Sélection d'une édition

    Généalogie de Réal Cuillierrier

    Généalogie Réal Cuillierrier

    Réal Cuillierrier

    Yolande Roy

    La Nativité, La Prairie

    6 septembre 1950

    Casimir Roy

    Lucienne Brisson

    Georges Cuillerier

    Laurentine Montpetit

    St-Zotique, cté Soulanges

    7 février 1905

    Charles Montpetit

    Rosa Asselin

    Jean-Baptiste Cuillerier

    Eulalie Garand

    St-Polycarpe, cté Soul.

    27 septembre 1870

    François Garand

    Rose Lalonde

    Joseph Cuillerier

    Emérance Levac

    Côteau-du-Lac

    20 février 1838

    François Levac

    Marie-Anne Citoleux

    Joseph Cuillerier

    Angélique Asselin

    Les Cèdres

    29 août 1814

    Pierre Asselin

    Angélique Lalonde

    Joseph-Marie Cuillerier

    Amable Quenneville

    Les Cèdres

    17 avril 1780

    Jean-Baptiste Quenneville

    Barbe Cédilot

    Simon Cuillerier

    Madeleine Hunault dit Deschamps

    Ste-Anne-de-Bellevue

    9 février 1756

    Jean-Baptiste Hunault dit Deschamps

    Marie-Anne Saudry

    René-Hilaire Cuillerier

    Marie-Jeanne Corneau

    Cap-Santé

    28 avril 1710

    Mathurin Corneau

    Marie-Marthe Payan

    René Cuillerier

    Marie Lucos

    Notre-Dame de Montréal

    13 avril 1665

    Léonard Lucos dit Barbot

    Barbe Poisson

    Julien Cuillerier

    Julienne Faitfeu

    De Clermont-Créans

    Arr. La Flèche

    Ev. Angers en Anjou

    Dept. Sarthe

     

    RÉAL CUILLIERRIER

    Né à Côte St-Paul, Montréal. Issu d'une famille de 12 enfants, Réal arrive à La Prairie en 1949. Il fut parmi les premiers membres de la « Société Historique ». Il a participé à l'organisation des fêtes du 325e de La Prairie. Dernièrement, à la demande de La Nativité, il a mis sur pieds le « Comptoir Amical » avec son épouse Yolande. Retraité de l'Hydro-Québec, il n'en demeure pas moins très actif.

    Enfants de Réal et Yolande : Luc, Jocelyne, Hélène el Sylvie.

    L'ancêtre René Cuillerier surnommé Léveillé à cause sans doute de son tempérament dynamique et entreprenant.

    En 1665, il épouse Marie Lucault filleule de Maisonneuve et d'Adrienne Duvivier. De ce mariage naquirent 16 enfants.

    Né probablement à Veron diocèse d'Angers vers 1639. Engagé à la Rochelle le 8 juin 1659. Arrivé à Montréal à l'automne, il devenait serviteur de l'hôpital de Ville-Marie.

    « Le 25 octobre 1661, avec quelques colons, il se rendit à l'île à la Pierre, près de l'île Ste-Hélène, dans le St-Laurent, pour y extraire des matériaux destinés à l'achèvement de la construction du premier séminaire de Montréal. Mal lui en prit, car les Iroquois, qui rôdaient dans les environs, attaquèrent les travailleurs, en tuèrent quelques-uns, en blessèrent d'autres, et capturèrent Vignal, Claude de Brigeac, Cuillerier, el Jacques Dufresne.

    Cuillerier et Brigeac furent emmenés en captivité chez les Onneiouts. Ils reçurent la bastonnade et Cuillerier eut les ongles arrachés. Les Indiens décidèrent alors de brûler les deux Français. Brigeac fut supplicié le premier, mais Cuillerier fut sauvé par une Indienne qui demanda à l'adopter « afin de lui tenir la place de son frère ».

    Durant sa captivité qui dura 19 mois, il rencontra d'autres compagnons d'infortune : Michel Messier dit Saint-Michel, et Urbain Tessier dit Lavigne. Au printemps de 1663, Cuillerier profita d'une partie de chasse avec les Onneiouts, auxquels s'étaient joints des Agniers et quelques Français captifs, pour s'enfuir vers la Nouvelle-Hollande. Il se rendit au fort Orange, d'où il passa à Boston pour atteindre finalement Québec.

