Sélection d'une édition

    Létourneau ou L’Estourneau

    L'Étourneau ou L'Estourneau

    Élisabeth, Virginie et Flavie

     

     

    Michel Létourneau

    Francine Langlois

    La Visitation de Notre-Dame de Château-Richer

    02 septembre 1994

    Richard Langlois

    Claire Lauzon

    Gilles Létourneau

    Berthe Riendau

    Saint-Zotique de Montréal

    18 octobre 1947

    Léopold Riendeau

    Bertha Legris

    Elzéar Létourneau

    Marie-Lucrèce Esméralda-Lefebvre

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    13 février 1893

    Isaïe Lefebvre

    Marie Alaire

    Siméon Létourneau

    Marie-Réa Cardinal

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    10 octobre 1865

    Solime Cardinal

    Marie Trudeau

    Hubert Létourneau

    Marguerite Laslin

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    6 octobre 1834

    Jean-François Régia-Lasselin

    Joseph Lanctôt

    Joseph Létourneau

    Dorothée Dupuis

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    27 octobre 1809

    Jean-Baptiste Dupuis

    Charlotte Saurel

    Michel Létourneau

    Marie-Anne Desbois

    La Nativité de La Prairie

    17 juin 1782

    François Desbois

    Marie-Anne Monelle

    Joseph Létourneau

    Marie-Angélique Bouteillier

    Saint-Antoine de Padoue, Longueuil

    13 janvier 1738

    Antoine Bouteiller

    Marie-Louise Goyau

    Bernard Létourneau

    Hélène Paquet ou Pasquier

    Saint-François de l’Île d’Orléans

    31 juillet 1703

    René Paquet ou Pasquier

    Hélène Lemieux

    David Létourneau

    Françoise Chapelain

    Château-Richer

    6 juin 1664

    Louis Chapelain

    Françoise Dechaux

    David Létourneau

    Sébastienne Guéry

    David est de Muron, arrondissement de Rochefort, évêché de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime) France.

    Sébastienne (n’est pas venue au Canada)

    L'Étourneau ou L'Estourneau Élisabeth, Virginie et Flavie     Michel Létourneau Francine Langlois La Visitation de Notre-Dame de Château-Richer 02 septembre 1994 Richard Langlois Claire Lauzon Gilles Létourneau Berthe Riendau Saint-Zotique de Montréal 18 octobre 1947 Léopold Riendeau Bertha Legris Elzéar Létourneau Marie-Lucrèce Esméralda-Lefebvre Saint-Constant, cté de La Prairie 13 février 1893 Isaïe Lefebvre Marie Alaire Siméon Létourneau Marie-Réa Cardinal Saint-Constant, cté de La Prairie 10 octobre 1865 Solime Cardinal Marie Trudeau Hubert Létourneau Marguerite Laslin Saint-Constant, cté de La Prairie 6 octobre 1834 Jean-François Régia-Lasselin Joseph Lanctôt Joseph Létourneau Dorothée Dupuis Saint-Constant, cté de La Prairie 27 octobre 1809 Jean-Baptiste Dupuis Charlotte Saurel Michel Létourneau Marie-Anne Desbois La Nativité de La Prairie 17 juin 1782 François Desbois Marie-Anne Monelle Joseph Létourneau Marie-Angélique Bouteillier Saint-Antoine de Padoue, Longueuil 13 janvier 1738 Antoine Bouteiller Marie-Louise Goyau Bernard Létourneau Hélène Paquet ou Pasquier Saint-François de l’Île d’Orléans 31 juillet 1703 René Paquet ou Pasquier Hélène Lemieux David Létourneau Françoise Chapelain Château-Richer 6 juin 1664 Louis Chapelain Françoise Dechaux David Létourneau Sébastienne Guéry David est de Muron, arrondissement de Rochefort, évêché de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime) France. Sébastienne (n’est pas venue au Canada) ...

    Généalogie de la famille Létourneau

    L’ancêtre David L’Étourneau, originaire de Muron, arrondissement de Rochefort, en Saintonge, marié à Sébastienne Guéry a eu trois enfants : une fille, Marie, et deux fils, David et Jean. Après le décès de Sébastienne, David se marie en 1654, en deuxièmes noces, à Jeanne Baril, qui lui donne deux autres enfants. On ne sait pas exactement pourquoi David s’embarqua sur un navire (peut-être le Taureau) en partance pour la Nouvelle-France en mai 1658. Il est accompagné de ses deux fils nés d’un premier mariage. En arrivant au pays, David et ses fils se mirent sans doute au service d’un fermier, à Château-Richer, semble-t-il. Cependant, personne n’a pu trouver leur contrat d’engagement pour 36 mois.

    David mit tout en œuvre pour installer ses deux fils, nés du premier mariage, et préparer son foyer pour recevoir son épouse et ses autres enfants, Marie étant demeurée en France. David achète une terre en 1661 dans la paroisse Sainte-Famille à l’Île d’Orléans. Il semble s'être installé avec sa femme à Beauport dès 1665. David prit la charge du moulin à farine du seigneur Giffard puis celui de Château-Richer en 1667. David Létourneau mourut marchand-meunier "demeurant au moulin et à la ferme du Château-Richer" en 1670.

    Michel Létourneau est né à Montréal (Ville Émard) en 1951. Il vit à Châteauguay depuis plusieurs années. Architecte de profession, il enseigne la restauration de bâtiments anciens dans un collège privé depuis 1990. Membre de la Société historique depuis 22 ans, Michel a contribué par ses recherches historiques à la déclaration de l'arrondissement historique de La Prairie. Il fut actif lors des fouilles archéologiques du site de l'ancienne Académie Saint-Joseph, et il a collaboré à la rédaction et à l'illustration du bulletin "Le Bastion" et à de nombreuses autres publications. Michel est actuellement très actif au sein de la Fondation Royal-Roussillon où il siège comme vice-président, et continue de promouvoir la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de notre région.

