Sélection d'une édition

    Dons

    De Gaston Roy, F.I.C.

    La propriété des Frères de l’instruction chrétienne à La Prairie.
     

    De Jean LaProtte, F.I.C.

    Les frères de l’Instruction Chrétienne en Amérique du Nord.
     

    De Robert Gagné

    Répertoire des actes notariés des familles Gagné et Bell.

    De Gaston Roy, F.I.C. La propriété des Frères de l’instruction chrétienne à La Prairie.   De Jean LaProtte, F.I.C. Les frères de l’Instruction Chrétienne en Amérique du Nord.   De Robert Gagné Répertoire des actes notariés des familles Gagné et Bell....

    Dons

    Monette, Robert. Les ancêtres Monet, de la France à l’Amérique, 150 pages, 1995. don de M. Raymond Monette
     

    Deux photographies couleur originales : vue panoramique de l’intérieur de l’église de la Nativité par Denis Tremblay, photographe à Saint-Jean. don de Gaétan Bourdages
     

    M. André Taillon, ex-président de la SHLM a fait don de plusieurs volumes sur l’histoire de La Prairie. Cette collection comprend des Bastions, des livres sur l’orfèvrerie et l’art ancien ainsi que de nombreux documents reliés à l’histoire locale. Le tout peut être consulté à notre centre d’archives.

    Monette, Robert. Les ancêtres Monet, de la France à l’Amérique, 150 pages, 1995. don de M. Raymond Monette   Deux photographies couleur originales : vue panoramique de l’intérieur de l’église de la Nativité par Denis Tremblay, photographe à Saint-Jean. don de Gaétan Bourdages   M. André Taillon, ex-président de la SHLM a fait don de plusieurs volumes sur l’histoire de La Prairie. Cette collection comprend des Bastions, des livres sur l’orfèvrerie et l’art ancien ainsi que de nombreux documents reliés à l’histoire locale. Le tout peut être consulté à notre centre d’archives....

    Constitution de la SHLM

    Faire avancer l'étude de l'histoire locale et régionale par des recherches, des publications, des conférences, des musées;

    S'intéresser aux monuments historiques, les sauver de la destruction, les conserver à l'admiration des compatriotes et des visiteurs;

    Faire l’étude du sol el du sous-sol, l’étude des vieilles familles et faire des recherches généalogiques:

    Imprimer, éditer, distribuer toutes publications pour les fins ci-dessus et établir une bibliothèque de publications se rapportant à l'histoire locale et régionale.

     

    Lettres patentes – 18 septembre 1972

    LE MINISTRE DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES, COMPAGNIES ET COOPÉRATIVES DU QUÉBEC, sous l’autorité de la troisième partie de la Loi des compagnies et à la requête de Réal Legault, jointeur, S.-Yves Duclos, restaurateur, Ernest Rochette, historien, Denise Landry, graphiste, épouse de Michel Aubin, Claudette Houde, professeur, célibataire, Réal Cuillierrier, magasinier, tous de La Prairie,

    leur accorde les présentes lettres patentes constituant la corporation

    LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LA PRAIRIE DE LA MAGDELEINE

    avec siège social à La Prairie, dans le district de Montréal.

    Sont administrateurs provisoires de la corporation :

    Tous les requérants

    Faire avancer l'étude de l'histoire locale et régionale par des recherches, des publications, des conférences, des musées; S'intéresser aux monuments historiques, les sauver de la destruction, les conserver à l'admiration des compatriotes et des visiteurs; Faire l’étude du sol el du sous-sol, l’étude des vieilles familles et faire des recherches généalogiques: Imprimer, éditer, distribuer toutes publications pour les fins ci-dessus et établir une bibliothèque de publications se rapportant à l'histoire locale et régionale.   Lettres patentes – 18 septembre 1972 LE MINISTRE DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES, COMPAGNIES ET COOPÉRATIVES DU QUÉBEC, sous l’autorité de la troisième partie de la Loi des compagnies et à la requête de Réal Legault, jointeur, S.-Yves Duclos, restaurateur, Ernest Rochette, historien, Denise Landry, graphiste, épouse de Michel Aubin, Claudette Houde, professeur, célibataire, Réal Cuillierrier, magasinier, tous de La Prairie, leur accorde les présentes lettres patentes constituant la corporation LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LA PRAIRIE DE LA MAGDELEINE avec siège social à La Prairie, dans le district de Montréal. Sont administrateurs provisoires de la corporation : Tous les requérants...

    Décès

    Monseigneur Bernard Courville, résidant à la Maison Léonie-Paradis de La Prairie depuis 3 ans, est décédé le 16 novembre dernier. M. Courville était un de nos membres

    Monseigneur Bernard Courville, résidant à la Maison Léonie-Paradis de La Prairie depuis 3 ans, est décédé le 16 novembre dernier. M. Courville était un de nos membres...

    François Le Ber (1622-1694) : un des premiers concessionnaires dans la Seigneurie de La Prairie

    Le notaire Basset dresse, en 1698, l'inventaire des biens laissés par le défunt François Le Ber. Jeanne Testard, sa veuve, ainsi que ses enfants et petits-enfants se partagent l'héritage.

    Le document notarié énumère dans l'ordre suivant les Ustanciles, Instruments pour la culture de la ferme, Objets usuels de la maison, Bestiaux, Propriétés. Basset en donne une description sommaire et le sergent royal priseur, Jean Quenneville, fixe un prix estimé.

    Lors de son décès, François Le Ber, colon-agriculteur, est qualifié du titre de bourgeois. Les deux concessions qu'il avait reçues antérieurement seront exploitées par ses descendants car il en était demeuré le propriétaire.

