Sélection d'une édition

    1903-2003: un bien triste centenaire 

    Article envoyé à La Presse le 17 mars 2003

    Le 18 mars 1903, la Chambre des députés du parlement français, par 300 voix contre 252, votait une loi qui supprimait les congrégations de religieuses et de religieux.

    Quant aux oeuvres et aux biens que ces sociétés pouvaient posséder, ils passaient tout simplement aux mains de l'état. Avant ce vote, le président du Conseil de l’époque Émile Combes, obtint du Conseil d'État un avis aux termes duquel le vote négatif de l'une des deux chambres suffirait à entraîner la suppression des congrégations.

    Et pour être assuré du contrôle des quelques congrégations déjà autorisées, Combes fit voter une loi (1904) qui interdisait I'enseignement à ces congrégations, quels que soient leurs titres, leurs aptitudes et les services rendus.

    Tous ces religieux se retrouvaient devant trois attitudes possibles: la laïcisation complète: rupture définitive avec la congrégation; la laïcisation extérieure seulement: respect de la loi, mais lien secret avec la congrégation, malgré la visite subite des gendarmes, les poursuites, la comparution devant les tribunaux, les amendes, etc.

    Pour demeurer dans la congrégation et être fidèles à leurs engagements, des milliers d'autres religieux s’exilèrent sur les cinq continents. Le Québec, pour sa part, accueillit plus de 1300 sœurs, frères et pères de 1900 à 1904.

    Comment une telle situation a-t-elle pu se produire en France, pays de toutes les libertés? C'est que depuis un quart de siècle les divers gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays, aiguillonnés par une franc-maçonnerie agressive qui avait ses entrées au Parlement, ont multiplié les projets de lois, les décrets et les mesures vexatoires qui s'attaquaient plus ou moins ouvertement aux personnes, aux oeuvres catholiques et à toute manifestation religieuse dans la vie publique, et en particulier dans l'école, l’armée, la magistrature et les hôpitaux.

    En terminant, il faut souligner que le maréchal Philippe Pétain, le 3 septembre 1940, abrogeait la loi de 1904 et I'article 14 de celle de 1901 dont nous n'avons pas parlé. Enfin, la Ve République redonna en 1977 la personnalité légale aux congrégations par un décret signé du Premier ministre Raymond Barre.

    Article envoyé à La Presse le 17 mars 2003 Le 18 mars 1903, la Chambre des députés du parlement français, par 300 voix contre 252, votait une loi qui supprimait les congrégations de religieuses et de religieux. Quant aux oeuvres et aux biens que ces sociétés pouvaient posséder, ils passaient tout simplement aux mains de l'état. Avant ce vote, le président du Conseil de l’époque Émile Combes, obtint du Conseil d'État un avis aux termes duquel le vote négatif de l'une des deux chambres suffirait à entraîner la suppression des congrégations. Et pour être assuré du contrôle des quelques congrégations déjà autorisées, Combes fit voter une loi (1904) qui interdisait I'enseignement à ces congrégations, quels que soient leurs titres, leurs aptitudes et les services rendus. Tous ces religieux se retrouvaient devant trois attitudes possibles: la laïcisation complète: rupture définitive avec la congrégation; la laïcisation extérieure seulement: respect de la loi, mais lien secret avec la congrégation, malgré la visite subite des gendarmes, les poursuites, la comparution devant les tribunaux, les amendes, etc. Pour demeurer dans la congrégation et être fidèles à leurs engagements, des milliers d'autres religieux s’exilèrent sur les cinq continents. Le Québec, pour sa part, accueillit plus de 1300 sœurs, frères et pères de 1900 à 1904. Comment une telle situation a-t-elle pu se produire en France, pays de toutes les libertés? C'est que depuis un quart de siècle les divers gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays, aiguillonnés par une franc-maçonnerie agressive qui avait ses entrées au Parlement, ont multiplié les projets de lois, les décrets et les mesures vexatoires qui s'attaquaient plus ou moins ouvertement aux personnes, aux oeuvres catholiques et à toute manifestation religieuse dans la vie publique, et en particulier dans l'école, l’armée, la magistrature et les hôpitaux. En terminant, il faut souligner que le maréchal Philippe Pétain, le 3 septembre 1940, abrogeait la loi de 1904 et I'article 14 de celle de 1901 dont nous n'avons pas parlé. Enfin, la Ve République redonna en 1977 la personnalité légale aux congrégations par un décret signé du Premier ministre Raymond Barre....

    Frères de l’instruction chrétienne: 100 ans au Québec

    L’année 1986 marquera pour les Frères de l’Instruction chrétienne le centenaire de leur établissement au Québec. C’est en effet le vendredi 21 mai 1886 qu’arrivait à Montréal, chez les Jésuites du collège Sainte-Marie, le Frère Ulysse Baron, un solide Breton qui venait de passer dix ans à Saint-Pierre et Miquelon.