    En collaboration avec Yves Bellefleur, président de la fondation, il dirige actuellement l'important projet de restauration de l'ancien presbytère de Saint-Constant.

    L’ancêtre David L’Étourneau, originaire de Muron, arrondissement de Rochefort, en Saintonge, marié à Sébastienne Guéry a eu trois enfants : une fille, Marie, et deux fils, David et Jean. Après le décès de Sébastienne, David se marie en 1654, en deuxièmes noces, à Jeanne Baril, qui lui donne deux autres enfants. On ne sait pas exactement pourquoi David s’embarqua sur un navire (peut-être le Taureau) en partance pour la Nouvelle-France en mai 1658. Il est accompagné de ses deux fils nés d’un premier mariage. En arrivant au pays, David et ses fils se mirent sans doute au service d’un fermier, à Château-Richer, semble-t-il. Cependant, personne n’a pu trouver leur contrat d’engagement pour 36 mois. David mit tout en œuvre pour installer ses deux fils, nés du premier mariage, et préparer son foyer pour recevoir son épouse et ses autres enfants, Marie étant demeurée en France. David achète une terre en 1661 dans la paroisse Sainte-Famille à l’Île d’Orléans. Il semble s'être installé avec sa femme à Beauport dès 1665. David prit la charge du moulin à farine du seigneur Giffard puis celui de Château-Richer en 1667. David Létourneau mourut marchand-meunier "demeurant au moulin et à la ferme du Château-Richer" en 1670. Michel Létourneau est né à Montréal (Ville Émard) en 1951. Il vit à Châteauguay depuis plusieurs années. Architecte de profession, il enseigne la restauration de bâtiments anciens dans un collège privé depuis 1990. Membre de la Société historique depuis 22 ans, Michel a contribué par ses recherches historiques à la déclaration de l'arrondissement historique de La Prairie. Il fut actif lors des fouilles archéologiques du site de l'ancienne Académie Saint-Joseph, et il a collaboré à la rédaction et à l'illustration du bulletin "Le Bastion" et à de nombreuses autres publications. Michel est actuellement très actif au sein de la Fondation Royal-Roussillon où il siège comme vice-président, et continue de promouvoir la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de notre région. En collaboration avec Yves Bellefleur, président de la fondation, il dirige actuellement l'important projet de restauration de l'ancien presbytère de Saint-Constant....

    Généalogie de la famille Girard

                En 1666, les recenseurs notent la présence d’un certain Pierre Girard, qui est à l’emploi des Jésuites à Québec. Pierre épouse Suzanne Lavoie (De Lavoye) en mars 1669 à La Rochelle et reçoit durant la même année sa première concession de terre dans la seigneurie du Maure à Saint-Augustin avec droit de chasse et pêche. Pierre et Suzanne ne manquaient pas d’imagination pour augmenter leurs revenus. En effet, Suzanne, ne craignit pas d’héberger une petite pensionnaire, Madeleine Arrivée, qu’elle garda pendant trois ans, ce qui lui rapporta la somme de cent vingt livres. De son côté, Pierre trouva lui aussi le moyen de faire quelque argent dans le commerce. Il était maître d’une barque appelée “Le Samuel ”. Cette barque était assez considérable pour se rendre dans les Pays d’en haut. Les marchandises ordinaires étaient l’eau-de-vie et le tabac que Pierre allait échanger pour des pelleteries.

                Après bien des démarches, Pierre Girard obtint une réduction sur les droits que les autorités du pays exigeaient sur ces marchandises. Cela lui permit sans doute d’augmenter ses revenus, de mettre moins d’eau dans son eau-de-vie, d’en réduire le prix et d’en vendre davantage. Il pratiqua aussi le métier de défricheur. Dans la même lignée que Pierre, Joseph, son cinquième petit-fils marié à Philomène Garceau, défriche lui aussi sa terre à Sainte-Perpétue de Nicolet. Joseph et Philomène ont élevé dix enfants. La famille conserve encore le souvenir d’un homme fort, un notable de la place qu’on consultait régulièrement et qui a été élu maire de sa paroisse. Philomène, elle, a été enseignante. De son vivant, Joseph a acquis plusieurs terres pour y établir tous ses enfants. Son fils Édouard a hérité de la terre paternelle, lieu où sont décédés Joseph et Philomène.

                Édouard et Yvonne Alie ont eu douze enfants dont l’aîné des garçons a continué la tradition sur la terre paternelle. Il a été durant les années 1950 – 60 le plus gros éleveur de poulets au Québec. Les trois autres garçons ont complété leurs études universitaires et les filles se sont dirigées soit dans l’enseignement ou comme infirmières. Réjean a obtenu son diplôme en optométrie en 1963. Il a enseigné pendant huit ans et a pratiqué pendant trente cinq ans. Maintenant, Réjean est à sa pension, bien méritée, en compagnie de Thérèse (madame oiseaux) sa conjointe).
     