    En 1698, une habitation est assise sur une terre de trois arpens de front, ou environ, par vingt-cinq arpens de profondeur·dans la prairie dite de St-Claude, ce qui donne 75 arpents. Terre à lui concédée par les pères jésuites en 1673. En cette même année 1698, Basset mentionne une 2e terre sur laquelle est assise une habitation. Elle est située au bout de la 1re concession et allant jusqu'au bout des terres de la Commune. Cette terre avait été concédée par les Jésuites à François Le Ber pour ses héritiers. Ses dimensions étaient de 2 arpens de front par 25 arpens de profondeur. L'estimateur fixe à 2800 livres le prix des 2 terres.

    Détails intéressants sur les 2 concessions

    « Consistantes ensemble, en cent trente huict arpens et demy, dont il y a quatorze arpens labourables a la charrue, le surplus estant en prairie et en grand bois. »

    Après 25 ans de labeur, François et ses fils ont défriché 14 arpents cultivables sur une terre de 138 ½ arpents. En 1996, ces terres sont situées dans la zone verte de La Prairie et sont cadastrées no 326 et 327 à l'endroit surnommé la Fourche.

    Dans le village, les Jésuites avaient cédé par contrat, à François et à ses héritiers, un emplacement de 32 ½ pieds de front par 80 pi. de profondeur. Le terrain d'une superficie de 79 toises était situé sur la rue qui conduit de la grande rivière à l'église.

    « sur lequel emplacement est bastie une petite maison de pieux de bois sur pièces couverte de paille, garnie de ses planchers et sa cheminée de bousillage (1). »

    On suppose que dans cette maison du village, François Le Ber a vécu ses dernières années en Nouvelle-France. Sa modeste maison présente de fortes ressemblances avec celles des gens du peuple dans la France du XVIIe siècle. Remarquons toutefois que l'intérieur de terre battue a été garni de planchers. La rigueur du climat oblige! Le sergent priseur l'évalue à 300 livres.

    Dans le village, l'emplacement voisinait l'église. Aujourd'hui, la petite maison serait implantée sur le terrain de l'ancien couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame.

    ***

    L'inventaire après décès énumère plusieurs items, héritage de François Le Ber; en voici quelques-uns :

    Ustanciles

    • Crémaillères de fer, assez bonne   –   3 livres
    • Une broche de fer   –   30 sols
    • Petit poislon (poêlon) a trois piedz de cuivre jaune    –   20 sols

    Notons que c'est dans la cheminée qu'on cuisine : à cette époque, il n'y a pas de poêle dans les maisons.

    Travail de la terre

    • Pioche en bois, gros ciseau, deux tarrières (…), une meschante serpe, une lyme   –   13 livres
    • Garniture de fer d'une charrue, consistant en un vieux soc, coutre (2), geauge, cheville, une chesne a un crochet   –   20 livres

    Dans la maison

    • Deux fers à flasquer (3) assez bons   –   6 livres
    • Un grand coffre de bois de sapin ferment à clef   –   8 livres
    • Une vieille tasse dargent   –   12 livres
    • Trente-six livres pesant de vielle vaisselle d'Estain commun à quinze sols la livre   –   27 livres
    • Deux paires de draps de toile de chanvre de trois aulnes chacque drap   –   16 livres

    Animaux, transport

    • Deux bœufs de labour agez de cinq ans   –   200 livres
    • Une charrette avec ses roues garnis de quatre frettes (4) de fer   –   24 livres
    • Trois vaches pleines, onze ans, quatre ans, trois ans (…)   –   60 livres

    ***

    (1) Bousillage : n. m., mélange de chaume haché et de terre détrempée.

    (2) Coutre : fer tranchant de la charrue.

    (3) Fer à flasquer : gros fer à repasser dans lequel on place des charbons ardents.

    (4) Frette : cercle de fer dont on entoure le moyeu de roue afin d'empêcher qu'il ne se fende.

    ***

    Le document d'archives d'où sont tirés les renseignements de ce texte est une copie conforme de l'original conservé aux Archives judiciaires de Montréal, à savoir : Inventaire des biens, meubles et immeubles de la communauté d’entre le Sr François Le Ber et Jeanne Testard, février ou mars 1698.

    Lorsque le texte original est cité, nous avons reproduit les termes et l'orthographe de l'époque. Nous avons cru bon définir certains mots dont l'usage s'est perdu avec le temps.

    Dans le texte, les dates sont abrégées et pour 1600, on écrit gbi,c, ce qui donne par exemple ce huitième octobre gbi,c septente trois pour 1673, date de la première concession à Jacques Le Ber.