    De retour à Montréal à la fin de l'été, il reprit son service chez les Hospitalières de l'Hôtel-Dieu. Le 20 mai 1665, il s'établit sur l'île de Montréal, ayant obtenu des Sulpiciens une concession de 45 arpents. Cette terre fera partie du fief de Verdun, concédé en 1671. Il participa à la fondation de Lachine et en devint le premier marguiller en 1675. L'année suivante, sa maison fortifiée prit le nom de fort Cuillerier. Au recensement de 1681, il avait 32 arpents en valeur et il possédait six fusils, un pistolet et six bêtes à cornes. »

    Extrait d'un article de Claude Perreault


     

    Généalogie Réal Cuillierrier Réal Cuillierrier Yolande Roy La Nativité, La Prairie 6 septembre 1950 Casimir Roy Lucienne Brisson Georges Cuillerier Laurentine Montpetit St-Zotique, cté Soulanges 7 février 1905 Charles Montpetit Rosa Asselin Jean-Baptiste Cuillerier Eulalie Garand St-Polycarpe, cté Soul. 27 septembre 1870 François Garand Rose Lalonde Joseph Cuillerier Emérance Levac Côteau-du-Lac 20 février 1838 François Levac Marie-Anne Citoleux Joseph Cuillerier Angélique Asselin Les Cèdres 29 août 1814 Pierre Asselin Angélique Lalonde Joseph-Marie Cuillerier Amable Quenneville Les Cèdres 17 avril 1780 Jean-Baptiste Quenneville Barbe Cédilot Simon Cuillerier Madeleine Hunault dit Deschamps Ste-Anne-de-Bellevue 9 février 1756 Jean-Baptiste Hunault dit Deschamps Marie-Anne Saudry René-Hilaire Cuillerier Marie-Jeanne Corneau Cap-Santé 28 avril 1710 Mathurin Corneau Marie-Marthe Payan René Cuillerier Marie Lucos Notre-Dame de Montréal 13 avril 1665 Léonard Lucos dit Barbot Barbe Poisson Julien Cuillerier Julienne Faitfeu De Clermont-Créans Arr. La Flèche Ev. Angers en Anjou Dept. Sarthe   RÉAL CUILLIERRIER Né à Côte St-Paul, Montréal. Issu d'une famille de 12 enfants, Réal arrive à La Prairie en 1949. Il fut parmi les premiers membres de la « Société Historique ». Il a participé à l'organisation des fêtes du 325e de La Prairie. Dernièrement, à la demande de La Nativité, il a mis sur pieds le « Comptoir Amical » avec son épouse Yolande. Retraité de l'Hydro-Québec, il n'en demeure pas moins très actif. Enfants de Réal et Yolande : Luc, Jocelyne, Hélène el Sylvie. L'ancêtre René Cuillerier surnommé Léveillé à cause sans doute de son tempérament dynamique et entreprenant. En 1665, il épouse Marie Lucault filleule de Maisonneuve et d'Adrienne Duvivier. De ce mariage naquirent 16 enfants. Né probablement à Veron diocèse d'Angers vers 1639. Engagé à la Rochelle le 8 juin 1659. Arrivé à Montréal à l'automne, il devenait serviteur de l'hôpital de Ville-Marie. « Le 25 octobre 1661, avec quelques colons, il se rendit à l'île à la Pierre, près de l'île Ste-Hélène, dans le St-Laurent, pour y extraire des matériaux destinés à l'achèvement de la construction du premier séminaire de Montréal. Mal lui en prit, car les Iroquois, qui rôdaient dans les environs, attaquèrent les travailleurs, en tuèrent quelques-uns, en blessèrent d'autres, et capturèrent Vignal, Claude de Brigeac, Cuillerier, el Jacques Dufresne. Cuillerier et Brigeac furent emmenés en captivité chez les Onneiouts. Ils reçurent la bastonnade et Cuillerier eut les ongles arrachés. Les Indiens décidèrent alors de brûler les deux Français. Brigeac fut supplicié le premier, mais Cuillerier fut sauvé par une Indienne qui demanda à l'adopter « afin de lui tenir la place de son frère ». Durant sa captivité qui dura 19 mois, il rencontra d'autres compagnons d'infortune : Michel Messier dit Saint-Michel, et Urbain Tessier dit Lavigne. Au printemps de 1663, Cuillerier profita d'une partie de chasse avec les Onneiouts, auxquels s'étaient joints des Agniers et quelques Français captifs, pour s'enfuir vers la Nouvelle-Hollande. Il se rendit au fort Orange, d'où il passa à Boston pour atteindre finalement Québec. De retour à Montréal à la fin de l'été, il reprit son service chez les Hospitalières de l'Hôtel-Dieu. Le 20 mai 1665, il s'établit sur l'île de Montréal, ayant obtenu des Sulpiciens une concession de 45 arpents. Cette terre fera partie du fief de Verdun, concédé en 1671. Il participa à la fondation de Lachine et en devint le premier marguiller en 1675. L'année suivante, sa maison fortifiée prit le nom de fort Cuillerier. Au recensement de 1681, il avait 32 arpents en valeur et il possédait six fusils, un pistolet et six bêtes à cornes. » Extrait d'un article de Claude Perreault  ...