    Signature de Pierre Girard
                En 1666, les recenseurs notent la présence d’un certain Pierre Girard, qui est à l’emploi des Jésuites à Québec. Pierre épouse Suzanne Lavoie (De Lavoye) en mars 1669 à La Rochelle et reçoit durant la même année sa première concession de terre dans la seigneurie du Maure à Saint-Augustin avec droit de chasse et pêche. Pierre et Suzanne ne manquaient pas d’imagination pour augmenter leurs revenus. En effet, Suzanne, ne craignit pas d’héberger une petite pensionnaire, Madeleine Arrivée, qu’elle garda pendant trois ans, ce qui lui rapporta la somme de cent vingt livres. De son côté, Pierre trouva lui aussi le moyen de faire quelque argent dans le commerce. Il était maître d’une barque appelée “Le Samuel ”. Cette barque était assez considérable pour se rendre dans les Pays d’en haut. Les marchandises ordinaires étaient l’eau-de-vie et le tabac que Pierre allait échanger pour des pelleteries.             Après bien des démarches, Pierre Girard obtint une réduction sur les droits que les autorités du pays exigeaient sur ces marchandises. Cela lui permit sans doute d’augmenter ses revenus, de mettre moins d’eau dans son eau-de-vie, d’en réduire le prix et d’en vendre davantage. Il pratiqua aussi le métier de défricheur. Dans la même lignée que Pierre, Joseph, son cinquième petit-fils marié à Philomène Garceau, défriche lui aussi sa terre à Sainte-Perpétue de Nicolet. Joseph et Philomène ont élevé dix enfants. La famille conserve encore le souvenir d’un homme fort, un notable de la place qu’on consultait régulièrement et qui a été élu maire de sa paroisse. Philomène, elle, a été enseignante. De son vivant, Joseph a acquis plusieurs terres pour y établir tous ses enfants. Son fils Édouard a hérité de la terre paternelle, lieu où sont décédés Joseph et Philomène.             Édouard et Yvonne Alie ont eu douze enfants dont l’aîné des garçons a continué la tradition sur la terre paternelle. Il a été durant les années 1950 – 60 le plus gros éleveur de poulets au Québec. Les trois autres garçons ont complété leurs études universitaires et les filles se sont dirigées soit dans l’enseignement ou comme infirmières. Réjean a obtenu son diplôme en optométrie en 1963. Il a enseigné pendant huit ans et a pratiqué pendant trente cinq ans. Maintenant, Réjean est à sa pension, bien méritée, en compagnie de Thérèse (madame oiseaux) sa conjointe).   Signature de Pierre Girard ...

    Généalogie de Réjean Girard

    Girard

    Réjean Girard

    Thérèse Nadeau

    Maple Grove, cté de Beauharnois

    18 septembre 1965

    Joseph Nadeau

    Hélène Lamontagne

    Édouard Girard

    Yvonne Alie

    Sainte-Valérie, Trois-Rivières

    06 juin 1922

    Azilda Alie

    Salomée Dionne

    Joseph Girard

    Philomène Garceau

    Pointe-du-Lac, Trois-Rivières

    12 février 1884

    Edphrem Garceau

    Justine Lesieur-Desaulnier

    Pail Girard

    Marie-Dina Girard

    Saint-Grégoire de Nicolet

    30 juillet 1850

    Isidore Prince

    Julie Gagnon

    Michel Girard

    Marie Biron

    Pointe-du-Lac, Trois-Rivières

    22 juin 1801

    Biron

    Modeste Girard

    Marguerite Bellisle dit Lefebvre

    Trois-Rivières

    20 novembre 1769

    Antoine Bellisle dit Lefebvre

    Marie-Josephte Beaudoin

    Joseph Girard

    Marie-Anne Vanasse dit Précourt

    Trois-Rivières

    25 février 1732

    François Vanasse dit Précourt

    Marie-Josephte Le Jetty

    François Girard

    Antoinette Lemay

    Sainte-Croix de Lotbinière

    Mariés vers 1709

    Michel Lemay

    Michelle Oinville

    Pierre Girard

    Suzanne de La Voye

    Notaire Rabusson de La Rochelle

    Contrat passé le 27 mars 1669

    Suzanne était veuve de Jean Tesson décédé sans postérité

    Étienne Girard (laboureur)

    Marguerite Giboulleau

    Pierre est de la ville et arrondissement de Les Sables-D’olonne évêché de Luçon, Poitou, (Vendée) France

     

    Girard Réjean Girard Thérèse Nadeau Maple Grove, cté de Beauharnois 18 septembre 1965 Joseph Nadeau Hélène Lamontagne Édouard Girard Yvonne Alie Sainte-Valérie, Trois-Rivières 06 juin 1922 Azilda Alie Salomée Dionne Joseph Girard Philomène Garceau Pointe-du-Lac, Trois-Rivières 12 février 1884 Edphrem Garceau Justine Lesieur-Desaulnier Pail Girard Marie-Dina Girard Saint-Grégoire de Nicolet 30 juillet 1850 Isidore Prince Julie Gagnon Michel Girard Marie Biron Pointe-du-Lac, Trois-Rivières 22 juin 1801 Biron Modeste Girard Marguerite Bellisle dit Lefebvre Trois-Rivières 20 novembre 1769 Antoine Bellisle dit Lefebvre Marie-Josephte Beaudoin Joseph Girard Marie-Anne Vanasse dit Précourt Trois-Rivières 25 février 1732 François Vanasse dit Précourt Marie-Josephte Le Jetty François Girard Antoinette Lemay Sainte-Croix de Lotbinière Mariés vers 1709 Michel Lemay Michelle Oinville Pierre Girard Suzanne de La Voye Notaire Rabusson de La Rochelle Contrat passé le 27 mars 1669 Suzanne était veuve de Jean Tesson décédé sans postérité Étienne Girard (laboureur) Marguerite Giboulleau Pierre est de la ville et arrondissement de Les Sables-D’olonne évêché de Luçon, Poitou, (Vendée) France   ...

    Généalogie de la famille Bourdages

    Raymond Bourdages es1 l'ancêtre désigné des Bourdages et Bordage d'Amérique. Né vraisemblablement en 1728 dans la région de Saint-Jean d'Angoulême en Charente-Maritime, il est le fils de Pierre Bourdages et de Marie-Anne Chevalier mariés en Acadie en 1721. En 1756 Raymond épouse en Acadie Esther LeBlanc, fille du notaire René LeBlanc et de Élisabeth Melançon de Grand-Pré.