    N. B. : les mesures indiquées dans le texte sont en pieds français.

    Le notaire Basset dresse, en 1698, l'inventaire des biens laissés par le défunt François Le Ber. Jeanne Testard, sa veuve, ainsi que ses enfants et petits-enfants se partagent l'héritage. Le document notarié énumère dans l'ordre suivant les Ustanciles, Instruments pour la culture de la ferme, Objets usuels de la maison, Bestiaux, Propriétés. Basset en donne une description sommaire et le sergent royal priseur, Jean Quenneville, fixe un prix estimé. Lors de son décès, François Le Ber, colon-agriculteur, est qualifié du titre de bourgeois. Les deux concessions qu'il avait reçues antérieurement seront exploitées par ses descendants car il en était demeuré le propriétaire. En 1698, une habitation est assise sur une terre de trois arpens de front, ou environ, par vingt-cinq arpens de profondeur·dans la prairie dite de St-Claude, ce qui donne 75 arpents. Terre à lui concédée par les pères jésuites en 1673. En cette même année 1698, Basset mentionne une 2e terre sur laquelle est assise une habitation. Elle est située au bout de la 1re concession et allant jusqu'au bout des terres de la Commune. Cette terre avait été concédée par les Jésuites à François Le Ber pour ses héritiers. Ses dimensions étaient de 2 arpens de front par 25 arpens de profondeur. L'estimateur fixe à 2800 livres le prix des 2 terres. Détails intéressants sur les 2 concessions « Consistantes ensemble, en cent trente huict arpens et demy, dont il y a quatorze arpens labourables a la charrue, le surplus estant en prairie et en grand bois. » Après 25 ans de labeur, François et ses fils ont défriché 14 arpents cultivables sur une terre de 138 ½ arpents. En 1996, ces terres sont situées dans la zone verte de La Prairie et sont cadastrées no 326 et 327 à l'endroit surnommé la Fourche. Dans le village, les Jésuites avaient cédé par contrat, à François et à ses héritiers, un emplacement de 32 ½ pieds de front par 80 pi. de profondeur. Le terrain d'une superficie de 79 toises était situé sur la rue qui conduit de la grande rivière à l'église. « sur lequel emplacement est bastie une petite maison de pieux de bois sur pièces couverte de paille, garnie de ses planchers et sa cheminée de bousillage (1). » On suppose que dans cette maison du village, François Le Ber a vécu ses dernières années en Nouvelle-France. Sa modeste maison présente de fortes ressemblances avec celles des gens du peuple dans la France du XVIIe siècle. Remarquons toutefois que l'intérieur de terre battue a été garni de planchers. La rigueur du climat oblige! Le sergent priseur l'évalue à 300 livres. Dans le village, l'emplacement voisinait l'église. Aujourd'hui, la petite maison serait implantée sur le terrain de l'ancien couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. *** L'inventaire après décès énumère plusieurs items, héritage de François Le Ber; en voici quelques-uns : Ustanciles Crémaillères de fer, assez bonne   –   3 livres Une broche de fer   –   30 sols Petit poislon (poêlon) a trois piedz de cuivre jaune    –   20 sols Notons que c'est dans la cheminée qu'on cuisine : à cette époque, il n'y a pas de poêle dans les maisons. Travail de la terre Pioche en bois, gros ciseau, deux tarrières (…), une meschante serpe, une lyme   –   13 livres Garniture de fer d'une charrue, consistant en un vieux soc, coutre (2), geauge, cheville, une chesne a un crochet   –   20 livres Dans la maison Deux fers à flasquer (3) assez bons   –   6 livres Un grand coffre de bois de sapin ferment à clef   –   8 livres Une vieille tasse dargent   –   12 livres Trente-six livres pesant de vielle vaisselle d'Estain commun à quinze sols la livre   –   27 livres Deux paires de draps de toile de chanvre de trois aulnes chacque drap   –   16 livres Animaux, transport Deux bœufs de labour agez de cinq ans   –   200 livres Une charrette avec ses roues garnis de quatre frettes (4) de fer   –   24 livres Trois vaches pleines, onze ans, quatre ans, trois ans (…)   –   60 livres *** (1) Bousillage : n. m., mélange de chaume haché et de terre détrempée. (2) Coutre : fer tranchant de la charrue. (3) Fer à flasquer : gros fer à repasser dans lequel on place des charbons ardents. (4) Frette : cercle de fer dont on entoure le moyeu de roue afin d'empêcher qu'il ne se fende. *** Le document d'archives d'où sont tirés les renseignements de ce texte est une copie conforme de l'original conservé aux Archives judiciaires de Montréal, à savoir : Inventaire des biens, meubles et immeubles de la communauté d’entre le Sr François Le Ber et Jeanne Testard, février ou mars 1698. Lorsque le texte original est cité, nous avons reproduit les termes et l'orthographe de l'époque. Nous avons cru bon définir certains mots dont l'usage s'est perdu avec le temps. Dans le texte, les dates sont abrégées et pour 1600, on écrit gbi,c, ce qui donne par exemple ce huitième octobre gbi,c septente trois pour 1673, date de la première concession à Jacques Le Ber. N. B. : les mesures indiquées dans le texte sont en pieds français....

    Dons

    Dons de Jacqueline Moquin

    CARTE – Cadastre 1925 – Comtés – Paroisses – Municipalités – Rangs – Villages – Seigneuries (comté de La Prairie en 1937).

    PLAN – municipalités dans territoires commission scolaire régionale Lignery, comté de La Prairie, Napierville, Huntingdon, années 1960.

    TABLEAU – des premiers ministres du Québec (24) de la Confédération à 1966. Croquis par Albert Ros, recherche J.-Paul Beaudry, député. « Un siècle d'histoire politique » en image.

    VOLUME – Le collectif Clio, L'histoire des femmes au Québec, depuis quatre siècles, Le Jour Éditeur, 1992.

    Don d'Hélène Charuest

    120 gravures de nos ancêtres, œuvres de E. Sénécal el Franklin Arbuckle, publiées par la compagnie Labatt (8" x 11 ½").

    Illustration du personnage, courte biographie, allant de Allaire à Valiquette. Ces gravures sont conservées dans un coffret.

    Dons de Jacqueline Moquin CARTE – Cadastre 1925 – Comtés – Paroisses – Municipalités – Rangs – Villages – Seigneuries (comté de La Prairie en 1937). PLAN – municipalités dans territoires commission scolaire régionale Lignery, comté de La Prairie, Napierville, Huntingdon, années 1960. TABLEAU – des premiers ministres du Québec (24) de la Confédération à 1966. Croquis par Albert Ros, recherche J.-Paul Beaudry, député. « Un siècle d'histoire politique » en image. VOLUME – Le collectif Clio, L'histoire des femmes au Québec, depuis quatre siècles, Le Jour Éditeur, 1992. Don d'Hélène Charuest 120 gravures de nos ancêtres, œuvres de E. Sénécal el Franklin Arbuckle, publiées par la compagnie Labatt (8" x 11 ½"). Illustration du personnage, courte biographie, allant de Allaire à Valiquette. Ces gravures sont conservées dans un coffret....

