problème que vous pouvez rencontrer et soumettre, nous vous communiquerons quelques exemples un peu plus détaillés. Q 1 Charles BEAUBIEN Né circa 1740, de Charles, né en France, et d’une Indienne de la tribu Shawnee. Charles fils était un Voyageur – officiellement mandaté par le roi pour faire le commerce des fourrures. Il aurait eu, d’une Indienne Miami de l’Indiana, une fille nommée Josette qui aurait épousé Joseph ROBIDOUX à Saint-Philippe le 22 novembre 1790. Le registre de mariages n’indique pas le nom de ses parents. Une Catherine BEAUBIEN est décédée à la mission des Sœurs de la Congrégation le 20 mai 1784. Catherine et Josette sont-elles sœurs? Quand et où Charles est-il né? Son mariage a-t-il été reconnu par l’Église? Où? Quand?...

    Un Canadien participe à la guerre de Sécession

    Au fil des siècles, l’homme a dû se battre au nom de la liberté. Dans la plupart des guerres, l’enjeu principal était la libération. Que ce soit pour la religion, la liberté d’expression ou tout simplement, la libération d’un peuple

    De Moïse, aux chrétiens de Rome, en passant par l’indépendance de l’Écosse ou aux grandes guerres mondiales, des hommes courageux se sont battus pour conserver cette liberté si chère à tous.

    Dans cet article, je désire parler d’un Canadien qui fit preuve de courage et de ténacité dans sa lutte pour la liberté. Au cours de recherches généalogiques, j’ai découvert qu’un bon nombre de Canadiens avaient participé à la guerre civile des États-Unis (Guerre de Sécession opposant le Nord et le Sud) qui dura du 12 avril 1861 au 26 mai 1865.

    L’enjeu de cette guerre était l’abolition de l’esclavagiste dans le sud des États-Unis. Parmi les Canadiens qui y ont combattu, Jérôme Carto, joignit l’armée américaine en même temps que son frère Jacques, pour assurer la libération des esclaves.

    Jérôme Carto est né Émilien Hertaut le 29 décembre 1824, dans la paroisse de St-Joseph de Chambly. Il s’engagea le 16 octobre 1861 à l'âge de 36 ans. Il fut enrôlé dans un régiment d’infanterie à Plattsburgh, New York, à titre de soldat volontaire et ce, pour une période de deux ans. Le 17 septembre 1862, Jérôme fut blessé à une main et perdu 2 doigts à la bataille d’Antiétam dans l’état du Maryland.

    Le 34e régiment d’infanterie de New York, dans lequel Jérôme servait, était dirigé par le colonel A. Suiter. Lors de la journée fatidique du 17 septembre 1862, le 34e régiment se rendit à Frederick city, puis à South Mountain et Antietam, dans l'état du Maryland. Ils ont avancé jusqu’au ruisseau d’Antietam malgré que les hommes étaient épuisés après une marche de 12 jours. Ils se sont battus à West Woods (voir carte jointe).

    Le 2e corps, dirigé par le brigadier général John Sedgwick, se porta au secours du 34e. Cet appui au 34e régiment du colonel A. Suiter leur fut presque fatal. Dès que la nouvelle ligne de défense fut brisée, par les rebelles, ceux-ci prirent avantages de la situation. Sedwick donna l’ordre d’attaque. Il reçu une balle et fut blessé sérieusement dans le cou et au poignet. Le 34e régiment échappa de justesse à la destruction. Il changea de cap à un mille et demi plus loin et dû faire face à une autre bataille sanglante. Lors de cette attaque, qui visait à faire rabattre les forces confédérées sur leur flanc droit, le général unioniste John Sedgwick perdu 32 hommes, 109 furent blessés et 9 manquant

    Jérôme fut blessé durant cette bataille. (Voir photo d’archives du champ de bataille autre page).