    Raymond Bourdages vit en Acadie, à la rivière Saint-Jean, à titre de maître-chirurgien de la garnison du lieutenant Charles de Boishébert. Lors de la déportation, notre ancêtre reçoit l'ordre de ses supérieurs de se rendre à Québec où il habite jusqu'en 1755. En 1760, il effectue un voyage en France, probablement dans le but de régler une succession ou de recevoir sa pan d'héritage de ses parents. On ignore à quel moment il est de retour, mais on sait qu'en 1772 il accompagne à Bonaventure et à Carleton le Père de la Brosse, missionnaire du golfe Saint-Laurent.

    C'est vers cette époque qu'il quitte Lorette et s'installe à Bonaventure (village fondé par des Acadiens ayant dû fuir l'Acadie au moment de la déportation) avec sa famille. Il y fut le premier marchand de l'endroit et y posséda des moulins à farine et à scie. Lors de son décès en 1787, survenu prématurément à l'âge de 59 ans, il y était le propriétaire de vastes domaines

    En 1776, des corsaires américains en état de guerre vinrent à Bonaventure, firent prisonnier Raymond, incendièrent sa maison, son magasin, ses dépendances et les alentours. Le 22 mars 1779, seize Micmacs allèrent piller son établissement à Caraquet, enlevant pour 12 000 livres de marchandises, alléguant aussi le fait de guerre. Bien plus, trois concessionnaires anglais, les sieurs Holland, Collins et Finlay obtinrent de grandes étendues de terrain en Gaspésie, y compris les terres de Raymond Bourdages.

    Raymond Bourdages eut onze enfants dont un fils, Louis, qui siéga à l'Assemblée législative à plusieurs reprises. Pendant plus de deux décennies, il y défendit avec vigueur les intérêts des Canadiens. Établi à Saint-Denis-sur-Richelieu en 1790 où il exerça la profession de notaire jusqu'à sa mort, Louis eut un fils, David, qui prit une part active à la rébellion des Patriotes de 1837.

    Quoique peu nombreux, les descendants de Raymond Bourdages se retrouvent aujourd'hui principalement en Acadie, en Gaspésie et dans les régions de Québec et de Montréal, où partout ils affichent fièrement leur ascendance acadienne.

    Gaétan Bourdages est né à Chandler (Baie des Chaleurs) le 23 décembre 1946. Il enseigne les sciences humaines au niveau secondaire depuis 1968. Membre de la société depuis 20 ans, il exerça de nombreux rôles dont celui de président. Il a collaboré à de nombreuses publications de la Société historique et continue de s'intéresser de près à la recherche et à la diffusion des connaissances en histoire.

    Raymond Bourdages es1 l'ancêtre désigné des Bourdages et Bordage d'Amérique. Né vraisemblablement en 1728 dans la région de Saint-Jean d'Angoulême en Charente-Maritime, il est le fils de Pierre Bourdages et de Marie-Anne Chevalier mariés en Acadie en 1721. En 1756 Raymond épouse en Acadie Esther LeBlanc, fille du notaire René LeBlanc et de Élisabeth Melançon de Grand-Pré. Raymond Bourdages vit en Acadie, à la rivière Saint-Jean, à titre de maître-chirurgien de la garnison du lieutenant Charles de Boishébert. Lors de la déportation, notre ancêtre reçoit l'ordre de ses supérieurs de se rendre à Québec où il habite jusqu'en 1755. En 1760, il effectue un voyage en France, probablement dans le but de régler une succession ou de recevoir sa pan d'héritage de ses parents. On ignore à quel moment il est de retour, mais on sait qu'en 1772 il accompagne à Bonaventure et à Carleton le Père de la Brosse, missionnaire du golfe Saint-Laurent. C'est vers cette époque qu'il quitte Lorette et s'installe à Bonaventure (village fondé par des Acadiens ayant dû fuir l'Acadie au moment de la déportation) avec sa famille. Il y fut le premier marchand de l'endroit et y posséda des moulins à farine et à scie. Lors de son décès en 1787, survenu prématurément à l'âge de 59 ans, il y était le propriétaire de vastes domaines En 1776, des corsaires américains en état de guerre vinrent à Bonaventure, firent prisonnier Raymond, incendièrent sa maison, son magasin, ses dépendances et les alentours. Le 22 mars 1779, seize Micmacs allèrent piller son établissement à Caraquet, enlevant pour 12 000 livres de marchandises, alléguant aussi le fait de guerre. Bien plus, trois concessionnaires anglais, les sieurs Holland, Collins et Finlay obtinrent de grandes étendues de terrain en Gaspésie, y compris les terres de Raymond Bourdages. Raymond Bourdages eut onze enfants dont un fils, Louis, qui siéga à l'Assemblée législative à plusieurs reprises. Pendant plus de deux décennies, il y défendit avec vigueur les intérêts des Canadiens. Établi à Saint-Denis-sur-Richelieu en 1790 où il exerça la profession de notaire jusqu'à sa mort, Louis eut un fils, David, qui prit une part active à la rébellion des Patriotes de 1837. Quoique peu nombreux, les descendants de Raymond Bourdages se retrouvent aujourd'hui principalement en Acadie, en Gaspésie et dans les régions de Québec et de Montréal, où partout ils affichent fièrement leur ascendance acadienne. Gaétan Bourdages est né à Chandler (Baie des Chaleurs) le 23 décembre 1946. Il enseigne les sciences humaines au niveau secondaire depuis 1968. Membre de la société depuis 20 ans, il exerça de nombreux rôles dont celui de président. Il a collaboré à de nombreuses publications de la Société historique et continue de s'intéresser de près à la recherche et à la diffusion des connaissances en histoire....

    Généalogie de la famille Desrosiers

    La présence de l’ancêtre Antoine Desrosiers (1616-1691) en Nouvelle-France est attestée dès janvier 1642 alors qu’il agit comme parrain d’un amérindien à Sillery. On ne connaît pas ses parents mais lors de son mariage, il se dit «natif du bourg de Renaison au pays de Lyonnais».