    Nouvelles

    Le ministère de la Culture en Montérégie

    Mardi, 18 juin 1996, les représentants du ministère de la Culture en Montérégie, bureau de St-Jean, soit :

    – M. Louis Coté, responsable de l'aide aux municipalités, mise en valeur du Patrimoine

    – M. Richard St-Pierre, responsable de l'archéologie el de l'aide aux organismes en matière du Patrimoine

    – M. Normand Rodrigue, responsable du Patrimoine bâti

    – Mme Danielle Thériault, directrice générale du bureau de St-Jean

    – M. Bernard Marel, urbaniste pour La ville de La Prairie

    ont effectué une visite officielle dans le Vieux-La Prairie et rencontré le Conseil de la SHLM.

    Mme Danielle Thériault en était à sa première visite dans l'arrondissement historique de La Prairie dont elle a fait valoir l'important potentiel. Elle a été impressionnée par l'ampleur des travaux de recherche et la quantité et la qualité de nos publications.

    Les membres du conseil municipal de La Prairie et la SHLM

    Par résolution du conseil, en date du 14 mai 1996, M. Claude Taillefer a été désigné représentant de la Ville auprès du Conseil de la SHLM. Dans le quartier que représente M. Taillefer à titre de conseiller, se trouve l'arrondissement historique. M. Taillefer a, depuis toujours, montré un intérêt marqué pour le Vieux-La Prairie. La SHLM se réjouit de cette nomination et remercie M. Taillefer ainsi que le conseil municipal.

    Décès

    Est décédée récemment madame Claire Robert, sœur de M. Viateur Robert.

    Le ministère de la Culture en Montérégie Mardi, 18 juin 1996, les représentants du ministère de la Culture en Montérégie, bureau de St-Jean, soit : – M. Louis Coté, responsable de l'aide aux municipalités, mise en valeur du Patrimoine – M. Richard St-Pierre, responsable de l'archéologie el de l'aide aux organismes en matière du Patrimoine – M. Normand Rodrigue, responsable du Patrimoine bâti – Mme Danielle Thériault, directrice générale du bureau de St-Jean - M. Bernard Marel, urbaniste pour La ville de La Prairie ont effectué une visite officielle dans le Vieux-La Prairie et rencontré le Conseil de la SHLM. Mme Danielle Thériault en était à sa première visite dans l'arrondissement historique de La Prairie dont elle a fait valoir l'important potentiel. Elle a été impressionnée par l'ampleur des travaux de recherche et la quantité et la qualité de nos publications. Les membres du conseil municipal de La Prairie et la SHLM Par résolution du conseil, en date du 14 mai 1996, M. Claude Taillefer a été désigné représentant de la Ville auprès du Conseil de la SHLM. Dans le quartier que représente M. Taillefer à titre de conseiller, se trouve l'arrondissement historique. M. Taillefer a, depuis toujours, montré un intérêt marqué pour le Vieux-La Prairie. La SHLM se réjouit de cette nomination et remercie M. Taillefer ainsi que le conseil municipal. Décès Est décédée récemment madame Claire Robert, sœur de M. Viateur Robert....

    Généalogie : Desnoyers dit Demaray

    Yves Des Noyers

    Nicole Lamer

    Christ-Roi de La Prairie

    23 juillet 1977

    Réal Lamer

    Gisèle Livock

    Rolland Des Noyers

    Ghislaine Hamel

    Saint-Michel de Rougemont

    26 juin 1952

    Donat Hamel

    Cécile Allard

    Pierre Desnoyers

    Éliane Beaulieu

    Sainte-Angèle de Monnoir, cté de Rouville

    24 octobre 1911

    Pierre-Euclide Bertrand dit Beaulieu

     

    Adélina Nadeau

    Joseph Desnoyers dit Demaray

    Axilda L’Homme

    Sainte-Brigide D’Iberville

    3 novembre 1874

    Joseph L’Homme

    Marguerite Cyr

    Jacques Desnoyers dit Demaray

    Julie Benoit dit Livernois

    Sainte-Brigide D’Iberville

    19 janvier 1846

    Joseph Benoît dit Livernois

    Julie L’Oiseau

    Jacques Desnoyers dit Demaray

    Agathe Lapré

    Saint-Jean-Baptiste, cté Rouville

    4 novembre 1806

    Frédéric-Christian Lapré

    Marie Carle dit Bellegarde

    Pierre de Noyer dit Demaray

    Marie Josette Cochon

    Saint-Joseph de Chambly

    19 août 1771

    Charles Cochon

    Marie-Françoise Dion

    Pierre Desnoyers dit Demaray

    Marie-Josephte Létourneau

    Saint-Joseph de Chambly

    5 juin 1737

    Bernard Létourneau

    Hélène Paquet

    Jean Desnoyers dit Demaray

    Marie-Thérèse Ménard dit Lafontaine, veuve de Jean-Baptiste Deniau

    Saint-Antoine de Longueuil, 29 février 1724

    marié à la Gaumine en 1709.

    Réhabilitation à Sainte-Famille de Boucherville le 28 février 1724.

    Jacques Ménard dit Lafontaine

    Catherine Forestier (Fortier) de Mervent, arr. de Fontenay-le-Comte, Poitou (Vendée), France.

    Mariage à La Gaumine (en France, sous Louis XIII et XIV). L’instigateur de ces épousailles improvisées est un certain Gaumin qui « se présenta devant son curé avec sa promise et deux témoins. Les deux amants exprimèrent, devant leur curé et les témoins, leur consentement matrimonial et s’en retournèrent chez eux. Ils prétendirent ensuite qu’ils avaient satisfait au décret et qu’ils étaient régulièrement mariés. De là le nom de mariage à la Gaumine, rare en N.-F. Ceux qui suivirent Gaumin allongèrent encore la corde. Ils entraient dans l’église pendant une messe quelconque, se mettaient dans le même banc puis, au moment de l’Élévation, se donnaient la main devant les deux témoins qu’ils avaient amenés. Le mariage était sans autre formalité ».

