Sélection d'une édition

    Lancement du livre « Léocadia qui es-tu ? »

    Madame Céline Tremblay, auteure, généalogiste et membre de la SHLM, a récemment publié un livre autobiographique, largement inspiré par ses travaux généalogiques entrepris à la SHLM au milieu des années 2000. Le lancement de cet ouvrage, intitulé « Léocadia qui es-tu ? », a eu lieu dans les locaux de la SHLM le 5 octobre dernier. Native de la côte de La Bataille, Madame Tremblay a voulu écrire ses souvenirs en pensant aux êtres chers de sa famille ainsi qu’à son cercle d’amis intimes. Le résultat : une oeuvre littéraire touchante qui fait réfléchir le lecteur sur les différents chemins offerts par la vie.

    Madame Céline Tremblay, auteure, généalogiste et membre de la SHLM, a récemment publié un livre autobiographique, largement inspiré par ses travaux généalogiques entrepris à la SHLM au milieu des années 2000. Le lancement de cet ouvrage, intitulé « Léocadia qui es-tu ? », a eu lieu dans les locaux de la SHLM le 5 octobre dernier. Native de la côte de La Bataille, Madame Tremblay a voulu écrire ses souvenirs en pensant aux êtres chers de sa famille ainsi qu’à son cercle d’amis intimes. Le résultat : une oeuvre littéraire touchante qui fait réfléchir le lecteur sur les différents chemins offerts par la vie....

    Marchez dans l’ombre du passé : un grand succès estival

    Voici la photo de l’édition 2014 de la troupe de notre activité de théâtre de rue, Marchez dans l’ombre du passé, qui a connu un franc succès cet été avec 4 représentations à guichets fermés (18, 25 juillet, 1er et 8 août) avec une foule record de 230 spectateurs. Toutes nos félicitations et longue vie à cette activité qui va célébrer sa 10e année d’existence l’été prochain (dans la formule estivale).

    Troupe et bénévoles dans l’ordre habituel (absent sur la photo: Jean L’Heureux, qui prenait la photo) : Jordanne Veilleux-Dubois, Jonathan Pommainville, Véronique Boutin, Camille Amyot, Danielle Simard, Marylene Desourdy, Alexandre Boivin, Isabelle Le Bourdais, Stéphane Tremblay, Stéfanie Guérin, Sarah Fefer-Lamarche, Guillaume Dubois-Veilleux, Marianne Bissonnette, Camille Baribault et Marie-Pier Davies.

    Voici la photo de l’édition 2014 de la troupe de notre activité de théâtre de rue, Marchez dans l’ombre du passé, qui a connu un franc succès cet été avec 4 représentations à guichets fermés (18, 25 juillet, 1er et 8 août) avec une foule record de 230 spectateurs. Toutes nos félicitations et longue vie à cette activité qui va célébrer sa 10e année d’existence l’été prochain (dans la formule estivale). Troupe et bénévoles dans l’ordre habituel (absent sur la photo: Jean L’Heureux, qui prenait la photo) : Jordanne Veilleux-Dubois, Jonathan Pommainville, Véronique Boutin, Camille Amyot, Danielle Simard, Marylene Desourdy, Alexandre Boivin, Isabelle Le Bourdais, Stéphane Tremblay, Stéfanie Guérin, Sarah Fefer-Lamarche, Guillaume Dubois-Veilleux, Marianne Bissonnette, Camille Baribault et Marie-Pier Davies....

    Mot du nouveau président

    Le 18 mars 2014, j’ai entrepris mon 4e mandat comme administrateur de la SHLM. Suite à une décision du conseil d’administration lors de la réunion du 31 mars dernier, je suis devenu le 16e président de la Société depuis son incorporation en 1972. Comme le disait mon prédécesseur, ce poste est exigeant et lourd de responsabilités. Cependant, solidement épaulé par mes collègues du conseil d’administration, par notre coordonnatrice et nos bénévoles, je suis confiant dans l’avenir de notre Société d’histoire.

    Notre mission s’articule autour de trois champs d’activités : la généalogie, l’histoire locale et le patrimoine bâti. Les défis à relever sont nombreux et nous encadrons déjà plusieurs projets liés à notre mission. À cela s’ajoutera bientôt notre contribution aux festivités entourant le 350e anniversaire de La Prairie en 2017. Nous comptons travailler fort d’ici-là afin de faire connaître l’histoire de notre ancienne seigneurie lors des festivités commémoratives.

    Au plaisir de vous rencontrer dans le cadre d’une de nos activités.