    Le Journal des Jésuites mentionne, en 1645, qu’Antoine est à l’emploi de ces missionnaires comme engagé et, qu’à ce titre, il reçoit un salaire annuel de 100 livres. Dans le cadre de cet engagement, Antoine participe à l’approvisionnement de la mission de Sainte-Marie-aux-Hurons sur les bords de la baie Georgienne. Le travail n’était pas sans danger et il aurait pu y laisser sa peau. En effet, le 16 août 1659, il est écrit dans le Journal des Jésuites que «Antoine des Rosiers s’était sauvé des mains des Onontageronons vers le lac Ontario et qu’il était arrivé aux Trois-Rivières.»

    C’est aux Trois-Rivières qu’Antoine Desrosiers fonde sa famille, alors qu’il épouse le 24 novembre 1647 Anne Du Hérisson, fille de Michel Leneuf du Hérisson, un important et influent personnage arrivé depuis 1636. Anne est bien dotée par son père qui s’adonnait à la lucrative traite des fourrures. Elle apporte au ménage 500 livres, deux «honnêtes» habits, de la lingerie, de la vaisselle ainsi qu’une génisse et une truie en gestation. Après une première installation du couple sur une terre louée, Antoine bénéficie, le 28 octobre 1649, de la part du gouverneur d’Ailleboust, de la concession d’une terre de 20 arpents sur les bords de la rivière Saint-Maurice, à l’extérieur du bourg. En 1650, on lui octroie un emplacement dans le bourg même. En 1657, cette fois du gouverneur Pierre Boucher, Antoine reçoit une autre terre d’une superficie de 25 arpents, là où naîtra le village de la Pointe-du-Lac.

    Le couple Antoine Desrosiers et Anne du Hérisson aura huit enfants, cinq garçons et trois filles. Quatre des garçons fondèrent des foyers dont Jean qui, en 1682, unit sa destinée à Marie-Françoise Dandonneau. Ils eurent dix enfants dont six fils. Des quatre fils de Jean et de Marie-Françoise qui fonderont des foyers, Michel, qui épousera Anne Moreau le 29 mai 1716 à Rimouski, est l’ancêtre de Arthur et Léandre Desrosiers qui, de la région du Bas-du-Fleuve vinrent s’établir à La Prairie à la fin du siècle dernier.

    Antoine Desrosiers est décédé à Champlain en 1691. Son épouse, Anne du Hérisson, mourut en 1711.

    Arthur Desrosiers, en 1895, n’ayant pu obtenir la permission d’épouser sa promise (Pacifique de Montigny), décide d’aller l’épouser à Montréal à la Paroisse du Sacré-Cœur le 30 octobre 1895. Il semble qu’ils ont dû traverser sur le pont de glace reliant St-Lambert à Montréal. Ils ont demeuré à Côte Ste-Catherine, la dernière terre touchant le territoire Mohawk de Caughnauwaga.

    La présence de l’ancêtre Antoine Desrosiers (1616-1691) en Nouvelle-France est attestée dès janvier 1642 alors qu’il agit comme parrain d’un amérindien à Sillery. On ne connaît pas ses parents mais lors de son mariage, il se dit «natif du bourg de Renaison au pays de Lyonnais». Le Journal des Jésuites mentionne, en 1645, qu’Antoine est à l’emploi de ces missionnaires comme engagé et, qu’à ce titre, il reçoit un salaire annuel de 100 livres. Dans le cadre de cet engagement, Antoine participe à l’approvisionnement de la mission de Sainte-Marie-aux-Hurons sur les bords de la baie Georgienne. Le travail n’était pas sans danger et il aurait pu y laisser sa peau. En effet, le 16 août 1659, il est écrit dans le Journal des Jésuites que «Antoine des Rosiers s’était sauvé des mains des Onontageronons vers le lac Ontario et qu’il était arrivé aux Trois-Rivières.» C’est aux Trois-Rivières qu’Antoine Desrosiers fonde sa famille, alors qu’il épouse le 24 novembre 1647 Anne Du Hérisson, fille de Michel Leneuf du Hérisson, un important et influent personnage arrivé depuis 1636. Anne est bien dotée par son père qui s’adonnait à la lucrative traite des fourrures. Elle apporte au ménage 500 livres, deux «honnêtes» habits, de la lingerie, de la vaisselle ainsi qu’une génisse et une truie en gestation. Après une première installation du couple sur une terre louée, Antoine bénéficie, le 28 octobre 1649, de la part du gouverneur d’Ailleboust, de la concession d’une terre de 20 arpents sur les bords de la rivière Saint-Maurice, à l’extérieur du bourg. En 1650, on lui octroie un emplacement dans le bourg même. En 1657, cette fois du gouverneur Pierre Boucher, Antoine reçoit une autre terre d’une superficie de 25 arpents, là où naîtra le village de la Pointe-du-Lac. Le couple Antoine Desrosiers et Anne du Hérisson aura huit enfants, cinq garçons et trois filles. Quatre des garçons fondèrent des foyers dont Jean qui, en 1682, unit sa destinée à Marie-Françoise Dandonneau. Ils eurent dix enfants dont six fils. Des quatre fils de Jean et de Marie-Françoise qui fonderont des foyers, Michel, qui épousera Anne Moreau le 29 mai 1716 à Rimouski, est l’ancêtre de Arthur et Léandre Desrosiers qui, de la région du Bas-du-Fleuve vinrent s’établir à La Prairie à la fin du siècle dernier. Antoine Desrosiers est décédé à Champlain en 1691. Son épouse, Anne du Hérisson, mourut en 1711. Arthur Desrosiers, en 1895, n’ayant pu obtenir la permission d’épouser sa promise (Pacifique de Montigny), décide d’aller l’épouser à Montréal à la Paroisse du Sacré-Cœur le 30 octobre 1895. Il semble qu’ils ont dû traverser sur le pont de glace reliant St-Lambert à Montréal. Ils ont demeuré à Côte Ste-Catherine, la dernière terre touchant le territoire Mohawk de Caughnauwaga....