    Notre ami Rolland est né à Sainte-Angèle-de-Monnoir, comté de Rouville, le 11 janvier 1932, fils de cultivateur, benjamin d’une famille de 18 enfants. Il fit ses premières études à Sainte-Angèle-de-Monnoir. Il arriva sur le marché du travail en 1948 comme meunier à la Société Coopérative Agricole de Sainte-Angèle-de-Monnoir pendant cinq ans et gérant secrétaire pendant sept ans. Il arrive à La Prairie en 1961, y continue ses études à la polyvalente de la Magdeleine le soir, et ensuite au cégep de Longueuil en administration, gestion, droit et relations humaines. En 1960, il commence à travailler pour la compagnie Agrico Canada Ltée à Chambly pour une durée de vingt-deux ans. Il est représentant pour les ventes d’engrais chimiques et accède au poste d’assistant gérant. Son employeur lui paie des cours en marketing et en agronomie à Buffalo, NY, à l’Université d’Indianapolis et aussi à Sarasota, Floride. De 1982 à 1994, il est à l’emploi de William Houde Ltée comme vendeur d’engrais chimiques en province et de céréales de semences et fourragères. M. Des Noyers a une retraite très active depuis dix ans il fait partie de la chorale Chant O Vent de Candiac.

    Jean Desnoyers dit Demaray

    Après dix ans de recherches intenses, mon ancêtre Jean Desnoyers dit Demaray était d’origine inconnue. Connaissant la date de sa naissance, le sept septembre 1677, et celle de son décès, le six mars 1763, je consulte les archives disponibles au local de la Société historique, à la Bibliothèque municipale de Montréal et aux Archives nationales de Québec. Un jour, la Société reçoit de nouveaux livres sur les origines des Québécois (Indiens compris) provenant des Universités de Montréal et Québec.

    Ce fut pour moi le vrai départ. Jean Desnoyers dit Demaray était bien mon ancêtre. J’ai ensuite consulté le registre sur les Indiens du Québec, j’y ai découvert son baptême. Le parrain avait pour nom Desnoyers, et l’enfant Jean était le fils de Meskarominit, ce qui veut dire Demaray en abénaquis, et de Colette, tous deux Indiens de la réserve de la Mission Saint-Joseph de Sillery à Québec.

    Selon le Père Léo-Paul Hébert de Joliette, il est bien possible que le petit Jean ait été élevé par son parrain. J’ai visité la réserve indienne abénaquise d’Odanak à Pierreville, le tiers des Indiens portent des noms de blancs. Donc, pour Desnoyers, il n’est pas étonnant, disent-ils, qu’on entende Desnoyers dit Demaray.

    J’ai communiqué alors avec plusieurs communautés religieuses, dont celle des Frères de l’Instruction chrétienne; ce fut le Père Adrien Pouliot, aumônier, 86 ans, archiviste-historien retraité, qui me servit de guide dans tous les registres des Églises et de la Cathédrale de Québec. Mais c’est aux Archives nationales que nous avons trouvé les registres des Indiens; notre petit Jean était bien là. Voici, traduit du latin par le père Pouliot, ce qu’on pouvait lire le 8 décembre 1677.

    « Je Jacques Vauthier, j’ai baptisé sans les cérémonies un enfant abénaquis d’un jour né ayant comme père de Meskarominit, catéchumène abénaquis, et comme mère de Colette abénaquise, tous deux mariés. Le nom de Jean lui a été destiné. Les cérémonies furent supplées par après le 12 décembre. Le parrain fut le nommé Desnoyers. Le 12 décembre, les cérémonies ont été complétées. »

    J’ai poursuivi mes recherches à Québec et aux environs et je n’ai trouvé qu’un seul Desnoyers, dont le prénom était Charle. Il était propriétaire terrien. Peut-être était-ce lui, le fameux parrain que je cherchais.

    Pour finir, Jean Desnoyers dit Demaray s’est marié à Boucherville à Marie-Thérèse Ménard dit Lafontaine; de leur union naquirent huit enfants. Ils demeuraient dans le Rang Tremblay à Longueuil. Il était soldat de la Compagnie Levilliers, décédé et inhumé à Saint-Philippe le 6 mars 1763 à 86 ans.

    PS : Ceci est le compte-rendu de mes recherches officieuses de l’année 1988.

