Sélection d'une édition

    Des nouvelles de nos deux fédérations : FQSG et FHQ

    FQSG.

    Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, a participé au Conseil de généalogie de la Fédération québécoise des Sociétés de généalogie (FQSG) qui s’est à tenu à Montréal au local de la Société généalogique canadienne-française le 14 mai en avant-midi. Monsieur Guy Parent, président de la Société de généalogie de Québec, était le conférencier et il a expliqué aux représentants des Sociétés de généalogie l’évolution de l’accès aux registres religieux et civils à travers l’histoire du Québec et du Canada.

    Monsieur Stéphane Tremblay a par la suite représenté la SHLM lors de l’assemblée générale annuelle des membres de la FQSG, qui s’est tenue au même endroit en après-midi. Lors des élections pour choisir les membres du CA pour l’année 2016- 2017, il a été élu par acclamation au poste de secrétaire du conseil d’administration de la FQSG pour un mandat de deux ans.

    FHQ.

    Cette année, le congrès de la Fédération Histoire Québec, dont notre Société d’histoire est membre, avait lieu à l’hôtel Relais Gouverneur de Saint-Jean-sur- Richelieu les 21, 22 et 23 mai derniers. La tenue de ce congrès coïncidait également avec les 350 années de fondation de la ville hôte. Ce congrès avait pour thème « Le Richelieu : un survol historique ». Madame Marie Gagné ainsi que Messieurs Bernard Billon, Jean l’Heureux, Jonathan Trottier et Gilles Blanchard ont participé à ce congrès, tandis que Monsieur Stéphane Tremblay était responsable du kiosque de la SHLM au salon des exposants et a donné une conférence sur l’histoire du premier chemin de fer du Canada (1836).

    Le 21 mai au matin, une formation sur la gestion des banques d’images et des droits d’auteur a été offerte gratuitement aux participants. La même journée, les membres de la FHQ ont assisté à leur assemblée générale annuelle. Lors des élections pour choisir les membres du conseil d’administration de la FHQ pour l’année 2016-2017, Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, a été élu au poste d’administrateur de la FHQ pour un mandat de deux ans.

    Les conférences ont eu lieu dans la journée du 22 mai et les participants pouvaient prendre leurs pauses au salon des exposants et en savoir plus sur l’histoire locale abordée dans les différents ateliers en discutant avec les conférenciers et les responsables des différents kiosques. En soirée, lors du banquet de clôture, la FHQ a dévoilé le nom des lauréats de ses différents prix d’excellence pour l’année 2015-2016 :

    • Le prix Rodolphe-Fournier (prix de la Chambre des notaires du Québec pour la promotion de la recherche en histoire du notariat) a été remis à Monsieur Gaston Cadrin, de la Société d’histoire régionale de Lévis, pour son récit historique intitulé « Les excommuniés de Saint-Michel-de-Bellechasse au XVIIIe siècle ».

    • Le prix Léonidas-Bélanger (prix soulignant la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire) a été remis à Madame Louise Lefebvre de la Société du patrimoine, des arts et de la Culture de Saint-Just-de-Bretenières pour la publication de l’ouvrage sur l’histoire du village du même nom.

    • Le prix Honorius-Provost (prix soulignant le travail et les réalisations des bénévoles oeuvrant au sein des Sociétés membres de la fédération) a été remis à Monsieur Réal Perron, président de la Corporation touristique de la seigneurie des Aulnaies.

    Durant la journée du 23 mai, les participants ont pu faire une des trois visites guidées suivantes : le patrimoine religieux par le chemin des Patriotes, la route des forts de Saint-Jean à Chambly ou une excursion pédestre dans le Vieux-Saint-Jean.

     

    Photo : Membres du CA de la FQSG pour 2016-2017

    Dans l’ordre habituel : Georges Mailloux (administrateur, La Pocatière), Nicole Leblanc (administratrice, Sherbrooke), Michel Gladu (administrateur, Gatineau), Jacques Gagnon (administrateur, Chicoutimi), Jean-Claude Payette (administrateur, Saint-Eustache), Danielle Desjardins (trésorière, Victoriaville), Guy Parent (président, Québec), Stéphane Tremblay (secrétaire, La Prairie) et Richard Masson (Montréal)

    Photo : Membres du CA de la FHQ pour 2016-2017 (photo prise par Jean Chevrette)

    Assis (de gauche à droite) : Jean Therriault (1er vice-président, Sherbrooke), Michel Pratt (secrétaire, Longueuil), Richard M. Bégin (président, Gatineau), Serge Gravel (trésorier, Laval), Anne-Marie Charuest (2e vice-présidente, Beloeil–Mont-Saint-Hilaire) Debout (de gauche à droite) : les administrateurs : André Laniel (île Bizard et Sainte-Geneviève), Pierre Cécil (Trois-Rivières), Stéphane Tremblay (La Prairie), Charles Breton-Demeule (Québec) et Pierre-Louis Lapointe (Terrebonne)

