Sélection d'une édition

    1846

    A l'occasion, les volontaires de Montréal étaient requis pour combattre les incendies des villes avoisinantes. Un après-midi d'août 1846, une lueur fauve se propagea dans le ciel de Laprairie. Le capitaine du Protector à Montréal décida de partir à la rescousse avec ses hommes et son équipement. Aucun pont ne reliait alors Montréal à la rive sud. Ils traversèrent donc le fleuve sur le bateau passeur vers Longueuil, et de là, ils hâlèrent la pompe tout le long du chemin de Laprairie. C'était un long remorquage. A la fin, épuisés, ils réquisitionnèrent un cheval dans un champ. Il était temps: le brasier avait rasé des rangées de maisons et l'église écossaise avait été anéantie. Les pompiers de Montréal parvinrent néanmoins à réchapper l'église catholique et les habitations qui l'entouraient.

    Tiré de : COLLARD, Edgar Andrew. Montréal du temps jadis. Editions Héritage Amérique, St-Lambert, 1981. Page 178.

    A l'occasion, les volontaires de Montréal étaient requis pour combattre les incendies des villes avoisinantes. Un après-midi d'août 1846, une lueur fauve se propagea dans le ciel de Laprairie. Le capitaine du Protector à Montréal décida de partir à la rescousse avec ses hommes et son équipement. Aucun pont ne reliait alors Montréal à la rive sud. Ils traversèrent donc le fleuve sur le bateau passeur vers Longueuil, et de là, ils hâlèrent la pompe tout le long du chemin de Laprairie. C'était un long remorquage. A la fin, épuisés, ils réquisitionnèrent un cheval dans un champ. Il était temps: le brasier avait rasé des rangées de maisons et l'église écossaise avait été anéantie. Les pompiers de Montréal parvinrent néanmoins à réchapper l'église catholique et les habitations qui l'entouraient. Tiré de : COLLARD, Edgar Andrew. Montréal du temps jadis. Editions Héritage Amérique, St-Lambert, 1981. Page 178. ...