    Le 18 mars 2014, j’ai entrepris mon 4e mandat comme administrateur de la SHLM. Suite à une décision du conseil d’administration lors de la réunion du 31 mars dernier, je suis devenu le 16e président de la Société depuis son incorporation en 1972. Comme le disait mon prédécesseur, ce poste est exigeant et lourd de responsabilités. Cependant, solidement épaulé par mes collègues du conseil d’administration, par notre coordonnatrice et nos bénévoles, je suis confiant dans l’avenir de notre Société d’histoire. Notre mission s’articule autour de trois champs d’activités : la généalogie, l’histoire locale et le patrimoine bâti. Les défis à relever sont nombreux et nous encadrons déjà plusieurs projets liés à notre mission. À cela s’ajoutera bientôt notre contribution aux festivités entourant le 350e anniversaire de La Prairie en 2017. Nous comptons travailler fort d’ici-là afin de faire connaître l’histoire de notre ancienne seigneurie lors des festivités commémoratives. Au plaisir de vous rencontrer dans le cadre d’une de nos activités....

    Acquisition de la banque de données Parchemin par la SHLM

    À compter du mois d’avril, les membres de la SHLM pourront consulter la banque de données Le Parchemin, acquise par la SHLM pour une durée d’un an (renouvellement à déterminer selon l’utilisation qu’on en fera). Mise sur pied en 1981 par la société de recherche historique Archiv-Histo sous la direction de Mme Hélène Lafortune et de M. Normand Robert, cette banque de données sera accessible gratuitement pour nos membres.

    Le Parchemin est un inventaire presque complet des minutes notariales du Québec ancien couvrant deux périodes historiques, soit l’époque de la Nouvelle- France (1621 à 1763) et celle de la Province of Quebec (1763 à 1790). Les chercheurs en généalogie et en histoire pourront ainsi consulter une brève description de plusieurs types d’actes (contrats de mariage, ventes, testaments, inventaire après décès, etc.) afin de documenter la vie de leurs ancêtres. À l’aide du moteur de recherche et de mots-clés (comme le nom d’un ancêtre), on obtient une fiche descriptive pour chaque acte notarié suggéré. Chaque fiche donne les renseignements suivants :

    – Le type d’acte notarié, la date d’élaboration, le nom du notaire et un résumé de l’acte

    – Le nom des principales parties intervenantes ainsi que leur fonction ou profession, leur état matrimonial ainsi que leurs lieux d’origine et de résidence.

    Un bref rappel : afin de maximiser les heures de recherche disponibles pour nos membres, la SHLM a étendu ses heures d’ouverture. En plus des lundis en soirée et des heures habituelles du mardi au jeudi, les locaux de la SHLM sont maintenant ouverts les lundis et les samedis en après-midi.

    À compter du mois d’avril, les membres de la SHLM pourront consulter la banque de données Le Parchemin, acquise par la SHLM pour une durée d’un an (renouvellement à déterminer selon l’utilisation qu’on en fera). Mise sur pied en 1981 par la société de recherche historique Archiv-Histo sous la direction de Mme Hélène Lafortune et de M. Normand Robert, cette banque de données sera accessible gratuitement pour nos membres. Le Parchemin est un inventaire presque complet des minutes notariales du Québec ancien couvrant deux périodes historiques, soit l’époque de la Nouvelle- France (1621 à 1763) et celle de la Province of Quebec (1763 à 1790). Les chercheurs en généalogie et en histoire pourront ainsi consulter une brève description de plusieurs types d’actes (contrats de mariage, ventes, testaments, inventaire après décès, etc.) afin de documenter la vie de leurs ancêtres. À l’aide du moteur de recherche et de mots-clés (comme le nom d’un ancêtre), on obtient une fiche descriptive pour chaque acte notarié suggéré. Chaque fiche donne les renseignements suivants : - Le type d’acte notarié, la date d’élaboration, le nom du notaire et un résumé de l’acte - Le nom des principales parties intervenantes ainsi que leur fonction ou profession, leur état matrimonial ainsi que leurs lieux d’origine et de résidence. Un bref rappel : afin de maximiser les heures de recherche disponibles pour nos membres, la SHLM a étendu ses heures d’ouverture. En plus des lundis en soirée et des heures habituelles du mardi au jeudi, les locaux de la SHLM sont maintenant ouverts les lundis et les samedis en après-midi. ...