    FQSG. Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, a participé au Conseil de généalogie de la Fédération québécoise des Sociétés de généalogie (FQSG) qui s’est à tenu à Montréal au local de la Société généalogique canadienne-française le 14 mai en avant-midi. Monsieur Guy Parent, président de la Société de généalogie de Québec, était le conférencier et il a expliqué aux représentants des Sociétés de généalogie l’évolution de l’accès aux registres religieux et civils à travers l’histoire du Québec et du Canada. Monsieur Stéphane Tremblay a par la suite représenté la SHLM lors de l’assemblée générale annuelle des membres de la FQSG, qui s’est tenue au même endroit en après-midi. Lors des élections pour choisir les membres du CA pour l’année 2016- 2017, il a été élu par acclamation au poste de secrétaire du conseil d’administration de la FQSG pour un mandat de deux ans. FHQ. Cette année, le congrès de la Fédération Histoire Québec, dont notre Société d’histoire est membre, avait lieu à l’hôtel Relais Gouverneur de Saint-Jean-sur- Richelieu les 21, 22 et 23 mai derniers. La tenue de ce congrès coïncidait également avec les 350 années de fondation de la ville hôte. Ce congrès avait pour thème « Le Richelieu : un survol historique ». Madame Marie Gagné ainsi que Messieurs Bernard Billon, Jean l’Heureux, Jonathan Trottier et Gilles Blanchard ont participé à ce congrès, tandis que Monsieur Stéphane Tremblay était responsable du kiosque de la SHLM au salon des exposants et a donné une conférence sur l’histoire du premier chemin de fer du Canada (1836). Le 21 mai au matin, une formation sur la gestion des banques d’images et des droits d’auteur a été offerte gratuitement aux participants. La même journée, les membres de la FHQ ont assisté à leur assemblée générale annuelle. Lors des élections pour choisir les membres du conseil d’administration de la FHQ pour l’année 2016-2017, Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, a été élu au poste d’administrateur de la FHQ pour un mandat de deux ans. Les conférences ont eu lieu dans la journée du 22 mai et les participants pouvaient prendre leurs pauses au salon des exposants et en savoir plus sur l’histoire locale abordée dans les différents ateliers en discutant avec les conférenciers et les responsables des différents kiosques. En soirée, lors du banquet de clôture, la FHQ a dévoilé le nom des lauréats de ses différents prix d’excellence pour l’année 2015-2016 : • Le prix Rodolphe-Fournier (prix de la Chambre des notaires du Québec pour la promotion de la recherche en histoire du notariat) a été remis à Monsieur Gaston Cadrin, de la Société d’histoire régionale de Lévis, pour son récit historique intitulé « Les excommuniés de Saint-Michel-de-Bellechasse au XVIIIe siècle ». • Le prix Léonidas-Bélanger (prix soulignant la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire) a été remis à Madame Louise Lefebvre de la Société du patrimoine, des arts et de la Culture de Saint-Just-de-Bretenières pour la publication de l’ouvrage sur l’histoire du village du même nom. • Le prix Honorius-Provost (prix soulignant le travail et les réalisations des bénévoles oeuvrant au sein des Sociétés membres de la fédération) a été remis à Monsieur Réal Perron, président de la Corporation touristique de la seigneurie des Aulnaies. Durant la journée du 23 mai, les participants ont pu faire une des trois visites guidées suivantes : le patrimoine religieux par le chemin des Patriotes, la route des forts de Saint-Jean à Chambly ou une excursion pédestre dans le Vieux-Saint-Jean.   Photo : Membres du CA de la FQSG pour 2016-2017 Dans l’ordre habituel : Georges Mailloux (administrateur, La Pocatière), Nicole Leblanc (administratrice, Sherbrooke), Michel Gladu (administrateur, Gatineau), Jacques Gagnon (administrateur, Chicoutimi), Jean-Claude Payette (administrateur, Saint-Eustache), Danielle Desjardins (trésorière, Victoriaville), Guy Parent (président, Québec), Stéphane Tremblay (secrétaire, La Prairie) et Richard Masson (Montréal) Photo : Membres du CA de la FHQ pour 2016-2017 (photo prise par Jean Chevrette) Assis (de gauche à droite) : Jean Therriault (1er vice-président, Sherbrooke), Michel Pratt (secrétaire, Longueuil), Richard M. Bégin (président, Gatineau), Serge Gravel (trésorier, Laval), Anne-Marie Charuest (2e vice-présidente, Beloeil–Mont-Saint-Hilaire) Debout (de gauche à droite) : les administrateurs : André Laniel (île Bizard et Sainte-Geneviève), Pierre Cécil (Trois-Rivières), Stéphane Tremblay (La Prairie), Charles Breton-Demeule (Québec) et Pierre-Louis Lapointe (Terrebonne) ...

