Sélection d'une édition

    Le premier moulin à vent de La Prairie

    La très intéressante étude publiée par Élaine Sirois en avril 1996 traite du premier moulin à vent de La Prairie. Les Jésuites ont construit un moulin à eau en 1717 sur la rive du fleuve à la hauteur des rapides de Lachine. Ses murs solides tombant en ruines étaient encore visibles au début du XXe siècle.

    Le moulin banal

    Notre reportage portant sur l'habitation, il paraîtra curieux que nous parlions du moulin. Mais pouvons-nous vraiment étudier nos mœurs architecturales sans dire un mot de cette construction, présente partout comme élément essentiel de notre vie économique?

    Le Boréal Express (1743) ayant déjà présenté plusieurs études du moulin à vent, nous ne nous attardons ici qu'au moulin à eau.

    Plus rare que l'autre en raison de ses dimensions et de son coût, le moulin à eau offre cependant plusieurs avantages. Il fournit un travail constant et régulier, tandis que le moulin à vent est soumis aux caprices du vent. De plus, sa force motrice est beaucoup plus grande que celle donnée par le vent.

    Son architecture s'inspire des mêmes principes que celle de la maison de ferme. Toit pointu, murs très épais et bas, le moulin à eau est une vaste construction rectangulaire, solide et aérée, où l'espace réservé à la machinerie et au travail humain est plus vaste que dans le moulin à vent.

    La colonie française communiquait par voie d'eau vers l'ouest pour y faire le trafic de la fourrure. Après la Conquête, on cherchera surtout des voies d'accès plus rapides vers New-York. Le train partant de La Prairie en 1836 fut le premier jalon d'un important réseau de communications nord sud.

    La très intéressante étude publiée par Élaine Sirois en avril 1996 traite du premier moulin à vent de La Prairie. Les Jésuites ont construit un moulin à eau en 1717 sur la rive du fleuve à la hauteur des rapides de Lachine. Ses murs solides tombant en ruines étaient encore visibles au début du XXe siècle. Le moulin banal Notre reportage portant sur l'habitation, il paraîtra curieux que nous parlions du moulin. Mais pouvons-nous vraiment étudier nos mœurs architecturales sans dire un mot de cette construction, présente partout comme élément essentiel de notre vie économique? Le Boréal Express (1743) ayant déjà présenté plusieurs études du moulin à vent, nous ne nous attardons ici qu'au moulin à eau. Plus rare que l'autre en raison de ses dimensions et de son coût, le moulin à eau offre cependant plusieurs avantages. Il fournit un travail constant et régulier, tandis que le moulin à vent est soumis aux caprices du vent. De plus, sa force motrice est beaucoup plus grande que celle donnée par le vent. Son architecture s'inspire des mêmes principes que celle de la maison de ferme. Toit pointu, murs très épais et bas, le moulin à eau est une vaste construction rectangulaire, solide et aérée, où l'espace réservé à la machinerie et au travail humain est plus vaste que dans le moulin à vent. La colonie française communiquait par voie d'eau vers l'ouest pour y faire le trafic de la fourrure. Après la Conquête, on cherchera surtout des voies d'accès plus rapides vers New-York. Le train partant de La Prairie en 1836 fut le premier jalon d'un important réseau de communications nord sud....

    Dons

    De madame Thérèse Girard :

    • Croteau, André, Jardiner pour les oiseaux, Éd. Trécarré, 1996.

    De monsieur Jean-Paul Auclair – documents de famille :

    • Actes notariés, chaîne de titres d'un lot sur la rue Sainte-Rose
    • Images nécrologiques sur les ancêtres Auclair – grand format, présentation artistique – renseignements sur les personnages à l'endos
    • Vidéo des fouilles archéologiques, lot 94, été 1994
    • Conférence, sur cassette, donnée par Monsieur François Véronneau, archéologue, en janvier 1995, sur ce même lot 94

    De madame Yolande Sainte-Marie – documents de famille :

    • Actes notariés relatifs aux lots habités par la famille, côte des Prairies, aujourd’hui situés à Brossard.

