Les membres de notre Société reçoivent depuis quelques années déjà, de façon bien irrégulière il faut en convenir, un modeste bulletin désigné sous le nom de “Le Bastion”. L’idée était née presque d’elle-même; le dynamisme des membres, l’élargissement de nos cadres et les réalisations d’envergure requéraient une diffusion plus large de nos acquis sur l’histoire local de même qu’une meilleure connaissance du bouillonnement des nouveaux projets. Une équipe s’étant rapidement constituée elle n’avait d’autre choix que de faire paraître dans la joie d’une naissance les premiers numéros; quoique l’expérience, les moyens matériels, l’argent et les textes prêts pour l’édition faisaient à ce moment grandement défaut. Peu s’en faut, grâce au talent créateur de quelques pionniers, grâce aussi à leur passion et à leur fidélité, Le Bastion allait non seulement survivre et grandir, mais devenir une parution d’une qualité fort respectable. Bien sûr la formule ouvrait ses pages aussi bien aux généalogistes qu’aux archéologues; l’historien et l’annaliste y avaient également droit de cité. Et si tout n’allait pas toujours sans quelques heurts et retards, à l’heure prévue (ou presque) le bulletin paraissait avec fierté.
Hélas les règles du jeu ayant été quelque peu modifiées, les éditeurs doivent après seulement sept numéros faire face à de dures réalités.
Qu’on ne se leurre pas cependant, les coûts élevés d’impression et d’expédition ne sont pas seuls au banc des accusés. Trop peu de nos membres se laissent convaincre à écrire leurs souvenirs ou leurs connaissances, quand certains ne boudent pas tout simplement “Le Bastion” ou ne le dénigrent. Il devient difficile dans ces conditions, voire intenable, de maintenir le rythme. Nous réitérons à ce sujet nos convictions des débuts : ce bulletin appartient à tous nos membres et ils sont responsables de son maintien aussi longtemps que ces pages reflètent avec fidélité la vie de notre Société.
Compte tenu de ce qui précède un changement de cap s’impose. En ne paraissant qu'une fois l'an les coûts en seront réduits d'autant sans cela fermer la porte à tous ceux et celles voudront bien y publier les résultats de pour qui leurs travaux sur l'histoire de LaPrairie. De plus il sera sûrement possible d'augmenter le nombre de pages et d'illustrations, quoiqu'il faille en éliminer toutes les informations à caractère anecdotique ou fugitif (nécrologie, nouvelles brèves, invitations etc… ). Bref un nouveau “Bastion”, une revue d'histoire sans ce charmant portrait de la vivacité quotidienne de notre groupe; d'aucuns diront un corps sans âme. Nous verrons bien … !
Les membres de notre Société reçoivent depuis quelques années déjà, de façon bien irrégulière il faut en convenir, un modeste bulletin désigné sous le nom de “Le Bastion”. L’idée était née presque d’elle-même; le dynamisme des membres, l’élargissement de nos cadres et les réalisations d’envergure requéraient une diffusion plus large de nos acquis sur l’histoire local de même qu’une meilleure connaissance du bouillonnement des nouveaux projets. Une équipe s’étant rapidement constituée elle n’avait d’autre choix que de faire paraître dans la joie d’une naissance les premiers numéros; quoique l’expérience, les moyens matériels, l’argent et les textes prêts pour l’édition faisaient à ce moment grandement défaut. Peu s’en faut, grâce au talent créateur de quelques pionniers, grâce aussi à leur passion et à leur fidélité, Le Bastion allait non seulement survivre et grandir, mais devenir une parution d’une qualité fort respectable. Bien sûr la formule ouvrait ses pages aussi bien aux généalogistes qu’aux archéologues; l’historien et l’annaliste y avaient également droit de cité. Et si tout n’allait pas toujours sans quelques heurts et retards, à l’heure prévue (ou presque) le bulletin paraissait avec fierté. Hélas les règles du jeu ayant été quelque peu modifiées, les éditeurs doivent après seulement sept numéros faire face à de dures réalités. Qu’on ne se leurre pas cependant, les coûts élevés d’impression et d’expédition ne sont pas seuls au banc des accusés. Trop peu de nos membres se laissent convaincre à écrire leurs souvenirs ou leurs connaissances, quand certains ne boudent pas tout simplement “Le Bastion” ou ne le dénigrent. Il devient difficile dans ces conditions, voire intenable, de maintenir le rythme. Nous réitérons à ce sujet nos convictions des débuts : ce bulletin appartient à tous nos membres et ils sont responsables de son maintien aussi longtemps que ces pages reflètent avec fidélité la vie de notre Société. Compte tenu de ce qui précède un changement de cap s’impose. En ne paraissant qu'une fois l'an les coûts en seront réduits d'autant sans cela fermer la porte à tous ceux et celles voudront bien y publier les résultats de pour qui leurs travaux sur l'histoire de LaPrairie. De plus il sera sûrement possible d'augmenter le nombre de pages et d'illustrations, quoiqu'il faille en éliminer toutes les informations à caractère anecdotique ou fugitif (nécrologie, nouvelles brèves, invitations etc... ). Bref un nouveau “Bastion”, une revue d'histoire sans ce charmant portrait de la vivacité quotidienne de notre groupe; d'aucuns diront un corps sans âme. Nous verrons bien ... !...