    Desrosiers dit Du Tremble

    Desrosiers dit Du Tremble

    Claire Desrosiers

    Jérôme Leroux

    Saint-Alphonse-d’Youville de Montréal

    30 août 1952

    Émile Leroux

    Béatrice Leduc

    Emmanuel Desrosiers

    Jeannette Brosseau

    Sacré-Cœur de Montréal

    Octobre 1927

    Isidore Brosseau

    Ernestine Racine

    Arthur Desrosiers

    Pacifique de Montigny

    Montréal

    30 octobre 1895

    François de Montigny

    Claire Marotte dit Labonté

    Élie Desrosiers

    Praxède Caron

    Matane

    14 juin 1860

    Caron

    Joseph Desrosiers dit Du Tremble

    Maxellande Lepage de Molais

    Saint-Germain de Rimouski

    16 janvier 1816

    Charles Lepage de Molais

    Marie-Anne Hion

    Louis-Gabriel Desrosiers dit Du Tremble

    Geneviève Lepage de Molais

    Baie Saint-Paul

    27 avril 1775

    Antoine Lepage de Molais

    Marie Côté

    Louis Desrosiers dit Du Tremble

    Marie-Judith Guyon dit Després

    Saint-Germain de Rimouski

    1754

    Guy-Joseph Guyon dis Després

    Marie-Geneviève Gagné

    Michel Desrosiers dit Du Tremble

    Marie-Jeanne Moreau

    Saint-Germain de Rimouski

    29 mai 1716

    Jean-Baptiste Moreau

    Marie-Anne Rodrigue

    Jean Desrosiers dit Du Tremble

    Françoise Dandonneau dit Dandons

    Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain

    20 janvier 1682

    Pierre Dandonneau dit Dansons

    Françoise Jobin

    Antoine Desrosiers

    Anne Le Neuf du Hérisson

    Immaculée-Conception des Trois-Rivières

    24 novembre 1647

    Michel Le Neuf du Hérrison

    Deux origines sont possibles, selon Ferland il est de Renaison, arrondissement de Roanne, Forez (Loire) France.

    ou de Vernaison (selon Sulte) arrondissement et archevêché de Lyon, Lyonnais (Rhône) France

     

    Desrosiers dit Du Tremble Claire Desrosiers Jérôme Leroux Saint-Alphonse-d’Youville de Montréal 30 août 1952 Émile Leroux Béatrice Leduc Emmanuel Desrosiers Jeannette Brosseau Sacré-Cœur de Montréal Octobre 1927 Isidore Brosseau Ernestine Racine Arthur Desrosiers Pacifique de Montigny Montréal 30 octobre 1895 François de Montigny Claire Marotte dit Labonté Élie Desrosiers Praxède Caron Matane 14 juin 1860 Caron Joseph Desrosiers dit Du Tremble Maxellande Lepage de Molais Saint-Germain de Rimouski 16 janvier 1816 Charles Lepage de Molais Marie-Anne Hion Louis-Gabriel Desrosiers dit Du Tremble Geneviève Lepage de Molais Baie Saint-Paul 27 avril 1775 Antoine Lepage de Molais Marie Côté Louis Desrosiers dit Du Tremble Marie-Judith Guyon dit Després Saint-Germain de Rimouski 1754 Guy-Joseph Guyon dis Després Marie-Geneviève Gagné Michel Desrosiers dit Du Tremble Marie-Jeanne Moreau Saint-Germain de Rimouski 29 mai 1716 Jean-Baptiste Moreau Marie-Anne Rodrigue Jean Desrosiers dit Du Tremble Françoise Dandonneau dit Dandons Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 20 janvier 1682 Pierre Dandonneau dit Dansons Françoise Jobin Antoine Desrosiers Anne Le Neuf du Hérisson Immaculée-Conception des Trois-Rivières 24 novembre 1647 Michel Le Neuf du Hérrison Deux origines sont possibles, selon Ferland il est de Renaison, arrondissement de Roanne, Forez (Loire) France. ou de Vernaison (selon Sulte) arrondissement et archevêché de Lyon, Lyonnais (Rhône) France   ...

    Généalogie de la famille Joly

    Joly

    Jean Joly

    Claudette Locas

    Saint-Alphonse-d’Youville de Montréal

    20 août 1966

    Léo Locas

    Cécile Morency

    Éliodore Joly

    Claire Beauchesne

    Saint-Jean-Baptiste de Montréal

    09 juin 1923

    Charles Beauchesne

    Alexina Paré

    Wilfrid Joly

    Alphonsine Gauthier

    Saint-Augustin

    15 mai 1899

    Jean-Baptiste Gauthier

    Adélia Verdon

    François Joly

    Rose-Délima Labelle

    Sainte-Scholastique

    07 novembre 1865

    Pierre Labelle

    Victoire Pineau

    Paul Joly

    Marie-Adélaïde Ouellet

    Sainte-Scholastique

    09 janvier 1832

    Alexis Ouellet

    Suzanne Desnoyers

    Louis Joly

    Marie Desjardins

    Saint-Eustache

    09 mai 1791

    Jean Desjardins

    Josephte Vermette

    Jean-Baptiste Joly

    Angélique Valière

    Sainte-Rose

    21 novembre 1768

    Louis Vallière

    Angélique Morin

    Jean-Baptiste Joly

    Véronique Paris

    Terrebonne

    06 juin 1735

    François-Gilles Paris

    Catherine Mezeray

    Jacques dit Jean-Baptiste Joly

    Marie-Madeleine Poupeau

    Notre-Dame de Montréal

    19 mars 1711

    Vincent Poupeau

    Marie-Madeleine Barsa

    Nicolas Joly

    Françoise Hunault

    Notre-Dame de Montréal

    09 décembre 1681

    Toussaint Hunault

    Marie Lorgueil

    Jean Joly

    Marguerite Duquesne

    Nicolas est de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, arrondissement et archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime) France