    Un membre de la SHLM honoré par le Lieutenant gouverneur du Québec

    Toutes nos félicitations à Monsieur Gaétan Bourdages qui a reçu, le 15 mai dernier à l’auditorium du cégep de Granby, la médaille d’argent des aînés, remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec en reconnaissance de l’engagement bénévole, de la détermination et du dépassement de soi. Monsieur Bourdages oeuvre à la SHLM depuis 40 ans et il a déjà été président (et membre du CA) de notre organisme. Auteur prolifique (une centaine d’articles et une dizaine d’ouvrages historiques), sa rigueur intellectuelle et ses grandes connaissances historiques font de lui l’historien le plus connu (et le plus fiable) du territoire de la MRC de Roussillon et de ses environs. Merci à la municipalité de La Prairie pour la mise en candidature de Monsieur Bourdages.

    Toutes nos félicitations à Monsieur Gaétan Bourdages qui a reçu, le 15 mai dernier à l’auditorium du cégep de Granby, la médaille d’argent des aînés, remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec en reconnaissance de l’engagement bénévole, de la détermination et du dépassement de soi. Monsieur Bourdages oeuvre à la SHLM depuis 40 ans et il a déjà été président (et membre du CA) de notre organisme. Auteur prolifique (une centaine d’articles et une dizaine d’ouvrages historiques), sa rigueur intellectuelle et ses grandes connaissances historiques font de lui l’historien le plus connu (et le plus fiable) du territoire de la MRC de Roussillon et de ses environs. Merci à la municipalité de La Prairie pour la mise en candidature de Monsieur Bourdages....

    Arrivée des guides étudiants à la SHLM

    Grâce à une généreuse subvention du programme fédéral « Emplois d’été Canada », nous avons procédé à l’embauche de trois guides étudiants pour assurer l’animation de la saison estivale 2016 à la SHLM. Ils ont commencé leurs activités le 7 juin dernier et nous quitteront pour retourner aux études le 28 août. Cette année, ils seront disponibles pour des visites guidées du site patrimonial déclaré du Vieux La Prairie tous les jours de la semaine à 10 h, à 13 h et à 15 h. Ils participeront également à « Marchez dans l’ombre du passé », notre activité de théâtre de rue qui aura lieu les 5, 12, 19 et 26 août à 19 h.

    Grâce à une généreuse subvention du programme fédéral « Emplois d’été Canada », nous avons procédé à l’embauche de trois guides étudiants pour assurer l’animation de la saison estivale 2016 à la SHLM. Ils ont commencé leurs activités le 7 juin dernier et nous quitteront pour retourner aux études le 28 août. Cette année, ils seront disponibles pour des visites guidées du site patrimonial déclaré du Vieux La Prairie tous les jours de la semaine à 10 h, à 13 h et à 15 h. Ils participeront également à « Marchez dans l’ombre du passé », notre activité de théâtre de rue qui aura lieu les 5, 12, 19 et 26 août à 19 h. ...

    Vente de livres usagés 2016

    Au cours du week-end des 28, 29, 30 avril et 1er mai dernier, la SHLM tenait, dans ses locaux du 249, rue Sainte-Marie, sa vente annuelle de livres usagés. L’événement a encore une fois connu un immense succès et l’objectif de vendre plus de 4 000 livres a été atteint. 

    Nos plus sincères remerciements aux nombreux bénévoles du comité de la vente de livres pour les sept mois de travaux préparatoires et la tenue de la vente durant quatre jours.

    Au cours du week-end des 28, 29, 30 avril et 1er mai dernier, la SHLM tenait, dans ses locaux du 249, rue Sainte-Marie, sa vente annuelle de livres usagés. L’événement a encore une fois connu un immense succès et l’objectif de vendre plus de 4 000 livres a été atteint.  Nos plus sincères remerciements aux nombreux bénévoles du comité de la vente de livres pour les sept mois de travaux préparatoires et la tenue de la vente durant quatre jours....

    Les rouages de la reconstitution historique au Québec

    À la fin de l’été 2015, afin de souligner les 40 ans d’existence du site patrimonial déclaré du Vieux-La Prairie, la SHLM, grâce à une subvention du Ministère de la Culture et des Communications du Québec et en collaboration avec la ville de La Prairie et le collectif Prism’Art, a organisé un événement de reconstitution historique dans le parc du Sentier du Vieux Fort. Sous l’appellation « Week-end d’autrefois », une vingtaine de reconstituteurs, militaires et civils, ont fait revivre le fort de La Prairie pendant deux jours. 

    Le public a ainsi pu, le temps d’un week-end, s’imprégner de l’ambiance de la fin du 17e siècle en Nouvelle-France, époque où la vie des colons était dure et le sentiment de sécurité inexistant à cause de fréquentes incursions des Agniers (nation amérindienne alliée des Hollandais et des Anglais de l’état de New York) à l’intérieur des seigneuries. Parades militaires, exercices de tir au mousquet et vie dans un camp militaire composaient le tableau offert par les reconstituteurs au public. Deux Sociétés de reconstitution avaient été engagées pour cet événement : la compagnie des Méloizes (soldats des Compagnies franches de la Marine 1685-1760) et les Habitants du fort (familles de civils et miliciens des 17e-18e siècles).