    Au fil des siècles, l’homme a dû se battre au nom de la liberté. Dans la plupart des guerres, l’enjeu principal était la libération. Que ce soit pour la religion, la liberté d’expression ou tout simplement, la libération d’un peuple De Moïse, aux chrétiens de Rome, en passant par l’indépendance de l’Écosse ou aux grandes guerres mondiales, des hommes courageux se sont battus pour conserver cette liberté si chère à tous. Dans cet article, je désire parler d’un Canadien qui fit preuve de courage et de ténacité dans sa lutte pour la liberté. Au cours de recherches généalogiques, j’ai découvert qu’un bon nombre de Canadiens avaient participé à la guerre civile des États-Unis (Guerre de Sécession opposant le Nord et le Sud) qui dura du 12 avril 1861 au 26 mai 1865. L’enjeu de cette guerre était l’abolition de l’esclavagiste dans le sud des États-Unis. Parmi les Canadiens qui y ont combattu, Jérôme Carto, joignit l’armée américaine en même temps que son frère Jacques, pour assurer la libération des esclaves. Jérôme Carto est né Émilien Hertaut le 29 décembre 1824, dans la paroisse de St-Joseph de Chambly. Il s’engagea le 16 octobre 1861 à l'âge de 36 ans. Il fut enrôlé dans un régiment d’infanterie à Plattsburgh, New York, à titre de soldat volontaire et ce, pour une période de deux ans. Le 17 septembre 1862, Jérôme fut blessé à une main et perdu 2 doigts à la bataille d’Antiétam dans l’état du Maryland. Le 34e régiment d’infanterie de New York, dans lequel Jérôme servait, était dirigé par le colonel A. Suiter. Lors de la journée fatidique du 17 septembre 1862, le 34e régiment se rendit à Frederick city, puis à South Mountain et Antietam, dans l'état du Maryland. Ils ont avancé jusqu’au ruisseau d’Antietam malgré que les hommes étaient épuisés après une marche de 12 jours. Ils se sont battus à West Woods (voir carte jointe). Le 2e corps, dirigé par le brigadier général John Sedgwick, se porta au secours du 34e. Cet appui au 34e régiment du colonel A. Suiter leur fut presque fatal. Dès que la nouvelle ligne de défense fut brisée, par les rebelles, ceux-ci prirent avantages de la situation. Sedwick donna l’ordre d’attaque. Il reçu une balle et fut blessé sérieusement dans le cou et au poignet. Le 34e régiment échappa de justesse à la destruction. Il changea de cap à un mille et demi plus loin et dû faire face à une autre bataille sanglante. Lors de cette attaque, qui visait à faire rabattre les forces confédérées sur leur flanc droit, le général unioniste John Sedgwick perdu 32 hommes, 109 furent blessés et 9 manquant Jérôme fut blessé durant cette bataille. (Voir photo d’archives du champ de bataille autre page)....

    Un Canadien participe à la guerre de Sécession (suite)

    Les pertes lors de la bataille de West Woods furent considérables dans les deux camps. Aucun des deux camps ne traversa la clôture. Aussi, il est à noter que durant la bataille à Antiétam, les deux armées n'ont pu compter sur des soins médicaux, pour soigner les blessés. La plupart décédèrent sur le champ de bataille. L'aide médicale arriva deux jours après la bataille. Jérôme fut parmi les chanceux qui survécu.

    Union

    Confédération

    Troupes engagées

    Nombre de victimes

    Troupes engagées

    Nombre de victimes

    5400

    2200

    9000

    1850

     

    Après l’attaque, Jérôme fut soigné à l’hôpital général de Frédérick, au Maryland. Le 19 janvier 1863, il reçut un certificat d’invalidité de l’armée des États-Unis. La même année, soit le 25 novembre 1863, il épousa Éléonore Prosper à l’église catholique St-Mary dans le comté de Clinton, dans l’état de New York.

    Le 12 janvier 1865, trouvant qu’il n’avait pas assez fait pour la libération du Sud, il s’enrôla de nouveau et cela, malgré la blessure qu’il avait subie. Il demeura dans l’armée jusqu`à la fin de la guerre et survécut.

    Jérôme eu neufs enfants entre 1864 et 1878. Après la guerre il travailla comme ingénieur aux États-Unis ou il demeura jusqu’à sa mort le 24 octobre 1902.

    Si Émilien Hertaut a changé de nom enjoignant l’armée américaine fort probablement afin de faciliter la prononciation de son nom. Lors de recherches en généalogie, nous retrouvons souvent cette façon de faire et les nouveaux noms sont souvent méconnaissables. Aujourd’hui les descendants d’Émilien (Jérôme Carto) Hertaut, porte le nom de Carto.

    En Conclusion, l’histoire nous démontre qu’il n’y pas de frontière quand la liberté est en jeu.

    Lors de cette guerre qui dura près de cinq ans, 600,000 soldats et civils y connurent la mort. On compta plus de 5 milliards (de l'époque) de dommage matériel, sans compter le nombre de blessés. Tel fut le prix à payer pour la libération de 4 millions d’esclaves.