    Notre prochaine conférence: La guerre de 1812 : Un épisode méconnu de notre histoire

    À l’étage du 249, rue Sainte-Marie

    De 1980 jusqu’au milieu des années 2000, l’étude de la guerre de 1812 était facultative dans le cadre du programme d’histoire nationale au secondaire. C’est donc dire qu’une génération complète d’étudiants québécois n’aura retenu de cette guerre que l’image de Laura Secord courant dans les bois pour avertir l’armée britannique d’une embuscade américaine ou encore l’héroïsme de Michel de Salaberry commandant ses Voltigeurs, debout sur une souche face au feu de l’ennemi au cours de la bataille de la Châteauguay. En 2012, le gouvernement fédéral n’a pas hésité à souligner avec insistance le bicentenaire de cette guerre qui, afin de vaincre un ennemi commun, unifia pour la première fois de notre histoire les efforts du Haut- Canada et du Bas-Canada. Afin d’éclairer cet épisode méconnu de notre histoire, M. Tremblay fera une analyse détaillée des causes et des enjeux de cette guerre en portant une attention particulière sur les combats qui se sont déroulés au Québec (Bas-Canada).

    À l’étage du 249, rue Sainte-Marie De 1980 jusqu’au milieu des années 2000, l’étude de la guerre de 1812 était facultative dans le cadre du programme d’histoire nationale au secondaire. C’est donc dire qu’une génération complète d’étudiants québécois n’aura retenu de cette guerre que l’image de Laura Secord courant dans les bois pour avertir l’armée britannique d’une embuscade américaine ou encore l’héroïsme de Michel de Salaberry commandant ses Voltigeurs, debout sur une souche face au feu de l’ennemi au cours de la bataille de la Châteauguay. En 2012, le gouvernement fédéral n’a pas hésité à souligner avec insistance le bicentenaire de cette guerre qui, afin de vaincre un ennemi commun, unifia pour la première fois de notre histoire les efforts du Haut- Canada et du Bas-Canada. Afin d’éclairer cet épisode méconnu de notre histoire, M. Tremblay fera une analyse détaillée des causes et des enjeux de cette guerre en portant une attention particulière sur les combats qui se sont déroulés au Québec (Bas-Canada). ...

    Congrès de la Fédération Histoire Québec

    La Fédération Histoire Québec a tenu son 47e congrès annuel du 25 au 27 mai 2012 dans la ville de Sherbrooke. Le cocktail d’ouverture du vendredi soir était organisé par la Société d’histoire de Sherbrooke.

    Ce fut là l’occasion de visiter leurs locaux avant de nous rendre au théâtre Granada pour le banquet d’ouverture. Chemin faisant, nous avons pu admirer plusieurs des célèbres fresques murales du Vieux-Sherbrooke, œuvres qui font la fierté de la population. En conférence d’ouverture, M. Jean-Pierre Kesteman, professeur émérite à l’Université de Sherbrooke, a dépeint l’histoire des Cantons-de-l’Est en utilisant comme toile de fond le titre du congrès : « Les Cantons-de-l’Est : lieu de passage, terre d’accueil et espace d’intégration ».

    La journée du samedi 26 mai a été consacrée à une série de quatre ateliers sur l’histoire des Cantons-de-l’Est. J’ai pu ainsi apprendre plusieurs détails historiques sur l’arrivée des loyalistes américains dans la région autour de 1785, des Écossais et des Irlandais vers 1820 et, finalement, des Canadiens-français après 1840. J’ai spécialement goûté l’atelier de Mme Monique Nadeau-Saumier, professeure d’histoire de l’art à l’Université Bishop. Le contenu de cet atelier était axé sur la multiplicité des allégeances religieuses dans les Cantons-de-l’Est au 19e siècle. Grâce à la création du parcours touristique « Le chemin des cantons » (www.chemindescantons.qc.ca), Mme Nadeau-Saumier a pu dresser un portrait de l’histoire architecturale des églises protestantes et catholiques de la région et nous a entraînés, durant 75 minutes, dans une fascinante visite virtuelle de ces églises.

    Lors du banquet de clôture du samedi soir, nous avons appris que le 48e congrès de la Fédération Histoire Québec aura lieu au Saguenay du 17 au 19 mai 2013. Comme la Fédération québécoise des sociétés de généalogie tiendra son colloque bisannuel au même endroit à pareille date, il y a fort à parier que les deux événements seront organisés conjointement par les deux fédérations.