    Les premiers contacts de la SHLM avec des Sociétés de reconstitution remontent à l’automne 2009. Lors du lancement de l’ouvrage « 1691, la bataille de La Prairie », nous avions invité quelques membres de la compagnie de Lacorne, Société de reconstitution fondée en 2001 dont la mission est de faire revivre les soldats des Compagnies franches de la Marine du 18e siècle. Ils avaient accueilli les invités à l’extérieur du complexe St-Laurent au son du tambour et du fifre et avaient effectué des tirs de mousquets protocolaires. À l’intérieur, ils avaient servi de garde d’honneur pour les auteurs et les dignitaires.

    En 2013, j’ai fait partie du comité organi-sateur de la commémoration des 175 ans de l’insurrection patriote de 1838. Avec plusieurs organismes et Sociétés d’histoire des MRC de Roussillon, des Jardins de Napierville et du Haut-Richelieu, nous avions organisé une foire patrimoniale au centre communautaire de Napierville à la fin du mois d’octobre. Conférences, kiosques et reconstitution historique ont été au menu durant deux jours. 

    Durant cet événement, j’ai fait la connaissance des membres de la Société de reconstitution du Bas-Canada (SRBC). L’objectif de cet organisme est de faire connaître l’époque des rébellions et des insurrections patriotes de 1837-38. Les reconstituteurs jouent le rôle de soldats britanniques (24th regiment of foot), de volontaires loyaux, de patriotes et de civils. Le dernier jour de la foire, j’ai revêtu mon désormais célèbre habit de curé et j’ai pris des photos avec les membres de la SRBC à leur campement. En discutant avec eux, nous avons soulevé la problématique de la présence d’un curé dans un camp de patriotes en 1837-38 alors que l’évêque de Montréal (Mgr Lartigue) avait interdit à ses ouailles toutes formes de rébellions. De retour chez moi, j’ai approfondi le sujet par quelques lectures et, à ma grande surprise, il existait bel et bien quelques curés sympathiques à la cause patriote, dont messire Étienne Chartier, curé de Saint-Benoît, qui a dû s’exiler aux États-Unis en 1837 pour ses opinions et ses propos patriotiques en chaire.

    Camp de la SRBC à Napierville en 2013

    L’été suivant (2014), quelques membres de la SRBC m’invitèrent à un week-end de reconstitution au Village québécois d’antan à Drummondville (VQA). Pendant deux jours, patriotes, loyaux et soldats britanniques occupent le site du VQA et jouent plusieurs scénarios historiques avec les acteurs permanents du village. J’ai pu ainsi jouer le rôle du curé Étienne Chartier, tâche plus difficile que prévue, car il n’y a pas de personnage de curé au VQA, et ma présence fut très sollicitée à l’extérieur des scénarios de la SRBC. Durant cette fin de semaine, j’ai pu expérimenter toutes les facettes d’un scénario de reconstitution.

    La SRBC au Village québécois d’Antan juillet 2015

    La première raison d’être dans une troupe de reconstitution sur un lieu historique est d’en assurer l’animation. Plusieurs scénarios doivent être développés et joués tous les jours devant public. Comme il y a maniement d’armes à feu d’époque (poudre noire), il faut prévoir un minimum de mesures de sécurité (éloigner la foule des reconstituteurs, tirer en l’air plutôt qu’horizontalement…). Au VQA, les scénarios sont variés et ils ne se répètent pas tous les jours : escarmouche entre les patriotes et les Britanniques près du pont du moulin, lecture du mandat de recherche contre le député patriote local, assermentation d’un Frère Chasseur de 1838… 

    Durant les temps morts et les repas, les reconstituteurs retournent à leur campement sur le site et répondent aux questions des visiteurs sur la composition des costumes, le maniement des armes à feu (silex et poudre noire), les métiers et les habitudes de vie de l’époque. L’élaboration des repas doit refléter les coutumes alimentaires de l’époque et la disponibilité des produits selon la saison (si la reconstitution se déroule en juin, on mangera des fraises ; si c’est en août, des bleuets ; etc.). Tous les ustensiles, la vaisselle, les nappes et les tasses doivent être authentiques. Un reconstituteur averti se doit donc de fréquenter les marchés aux puces ou les boutiques d’antiquaires.

    Les participants d’une reconstitution historique doivent porter une attention très particulière à la confection des costumes. Ces derniers doivent être fabriqués avec des tissus disponibles à l’époque et selon un modèle dont l’exactitude devra se vérifier selon des sources historiques. La plupart des reconstituteurs font affaire avec des artisans spécialisés dans le costume d’époque. Le même souci d’exactitude est présent dans l’élaboration des scénarios historiques, dans la recherche et la fabrication des drapeaux, dans la musique et les chansons d’époque.

    Au printemps 2015, j’étais à la recherche de plusieurs Sociétés de reconstitution susceptibles d’animer le Week-end d’autrefois à La Prairie à la fin du mois d’août de la même année. C’est en me rendant aux Seigneuriales de Vaudreuil au mois de juin que j’ai pu trouver les reconstituteurs pour l’événement de La Prairie. Les Seigneuriales sont l’un des plus anciens événements de reconstitution historique au Québec. En 2015, ce festival en était à sa 23e édition. 