    Françoise, qui a eu 4 enfants avec Nicolas, se remarie en 1691 à Jean Charpentier, avec qui elle aura 11 autres enfants

    Joly Jean Joly Claudette Locas Saint-Alphonse-d’Youville de Montréal 20 août 1966 Léo Locas Cécile Morency Éliodore Joly Claire Beauchesne Saint-Jean-Baptiste de Montréal 09 juin 1923 Charles Beauchesne Alexina Paré Wilfrid Joly Alphonsine Gauthier Saint-Augustin 15 mai 1899 Jean-Baptiste Gauthier Adélia Verdon François Joly Rose-Délima Labelle Sainte-Scholastique 07 novembre 1865 Pierre Labelle Victoire Pineau Paul Joly Marie-Adélaïde Ouellet Sainte-Scholastique 09 janvier 1832 Alexis Ouellet Suzanne Desnoyers Louis Joly Marie Desjardins Saint-Eustache 09 mai 1791 Jean Desjardins Josephte Vermette Jean-Baptiste Joly Angélique Valière Sainte-Rose 21 novembre 1768 Louis Vallière Angélique Morin Jean-Baptiste Joly Véronique Paris Terrebonne 06 juin 1735 François-Gilles Paris Catherine Mezeray Jacques dit Jean-Baptiste Joly Marie-Madeleine Poupeau Notre-Dame de Montréal 19 mars 1711 Vincent Poupeau Marie-Madeleine Barsa Nicolas Joly Françoise Hunault Notre-Dame de Montréal 09 décembre 1681 Toussaint Hunault Marie Lorgueil Jean Joly Marguerite Duquesne Nicolas est de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, arrondissement et archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime) France Françoise, qui a eu 4 enfants avec Nicolas, se remarie en 1691 à Jean Charpentier, avec qui elle aura 11 autres enfants ...

    Généalogie de la famille Joly (suite)

    Nicolas (I), fils de Jean et de Marguerite Duquesne de Bosc-Guérard-Saint-Adrien en Normandie, épouse Françoise Hunault, fille de Toussaint et de Marie Lorgueil, (tous deux de la recrue de 1653), le 9 décembre 1981, à Montréal. Françoise est canadienne; elle est baptisée à Montréal le 5 décembre 1667.

    Nicolas est engagé chez Julien Bloys à Montréal en 1671. Depuis 1674, il cultive une terre située non loin du ruisseau Desroches, à Rivière-des-Prairies. Son fils, Pierre, a été le premier enfant baptisé figurant au registre de cette paroisse. Nicolas, lors du recensement de 1681, est âgé de 33 ans et possède un fusil et 11 arpents de terre en valeur.

    Il a été tué par les Iroquois le 2 juillet 1690, lors de la bataille de la coulée Grou. À son décès, Nicolas laisse quatre enfants dont trois se marient par la suite : Marie- Françoise en 1699 avec Jacques Vaudry à Pointe-aux-Trembles, Jacques dit Jean-Baptiste (II) en 1711 avec Marie-Madeleine Poupart à Montréal et Nicolas en 1723 avec Marie Beaudet à Laprairie. Marguerite Duquesne, sa veuve, se remarie en 1691 à Jean Charpentier

    Nicolas (II), fils de Nicolas (I), est baptisé à Pointe-aux-Trembles en 1686; on le retrouve à Laprairie vers 1723, marié à Marie Beaudet (ou Saint-Jean selon René Jetté). Nicolas reçoit en 1730 une commission d'huissier royal dans l'étendue des seigneuries de Laprairie de la Magdeleine et de Châteauguay. Nicolas est mort en 1774 à Saint-Philippe.

    Louis Lavallée, dans son livre "La Prairie en Nouvelle-France, 1647-1760", le décrit comme l'un des plus remarquables cabaretiers de Laprairie et qualifie son auberge de l'un des hauts lieux de la sociabilité villageoise, sous le Régime français.

    Jean Joly (X) est né à Montréal en 1943, marié à Claudette Locas, ils ont deux enfants : Claire et Yves. Jean est membre de la S.G.C.F. et de la S.H.L.M. Jean et sa famille demeurent dans la région depuis 1971 et il est à l'emploi de la commission scolaire du Goéland depuis 1968. Il a occupé un poste d'enseignant, puis de coordonnateur aux Services éducatifs depuis 1972, en 1996 M. Joly a été nommé Secrétaire général.

    Nicolas (I), fils de Jean et de Marguerite Duquesne de Bosc-Guérard-Saint-Adrien en Normandie, épouse Françoise Hunault, fille de Toussaint et de Marie Lorgueil, (tous deux de la recrue de 1653), le 9 décembre 1981, à Montréal. Françoise est canadienne; elle est baptisée à Montréal le 5 décembre 1667. Nicolas est engagé chez Julien Bloys à Montréal en 1671. Depuis 1674, il cultive une terre située non loin du ruisseau Desroches, à Rivière-des-Prairies. Son fils, Pierre, a été le premier enfant baptisé figurant au registre de cette paroisse. Nicolas, lors du recensement de 1681, est âgé de 33 ans et possède un fusil et 11 arpents de terre en valeur. Il a été tué par les Iroquois le 2 juillet 1690, lors de la bataille de la coulée Grou. À son décès, Nicolas laisse quatre enfants dont trois se marient par la suite : Marie- Françoise en 1699 avec Jacques Vaudry à Pointe-aux-Trembles, Jacques dit Jean-Baptiste (II) en 1711 avec Marie-Madeleine Poupart à Montréal et Nicolas en 1723 avec Marie Beaudet à Laprairie. Marguerite Duquesne, sa veuve, se remarie en 1691 à Jean Charpentier Nicolas (II), fils de Nicolas (I), est baptisé à Pointe-aux-Trembles en 1686; on le retrouve à Laprairie vers 1723, marié à Marie Beaudet (ou Saint-Jean selon René Jetté). Nicolas reçoit en 1730 une commission d'huissier royal dans l'étendue des seigneuries de Laprairie de la Magdeleine et de Châteauguay. Nicolas est mort en 1774 à Saint-Philippe. Louis Lavallée, dans son livre "La Prairie en Nouvelle-France, 1647-1760", le décrit comme l'un des plus remarquables cabaretiers de Laprairie et qualifie son auberge de l'un des hauts lieux de la sociabilité villageoise, sous le Régime français. Jean Joly (X) est né à Montréal en 1943, marié à Claudette Locas, ils ont deux enfants : Claire et Yves. Jean est membre de la S.G.C.F. et de la S.H.L.M. Jean et sa famille demeurent dans la région depuis 1971 et il est à l'emploi de la commission scolaire du Goéland depuis 1968. Il a occupé un poste d'enseignant, puis de coordonnateur aux Services éducatifs depuis 1972, en 1996 M. Joly a été nommé Secrétaire général....