    Yves Des Noyers Nicole Lamer Christ-Roi de La Prairie 23 juillet 1977 Réal Lamer Gisèle Livock Rolland Des Noyers Ghislaine Hamel Saint-Michel de Rougemont 26 juin 1952 Donat Hamel Cécile Allard Pierre Desnoyers Éliane Beaulieu Sainte-Angèle de Monnoir, cté de Rouville 24 octobre 1911 Pierre-Euclide Bertrand dit Beaulieu   Adélina Nadeau Joseph Desnoyers dit Demaray Axilda L’Homme Sainte-Brigide D’Iberville 3 novembre 1874 Joseph L’Homme Marguerite Cyr Jacques Desnoyers dit Demaray Julie Benoit dit Livernois Sainte-Brigide D’Iberville 19 janvier 1846 Joseph Benoît dit Livernois Julie L’Oiseau Jacques Desnoyers dit Demaray Agathe Lapré Saint-Jean-Baptiste, cté Rouville 4 novembre 1806 Frédéric-Christian Lapré Marie Carle dit Bellegarde Pierre de Noyer dit Demaray Marie Josette Cochon Saint-Joseph de Chambly 19 août 1771 Charles Cochon Marie-Françoise Dion Pierre Desnoyers dit Demaray Marie-Josephte Létourneau Saint-Joseph de Chambly 5 juin 1737 Bernard Létourneau Hélène Paquet Jean Desnoyers dit Demaray Marie-Thérèse Ménard dit Lafontaine, veuve de Jean-Baptiste Deniau Saint-Antoine de Longueuil, 29 février 1724 marié à la Gaumine en 1709. Réhabilitation à Sainte-Famille de Boucherville le 28 février 1724. Jacques Ménard dit Lafontaine Catherine Forestier (Fortier) de Mervent, arr. de Fontenay-le-Comte, Poitou (Vendée), France. Mariage à La Gaumine (en France, sous Louis XIII et XIV). L’instigateur de ces épousailles improvisées est un certain Gaumin qui « se présenta devant son curé avec sa promise et deux témoins. Les deux amants exprimèrent, devant leur curé et les témoins, leur consentement matrimonial et s’en retournèrent chez eux. Ils prétendirent ensuite qu’ils avaient satisfait au décret et qu’ils étaient régulièrement mariés. De là le nom de mariage à la Gaumine, rare en N.-F. Ceux qui suivirent Gaumin allongèrent encore la corde. Ils entraient dans l’église pendant une messe quelconque, se mettaient dans le même banc puis, au moment de l’Élévation, se donnaient la main devant les deux témoins qu’ils avaient amenés. Le mariage était sans autre formalité ». Notre ami Rolland est né à Sainte-Angèle-de-Monnoir, comté de Rouville, le 11 janvier 1932, fils de cultivateur, benjamin d’une famille de 18 enfants. Il fit ses premières études à Sainte-Angèle-de-Monnoir. Il arriva sur le marché du travail en 1948 comme meunier à la Société Coopérative Agricole de Sainte-Angèle-de-Monnoir pendant cinq ans et gérant secrétaire pendant sept ans. Il arrive à La Prairie en 1961, y continue ses études à la polyvalente de la Magdeleine le soir, et ensuite au cégep de Longueuil en administration, gestion, droit et relations humaines. En 1960, il commence à travailler pour la compagnie Agrico Canada Ltée à Chambly pour une durée de vingt-deux ans. Il est représentant pour les ventes d’engrais chimiques et accède au poste d’assistant gérant. Son employeur lui paie des cours en marketing et en agronomie à Buffalo, NY, à l’Université d’Indianapolis et aussi à Sarasota, Floride. De 1982 à 1994, il est à l’emploi de William Houde Ltée comme vendeur d’engrais chimiques en province et de céréales de semences et fourragères. M. Des Noyers a une retraite très active depuis dix ans il fait partie de la chorale Chant O Vent de Candiac. Jean Desnoyers dit Demaray Après dix ans de recherches intenses, mon ancêtre Jean Desnoyers dit Demaray était d’origine inconnue. Connaissant la date de sa naissance, le sept septembre 1677, et celle de son décès, le six mars 1763, je consulte les archives disponibles au local de la Société historique, à la Bibliothèque municipale de Montréal et aux Archives nationales de Québec. Un jour, la Société reçoit de nouveaux livres sur les origines des Québécois (Indiens compris) provenant des Universités de Montréal et Québec. Ce fut pour moi le vrai départ. Jean Desnoyers dit Demaray était bien mon ancêtre. J’ai ensuite consulté le registre sur les Indiens du Québec, j’y ai découvert son baptême. Le parrain avait pour nom Desnoyers, et l’enfant Jean était le fils de Meskarominit, ce qui veut dire Demaray en abénaquis, et de Colette, tous deux Indiens de la réserve de la Mission Saint-Joseph de Sillery à Québec. Selon le Père Léo-Paul Hébert de Joliette, il est bien possible que le petit Jean ait été élevé par son parrain. J’ai visité la réserve indienne abénaquise d’Odanak à Pierreville, le tiers des Indiens portent des noms de blancs. Donc, pour Desnoyers, il n’est pas étonnant, disent-ils, qu’on entende Desnoyers dit Demaray. J’ai communiqué alors avec plusieurs communautés religieuses, dont celle des Frères de l’Instruction chrétienne; ce fut le Père Adrien Pouliot, aumônier, 86 ans, archiviste-historien retraité, qui me servit de guide dans tous les registres des Églises et de la Cathédrale de Québec. Mais c’est aux Archives nationales que nous avons trouvé les registres des Indiens; notre petit Jean était bien là. Voici, traduit du latin par le père Pouliot, ce qu’on pouvait lire le 8 décembre 1677. « Je Jacques Vauthier, j’ai baptisé sans les cérémonies un enfant abénaquis d’un jour né ayant comme père de Meskarominit, catéchumène abénaquis, et comme mère de Colette abénaquise, tous deux mariés. Le nom de Jean lui a été destiné. Les cérémonies furent supplées par après le 12 décembre. Le parrain fut le nommé Desnoyers. Le 12 décembre, les cérémonies ont été complétées. » J’ai poursuivi mes recherches à Québec et aux environs et je n’ai trouvé qu’un seul Desnoyers, dont le prénom était Charle. Il était propriétaire terrien. Peut-être était-ce lui, le fameux parrain que je cherchais. Pour finir, Jean Desnoyers dit Demaray s’est marié à Boucherville à Marie-Thérèse Ménard dit Lafontaine; de leur union naquirent huit enfants. Ils demeuraient dans le Rang Tremblay à Longueuil. Il était soldat de la Compagnie Levilliers, décédé et inhumé à Saint-Philippe le 6 mars 1763 à 86 ans. PS : Ceci est le compte-rendu de mes recherches officieuses de l’année 1988....