    Seigneuriales de Vaudreuil 2015

    En gros, plusieurs artisans, commerçants et reconstituteurs historiques s’installent dans le Vieux-Vaudreuil et font revivre un village de la Nouvelle-France vers 1750. Il y a un marché public, une auberge, une aire pour les artisans, un camp de soldats et de leurs alliés amérindiens. Plusieurs activités d’animations sont également prévues : un concours de mensonges, une soirée gastronomique du 18e siècle, des parades militaires avec démonstration de tirs au mousquet et une cérémonie de plantation du mai le dimanche (le clou de l’événement). J’ai assisté à une journée complète d’activités (le samedi) et j’en ai profité pour me faire des contacts au sein des Habitants du fort et de la Compagnie des Méloizes, qui seront finalement engagés pour animer le Week-End d’autrefois à La Prairie.

    En conclusion, faire de la reconstitution historique est un passe-temps exigeant. Le reconstituteur doit faire des lectures et se documenter sur l’époque qu’il va représenter et il va aussi débourser de fortes sommes afin d’avoir un costume authentique. Si la reconstitution est d’ordre militaire, il devra également s’équiper d’une arme à feu (fusil à silex, fonctionnant avec de la poudre noire). Au total, ce seront plusieurs centaines de dollars qui devront être investis par le reconstituteur afin d’être prêt pour la saison (d’avril à novembre, habituellement).

    Le 11 juin prochain, la Société des soldats de Carignan-Salières tiendra son camp de soldats (entraînement des nouvelles recrues au métier de reconstituteur) à La Prairie dans le parc du Sentier du Vieux Fort. Le 7 août, lors de la commémoration des 325 ans de la bataille de La Prairie, ce sera la Garnison de Montréal (soldats des Compagnies Franches de la Marine) qui aura un campement au même endroit. Ainsi, la table sera mise pour les Fêtes des 350 ans de la seigneurie de La Prairie. Bonne saison estivale à tous les organis-mes de reconstitution du Québec !

    Fêtes de la Saint-Jean-Baptiste dans le Vieux-La Prairie 2015

     

