Yvette MONETTE, sœur de Raymond le sussigné, s’est mariée une première fois le 26 octobre 1963 à Fernand MONETTE.
À cause d’une erreur au niveau des dispenses pour liens de parenté effectuée par le curé de Delson, M. Napoléon POIRIER, l’évêché a déclaré ce mariage invalide.
Ma sœur s’est remariée en bonne et due forme avec le même Fernand MONETTE un peu plus d’un mois plus tard, le 29 décembre.
L’erreur du curé et la conclusion erronée des autorités ecclésiastiques sont nées d’un imbroglio suscité par la présence d’une multiplication de MONETTE dans cette histoire. Jugez par vous-mêmes.
Tout d’abord, il faut mentionner que les père et mère de Yvette sont tous deux des MONETTE. Les deux parents de Fernand sont également des MONETTE.
En termes gastronomiques, nous dirions que nous avons là un menu MONETTE à six services.
Le pauvre curé n’avait pas réussi à démêler le nœud des liens de parenté entre ces nombreux MONETTE.
Voyons ce qu’il en était.
YVETTE : la fiancée de Fernand MONETTE, fille de Roland MONETTE et de Lucille MONETTE, était la nièce de Émile MONETTE le père de Fernand son fiancé, cousine et nièce par alliance de Jeanne MONETTE mère de Fernand, lequel était ainsi son cousin germain. Elle devenait donc bru de sa tante/cousine.
FERNAND : fils de Émile MONETTE et de Jeanne MONETTE, neveu de Lucille MONETTE et, par alliance, de Roland MONETTE mais demeurait son petit-neveu. Par ce mariage, il devenait gendre de Roland et Lucille.
Et leurs enfants deviendraient… Mais c’est une autre histoire.
La clef de l’énigme
On trouve la clef de l’énigme en notant que
a) Lucille, mère d’Yvette, est la sœur d’Émile; et
b) que Jeanne, mère de Fernand, est la nièce de Roland, fille de son frère Louis.
Ainsi, le lien de parenté bien réel n’était pas aussi serré que les représentants de l’évêché avaient craint sur la description ambiguë du curé et qui les avaient amenés à ordonner l’annulation.
Voyez :
Génération 1 — Eugène MONETTE
Génération 2a — Roland m. Lucille / Génération 2b — Louis
Ces six MONETTE sont tous descendants de François MONET dit Laverdure, marié à Marie DUMAS/Le Long vers 1699.
Cet enchevêtrement de patronymes et de liens de parenté est-il unique en plus d’être exceptionnel? D’autres familles peuvent-elles afficher une situation comparable?
J’invite les généalogistes à aiguiser leurs crayons et à nous faire connaître quelque confusion semblable. Le défi est lancé.
Yvette MONETTE, sœur de Raymond le sussigné, s’est mariée une première fois le 26 octobre 1963 à Fernand MONETTE. À cause d’une erreur au niveau des dispenses pour liens de parenté effectuée par le curé de Delson, M. Napoléon POIRIER, l’évêché a déclaré ce mariage invalide. Ma sœur s’est remariée en bonne et due forme avec le même Fernand MONETTE un peu plus d’un mois plus tard, le 29 décembre. L’erreur du curé et la conclusion erronée des autorités ecclésiastiques sont nées d’un imbroglio suscité par la présence d’une multiplication de MONETTE dans cette histoire. Jugez par vous-mêmes. Tout d’abord, il faut mentionner que les père et mère de Yvette sont tous deux des MONETTE. Les deux parents de Fernand sont également des MONETTE. En termes gastronomiques, nous dirions que nous avons là un menu MONETTE à six services. Le pauvre curé n’avait pas réussi à démêler le nœud des liens de parenté entre ces nombreux MONETTE. Voyons ce qu’il en était. YVETTE : la fiancée de Fernand MONETTE, fille de Roland MONETTE et de Lucille MONETTE, était la nièce de Émile MONETTE le père de Fernand son fiancé, cousine et nièce par alliance de Jeanne MONETTE mère de Fernand, lequel était ainsi son cousin germain. Elle devenait donc bru de sa tante/cousine. FERNAND : fils de Émile MONETTE et de Jeanne MONETTE, neveu de Lucille MONETTE et, par alliance, de Roland MONETTE mais demeurait son petit-neveu. Par ce mariage, il devenait gendre de Roland et Lucille. Et leurs enfants deviendraient… Mais c’est une autre histoire. La clef de l’énigme On trouve la clef de l’énigme en notant que a) Lucille, mère d’Yvette, est la sœur d’Émile; et b) que Jeanne, mère de Fernand, est la nièce de Roland, fille de son frère Louis. Ainsi, le lien de parenté bien réel n’était pas aussi serré que les représentants de l’évêché avaient craint sur la description ambiguë du curé et qui les avaient amenés à ordonner l’annulation. Voyez : Génération 1 — Eugène MONETTE Génération 2a — Roland m. Lucille / Génération 2b — Louis Génération 3a — Yvette / Génération 3b — Jeanne m. Émile Génération 4b — Fernand Ces six MONETTE sont tous descendants de François MONET dit Laverdure, marié à Marie DUMAS/Le Long vers 1699. Cet enchevêtrement de patronymes et de liens de parenté est-il unique en plus d’être exceptionnel? D’autres familles peuvent-elles afficher une situation comparable? J’invite les généalogistes à aiguiser leurs crayons et à nous faire connaître quelque confusion semblable. Le défi est lancé....