    Le Frère Ulysse accueillera bientôt cinq autres de ses confrères et, dès le mois de septembre 1886, tous seront au travail : quatre au collège Sainte-Marie et deux à l’école du village de Chambly.

    Répondant à l’appel des évêques de la métropole et suivant l’exemple des Frères des Écoles chrétiennes (1837), les Frères enseignants avaient déjà commencé à s’implanter au Québec : Saint-Viateur (1847), Sainte-Croix (1847), Sacré-Cœur (1872, Maristes (1885).

    Les Frères de l’Instruction chrétienne, pour leur part, furent fondés en France, en 1819, au lendemain de la Révolution française par Gabriel Deshayes et Jean de la Mennais. Avec les années, ils couvrirent peu à peu les cinq départements bretons et s’empressèrent de donner suite aux appels de service dans les colonies françaises : Guadeloupe (1838), Martinique (1839), Sénégal (1841), Saint-Pierre et Miquelon (1842), Guyane (1843) et Tahiti (1860). Puis, viendront Haïti en 1864 et le Québec en 1886.

    Au nombre de six à leur arrivée en 1886, les Frères seront soixante-quinze, dix ans après, répartis en seize écoles. Et quand viendra en 1903 la suppression des congrégations religieuses en France, plus de cent FIC demanderont l’hospitalité au Québec en retour d’une contribution quotidienne et généreuse à l’instruction et à l’éducation chrétienne des enfants du peuple. Et pour bon nombre d’entre eux, cela durera vingt, quarante et même soixante ans et plus.

    S’ils tiennent à diriger les écoles publiques qu’on leur confie parce qu’ils croient à l’éducation chrétienne et à des principes pédagogiques qui ont fait leurs preuves, ils collaborent volontiers à des œuvres déjà mises sur pied au Manitoba, en Ontario, aux États-Unis. Au Québec, ils prêteront longtemps leurs services dans les collèges des Jésuites (Sainte-Marie, Loyola, Brébeuf), au collège de Saint-Jean et à celui de Mont-Laurier. Et quand arrivera l’année du Jubilé en 1936, on retrouvera les Frères aussi bien dans les régions de Montréal, de Québec et de la Mauricie que dans celles de l’Estrie et d’Ottawa-Hull. En tout, 700 Frères répartis en 60 établissements.

    Leurs traditions pédagogiques, ce sont celles que leur ont transmises les Frères venus d’Europe (262 entre 1886 et 1922); ce sont aussi celles qu’ils ont eux-mêmes mises par écrit et offertes à leurs jeunes confrères qui arrivaient des scolasticats de LaPrairie, de Pointe-du-Lac ou d’Alfred. Celles qu’ils ont également présentées à leurs collègues de l’enseignement primaire et secondaire du Québec. Les plus âgés de nos lecteurs auront vu ou utilisé l’un ou l’autre des volumes suivants : Méthode de lecture, Cours de langue française, Lectures littéraires, Éléments de Géométrie, Éléments d’Algèbre, Notions de Trigonométrie, Éléments de Philosophie, Histoire Sainte, Recueil de Cantiques, Mots usuels, etc.

    Les œuvres les plus célèbres d’avant-guerre furent sans aucun doute La Classe en Anglais, série de cinq volumes constituant un cours complet de langue anglaise et le fameux Cours de langue française, communément baptisé la grammaire du frère Louis-Arsène ou plus familièrement La Brique.

    Peut-on passer sous silence L’Abeille périodique fondé en 1925 et qui fit les délices de milliers de jeunes pendant plus d’un quart de siècle?

    L’après-guerre et les décennies suivantes amènent des changements de programmes, de méthodes, de manuels. Les FIC demeureront dans l’édition et offriront aux professeurs la revue L’ÉCOLE qui rejoindra chaque mois quelque 33 000 d’entre eux. Quant à L’Étudiant destiné aux élèves du primaire et du secondaire, il atteindra 210 000 jeunes à chaque parution. Le domaine des productions scolaires sera sans cesse bien fourni en français, histoire nationale, connaissances usuelles et mathématiques. La collection Mathématiques nouvelles a couvert le Québec pendant vingt ans et elle est encore en demande pendant qu’une autre collection D’un infini à l’autre prend la relève.

    La Bonne Chanson, idée originale de l’abbé C.-E. Gadbois, poursuit toujours l’œuvre de son fondateur grâce aux Entreprises culturelles, maison d’édition qui publie les œuvres des frères et de leurs collaborateurs.

    Et que dire de l’aide apportée aux pays du Tiers-Monde? Il y a des FIC québécois en Haïti depuis 1903. Ils furent jadis en Égypte et ils maintiennent leur présence en Uganda (1926), au Kenya (1931), en Tanzanie (1946) et au Japon (1951). Depuis 1968, ils sont également en poste au Burundi, au Rwanda et au Zaïre.