    À la fin de l’été 2015, afin de souligner les 40 ans d’existence du site patrimonial déclaré du Vieux-La Prairie, la SHLM, grâce à une subvention du Ministère de la Culture et des Communications du Québec et en collaboration avec la ville de La Prairie et le collectif Prism’Art, a organisé un événement de reconstitution historique dans le parc du Sentier du Vieux Fort. Sous l’appellation « Week-end d’autrefois », une vingtaine de reconstituteurs, militaires et civils, ont fait revivre le fort de La Prairie pendant deux jours.  Le public a ainsi pu, le temps d’un week-end, s’imprégner de l’ambiance de la fin du 17e siècle en Nouvelle-France, époque où la vie des colons était dure et le sentiment de sécurité inexistant à cause de fréquentes incursions des Agniers (nation amérindienne alliée des Hollandais et des Anglais de l’état de New York) à l’intérieur des seigneuries. Parades militaires, exercices de tir au mousquet et vie dans un camp militaire composaient le tableau offert par les reconstituteurs au public. Deux Sociétés de reconstitution avaient été engagées pour cet événement : la compagnie des Méloizes (soldats des Compagnies franches de la Marine 1685-1760) et les Habitants du fort (familles de civils et miliciens des 17e-18e siècles). Les premiers contacts de la SHLM avec des Sociétés de reconstitution remontent à l’automne 2009. Lors du lancement de l’ouvrage « 1691, la bataille de La Prairie », nous avions invité quelques membres de la compagnie de Lacorne, Société de reconstitution fondée en 2001 dont la mission est de faire revivre les soldats des Compagnies franches de la Marine du 18e siècle. Ils avaient accueilli les invités à l’extérieur du complexe St-Laurent au son du tambour et du fifre et avaient effectué des tirs de mousquets protocolaires. À l’intérieur, ils avaient servi de garde d’honneur pour les auteurs et les dignitaires. En 2013, j’ai fait partie du comité organi-sateur de la commémoration des 175 ans de l’insurrection patriote de 1838. Avec plusieurs organismes et Sociétés d’histoire des MRC de Roussillon, des Jardins de Napierville et du Haut-Richelieu, nous avions organisé une foire patrimoniale au centre communautaire de Napierville à la fin du mois d’octobre. Conférences, kiosques et reconstitution historique ont été au menu durant deux jours.  Durant cet événement, j’ai fait la connaissance des membres de la Société de reconstitution du Bas-Canada (SRBC). L’objectif de cet organisme est de faire connaître l’époque des rébellions et des insurrections patriotes de 1837-38. Les reconstituteurs jouent le rôle de soldats britanniques (24th regiment of foot), de volontaires loyaux, de patriotes et de civils. Le dernier jour de la foire, j’ai revêtu mon désormais célèbre habit de curé et j’ai pris des photos avec les membres de la SRBC à leur campement. En discutant avec eux, nous avons soulevé la problématique de la présence d’un curé dans un camp de patriotes en 1837-38 alors que l’évêque de Montréal (Mgr Lartigue) avait interdit à ses ouailles toutes formes de rébellions. De retour chez moi, j’ai approfondi le sujet par quelques lectures et, à ma grande surprise, il existait bel et bien quelques curés sympathiques à la cause patriote, dont messire Étienne Chartier, curé de Saint-Benoît, qui a dû s’exiler aux États-Unis en 1837 pour ses opinions et ses propos patriotiques en chaire. Camp de la SRBC à Napierville en 2013 L’été suivant (2014), quelques membres de la SRBC m’invitèrent à un week-end de reconstitution au Village québécois d’antan à Drummondville (VQA). Pendant deux jours, patriotes, loyaux et soldats britanniques occupent le site du VQA et jouent plusieurs scénarios historiques avec les acteurs permanents du village. J’ai pu ainsi jouer le rôle du curé Étienne Chartier, tâche plus difficile que prévue, car il n’y a pas de personnage de curé au VQA, et ma présence fut très sollicitée à l’extérieur des scénarios de la SRBC. Durant cette fin de semaine, j’ai pu expérimenter toutes les facettes d’un scénario de reconstitution. La SRBC au Village québécois d’Antan juillet 2015 La première raison d’être dans une troupe de reconstitution sur un lieu historique est d’en assurer l’animation. Plusieurs scénarios doivent être développés et joués tous les jours devant public. Comme il y a maniement d’armes à feu d’époque (poudre noire), il faut prévoir un minimum de mesures de sécurité (éloigner la foule des reconstituteurs, tirer en l’air plutôt qu’horizontalement…). Au VQA, les scénarios sont variés et ils ne se répètent pas tous les jours : escarmouche entre les patriotes et les Britanniques près du pont du moulin, lecture du mandat de recherche contre le député patriote local, assermentation d’un Frère Chasseur de 1838…  Durant les temps morts et les repas, les reconstituteurs retournent à leur campement sur le site et répondent aux questions des visiteurs sur la composition des costumes, le maniement des armes à feu (silex et poudre noire), les métiers et les habitudes de vie de l’époque. L’élaboration des repas doit refléter les coutumes alimentaires de l’époque et la disponibilité des produits selon la saison (si la reconstitution se déroule en juin, on mangera des fraises ; si c’est en août, des bleuets ; etc.). Tous les ustensiles, la vaisselle, les nappes et les tasses doivent être authentiques. Un reconstituteur averti se doit donc de fréquenter les marchés aux puces ou les boutiques d’antiquaires. Les participants d’une reconstitution historique doivent porter une attention très particulière à la confection des costumes. Ces derniers doivent être fabriqués avec des tissus disponibles à l’époque et selon un modèle dont l’exactitude devra se vérifier selon des sources historiques. La plupart des reconstituteurs font affaire avec des artisans spécialisés dans le costume d’époque. Le même souci d’exactitude est présent dans l’élaboration des scénarios historiques, dans la recherche et la fabrication des drapeaux, dans la musique et les chansons d’époque. Au printemps 2015, j’étais à la recherche de plusieurs Sociétés de reconstitution susceptibles d’animer le Week-end d’autrefois à La Prairie à la fin du mois d’août de la même année. C’est en me rendant aux Seigneuriales de Vaudreuil au mois de juin que j’ai pu trouver les reconstituteurs pour l’événement de La Prairie. Les Seigneuriales sont l’un des plus anciens événements de reconstitution historique au Québec. En 2015, ce festival en était à sa 23e édition.  Seigneuriales de Vaudreuil 2015 En gros, plusieurs artisans, commerçants et reconstituteurs historiques s’installent dans le Vieux-Vaudreuil et font revivre un village de la Nouvelle-France vers 1750. Il y a un marché public, une auberge, une aire pour les artisans, un camp de soldats et de leurs alliés amérindiens. Plusieurs activités d’animations sont également prévues : un concours de mensonges, une soirée gastronomique du 18e siècle, des parades militaires avec démonstration de tirs au mousquet et une cérémonie de plantation du mai le dimanche (le clou de l’événement). J’ai assisté à une journée complète d’activités (le samedi) et j’en ai profité pour me faire des contacts au sein des Habitants du fort et de la Compagnie des Méloizes, qui seront finalement engagés pour animer le Week-End d’autrefois à La Prairie. En conclusion, faire de la reconstitution historique est un passe-temps exigeant. Le reconstituteur doit faire des lectures et se documenter sur l’époque qu’il va représenter et il va aussi débourser de fortes sommes afin d’avoir un costume authentique. Si la reconstitution est d’ordre militaire, il devra également s’équiper d’une arme à feu (fusil à silex, fonctionnant avec de la poudre noire). Au total, ce seront plusieurs centaines de dollars qui devront être investis par le reconstituteur afin d’être prêt pour la saison (d’avril à novembre, habituellement). Le 11 juin prochain, la Société des soldats de Carignan-Salières tiendra son camp de soldats (entraînement des nouvelles recrues au métier de reconstituteur) à La Prairie dans le parc du Sentier du Vieux Fort. Le 7 août, lors de la commémoration des 325 ans de la bataille de La Prairie, ce sera la Garnison de Montréal (soldats des Compagnies Franches de la Marine) qui aura un campement au même endroit. Ainsi, la table sera mise pour les Fêtes des 350 ans de la seigneurie de La Prairie. Bonne saison estivale à tous les organis-mes de reconstitution du Québec ! Fêtes de la Saint-Jean-Baptiste dans le Vieux-La Prairie 2015  ...