    La Fédération Histoire Québec a tenu son 47e congrès annuel du 25 au 27 mai 2012 dans la ville de Sherbrooke. Le cocktail d’ouverture du vendredi soir était organisé par la Société d’histoire de Sherbrooke. Ce fut là l’occasion de visiter leurs locaux avant de nous rendre au théâtre Granada pour le banquet d’ouverture. Chemin faisant, nous avons pu admirer plusieurs des célèbres fresques murales du Vieux-Sherbrooke, œuvres qui font la fierté de la population. En conférence d’ouverture, M. Jean-Pierre Kesteman, professeur émérite à l’Université de Sherbrooke, a dépeint l’histoire des Cantons-de-l’Est en utilisant comme toile de fond le titre du congrès : « Les Cantons-de-l’Est : lieu de passage, terre d’accueil et espace d’intégration ». La journée du samedi 26 mai a été consacrée à une série de quatre ateliers sur l’histoire des Cantons-de-l’Est. J’ai pu ainsi apprendre plusieurs détails historiques sur l’arrivée des loyalistes américains dans la région autour de 1785, des Écossais et des Irlandais vers 1820 et, finalement, des Canadiens-français après 1840. J’ai spécialement goûté l’atelier de Mme Monique Nadeau-Saumier, professeure d’histoire de l’art à l’Université Bishop. Le contenu de cet atelier était axé sur la multiplicité des allégeances religieuses dans les Cantons-de-l’Est au 19e siècle. Grâce à la création du parcours touristique « Le chemin des cantons » (www.chemindescantons.qc.ca), Mme Nadeau-Saumier a pu dresser un portrait de l’histoire architecturale des églises protestantes et catholiques de la région et nous a entraînés, durant 75 minutes, dans une fascinante visite virtuelle de ces églises. Lors du banquet de clôture du samedi soir, nous avons appris que le 48e congrès de la Fédération Histoire Québec aura lieu au Saguenay du 17 au 19 mai 2013. Comme la Fédération québécoise des sociétés de généalogie tiendra son colloque bisannuel au même endroit à pareille date, il y a fort à parier que les deux événements seront organisés conjointement par les deux fédérations....

    Congrès de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie

    Le dimanche 13 mai 2012 avait lieu à Gatineau l’assemblée générale annuelle de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. L’année 2011-2012 fut une autre année au cours de laquelle la Fédération a multiplié ses efforts dans le but de d’accroître l’intérêt du public face à la généalogie. Lors de l’élection des administrateurs, quatre postes, dont les mandats sont de deux ans, étaient ouverts. Mme Marie Royal a soumis sa candidature pour un deuxième mandat.

    Deux membres du conseil d’administration terminaient leur troisième mandat et, selon les règlements en vigueur, ils ne pouvaient pas se présenter pour un quatrième mandat. Il s’agissait du président, M. Albert Cyr, et d’un administrateur, M. Robert Charron. De plus, un poste d’administrateur était devenu vacant à la suite du décès de M. Jean-Marc Boivin, survenu en juin 2011. Mme Marie Royal a été réélue et les nouveaux administrateurs élus lors de cette assemblée ont été Mme Angélique Perreault (Société de généalogie de Drummondville), M. Georges Mailloux (Société historique de la Côte-du-Sud) et M. Jean-Thomas Turcotte (Société de généalogie des Cantons-de-l’Est).

    Après délibérations, les administrateurs ont désigné M. Michel Banville (Société de généalogie de Québec) comme nouveau président de la Fédération. M. Banville occupait auparavant le poste de vice-président.

    La première édition de la Semaine nationale de généalogie aura lieu du 23 au 30 novembre 2012 au sein des différentes sociétés de généalogie du Québec. Lors du congrès, il a été décidé que les jeunes du niveau primaire, surtout les 10 à 12 ans, formeront la clientèle cible à l’occasion de cette semaine thématique. Le contenu de cette semaine sera au centre des travaux du prochain conseil de généalogie. Le conseil d’administration de la Fédération a profité du congrès pour annoncer aux participants que, à l’occasion du 40e anniversaire de notre Société, la SHLM sera l’hôte du prochain conseil de généalogie qui aura lieu à La Prairie le samedi 25 août prochain à l’étage du Vieux Marché.

