
- Au jour le jour, juin 1999
Attention !!!
Assemblée générale annuelle …
Mercredi 16 juin à 20h
Au Musée du Vieux Marché

- Au jour le jour, juin 1999
Bienvenue à nos nouvelles employées !
Nous avons présentement de nouvelles recrues qui se sont jointes récemment à notre équipe dynamique. Dans le cadre d’un programme provincial de subventions salariales, nous avons embauché Julie Rocque, secrétaire-réceptionniste et Marie-Claude Dauray, assistante-recherchiste. Elles ont débuté le 3 mai 1999 et seront avec nous jusqu’à la fin octobre 1999. De plus, grâce à un programme fédéral d’emploi-étudiant nous bénéficions des services de Valérie Simard et Geneviève Blais à titre de guides touristiques pour l’été, c’est-à-dire du 31 mai au 20 août 1999.
Nous avons également parmi nous une stagiaire qui arrive de France, Anne Ducatel. C’est avec un plaisir énorme que nous l’accueillons. Son séjour nous donnera l’occasion d’échanger sur nos cultures respectives.
C’est avec fierté que nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leur fonction et la plus cordiale des bienvenues parmi nous.

- Au jour le jour, mai 1999
Les traversiers
Durant la période estivale, là où la largeur des cours d’eau rend impossible la construction de pont, on utilise des bacs ou des petits navires pour passer d’une rive à l’autre. Un tel système existe déjà depuis longtemps. Mais, en 1813, les magistrats du district de Montréal décident de mettre de l’ordre dans ce secteur se plaignant de ce que des individus :
se disant traversiers, entreprennent de traverser des personnes et des effets sur les rivières de ce district, pour gages et sans licence, au grand dommage des traversiers réguliers et licenciés, et que ceux qui ont des licences négligent de les renouveler annuellement, de sorte que les magistrats ne peuvent connaître le nombre actuel de traverses établies avec licences.
En conséquence, il est décrété qu’à l’avenir, tout traversier devra posséder une licence, qu’il travaille le jour ou la nuit.
En 1815, une nouvelle réglementation prend en considération la sécurité des passagers. Le 21 avril, les magistrats du district de Montréal ordonnent donc que :
tous et chaque traversiers licenciés sur le fleuve Saint-Laurent et Grande Rivière ou rivière des Ottawas seront obligés de tenir à leur service cinq bons hommes, deux canots et un bateau ou un bac, deux perches et trois avirons pour chaque canot, trois perches et quatre rames pour chaque bateau ou perche, et de traverser de jour et de nuit [en autant qu’il n’y aura aucun danger à éprouver] toutes personnes qui se présenteront, sans aucune distinction de partialité; chaque canot sera conduit par cinq hommes et chaque bateau ou bac par trois hommes au moins.
En vertu de l’article 3 des règlements, «aucun traversier ne pourra retarder les voyageurs plus d’un quart d’heure le jour, et plus d’une demi-heure dans la nuit».
L’avènement de la navigation à vapeur modifie quelque peu la régularité des traversées. Dès le 4 mai 1818, un premier bateau à vapeur est utilisé entre Québec et Lévis. Deux ans plus tard, le Montréal assure la traversée entre Montréal et Laprairie.
Une autre source d’énergie fut utilisée par les traversiers après 1812 : celle fournie par les chevaux.
Le horse-boat, écrit Pierre Georges Roy, était une barge ordinaire avec une roue à aube de chaque côté. Ces deux roues étaient mises en marche par une espèce d’arbre de couche qui, lui-même, tournait par le moyen d’une autre roue d’engrenage placée dans les flancs de la barge et qui était mue par deux, trois et même quatre chevaux. Les pauvres bêtes fournissaient tout l’effort qu’elles pouvaient donner, mais dans les mauvais temps et les forts courants, le bateau n’avançait guère. Les passagers, impatients d’arriver à leur destination, aidaient alors aux chevaux.
Au Bas-Canada, les premiers horse-boats sont utilisés entre Québec et Lévis, puis entre Montréal et Longueuil ou Laprairie. Ils ont disparu à la fin des années 1840.
En 1819, la barque à chevaux Edmond, en service entre Montréal et Longueuil, parcourt l’aller en douze minutes, le retour prend entre quatorze et seize minutes. Elle peut traverser en un seul voyage 38 carrosses et autant de passagers qu’il s’en présente. Selon François Jérémie, son propriétaire, «elle sera aussi d’un grand avantage pour le transport des bêtes à corne ou toute autre espèce de bétail ou animaux vivants».

- Au jour le jour, mai 1999
Attention !!!
Les travaux effectués à nos locaux pourront occasionner certains inconvénients.
Avez-vous acheté vos billets pour le souper au homard du 4 juin prochain???