    Décès de Madame Jeannine Surprenant Lussier

    Le 31 mars dernier est décédée, à l’âge de 90 ans, Madame Jeannine Surprenant Lussier. Elle laisse dans le deuil ses trois enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. Avec son époux, feu Monsieur Gilles Lussier, elle était membre de la SHLM depuis plusieurs décennies et était très impliquée socialement dans plusieurs causes comme l’association féminine d’éducation et d’action sociale (AFÉAS) à titre de présidente, de responsable des loisirs et comme maître d’œuvre du 325e anniversaire de La Prairie au complexe Saint-Laurent. Nous offrons nos plus sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses amis.

    Le 31 mars dernier est décédée, à l’âge de 90 ans, Madame Jeannine Surprenant Lussier. Elle laisse dans le deuil ses trois enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. Avec son époux, feu Monsieur Gilles Lussier, elle était membre de la SHLM depuis plusieurs décennies et était très impliquée socialement dans plusieurs causes comme l’association féminine d’éducation et d’action sociale (AFÉAS) à titre de présidente, de responsable des loisirs et comme maître d’œuvre du 325e anniversaire de La Prairie au complexe Saint-Laurent. Nous offrons nos plus sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses amis....

    Vente de livres usagés

    Il nous fait plaisir de vous inviter à notre vente de livres usagés qui se tiendra dans les locaux de la SHLM au 249 rue Sainte-Marie, à La Prairie :

    Jeudi 28 avril de 16 h à 20 h

    Vendredi 29 avril de 9 h à 20 h

    Samedi 30 avril de 9 h à 16 h

    Dimanche 1er mai de 10 h à 14 h

    Nous avons recueilli des centaines de livres qui traitent de différents sujets qui sauront captiver vos intérêts et combler vos moments de loisirs.

    Samedi le 30 avril, de 14 à 16 h, Georges Brossard sera sur place afin de faire la promotion de son nouveau livre MAUDITE PASSION ! Il sera accompagné de Barbara Kahle, co-auteur.

    Au plaisir de vous y accueillir en grand nombre.

    Comité de la vente de livres usagés.

    Il nous fait plaisir de vous inviter à notre vente de livres usagés qui se tiendra dans les locaux de la SHLM au 249 rue Sainte-Marie, à La Prairie : Jeudi 28 avril de 16 h à 20 h Vendredi 29 avril de 9 h à 20 h Samedi 30 avril de 9 h à 16 h Dimanche 1er mai de 10 h à 14 h Nous avons recueilli des centaines de livres qui traitent de différents sujets qui sauront captiver vos intérêts et combler vos moments de loisirs. Samedi le 30 avril, de 14 à 16 h, Georges Brossard sera sur place afin de faire la promotion de son nouveau livre MAUDITE PASSION ! Il sera accompagné de Barbara Kahle, co-auteur. Au plaisir de vous y accueillir en grand nombre. Comité de la vente de livres usagés. ...

    Vente de livres usagés de la SHLM

    Notre vente de livre usagés approche à grand pas. Cette année, elle aura lieu du jeudi 28 avril au dimanche 1e mai. Nous sommes actuellement dans la phase préparatoire de cet événement et nous aimerions vous rappeler qu’il es ttoujours possible d’apporter des livres usagés à la SHLM du lundi au jeudi durant les heures d’ouverture ou de les déposer dans la boîte prévue à cet effet à la bibliothèque Léo-Lecavalier, située dans la complexe culturel Saint-Laurent.

    Notre vente de livre usagés approche à grand pas. Cette année, elle aura lieu du jeudi 28 avril au dimanche 1e mai. Nous sommes actuellement dans la phase préparatoire de cet événement et nous aimerions vous rappeler qu’il es ttoujours possible d’apporter des livres usagés à la SHLM du lundi au jeudi durant les heures d’ouverture ou de les déposer dans la boîte prévue à cet effet à la bibliothèque Léo-Lecavalier, située dans la complexe culturel Saint-Laurent....

    Assemblée générale de la SHLM

    Veuilles prendre note qu’il n’y a jamais de conférence au mois de mars à la SHLM. Nous profitons toujours de cette pause printanière pour tenir notre assemblée générale annuelle. Celle-ci aura lieu au 247, rue Sainte-Marie, à La Prairie, le mardi 15 mars 2016 à 19h30. Trois postes au conseil d’administration sont en élection cette année. Seuls les membres en règle de la SHLM pourront assister à la réunion.