    Le dimanche 13 mai 2012 avait lieu à Gatineau l’assemblée générale annuelle de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. L’année 2011-2012 fut une autre année au cours de laquelle la Fédération a multiplié ses efforts dans le but de d’accroître l’intérêt du public face à la généalogie. Lors de l’élection des administrateurs, quatre postes, dont les mandats sont de deux ans, étaient ouverts. Mme Marie Royal a soumis sa candidature pour un deuxième mandat. Deux membres du conseil d’administration terminaient leur troisième mandat et, selon les règlements en vigueur, ils ne pouvaient pas se présenter pour un quatrième mandat. Il s’agissait du président, M. Albert Cyr, et d’un administrateur, M. Robert Charron. De plus, un poste d’administrateur était devenu vacant à la suite du décès de M. Jean-Marc Boivin, survenu en juin 2011. Mme Marie Royal a été réélue et les nouveaux administrateurs élus lors de cette assemblée ont été Mme Angélique Perreault (Société de généalogie de Drummondville), M. Georges Mailloux (Société historique de la Côte-du-Sud) et M. Jean-Thomas Turcotte (Société de généalogie des Cantons-de-l’Est). Après délibérations, les administrateurs ont désigné M. Michel Banville (Société de généalogie de Québec) comme nouveau président de la Fédération. M. Banville occupait auparavant le poste de vice-président. La première édition de la Semaine nationale de généalogie aura lieu du 23 au 30 novembre 2012 au sein des différentes sociétés de généalogie du Québec. Lors du congrès, il a été décidé que les jeunes du niveau primaire, surtout les 10 à 12 ans, formeront la clientèle cible à l’occasion de cette semaine thématique. Le contenu de cette semaine sera au centre des travaux du prochain conseil de généalogie. Le conseil d’administration de la Fédération a profité du congrès pour annoncer aux participants que, à l’occasion du 40e anniversaire de notre Société, la SHLM sera l’hôte du prochain conseil de généalogie qui aura lieu à La Prairie le samedi 25 août prochain à l’étage du Vieux Marché....

    Jean Lefort dit Laprairie

    Lundi le 17 octobre dernier M. John Prairie, urgentologue à Miami, et son épouse visitaient le Vieux La Prairie. Suite à cette visite ils se sont rendus dans nos locaux pour effectuer certaines recherches généalogiques avec l’aide de Mme Marie- Hélène Bourdeau. L’ancêtre de M. Prairie est Jean Lefort dit Laprairie, un soldat des Compagnies franches de la Marine qui arrive ici lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) et qui a pris racine à La Prairie (d’où son surnom). Il a probablement défendu le fort de La Prairie contre l’attaque des troupes de Schuyler en août 1691. Il a épousé Marguerite Moreau (veuve, fille du Roy arrivée en 1670) à La Prairie en 1696. Un des descendants de Jean Lefort, Amable « Peter » Lefort dit Laprairie, a émigré aux États-Unis dans les années 1850 où ses descendants ont conservé le nom de famille « Prairie ».

    Lundi le 17 octobre dernier M. John Prairie, urgentologue à Miami, et son épouse visitaient le Vieux La Prairie. Suite à cette visite ils se sont rendus dans nos locaux pour effectuer certaines recherches généalogiques avec l’aide de Mme Marie- Hélène Bourdeau. L’ancêtre de M. Prairie est Jean Lefort dit Laprairie, un soldat des Compagnies franches de la Marine qui arrive ici lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) et qui a pris racine à La Prairie (d’où son surnom). Il a probablement défendu le fort de La Prairie contre l’attaque des troupes de Schuyler en août 1691. Il a épousé Marguerite Moreau (veuve, fille du Roy arrivée en 1670) à La Prairie en 1696. Un des descendants de Jean Lefort, Amable « Peter » Lefort dit Laprairie, a émigré aux États-Unis dans les années 1850 où ses descendants ont conservé le nom de famille « Prairie ». ...

    Colloque en généalogie

    Samedi 10 septembre dernier, M. Jean L’Heureux et moi avons participé au colloque intitulé « D’hier à demain : vers de nouvelles origines » qui était organisé par la Société de généalogie de Québec (SGQ) afin de souligner le 50e anniversaire de sa fondation. Ce colloque avait comme objectif de rappeler les premiers pas de la SGQ et l’évolution de la généalogie au Québec face aux sciences connexes que sont l’histoire et la génétique. Les ateliers de cette journée thématique avaient lieu dans les locaux du pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval.

    Deux sujets ont retenu notre attention lors de ce colloque. Dans la matinée, grâce à la conférence du Dr. Claude Laberge, intitulée « Contribution de la généalogie en génétique humaine », nous avons pu mieux comprendre comment la généalogie et la génétique pouvaient être utilisées ensemble afin de mieux analyser l’évolution de certains phénomènes humains comme les maladies héréditaires. Le Dr Laberge a utilisé quelques exemples tirés du projet CARTaGENE dont il a été le directeur scientifique entre 2000 et 2010. CARTaGENE est maintenant une ressource disponible pour les chercheurs souhaitant mener des études ou des projets de recherche reliés à la santé publique.

