Sélection d'une édition

    Paul Sainte-Marie de La Prairie, un Sainte-Marie pure laine

    Louis Marie dit Sainte-Marie, est l'ancêtre de tous les Sainte-Marie d'Amérique. Pionnier de Ville-Marie, il arriva en Nouvelle-France le 12 septembre 1665 comme soldat du Régiment de Carignan, Compagnie de La Varenne.

    Le 31 mai 1667 à Montréal, il épousa Mathurine Gouard, une fille du Roy; 11 enfants naîtront de ce mariage. Seuls deux fils assureront la continuité du patronyme Sainte-Marie. Le second, Louis, s'établit à Longueuil, où il eut une nombreuse descendance. Michel, l'aîné de la famille, le premier Sainte-Marie à naître en Amérique, s'établit à La Prairie où il y fut un des premiers pionniers. C'est de celui-ci dont nous vous parlerons aujourd'hui. Il fut baptisé Michel-Sidrac en l'honneur de son parrain Michel-Sidrac Du Gué Sieur de Boisbriand et Capitaine de la Compagnie de Chambelley.

    Le 9 février 1680, à l'âge de 11 ans et 10 mois, Michel s'engage à travailler pour M. Robutel Sieur Saint-André pour trois années entières comme serviteur. Ce Monsieur Robutel de Saint-André était Co-seigneur avec Jacques Leber de l’Île Saint-Paul (Île des Sœurs). À la fin de son engagement, il s'engage à Antoine Pascaud, marchand à Ville-Marie, pour effectuer pour le compte de celui-ci, un voyage à Fort Michillimakinac; ce fort était situé à l'embouchure des lacs Michigan et Huron.

    Le 11 avril 1695, à La Prairie, il épouse Marguerite Brosseau, fille du célèbre meunier de La Prairie, Denis Brosseau, et de Marie-Louise Hébert. De ce mariage naquirent 10 enfants : 7 garçons et 3 filles.

    Michel-Sidrac fut un des premiers de La Prairie à posséder un permis de vente d'alcool.

    Le 27 janvier 1696, Michel-Sidrac se lance en affaires, il formule une demande de permis pour un débit de boisson à La Prairie de la Magdeleine, il l'obtient à la condition qu'il observe et fasse observer chez lui les ordonnances et les règles de nos seigneurs et du Conseil souverain de ce pays.

    Michel-Sidrac se fait concéder plusieurs terres et emplacements; dans l'enceinte du Fort de La Prairie, à la Côte Fontarabie, et le 28 septembre 1717, il achète une terre située chemin des Prairies (boul. des Prairies à Brossard). Michel-Sidrac Marie dit Sainte-Marie décède à La Prairie le 29 juillet 1749 à l'âge de 81 ans. Ce pionnier de La Prairie laissa une nombreuse descendance jusqu'à ce jour. Paul Sainte-Marie de La Prairie est un de ceux-là, fils d'Adolphe Sainte-Marie et d'Eva Sainte-Marie, c'est ce qu'on appelle « un Sainte-Marie pure laine ». Paul vécut son enfance sur la terre familiale « côté paternel » et dans la maison de pierre construite vers 1750 par son ancêtre direct, Louis Marie dit Sainte-Marie, petit-fils du premier à porter ce nom. Cette Maison historique, située au 1303 Marie-Victorin à La Prairie, est aujourd'hui habitée par la sixième génération de Sainte-Marie qui se sont succédées depuis près de deux siècles et demi.

    Le père de Paul Sainte-Marie, Adolphe Sainte-Marie, fut un prospère cultivateur, décoré de plusieurs médailles de mérite agricole et fut, vers la fin du 19ème siècle, un grand importateur de graines de semence et un des premiers à importer des graines de tomate au Québec.

    Bravo à cette famille de Pionniers.

    Richard Sainte-Marie

    Extrait de : La Première Famille Ste-Marie d’Amérique

    Louis Marie dit Sainte-Marie, est l'ancêtre de tous les Sainte-Marie d'Amérique. Pionnier de Ville-Marie, il arriva en Nouvelle-France le 12 septembre 1665 comme soldat du Régiment de Carignan, Compagnie de La Varenne. Le 31 mai 1667 à Montréal, il épousa Mathurine Gouard, une fille du Roy; 11 enfants naîtront de ce mariage. Seuls deux fils assureront la continuité du patronyme Sainte-Marie. Le second, Louis, s'établit à Longueuil, où il eut une nombreuse descendance. Michel, l'aîné de la famille, le premier Sainte-Marie à naître en Amérique, s'établit à La Prairie où il y fut un des premiers pionniers. C'est de celui-ci dont nous vous parlerons aujourd'hui. Il fut baptisé Michel-Sidrac en l'honneur de son parrain Michel-Sidrac Du Gué Sieur de Boisbriand et Capitaine de la Compagnie de Chambelley. Le 9 février 1680, à l'âge de 11 ans et 10 mois, Michel s'engage à travailler pour M. Robutel Sieur Saint-André pour trois années entières comme serviteur. Ce Monsieur Robutel de Saint-André était Co-seigneur avec Jacques Leber de l’Île Saint-Paul (Île des Sœurs). À la fin de son engagement, il s'engage à Antoine Pascaud, marchand à Ville-Marie, pour effectuer pour le compte de celui-ci, un voyage à Fort Michillimakinac; ce fort était situé à l'embouchure des lacs Michigan et Huron. Le 11 avril 1695, à La Prairie, il épouse Marguerite Brosseau, fille du célèbre meunier de La Prairie, Denis Brosseau, et de Marie-Louise Hébert. De ce mariage naquirent 10 enfants : 7 garçons et 3 filles. Michel-Sidrac fut un des premiers de La Prairie à posséder un permis de vente d'alcool. Le 27 janvier 1696, Michel-Sidrac se lance en affaires, il formule une demande de permis pour un débit de boisson à La Prairie de la Magdeleine, il l'obtient à la condition qu'il observe et fasse observer chez lui les ordonnances et les règles de nos seigneurs et du Conseil souverain de ce pays. Michel-Sidrac se fait concéder plusieurs terres et emplacements; dans l'enceinte du Fort de La Prairie, à la Côte Fontarabie, et le 28 septembre 1717, il achète une terre située chemin des Prairies (boul. des Prairies à Brossard). Michel-Sidrac Marie dit Sainte-Marie décède à La Prairie le 29 juillet 1749 à l'âge de 81 ans. Ce pionnier de La Prairie laissa une nombreuse descendance jusqu'à ce jour. Paul Sainte-Marie de La Prairie est un de ceux-là, fils d'Adolphe Sainte-Marie et d'Eva Sainte-Marie, c'est ce qu'on appelle « un Sainte-Marie pure laine ». Paul vécut son enfance sur la terre familiale « côté paternel » et dans la maison de pierre construite vers 1750 par son ancêtre direct, Louis Marie dit Sainte-Marie, petit-fils du premier à porter ce nom. Cette Maison historique, située au 1303 Marie-Victorin à La Prairie, est aujourd'hui habitée par la sixième génération de Sainte-Marie qui se sont succédées depuis près de deux siècles et demi. Le père de Paul Sainte-Marie, Adolphe Sainte-Marie, fut un prospère cultivateur, décoré de plusieurs médailles de mérite agricole et fut, vers la fin du 19ème siècle, un grand importateur de graines de semence et un des premiers à importer des graines de tomate au Québec. Bravo à cette famille de Pionniers. Richard Sainte-Marie Extrait de : La Première Famille Ste-Marie d’Amérique...