    Veuilles prendre note qu’il n’y a jamais de conférence au mois de mars à la SHLM. Nous profitons toujours de cette pause printanière pour tenir notre assemblée générale annuelle. Celle-ci aura lieu au 247, rue Sainte-Marie, à La Prairie, le mardi 15 mars 2016 à 19h30. Trois postes au conseil d’administration sont en élection cette année. Seuls les membres en règle de la SHLM pourront assister à la réunion....

    Visite de la Société de généalogie de Lanaudière

    Grâce à une entente conclue il y a quelques années avec la bibliothèque municipale Léo-Lecavalier, la SHLM dispose annuellement d’un budget de 5 000 $ pour faire l’acquisition de répertoires généalogiques. Ces répertoires sont catalogués dans la collection de la bibliothèque municipale, mais ils sont physiquement disponibles sur les tablettes de notre bibliothèque à la SHLM.

    Chaque année, le comité de généalogie de la SHLM, sous la direction de Monsieur Gilles Blanchard, examine la liste des publications des différents organismes de généalogie et tente de faire l’acquisition de tous les répertoires d’une même région qui ne sont pas dans notre collection. Comme nous possédons déjà la plupart des répertoires des mariages du Québec, nous ciblons de plus en plus les répertoires BMS (baptêmes-mariages-sépultures).

    En décembre dernier, nous avons fait l’acquisition de plusieurs dizaines de répertoires BMS de la région de Lanaudière. Pour éviter de coûteux frais de transport, Messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay se sont rendus à la Société de généalogie de Lanaudière pour prendre possession de notre commande. Ils ont été accueillis par Messieurs Jacques Gauthier (président) et Éloi St-Pierre (bénévole en généalogie) qui ont fait visiter les lieux aux deux visiteurs.

    Les locaux de la Société de généalogie de Lanaudière sont situés à Joliette. Lors de sa fondation en 1981, la SGL s’est donné la mission de regrouper les personnes intéressées à la généalogie et de favoriser la recherche généalogique et historique des ancêtres de la région de Lanaudière. Les locaux de la SGL ont été détruits par un incendie en mars 2000 et les administrateurs de l’époque ont décidé de déménager l’organisme dans un nouveau local.

    L’actuel local de la SGL a été inauguré en février 2001. Fait rare pour une Société d’histoire ou de généalogie : la SGL est propriétaire de ses locaux. Grâce à une aide financière de la municipalité de Joliette (la SGL a une exemption de taxes municipales), à l’appui de la population locale (plus de 400 membres) et à la vente des répertoires BMS des paroisses locales, la SGL a pu s’équiper en neuf et possède actuellement un local qui fait l’envie de plusieurs centres de recherches historiques ou généalogiques.

     

    Grâce à une entente conclue il y a quelques années avec la bibliothèque municipale Léo-Lecavalier, la SHLM dispose annuellement d’un budget de 5 000 $ pour faire l’acquisition de répertoires généalogiques. Ces répertoires sont catalogués dans la collection de la bibliothèque municipale, mais ils sont physiquement disponibles sur les tablettes de notre bibliothèque à la SHLM. Chaque année, le comité de généalogie de la SHLM, sous la direction de Monsieur Gilles Blanchard, examine la liste des publications des différents organismes de généalogie et tente de faire l’acquisition de tous les répertoires d’une même région qui ne sont pas dans notre collection. Comme nous possédons déjà la plupart des répertoires des mariages du Québec, nous ciblons de plus en plus les répertoires BMS (baptêmes-mariages-sépultures). En décembre dernier, nous avons fait l’acquisition de plusieurs dizaines de répertoires BMS de la région de Lanaudière. Pour éviter de coûteux frais de transport, Messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay se sont rendus à la Société de généalogie de Lanaudière pour prendre possession de notre commande. Ils ont été accueillis par Messieurs Jacques Gauthier (président) et Éloi St-Pierre (bénévole en généalogie) qui ont fait visiter les lieux aux deux visiteurs. Les locaux de la Société de généalogie de Lanaudière sont situés à Joliette. Lors de sa fondation en 1981, la SGL s’est donné la mission de regrouper les personnes intéressées à la généalogie et de favoriser la recherche généalogique et historique des ancêtres de la région de Lanaudière. Les locaux de la SGL ont été détruits par un incendie en mars 2000 et les administrateurs de l’époque ont décidé de déménager l’organisme dans un nouveau local. L’actuel local de la SGL a été inauguré en février 2001. Fait rare pour une Société d’histoire ou de généalogie : la SGL est propriétaire de ses locaux. Grâce à une aide financière de la municipalité de Joliette (la SGL a une exemption de taxes municipales), à l’appui de la population locale (plus de 400 membres) et à la vente des répertoires BMS des paroisses locales, la SGL a pu s’équiper en neuf et possède actuellement un local qui fait l’envie de plusieurs centres de recherches historiques ou généalogiques.  ...