    En fin de journée nous avons assisté à la conférence de Mme Hélène Vézina, intitulée « Origines ancestrales et patrimoine génétique des populations du Québec ». Anthropologue et démographe, Mme Vézina est la directrice du projet Balsac dont l’objectif est de réunir tous les actes de mariage de l’histoire du Québec dans un fichier informatique dont la consultation par les chercheurs rendrait possible la reconstitution automatique des itinéraires individuels et familiaux de même que des généalogies ascendantes et descendantes.

    Grâce à l’analyse de ces données, le projet Balsac a pu démystifier quelques mythes souvent véhiculés par les amateurs de généalogie comme : « tous les Canadiens-Français ont des ancêtres amérindiens » et « au Saguenay, tout le monde est consanguin et plusieurs maladies héréditaires y sont fortement représentées ». Dans les deux cas, les rumeurs sont fausses, car elles ont été démenties par les recherches du projet Balsac dont le fichier est maintenant disponible à la communauté scientifique. Ainsi, à peine 1 % des Canadiens-Français ont des ancêtres autochtones et le Saguenay n’a pas un taux de consanguinité plus important que les autres régions du Québec. Les maladies héréditaires sont réparties uniformément dans toutes les régions du Québec ; certaines de ces maladies étant plus présentes à certains endroits.

    La fédération des Sociétés de généalogie a profité du colloque de la SGQ pour tenir son conseil de généalogie le dimanche 11 septembre au pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval. Les travaux de la journée ont principalement évolué autour de la nouvelle structure du Bureau québécois d’attestation de compétences en généalogie (BQACG) qui a été instaurée le 30 mai 2010. Par cette nouvelle structure, la fédération veut encourager les chercheurs en généalogie du Québec à s’affilier à une Société de généalogie et à faire reconnaître leurs différents degrés de compétences en déposant leurs travaux au comité du BQACG. Les trois niveaux de compétences sont : généalogiste de filiation agréé, généalogiste recherchiste agréé et maître généalogiste agréé. Avec le temps, la fédération espère attribuer plusieurs de ces attestations dans les quatre coins de la province et faire bénéficier toutes les sociétés de généalogie qui pourront ainsi utiliser les compétences reconnues de leurs membres afin de former la nouvelle génération de chercheurs en généalogie.

    La SHLM tient à souligner que Mme Marie-Hélène Bourdeau, coordonnatrice à la SHLM, a présenté sa candidature au BQACG le 30 septembre dernier afin d’obtenir le premier niveau de compétence. L’auteur du présent article présentera sa candidature au même niveau de compétence en avril 2012. La reconnaissance de ces différents niveaux de maîtrise en généalogie est accessible à tous les généalogistes soucieux d’investir des énergies dans la recherche pour éventuellement transmettre leur savoir à des débutants.