- Au jour le jour, mai 1999
SHLM Nouvelles
Nouvelle politique
Nos membres voudront bien noter qu’à partir du 1er juin 1999, des frais s’appliqueront pour certains de nos services. Deux grilles tarifaires seront en vigueur, une pour les membres de la Société et une autre pour les non-membres. Plus de détails dans le prochain «Au jour le jour».
Vente de livres
Nous rappelons que la vente de livres usagés à l’intention des membres et de leurs amis de la SHLM aura toujours lieu les 19 et 20 Mai 1999 de midi à 20 h. à la Maison-à-Tout-le-Monde, près de l’église. L’objectif principal de cette activité est le financement des opérations de la bibliothèque.
La vente de livres usagés, à l’intention du grand public, aura lieu le jour de la Saint-Jean-Baptiste, le jeudi 24 juin 1999, de 13 h à 16 h 00, sous la forme d’un encan, avec un encanteur professionnel, aux abords des locaux de la Société historique de La Prairie.
Raymond et Lucette Monette
Remerciements
Mille fois merci à M. Philippe Bourdeau de La Prairie, artisan relieur, depuis plus de 40 ans, pour sa très généreuse contribution. En effet, M. Bourdeau, depuis 4 mois, a permis à Raymond et Lucette Monette de faire leur apprentissage des techniques de la reliure. Ainsi, plus d’une centaine de livres de la bibliothèque ont pu être reliés sans payer d’autres frais que les coûts du matériel utilisé.
Raymond et Lucette Monette
Travaux
Les travaux de rénovation au local de la Société historique débuteront lundi le 10 mai. Ils devraient se poursuivre durant 10 semaines. Une surveillance archéologique se fera pendant les travaux. De plus, des fouilles d’une semaine sont prévues. Pendant celles-ci, les travaux seront suspendus. Il est à noter que les locaux de la SHLM demeureront ouverts pendant toute la durée des travaux. On prévoit une interruption du courant électrique pour un avant-midi seulement. Rappelons que les travaux se situent au niveau de l’escalier extérieur menant au deuxième étage. L’escalier arrière sera aussi rénové de même que la porte qui sera déplacée.

- Au jour le jour, avril 1999
Attention !!!
Les travaux effectués à nos locaux mettent un terme aux conférences pour la saison en cours.
La Fondation de la Société historique de La Prairie a vu le jour.

- Au jour le jour, avril 1999
SHLM Nouvelles
Cours d’archéologie
Les inscriptions pour le cours d’archéologie vont bon train. Déjà, nous avons 22 personnes d’inscrites. Il y a encore de la place. D’ici le 14 avril, les personnes intéressées peuvent nous rejoindre au local de la Société ou au numéro suivant : 659-1393. Rappelons que le coût est de 30$ pour les membres. Les cours se donneront à tous les mercredis soirs à la Maison à Tout le Monde. En plus des 7 rencontres, il y aura 3 excursions les samedis.
Programme d’échange et de coopération en archéologie entre la France et le Québec.
La Société historique de La Prairie a été approchée pour participer à un important projet d’échange et de coopération en archéologie entre la France et le Québec. L’invitation nous a été faite par Messieurs Benjamin Masse et Christophe Rivet de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs; organisme créé pour gérer le projet. La Commission regroupera divers organismes, instituts et spécialistes des deux côtés de l’Atlantique, dont la Société historique de La Prairie. Le projet de recherches archéologiques s’étalera sur cinq ans. Du côté québécois, c’est le site du Vieux-La Prairie qui a été retenu pour la qualité de la préservation de ses vestiges. Du côté français, les recherches s’effectueront dans un château du 17e siècle situé sur l’île d’Oléron qui se trouve en face de La Rochelle. Les recherches archéologiques sur le terrain débuteront l’an prochain dans le Vieux-La Prairie. Elles seront dirigées par M. Marcel Moussette de l’Université Laval. Quant à la Société historique de La Prairie, elle verra principalement à la mise en valeur et à la diffusion des résultats de recherche pendant et après les fouilles. Certes un dossier à suivre dans les prochains numéros du « Au Jour le Jour».
Travaux au local de la Société historique
Les travaux de rénovation au local de la Société historique commenceront dans la semaine du 19 avril prochain. La Ville de La Prairie annoncera publiquement le choix du contracteur le 13 avril. Malgré les inconvénients que cela apportera, nos locaux resteront ouverts pendant toute la durée des travaux. Un local nous a aussi été réservé à la Maison à Tout le Monde où certaines activités pourront y être tenues.
Don
De René Barbeau: The New Orleans Genesis, January 1995, vol. XIV, No 53 _ Genealogical Research Society of New Orleans.