    Et aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, les descendants spirituels de ces vaillants Bretons sont encore 500 répartis au Québec, au Nouveau-Brunswick et aux États-Unis. Beaucoup sont à leur retraite; d’autres oeuvrent dans des organismes diocésains ou paroissiaux comme responsables ou bénévoles.

    On les retrouve aussi dans l’enseignement à Dolbeau, Saint-Romuald, Pointe-du-Lac, Cap-Rouge, Philipsburg, Oka, La Prairie, Plattsburg (NY) et Canton (OH) où ils dirigent externats et pensionnats, certains d’entre eux à orientation vocationnelle.

    Et, dans l’enseignement public, les Frères travaillent dans plus de deux douzaines d’établissements au collégial, au secondaire, au primaire ou dans les services administratifs des commissions scolaires.

    Leur joie, c’est d’avoir été utile à la société et de constater que là où leurs collègues plus jeunes oeuvrent encore, ils peuvent rendre maints services dans le monde si complexe de l’enseignement.

    Et le centenaire :

    Les Frères de l’Instruction chrétienne d’Amérique du Nord tiennent à célébrer ce premier centenaire de l’arrivée du Frère Ulysse Baron et de ses cinq compagnons d’armes.

    Ils ont aussi à cœur de souligner l’apport important des 255 autres Frères français qui sont venus, entre 1886 et 1922, mettre leur savoir-faire, leur ténacité et leur désintéressement au service de la jeunesse du nouveau continent.

    Leur premier geste en fut un de reconnaissance et ils le posèrent le samedi 19 octobre dernier, à la Maison mère de La Prairie, alors que le Frère Roch Bourbonnais, provincial de La Prairie, accueillit une délégation internationale composée du conseil général et des provinciaux de toutes les parties de la Congrégation, c’est-à-dire des cinq continents.

    Ce fut aussi l’occasion de dire toute leur admiration et leur fierté pour cette race de bâtisseurs dont les noms et les actions sont synonymes d’un valeureux passé. Et au cas où la mémoire viendrait à faillir, une plaque de bronze inaugurée par le Frère Bernard Gaudeul, supérieur général, rappellera aux générations présentes et futures les réalisations de leurs prédécesseurs.