    Les pertes lors de la bataille de West Woods furent considérables dans les deux camps. Aucun des deux camps ne traversa la clôture. Aussi, il est à noter que durant la bataille à Antiétam, les deux armées n'ont pu compter sur des soins médicaux, pour soigner les blessés. La plupart décédèrent sur le champ de bataille. L'aide médicale arriva deux jours après la bataille. Jérôme fut parmi les chanceux qui survécu. Union Confédération Troupes engagées Nombre de victimes Troupes engagées Nombre de victimes 5400 2200 9000 1850   Après l’attaque, Jérôme fut soigné à l’hôpital général de Frédérick, au Maryland. Le 19 janvier 1863, il reçut un certificat d’invalidité de l’armée des États-Unis. La même année, soit le 25 novembre 1863, il épousa Éléonore Prosper à l’église catholique St-Mary dans le comté de Clinton, dans l’état de New York. Le 12 janvier 1865, trouvant qu’il n’avait pas assez fait pour la libération du Sud, il s’enrôla de nouveau et cela, malgré la blessure qu’il avait subie. Il demeura dans l’armée jusqu`à la fin de la guerre et survécut. Jérôme eu neufs enfants entre 1864 et 1878. Après la guerre il travailla comme ingénieur aux États-Unis ou il demeura jusqu’à sa mort le 24 octobre 1902. Si Émilien Hertaut a changé de nom enjoignant l’armée américaine fort probablement afin de faciliter la prononciation de son nom. Lors de recherches en généalogie, nous retrouvons souvent cette façon de faire et les nouveaux noms sont souvent méconnaissables. Aujourd’hui les descendants d’Émilien (Jérôme Carto) Hertaut, porte le nom de Carto. En Conclusion, l’histoire nous démontre qu’il n’y pas de frontière quand la liberté est en jeu. Lors de cette guerre qui dura près de cinq ans, 600,000 soldats et civils y connurent la mort. On compta plus de 5 milliards (de l'époque) de dommage matériel, sans compter le nombre de blessés. Tel fut le prix à payer pour la libération de 4 millions d’esclaves....

    Survol des activités : été 2000

    Encore cette année, grâce à deux subventions (Placement-Carrière-Été et Jeunesse Canada au Travail), nous avons eu le plaisir d'accueillir cinq étudiant(e)s.

    Une des subventions nous a permis d'engager une coordonnatrice-superviseure en tourisme, ce qui a eu pour conséquence d'alléger la tâche de la bénévole responsable du volet tourisme.

    L'autre subvention a mené à l'embauche de trois guides touristiques ainsi que d'un infographiste. Ce dernier a fait la mise à jour de notre site Internet et aussi créé un site parallèle pour le projet « Dialogue avec l'histoire ». Il suffit d'accéder à notre site internet pour visionner ces nouveautés et apprécier le talent de notre jeune infographiste.

    Nos trois guides touristiques ont été occupées sans relâche durant toute la saison estivale. Malgré un temps parfois peu clément, nous avons accueilli 1431 visiteurs provenant du Québec et de l'étranger.

    En plus de mener des visites guidées, elles ont collaboré au classement et à la mise à jour de différents documents de la Société. Elles devaient également prendre en charge des rallyes avec les écoles et des camps de jour.

    Grâce à notre site internet, les demandes de recherches en généalogie augmentent sans cesse. Plusieurs ont cependant préféré effectuer leurs propres recherches en se présentant aux locaux de la Société où ils ont pu à loisir retracer le chemin de leur origine et de leurs ancêtres.

    Bon retour de vacances et au plaisir de vous voir très bientôt!

    Par Johanne McLean, secrétaire-coordonnatrice

    Encore cette année, grâce à deux subventions (Placement-Carrière-Été et Jeunesse Canada au Travail), nous avons eu le plaisir d'accueillir cinq étudiant(e)s. Une des subventions nous a permis d'engager une coordonnatrice-superviseure en tourisme, ce qui a eu pour conséquence d'alléger la tâche de la bénévole responsable du volet tourisme. L'autre subvention a mené à l'embauche de trois guides touristiques ainsi que d'un infographiste. Ce dernier a fait la mise à jour de notre site Internet et aussi créé un site parallèle pour le projet « Dialogue avec l'histoire ». Il suffit d'accéder à notre site internet pour visionner ces nouveautés et apprécier le talent de notre jeune infographiste. Nos trois guides touristiques ont été occupées sans relâche durant toute la saison estivale. Malgré un temps parfois peu clément, nous avons accueilli 1431 visiteurs provenant du Québec et de l'étranger. En plus de mener des visites guidées, elles ont collaboré au classement et à la mise à jour de différents documents de la Société. Elles devaient également prendre en charge des rallyes avec les écoles et des camps de jour. Grâce à notre site internet, les demandes de recherches en généalogie augmentent sans cesse. Plusieurs ont cependant préféré effectuer leurs propres recherches en se présentant aux locaux de la Société où ils ont pu à loisir retracer le chemin de leur origine et de leurs ancêtres. Bon retour de vacances et au plaisir de vous voir très bientôt! Par Johanne McLean, secrétaire-coordonnatrice...