    Généalogie de Robert Gagné

    Robert Gagné

    France Gervais

    P. de J. de Longueuil

    24 novembre 1990

    Hermas Gervais

    Léa Choquet

    Fernand Gagné

    Jeanne-d’Arc Poirier

    Saint-Henri de Montréal

    28 octobre 1950

    Isidore Poirier

    Eulalie Montpetit

    Alphonse Gagné

    Aglaé Imbeau

    Saint-François, Île d’Orléans

    28 septembre 1920

    Célestin Imbeau

    Geneviève Picard

    Gaudiose Gagné

    Marie Lacouline

    Saint-Roch de Québec

    13 octobre 1884

    Gaudias Lacouline

    Marie Thibault

    Fabien-Ferdinand Gagné

    Adélaïde-Victoire Thivierge

    Saint-François, Île d’Orléans

    28 août 1855

    Louis Thivierge

    Marthe Lacroix

    Louis Gagné

    Marguerite Verret

    Saint-Jean, Île d’Orléans

    16 janvier 1815

    Jean Verret

    Marie-Anne Charlan

    Louis dit Raphaël Gagné

    Marie-Geneviève Guyon dit Dion

    Saint-Jean, Île d’Orléans

    20 février 1792

    Augustin Guyon dit Dion

    Marie-Thérèse Delisle

    Louis Gagnier

    Isabelle Guérard dit Legras

    Saint-François, Île d’Orléans

    19 novembre 1764

    Charles Guérard

    Marie-Madeleine Lepage

    Raphaël Gagné

    Marie-Josephte Allaire

    Saint-François, Île d’Orléans

    4 juillet 1729

    Louis Allaire

    Anne Asselin

    Ignace Gagné

    Louise Tremblay

    L’Ange-Gardien, Montmorency

    6 novembre 1689

    Pierre Tremblay

     

    Anne Achon

    Louis Gasnier

    Marie Michel

    Saint-Martin, Igé, Orne

    Notaire Régnard, Perche, France, 11 juin 1638

    Pierre Michel

    Louise Gosri

    Louis Gasnier

    Marie Launay

    De Saint-Martin du Vieux-Bellême, arrondissement Mortagne, évêché de Chartres, Perche (Orne)

     

    Robert Gagné, archiviste de l'Association Gagné-Bellavance

    Né à Montréal en 1952, Robert Gagné habite Brossard depuis quelques années. Sa passion de l'histoire l'entraîne à suivre des cours de généalogie avec M. Claude Perrot et à obtenir un diplôme en instrumentation historique de généalogie à l’UQAM. Membre de l'Association de famille Gagné-Bellavance, il est nommé archiviste. Il a écrit un essai intitulé « Instrument de recherche concernant Pierre Ganier fils de Pierre Ganier et Marguerite Rosée ».

    Le patronyme Gagné a subi plusieurs transformations au cours des siècles. À l'origine il s'écrit Gasnier et prend lentement les formes populaires de Gagné et Gagnier.

    Louis Gasnier, né le 13 septembre 1612, est le cadet d'une famille de quatre enfants : Noël, Jacques, Pierre et Louis. Seul Louis et Pierre viendront au Canada. Fils de Louis Gasnier et Marie Launay, Louis travaille avec son père comme meunier à Guémansais, puis au moulin de Courtoulin dans la province du Perche. Il épouse en 1638 Marie Michel à l'église Saint-Martin, à Igé dans le département de l'Orne.

    Louis et Marie vivent à Igé et rêvent du Nouveau monde. Ils ont eu deux enfants lorsque la famille Gasnier traverse l'océan et fait baptiser à Québec, le 20 septembre 1644, une fille qu'elle nomme Marie. Deux ans plus tard, les Gasnier s'installent à la ferme Saint-Charles du Cap-Tourmente, où Louis exerce le métier de laboureur pour le compte de la Compagnie des Cent Associés.

    Le 20 octobre 1650, on lui concède une terre de cinq arpents non loin du futur site Sainte-Anne de Beaupré. Au printemps 1661, Louis disparaît soudain avec un de ses voisins, Louis Guimond. Un manuscrit conservé au Séminaire de Québec révèle qu'à huit heures du matin commença le massacre de plusieurs personnes à Beaupré. Les Relations des jésuites mentionnent une lettre du captif J. François Hertel : « connaissez-vous Louis Guimond pris cet été?… » Il est très probable que Louis Gasnier fut pris par les indiens à cette occasion. Finalement, l'inventaire des biens de Louis Gasnier et Louis Guimond fut rédigé le même jour, soit le 14 juillet 1661.

    Au mystère de la disparition des deux Louis s'ajoute une certaine confusion. Lequel des deux fut le premier miraculé de Sainte-Anne de Beaupré en 1658? L'abbé Morel mentionne le nom de Louis Guimond dans sa première liste des « Miracles arrivés en l'église de Sainte-Anne… », mais dans sa seconde liste rédigée en 1687 et plus complète, le nom de Louis Gasnier remplace celui de Louis Guimond. Le mystère reste entier.

    COMPLÉMENT

    Trois souches de Gagné se partagent la descendance de ce nom au Canada. François Gagné dit Poitevin, fils de Jean et d'Andrée Roussette. Il épouse à Trois-Rivières Jeanne Vanasse le 3 novembre 1695. Les deux autres, deux frères, sont parmi les pionniers du Régime français : Pierre et Louis Gasnier. Fils de Louis Gasnier et Marie Launay, Pierre épouse Marguerite Rosée vers 1639, à Saint-Côme de Vair. Le couple se retrouve Québec à l'été 1653.

    Cet ancêtre décède sur la côte de Beaupré en 1656. Suite à sa mort, sa veuve Marguerite Rosée ira s'installer à Montréal avec trois de ses enfants : Pierre, Nicolas et Marguerite. Seul son fils Louis demeure sur la côte de Beaupré. Louis, surnommé Bellavance, fut gratifié par Jean Talon en 1672 d'une seigneurie au Cap St-Ignace, qu'il partage avec Nicolas Gamache. Plusieurs de ses descendants portent aujourd’hui le nom de Bellavance.

    Pierre, le second enfant de Marguerite Rosée, s'installe à La Prairie. Il épouse Catherine Daubigeon le 19 novembre 1670, à l'église de la Nativité de La Prairie. Ce mariage est d'ailleurs le premier inscrit au registre paroissial. Pierre, grâce à son courage, sera le premier capitaine de Milice à La Prairie. Il décède le 26 mars 1726 à l'âge de 81 ans.