    L’année 1986 marquera pour les Frères de l’Instruction chrétienne le centenaire de leur établissement au Québec. C’est en effet le vendredi 21 mai 1886 qu’arrivait à Montréal, chez les Jésuites du collège Sainte-Marie, le Frère Ulysse Baron, un solide Breton qui venait de passer dix ans à Saint-Pierre et Miquelon. Le Frère Ulysse accueillera bientôt cinq autres de ses confrères et, dès le mois de septembre 1886, tous seront au travail : quatre au collège Sainte-Marie et deux à l’école du village de Chambly. Répondant à l’appel des évêques de la métropole et suivant l’exemple des Frères des Écoles chrétiennes (1837), les Frères enseignants avaient déjà commencé à s’implanter au Québec : Saint-Viateur (1847), Sainte-Croix (1847), Sacré-Cœur (1872, Maristes (1885). Les Frères de l’Instruction chrétienne, pour leur part, furent fondés en France, en 1819, au lendemain de la Révolution française par Gabriel Deshayes et Jean de la Mennais. Avec les années, ils couvrirent peu à peu les cinq départements bretons et s’empressèrent de donner suite aux appels de service dans les colonies françaises : Guadeloupe (1838), Martinique (1839), Sénégal (1841), Saint-Pierre et Miquelon (1842), Guyane (1843) et Tahiti (1860). Puis, viendront Haïti en 1864 et le Québec en 1886. Au nombre de six à leur arrivée en 1886, les Frères seront soixante-quinze, dix ans après, répartis en seize écoles. Et quand viendra en 1903 la suppression des congrégations religieuses en France, plus de cent FIC demanderont l’hospitalité au Québec en retour d’une contribution quotidienne et généreuse à l’instruction et à l’éducation chrétienne des enfants du peuple. Et pour bon nombre d’entre eux, cela durera vingt, quarante et même soixante ans et plus. S’ils tiennent à diriger les écoles publiques qu’on leur confie parce qu’ils croient à l’éducation chrétienne et à des principes pédagogiques qui ont fait leurs preuves, ils collaborent volontiers à des œuvres déjà mises sur pied au Manitoba, en Ontario, aux États-Unis. Au Québec, ils prêteront longtemps leurs services dans les collèges des Jésuites (Sainte-Marie, Loyola, Brébeuf), au collège de Saint-Jean et à celui de Mont-Laurier. Et quand arrivera l’année du Jubilé en 1936, on retrouvera les Frères aussi bien dans les régions de Montréal, de Québec et de la Mauricie que dans celles de l’Estrie et d’Ottawa-Hull. En tout, 700 Frères répartis en 60 établissements. Leurs traditions pédagogiques, ce sont celles que leur ont transmises les Frères venus d’Europe (262 entre 1886 et 1922); ce sont aussi celles qu’ils ont eux-mêmes mises par écrit et offertes à leurs jeunes confrères qui arrivaient des scolasticats de LaPrairie, de Pointe-du-Lac ou d’Alfred. Celles qu’ils ont également présentées à leurs collègues de l’enseignement primaire et secondaire du Québec. Les plus âgés de nos lecteurs auront vu ou utilisé l’un ou l’autre des volumes suivants : Méthode de lecture, Cours de langue française, Lectures littéraires, Éléments de Géométrie, Éléments d’Algèbre, Notions de Trigonométrie, Éléments de Philosophie, Histoire Sainte, Recueil de Cantiques, Mots usuels, etc. Les œuvres les plus célèbres d’avant-guerre furent sans aucun doute La Classe en Anglais, série de cinq volumes constituant un cours complet de langue anglaise et le fameux Cours de langue française, communément baptisé la grammaire du frère Louis-Arsène ou plus familièrement La Brique. Peut-on passer sous silence L’Abeille périodique fondé en 1925 et qui fit les délices de milliers de jeunes pendant plus d’un quart de siècle? L’après-guerre et les décennies suivantes amènent des changements de programmes, de méthodes, de manuels. Les FIC demeureront dans l’édition et offriront aux professeurs la revue L’ÉCOLE qui rejoindra chaque mois quelque 33 000 d’entre eux. Quant à L’Étudiant destiné aux élèves du primaire et du secondaire, il atteindra 210 000 jeunes à chaque parution. Le domaine des productions scolaires sera sans cesse bien fourni en français, histoire nationale, connaissances usuelles et mathématiques. La collection Mathématiques nouvelles a couvert le Québec pendant vingt ans et elle est encore en demande pendant qu’une autre collection D’un infini à l’autre prend la relève. La Bonne Chanson, idée originale de l’abbé C.-E. Gadbois, poursuit toujours l’œuvre de son fondateur grâce aux Entreprises culturelles, maison d’édition qui publie les œuvres des frères et de leurs collaborateurs. Et que dire de l’aide apportée aux pays du Tiers-Monde? Il y a des FIC québécois en Haïti depuis 1903. Ils furent jadis en Égypte et ils maintiennent leur présence en Uganda (1926), au Kenya (1931), en Tanzanie (1946) et au Japon (1951). Depuis 1968, ils sont également en poste au Burundi, au Rwanda et au Zaïre. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, les descendants spirituels de ces vaillants Bretons sont encore 500 répartis au Québec, au Nouveau-Brunswick et aux États-Unis. Beaucoup sont à leur retraite; d’autres oeuvrent dans des organismes diocésains ou paroissiaux comme responsables ou bénévoles. On les retrouve aussi dans l’enseignement à Dolbeau, Saint-Romuald, Pointe-du-Lac, Cap-Rouge, Philipsburg, Oka, La Prairie, Plattsburg (NY) et Canton (OH) où ils dirigent externats et pensionnats, certains d’entre eux à orientation vocationnelle. Et, dans l’enseignement public, les Frères travaillent dans plus de deux douzaines d’établissements au collégial, au secondaire, au primaire ou dans les services administratifs des commissions scolaires. Leur joie, c’est d’avoir été utile à la société et de constater que là où leurs collègues plus jeunes oeuvrent encore, ils peuvent rendre maints services dans le monde si complexe de l’enseignement. Et le centenaire : Les Frères de l’Instruction chrétienne d’Amérique du Nord tiennent à célébrer ce premier centenaire de l’arrivée du Frère Ulysse Baron et de ses cinq compagnons d’armes. Ils ont aussi à cœur de souligner l’apport important des 255 autres Frères français qui sont venus, entre 1886 et 1922, mettre leur savoir-faire, leur ténacité et leur désintéressement au service de la jeunesse du nouveau continent. Leur premier geste en fut un de reconnaissance et ils le posèrent le samedi 19 octobre dernier, à la Maison mère de La Prairie, alors que le Frère Roch Bourbonnais, provincial de La Prairie, accueillit une délégation internationale composée du conseil général et des provinciaux de toutes les parties de la Congrégation, c’est-à-dire des cinq continents. Ce fut aussi l’occasion de dire toute leur admiration et leur fierté pour cette race de bâtisseurs dont les noms et les actions sont synonymes d’un valeureux passé. Et au cas où la mémoire viendrait à faillir, une plaque de bronze inaugurée par le Frère Bernard Gaudeul, supérieur général, rappellera aux générations présentes et futures les réalisations de leurs prédécesseurs....