    De madame Aurore Martin :

    • Martin, Lyne, La motivation à apprendre : plus qu’une simple question d’intérêt!, E. d. CECM, 1994 – Lyne Martin est la fille d’Aurore Martin, membre du Conseil général de la SHLM.
    De madame Thérèse Girard : Croteau, André, Jardiner pour les oiseaux, Éd. Trécarré, 1996. De monsieur Jean-Paul Auclair – documents de famille : Actes notariés, chaîne de titres d'un lot sur la rue Sainte-Rose Images nécrologiques sur les ancêtres Auclair – grand format, présentation artistique – renseignements sur les personnages à l'endos Vidéo des fouilles archéologiques, lot 94, été 1994 Conférence, sur cassette, donnée par Monsieur François Véronneau, archéologue, en janvier 1995, sur ce même lot 94 De madame Yolande Sainte-Marie - documents de famille : Actes notariés relatifs aux lots habités par la famille, côte des Prairies, aujourd’hui situés à Brossard. De madame Aurore Martin : Martin, Lyne, La motivation à apprendre : plus qu’une simple question d’intérêt!, E. d. CECM, 1994 – Lyne Martin est la fille d’Aurore Martin, membre du Conseil général de la SHLM. ...

    Au tableau d’honneur

    Au tableau d’honneur

    Nous désirons ici souligner notre personnalité de l'année à la Société historique. Nous voulons bien sûr parler de Monsieur Marcel Lamarche, à qui des hommages ont été rendus pour la contribution exceptionnelle qu’il a apportée à la Société historique par ses recherches minutieuses dans le Vieux-La Prairie. Soulignons que personne n'avait osé s’aventurer dans ces documents à cause de leur complexité.

    Au tableau d’honneur Nous désirons ici souligner notre personnalité de l'année à la Société historique. Nous voulons bien sûr parler de Monsieur Marcel Lamarche, à qui des hommages ont été rendus pour la contribution exceptionnelle qu’il a apportée à la Société historique par ses recherches minutieuses dans le Vieux-La Prairie. Soulignons que personne n'avait osé s’aventurer dans ces documents à cause de leur complexité....

    Décès de Mme Jeanne-d’Arc Moquin-Juteau

    Décès de Mme Jeanne-d’Arc Moquin-Juteau le 20 avril 1996. Jeanne-d'Arc participait aux activités de la SHLM depuis 1972, année de la fondation. Elle a siégé au Conseil général de la Société et s'est impliquée dans plusieurs projets. Elle a dirigé le groupe des Aînés dans le cadre du projet Nouveaux Horizons, a participé aux recherches dans le Fonds des Jésuites. Elle travaillait au local de la SHLM tous les mardis à la classification des notices chronologiques dans le Fonds La Prairie d'hier à aujourd'hui. Depuis peu, l'index généalogique de ce Fonds a été complété. Ce nouvel outil de recherche lui a également demandé de nombreuses heures de travail à sa résidence.

    Décès de Mme Jeanne-d’Arc Moquin-Juteau le 20 avril 1996. Jeanne-d'Arc participait aux activités de la SHLM depuis 1972, année de la fondation. Elle a siégé au Conseil général de la Société et s'est impliquée dans plusieurs projets. Elle a dirigé le groupe des Aînés dans le cadre du projet Nouveaux Horizons, a participé aux recherches dans le Fonds des Jésuites. Elle travaillait au local de la SHLM tous les mardis à la classification des notices chronologiques dans le Fonds La Prairie d'hier à aujourd'hui. Depuis peu, l'index généalogique de ce Fonds a été complété. Ce nouvel outil de recherche lui a également demandé de nombreuses heures de travail à sa résidence....

    Les résidents de La Prairie dans le Bas-Canada du début du 19e siècle et le transport au 20e siècle

    Les résidents de La Prairie ne vivent pas dans un vase clos. Ils participent aux grands changements qu’apporte le Régime anglais après la Conquête de 1760. Les idées circulent, l’économie est stimulée par l’arrivée des nouveaux venus anglophones.

    Après 1760, les administrateurs français retournent dans leur mère-patrie et certains membres de « l’élite » préfèrent quitter en emportant avec eux leur bourse bien garnie.

    Les échanges commerciaux et autres se font tout naturellement avec les colonies du Sud qui partagent la même langue et les mêmes traditions.

    C'est dans ce contexte qu'il faut situer les transports. John Molson bâtit des bateaux-vapeur qui font la navette Montréal–La Prairie à partir de 1809. La locomotive-vapeur a son point de départ de La Prairie à partir de 1836; arrivés à Saint-Jean-sur-Richelieu passagers et marchandises mettent le cap sur New-York en empruntant les voies d'eau successives.