    Samedi 10 septembre dernier, M. Jean L’Heureux et moi avons participé au colloque intitulé « D’hier à demain : vers de nouvelles origines » qui était organisé par la Société de généalogie de Québec (SGQ) afin de souligner le 50e anniversaire de sa fondation. Ce colloque avait comme objectif de rappeler les premiers pas de la SGQ et l’évolution de la généalogie au Québec face aux sciences connexes que sont l’histoire et la génétique. Les ateliers de cette journée thématique avaient lieu dans les locaux du pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval. Deux sujets ont retenu notre attention lors de ce colloque. Dans la matinée, grâce à la conférence du Dr. Claude Laberge, intitulée « Contribution de la généalogie en génétique humaine », nous avons pu mieux comprendre comment la généalogie et la génétique pouvaient être utilisées ensemble afin de mieux analyser l’évolution de certains phénomènes humains comme les maladies héréditaires. Le Dr Laberge a utilisé quelques exemples tirés du projet CARTaGENE dont il a été le directeur scientifique entre 2000 et 2010. CARTaGENE est maintenant une ressource disponible pour les chercheurs souhaitant mener des études ou des projets de recherche reliés à la santé publique. En fin de journée nous avons assisté à la conférence de Mme Hélène Vézina, intitulée « Origines ancestrales et patrimoine génétique des populations du Québec ». Anthropologue et démographe, Mme Vézina est la directrice du projet Balsac dont l’objectif est de réunir tous les actes de mariage de l’histoire du Québec dans un fichier informatique dont la consultation par les chercheurs rendrait possible la reconstitution automatique des itinéraires individuels et familiaux de même que des généalogies ascendantes et descendantes. Grâce à l’analyse de ces données, le projet Balsac a pu démystifier quelques mythes souvent véhiculés par les amateurs de généalogie comme : « tous les Canadiens-Français ont des ancêtres amérindiens » et « au Saguenay, tout le monde est consanguin et plusieurs maladies héréditaires y sont fortement représentées ». Dans les deux cas, les rumeurs sont fausses, car elles ont été démenties par les recherches du projet Balsac dont le fichier est maintenant disponible à la communauté scientifique. Ainsi, à peine 1 % des Canadiens-Français ont des ancêtres autochtones et le Saguenay n’a pas un taux de consanguinité plus important que les autres régions du Québec. Les maladies héréditaires sont réparties uniformément dans toutes les régions du Québec ; certaines de ces maladies étant plus présentes à certains endroits. La fédération des Sociétés de généalogie a profité du colloque de la SGQ pour tenir son conseil de généalogie le dimanche 11 septembre au pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval. Les travaux de la journée ont principalement évolué autour de la nouvelle structure du Bureau québécois d’attestation de compétences en généalogie (BQACG) qui a été instaurée le 30 mai 2010. Par cette nouvelle structure, la fédération veut encourager les chercheurs en généalogie du Québec à s’affilier à une Société de généalogie et à faire reconnaître leurs différents degrés de compétences en déposant leurs travaux au comité du BQACG. Les trois niveaux de compétences sont : généalogiste de filiation agréé, généalogiste recherchiste agréé et maître généalogiste agréé. Avec le temps, la fédération espère attribuer plusieurs de ces attestations dans les quatre coins de la province et faire bénéficier toutes les sociétés de généalogie qui pourront ainsi utiliser les compétences reconnues de leurs membres afin de former la nouvelle génération de chercheurs en généalogie. La SHLM tient à souligner que Mme Marie-Hélène Bourdeau, coordonnatrice à la SHLM, a présenté sa candidature au BQACG le 30 septembre dernier afin d’obtenir le premier niveau de compétence. L’auteur du présent article présentera sa candidature au même niveau de compétence en avril 2012. La reconnaissance de ces différents niveaux de maîtrise en généalogie est accessible à tous les généalogistes soucieux d’investir des énergies dans la recherche pour éventuellement transmettre leur savoir à des débutants. ...

    De nouveaux outils pour une recherche généalogique

    Curieux de connaître la vie quotidienne de mes ancêtres Tremblay, je me suis mis à la généalogie à l’été 2007. Je me suis retrouvé face à un véritable travail d’enquête et j’étais loin d’imaginer la complexité de ces recherches. Voici, en quelques lignes, le fruit de trois années de travail.

    Débutons par une mise en contexte. Mon arrière arrière-arrière-grand-père René 1 Tremblay a quitté Baie-Saint- Paul vers 1820 pour s’établir dans la région de Saint-Jacques-le-Mineur. Son fils, René 2, va quitter la Montérégie à deux reprises pour les États-Unis (Peru et Cohoes, NY). Mon arrière-grand-père, Napoléon (fils de René 2), est le seul Tremblay de sa lignée à revenir au Québec au début des années 1880 pour s’y marier et pour travailler comme ouvrier dans une fonderie installée sur la rive du canal Lachine. Peu avant son deuxième mariage en 1889, Napoléon est devenu cultivateur de tabac à Saint- Jacques-de-l’Achigan (près de Joliette) lorsque l’oncle de ses deux épouses (il a épousé consécutivement deux cousines) lui donna sa terre en échange d’une rente viagère. Mon grand-père Euclide Tremblay est né sur cette terre à tabac en 1901.

    J’ignorais absolument tout de l’histoire de ma famille avant l’établissement de Napoléon comme producteur de tabac. Afin de découvrir toute cette histoire plus que passionnante, j’ai dû apprendre à maîtriser certaines ressources essentielles que je vous dévoile à l’aide d’exemples concrets tirés du récit de famille que je viens de vous résumer.
     

    Les recensements et les arbres généalogiques du site www.ancestry.ca

    Lors de son mariage avec Ozine Hébert le 30 octobre 1881 dans la paroisse de Sainte-Cunégonde à Montréal, Napoléon Tremblay indique que ses parents habitent Cohoes, NY. En consultant le site d’Ancestry, j’ai pu avoir accès à tous les recensements américains (1850, 1860, 1870 et 1880) et canadiens (1851, 1861, 1871 et 1881), ce qui m’a aidé à retracer les déménagements de part et d’autre de la frontière de René 2 et de sa famille. Le mariage de René 2 et de Sophronie Gadoua a été célébré à Saint-Jacquesle- Mineur le 23 septembre 1845. J’ai pu retrouver ce couple à Peru, NY (près de Plattsburgh), dans le recensement américain de 1850. Par la suite, René 2 et sa famille reviennent à Saint-Jacques-le-Mineur (recensés là en 1861 et en 1871). En 1880, la famille de René 2 refait surface dans un recensement américain. Elle habite à l’époque la rue Garner à Cohoes et Napoléon, âgé alors de 24 ans, est ouvrier dans une fonderie de tuyaux (« pipe factory »). La famille de René 2 est alors définitivement établie à Cohoes et seul Napoléon reviendra au Québec.