    Robert Gagné France Gervais P. de J. de Longueuil 24 novembre 1990 Hermas Gervais Léa Choquet Fernand Gagné Jeanne-d’Arc Poirier Saint-Henri de Montréal 28 octobre 1950 Isidore Poirier Eulalie Montpetit Alphonse Gagné Aglaé Imbeau Saint-François, Île d’Orléans 28 septembre 1920 Célestin Imbeau Geneviève Picard Gaudiose Gagné Marie Lacouline Saint-Roch de Québec 13 octobre 1884 Gaudias Lacouline Marie Thibault Fabien-Ferdinand Gagné Adélaïde-Victoire Thivierge Saint-François, Île d’Orléans 28 août 1855 Louis Thivierge Marthe Lacroix Louis Gagné Marguerite Verret Saint-Jean, Île d’Orléans 16 janvier 1815 Jean Verret Marie-Anne Charlan Louis dit Raphaël Gagné Marie-Geneviève Guyon dit Dion Saint-Jean, Île d’Orléans 20 février 1792 Augustin Guyon dit Dion Marie-Thérèse Delisle Louis Gagnier Isabelle Guérard dit Legras Saint-François, Île d’Orléans 19 novembre 1764 Charles Guérard Marie-Madeleine Lepage Raphaël Gagné Marie-Josephte Allaire Saint-François, Île d’Orléans 4 juillet 1729 Louis Allaire Anne Asselin Ignace Gagné Louise Tremblay L’Ange-Gardien, Montmorency 6 novembre 1689 Pierre Tremblay   Anne Achon Louis Gasnier Marie Michel Saint-Martin, Igé, Orne Notaire Régnard, Perche, France, 11 juin 1638 Pierre Michel Louise Gosri Louis Gasnier Marie Launay De Saint-Martin du Vieux-Bellême, arrondissement Mortagne, évêché de Chartres, Perche (Orne)   Robert Gagné, archiviste de l'Association Gagné-Bellavance Né à Montréal en 1952, Robert Gagné habite Brossard depuis quelques années. Sa passion de l'histoire l'entraîne à suivre des cours de généalogie avec M. Claude Perrot et à obtenir un diplôme en instrumentation historique de généalogie à l’UQAM. Membre de l'Association de famille Gagné-Bellavance, il est nommé archiviste. Il a écrit un essai intitulé « Instrument de recherche concernant Pierre Ganier fils de Pierre Ganier et Marguerite Rosée ». Le patronyme Gagné a subi plusieurs transformations au cours des siècles. À l'origine il s'écrit Gasnier et prend lentement les formes populaires de Gagné et Gagnier. Louis Gasnier, né le 13 septembre 1612, est le cadet d'une famille de quatre enfants : Noël, Jacques, Pierre et Louis. Seul Louis et Pierre viendront au Canada. Fils de Louis Gasnier et Marie Launay, Louis travaille avec son père comme meunier à Guémansais, puis au moulin de Courtoulin dans la province du Perche. Il épouse en 1638 Marie Michel à l'église Saint-Martin, à Igé dans le département de l'Orne. Louis et Marie vivent à Igé et rêvent du Nouveau monde. Ils ont eu deux enfants lorsque la famille Gasnier traverse l'océan et fait baptiser à Québec, le 20 septembre 1644, une fille qu'elle nomme Marie. Deux ans plus tard, les Gasnier s'installent à la ferme Saint-Charles du Cap-Tourmente, où Louis exerce le métier de laboureur pour le compte de la Compagnie des Cent Associés. Le 20 octobre 1650, on lui concède une terre de cinq arpents non loin du futur site Sainte-Anne de Beaupré. Au printemps 1661, Louis disparaît soudain avec un de ses voisins, Louis Guimond. Un manuscrit conservé au Séminaire de Québec révèle qu'à huit heures du matin commença le massacre de plusieurs personnes à Beaupré. Les Relations des jésuites mentionnent une lettre du captif J. François Hertel : « connaissez-vous Louis Guimond pris cet été?... » Il est très probable que Louis Gasnier fut pris par les indiens à cette occasion. Finalement, l'inventaire des biens de Louis Gasnier et Louis Guimond fut rédigé le même jour, soit le 14 juillet 1661. Au mystère de la disparition des deux Louis s'ajoute une certaine confusion. Lequel des deux fut le premier miraculé de Sainte-Anne de Beaupré en 1658? L'abbé Morel mentionne le nom de Louis Guimond dans sa première liste des « Miracles arrivés en l'église de Sainte-Anne... », mais dans sa seconde liste rédigée en 1687 et plus complète, le nom de Louis Gasnier remplace celui de Louis Guimond. Le mystère reste entier. COMPLÉMENT Trois souches de Gagné se partagent la descendance de ce nom au Canada. François Gagné dit Poitevin, fils de Jean et d'Andrée Roussette. Il épouse à Trois-Rivières Jeanne Vanasse le 3 novembre 1695. Les deux autres, deux frères, sont parmi les pionniers du Régime français : Pierre et Louis Gasnier. Fils de Louis Gasnier et Marie Launay, Pierre épouse Marguerite Rosée vers 1639, à Saint-Côme de Vair. Le couple se retrouve Québec à l'été 1653. Cet ancêtre décède sur la côte de Beaupré en 1656. Suite à sa mort, sa veuve Marguerite Rosée ira s'installer à Montréal avec trois de ses enfants : Pierre, Nicolas et Marguerite. Seul son fils Louis demeure sur la côte de Beaupré. Louis, surnommé Bellavance, fut gratifié par Jean Talon en 1672 d'une seigneurie au Cap St-Ignace, qu'il partage avec Nicolas Gamache. Plusieurs de ses descendants portent aujourd’hui le nom de Bellavance. Pierre, le second enfant de Marguerite Rosée, s'installe à La Prairie. Il épouse Catherine Daubigeon le 19 novembre 1670, à l'église de la Nativité de La Prairie. Ce mariage est d'ailleurs le premier inscrit au registre paroissial. Pierre, grâce à son courage, sera le premier capitaine de Milice à La Prairie. Il décède le 26 mars 1726 à l'âge de 81 ans....