    Un accès direct vers la métropole par train sera possible à partir de 1860, lors de l'inauguration du Pont Victoria. Le tronçon de voie ferrée menant au quai de l'Aigle à La Prairie a déjà perdu sa raison d'être. Cependant le train était néanmoins voué à une expansion rapide. Dans son discours de 1836, Peter McGill entrevoyait déjà la construction du transcontinental. Selon lui, il fallait s'approprier et occuper le pays neuf d'est en ouest.

    La Seigneurie de La Prairie voit naître des paroisses, la population s'accroît, les voies ferrées quadrillent lentement les terres et facilitent transport et communications. Le transport terrestre prend son essor au début du XXe siècle. En 1932 se construit le boulevard Taschereau qui traverse la campagne de La Prairie avant la naissance de Brossard.

    La Prairie élargit ses espaces résidentiels et, de sa banlieue, partent vers Montréal les nombreuses personnes qui y ont leur lieu de travail. Le nombre d'automobiles et de camions circulant sur les routes augmente rapidement et les autoroutes nouvelles vivent quotidiennement des problèmes de surcharge. La traversée des ponts ralentit considérablement le flot des véhicules.

    Est-ce la logique du retour des choses, la MRC Roussillon a inscrit dans ses projets de recherche le retour au transport des passagers par train via Montréal avec arrêt à La Prairie. Les voies ferrées existent encore et sont en usage pour le transport des marchandises. Ici s'arrête l’histoire, le passé. Verrons-nous les trains de passagers véhiculer en grand nombre les résidents de La Prairie vers la métropole? Quelle solution sera alors adoptée pour le passage à niveau du chemin Saint-Jean à la hauteur de la rue du Maire?

    Les résidents de La Prairie ne vivent pas dans un vase clos. Ils participent aux grands changements qu’apporte le Régime anglais après la Conquête de 1760. Les idées circulent, l’économie est stimulée par l’arrivée des nouveaux venus anglophones. Après 1760, les administrateurs français retournent dans leur mère-patrie et certains membres de « l’élite » préfèrent quitter en emportant avec eux leur bourse bien garnie. Les échanges commerciaux et autres se font tout naturellement avec les colonies du Sud qui partagent la même langue et les mêmes traditions. C'est dans ce contexte qu'il faut situer les transports. John Molson bâtit des bateaux-vapeur qui font la navette Montréal–La Prairie à partir de 1809. La locomotive-vapeur a son point de départ de La Prairie à partir de 1836; arrivés à Saint-Jean-sur-Richelieu passagers et marchandises mettent le cap sur New-York en empruntant les voies d'eau successives. Un accès direct vers la métropole par train sera possible à partir de 1860, lors de l'inauguration du Pont Victoria. Le tronçon de voie ferrée menant au quai de l'Aigle à La Prairie a déjà perdu sa raison d'être. Cependant le train était néanmoins voué à une expansion rapide. Dans son discours de 1836, Peter McGill entrevoyait déjà la construction du transcontinental. Selon lui, il fallait s'approprier et occuper le pays neuf d'est en ouest. La Seigneurie de La Prairie voit naître des paroisses, la population s'accroît, les voies ferrées quadrillent lentement les terres et facilitent transport et communications. Le transport terrestre prend son essor au début du XXe siècle. En 1932 se construit le boulevard Taschereau qui traverse la campagne de La Prairie avant la naissance de Brossard. La Prairie élargit ses espaces résidentiels et, de sa banlieue, partent vers Montréal les nombreuses personnes qui y ont leur lieu de travail. Le nombre d'automobiles et de camions circulant sur les routes augmente rapidement et les autoroutes nouvelles vivent quotidiennement des problèmes de surcharge. La traversée des ponts ralentit considérablement le flot des véhicules. Est-ce la logique du retour des choses, la MRC Roussillon a inscrit dans ses projets de recherche le retour au transport des passagers par train via Montréal avec arrêt à La Prairie. Les voies ferrées existent encore et sont en usage pour le transport des marchandises. Ici s'arrête l’histoire, le passé. Verrons-nous les trains de passagers véhiculer en grand nombre les résidents de La Prairie vers la métropole? Quelle solution sera alors adoptée pour le passage à niveau du chemin Saint-Jean à la hauteur de la rue du Maire?...