    En consultant la section des arbres généalogiques publiés par les membres d’Ancestry, j’ai pu entrer en contact avec un cousin de la famille Gadoua. Son ancêtre, Eusèbe Gadoua, était le frère de Sophronie et les deux familles habitaient sur la rue Garner à Cohoes. Grâce à ce cousin, je me suis rendu là-bas à l’été 2009 et j’ai pu prendre plusieurs photos dans la paroisse Saint-Joseph où habitaient les familles Tremblay et Gadoua. De nos jours, le tiers des habitants de cette ville ont des ancêtres canadiens-français.

    Curieux de connaître la vie quotidienne de mes ancêtres Tremblay, je me suis mis à la généalogie à l’été 2007. Je me suis retrouvé face à un véritable travail d’enquête et j’étais loin d’imaginer la complexité de ces recherches. Voici, en quelques lignes, le fruit de trois années de travail. Débutons par une mise en contexte. Mon arrière arrière-arrière-grand-père René 1 Tremblay a quitté Baie-Saint- Paul vers 1820 pour s’établir dans la région de Saint-Jacques-le-Mineur. Son fils, René 2, va quitter la Montérégie à deux reprises pour les États-Unis (Peru et Cohoes, NY). Mon arrière-grand-père, Napoléon (fils de René 2), est le seul Tremblay de sa lignée à revenir au Québec au début des années 1880 pour s’y marier et pour travailler comme ouvrier dans une fonderie installée sur la rive du canal Lachine. Peu avant son deuxième mariage en 1889, Napoléon est devenu cultivateur de tabac à Saint- Jacques-de-l’Achigan (près de Joliette) lorsque l’oncle de ses deux épouses (il a épousé consécutivement deux cousines) lui donna sa terre en échange d’une rente viagère. Mon grand-père Euclide Tremblay est né sur cette terre à tabac en 1901. J’ignorais absolument tout de l’histoire de ma famille avant l’établissement de Napoléon comme producteur de tabac. Afin de découvrir toute cette histoire plus que passionnante, j’ai dû apprendre à maîtriser certaines ressources essentielles que je vous dévoile à l’aide d’exemples concrets tirés du récit de famille que je viens de vous résumer.   Les recensements et les arbres généalogiques du site www.ancestry.ca Lors de son mariage avec Ozine Hébert le 30 octobre 1881 dans la paroisse de Sainte-Cunégonde à Montréal, Napoléon Tremblay indique que ses parents habitent Cohoes, NY. En consultant le site d’Ancestry, j’ai pu avoir accès à tous les recensements américains (1850, 1860, 1870 et 1880) et canadiens (1851, 1861, 1871 et 1881), ce qui m’a aidé à retracer les déménagements de part et d’autre de la frontière de René 2 et de sa famille. Le mariage de René 2 et de Sophronie Gadoua a été célébré à Saint-Jacquesle- Mineur le 23 septembre 1845. J’ai pu retrouver ce couple à Peru, NY (près de Plattsburgh), dans le recensement américain de 1850. Par la suite, René 2 et sa famille reviennent à Saint-Jacques-le-Mineur (recensés là en 1861 et en 1871). En 1880, la famille de René 2 refait surface dans un recensement américain. Elle habite à l’époque la rue Garner à Cohoes et Napoléon, âgé alors de 24 ans, est ouvrier dans une fonderie de tuyaux (« pipe factory »). La famille de René 2 est alors définitivement établie à Cohoes et seul Napoléon reviendra au Québec. En consultant la section des arbres généalogiques publiés par les membres d’Ancestry, j’ai pu entrer en contact avec un cousin de la famille Gadoua. Son ancêtre, Eusèbe Gadoua, était le frère de Sophronie et les deux familles habitaient sur la rue Garner à Cohoes. Grâce à ce cousin, je me suis rendu là-bas à l’été 2009 et j’ai pu prendre plusieurs photos dans la paroisse Saint-Joseph où habitaient les familles Tremblay et Gadoua. De nos jours, le tiers des habitants de cette ville ont des ancêtres canadiens-français. ...