- Au jour le jour, avril 1999
Une équipe dynamique…
Bonjour à tous,
Je me présente Manon Charbonneau secrétaire-administrative pour la Société historique de La Prairie de la Magdeleine. J’ai fait mon entrée à la SHLM le 15 juin 1998.
Depuis mon arrivée, mes tâches se sont diversifiées. L’accueil aux visiteurs, l’animation d’activités auprès des groupes, l’aide aux chercheurs qui utilisent les archives, etc…ceci m’a permis de mieux saisir, de mieux comprendre le travail essentiel accompli par la SHLM. En plus, maintenant, j’effectue la comptabilité au quotidien, je supervise les employés, je planifie et prépare des demandes de subventions, je coordonne des activités, etc…
Il est évident que je travaille continuellement en étroite collaboration avec le conseil général de la SHLM. J’aimerais en profiter pour les remercier chaleureusement de leur confiance, de leur générosité d’âme et de leur dynamisme sans faille. Un merci spécial pour Patricia McGee-Fontaine et Claudette Houde qui m’accompagnent si généreusement et patiemment dans l’accomplissement de mon travail.
Au plaisir,
Manon Charbonneau
🙂 Bonjour à vous, tous membres de la S.H.L.M. 🙂
Je me présente Geneviève Legault, votre agente de développement. Ma tâche, durant ces 6 mois parmi vous, est de bâtir ou mettre à jour des outils (dépliants) permettant une plus grande visibilité de la Société historique de La Prairie. De plus, je suis à préparer divers guides et manuels de procédures pour l’utilisation des différentes bases de données informatisées. Le recrutement et la formation de nouveaux bénévoles font aussi partie de mes occupations.
Au plaisir de vous servir,
Geneviève Legault

- Au jour le jour, avril 1999
Une équipe dynamique… (suite)
Bonjour à tous. Je suis Martine Rousseau, archiviste contractuelle pour la SHLM. Mon travail consiste en trois points. Premièrement, mettre à jour le Guide de l’utilisateur du logiciel ARCHI-LOG, pour lequel la Société s’est vu remettre le prix annuel aux organismes privés décerné par l’Association des archivistes du Québec (AAQ). Deuxièmement, restructurer le champ d’activité Archives dans le site web; ce qui va permettre aux internautes d’avoir une meilleure vue d’ensemble du milieu archivistique à la SHLM. Troisièmement, concevoir un état général des fonds privés de la Société. Avec cet outil de recherche, les chercheurs vont pouvoir avoir de l’information sur le dépôt et les fonds qui sont y conservés.
Merci et au plaisir de vous servir.
Bonjour, Mon nom est Liette Provost. Je suis infographiste. Durant mon séjour à la Société historique de La Prairie, je ferai la conception de divers dépliants qui seront à la disposition des visiteurs au musée. De plus, je referai une beauté au site internet tout en ajoutant un nouvel album de photos de l'arrondissement historique à diverses époques du siècle. Une section sur la cartographie sera également ajoutée au site. La conception graphique du logiciel ARCHI-LOG fait aussi partie de mes tâches. J'espère recevoir votre visite sur notre site. À la prochaine.
Bonjour à tous, Je suis «historien-chercheur» pour le projet pédagogique Dialogue avec l’Histoire. Comme ce projet a pour but de favoriser l’apprentissage grâce aux dialogues que les élèves entretiennent avec des personnages typiques de notre histoire, il implique de nombreuses recherches de la part de la personne qui répond aux étudiants sous le couvert des dits personnages. Mon travail consiste donc à recueillir les informations nécessaires et les rendre aisément repérables, facilitant ainsi le dialogue avec les étudiants, et constituant ce qui pourra devenir ultimement une base de données adaptée à cette activité. À cela s’ajoute éventuellement des travaux de référence qu’il vous plaira de me confier.
Salutations, Pierre Tardif.

- Au jour le jour, mars 1999
SHLM Nouvelles
Le courriel et la généalogie.
Les visiteurs sont nombreux à venir à notre local afin de consulter les volumes traitant de généalogie. Disponible cinq jours/semaine, de 9h. à 17 h., le personnel apporte l’aide sollicitée. Nous soulignons une autre forme de support que nous permet le courrier électronique en plus du courrier postal. Les demandes nous parviennent particulièrement des États-Unis. La Prairie et sa région ont été le lieu d’habitation de très nombreux pionniers venus de France. Les descendants ont essaimé dans plusieurs états américains et la recherche généalogique y connaît un grand essor. Mentionnons un exemple: M. Ken Eaton de Lakeside, Californie. Son ancêtre Clément Leriger, Sieur de Laplante est décédé à La Prairie le 7 décembre 1742. Trois personnes de sa famille ont fait le voyage jusqu’à La Prairie et sont venus au local de la SHLM pour ajouter à la documentation déjà recueillie sur l’ancêtre. Les échanges via Internet se poursuivent.
Dialogue avec l’histoire
Le projet Dialogue avec l’histoire va de l’avant!
Le projet éducatif Dialogue avec l’histoire continue sur sa lancée avec l’obtention d’une subvention de 6 263 $ provenant du Ministère de la Culture et des Communications ainsi que d’une contribution de 3 000 $ de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries. Ces sommes serviront à compléter le projet pilote de l’année dernière afin d’améliorer cette nouvelle méthode pédagogique mise au point par la Société historique de La Prairie en collaboration avec l’école secondaire La Magdeleine. Au mois de juin, nous aurons donc complété la partie expérimentale du projet. Par la suite, nous avons l’intention de l’appliquer à l’ensemble de toute la Commission scolaire et à moyen terme à l’ensemble du Québec.