    Généalogie de Pierre Sénécal

    La famille Senécal

    Jean Senécal, né le 20 septembre 1646 à Saint-Martin de Paluel en Normandie (Seine-Maritime), décédé à Montréal le 11 Février 1723, se marie à Catherine De Seine le 15 octobre 1672 à Montréal. Jean est domestique engagé de Charles d'Ailleboust à Montréal en 1666.

    Dans les archives de notre société, dans le fond Élisée Choquet, nous constatons sur plusieurs générations l'implication marquée pour la vie paroissiale. Pierre (1731) marguillier, François (1788) marguiller, François (1818) marguillier en charge, Julien (1864) marguillier en charge et commissaire d'école. Nous avons aussi retracé un important personnage de la famille. L'Honorable Louis Adélard Senécal, né en 1829, décédé en 1887, fils de cultivateur, sans fortune et sans instruction, a su s'élever aux rôles les plus éminents dans les affaires comme dans la vie politique. En 1853, Louis Adélard achète le vaisseau Georges Fréderic pour faire le service entre Montréal et Sorel. Un peu plus tard, il en fait construire deux autres, le Yamaska et le Cygne. Il fait le commerce de bois et de grains avec les États-Unis À ce moment, il possédait onze bateaux à vapeur et quatre-vingt-neuf barges. Il a aussi possédé des scieries et des moulins à farine. Il a construit huit chemins de fer, et a été sommé surintendant général du Québec. Dans le but de créer de l'emploi pour ses concitoyens, il a perdu 400 000 $ dans une malheureuse transaction dans l'achat de limites de bois et des Moulins des Hall. Nommé principal directeur des élections générales du Québec, il a été appelé au Sénat par l'Honorable Joseph-Adolphe Chapleau. En 1882, le gouvernement français le décore de la croix de commandeur de la légion d'honneur. Louis-Adélard s'est fait élire député libéral dans Yamaska puis député conservateur dans Drummond / Arthabaska. Il quitte le gouvernement conservateur d'Ottawa sur la question Riel.

    La maison Senécal, construite en 1799 par François (1788), existe toujours. Vous pouvez la voir sur le boulevard des Prairies à Brossard. Elle fut habitée pendant 173 ans de père en fils (six générations). Yves a vu le jour dans cette maison. Expropriée en 1972 pour le prolongement de l'autoroute 30, elle a été classée monument historique en 1975 et complètement rénovée en 1986.

    Yves Senécal se marie le 10 juin 1961 à Suzanne Denault à La Prairie, ils ont trois enfants : Pierre, Sylvie, Julie et quatre petits-enfants : Cyndy, Martin, Maxime et Samuel. Yves a œuvré dans le domaine de la fonderie et a occupé plusieurs postes de direction. Aujourd'hui, Yves travaille avec son fils Pierre qui est propriétaire d'une firme d'équipement de manutention. Comme loisirs, Yves fait du bénevolat et, bien entendu, de la généalogie.

    René Jolicoeur

    Senécal

    Pierre Senécal

    Monique Achim

    La Nativité de La Prairie

    9 juillet 1961

    Edgar Achim

    Nicole Lévesque

    Yves Senécal

    Suzanne Denault

    La Nativité de La Prairie

    10 juin 1961

    Wilfrid Denault

    Noella Crevier

    Arthur Senécal

    Alice Sainte-Marie

    Saint-Rémi de Napierreville

    28 septembre 1938

    Adélard Sainte-Marie

    Léona Meunier

    Jules Senécal

    Eudoxie Brosseau

    La Nativité de La Prairie

    30 janvier 1900

    Jérimie-Vital Brosseau

    Martine Senécal

    Julien Senécal

    Christine Surprenant

    Saint-Hubert

    11 octobre 1864

    Jean-Baptiste Surprenant

    Anastasie Racine

    François Senécal

    Marie-Louise Lefebvre

    La Nativité de La Prairie

    5 octobre 1818

    Toussaint Lefebvre

    Marie-Louise Lefebvre

    François Senécal

    Marie-Louise Sainte-Marie

    La Nativité de La Prairie

    11 juillet 1788

    Louis Sainte-Marie

    Marie Marcil

    François Senécal

    Josette Normandin

    La Nativité de La Prairie

    1er février 1762

    Joseph Normandin

    Marie-Anne Plamondon

    Pierre Senécal

    Suzanne Bourdeau

    La Nativité de La Prairie

    10 juin 1731

    Pierre Bourdeau ou Bordeau

    Marguerite Lefebvre

    Pierre Senécal

    Marguerite Pinsonneau dit Lafleur

    Notre-Dame de Montréal

    4 novembre

    François Pinsonneau dit Lafleur

    Anne Le Ber

    Jean Senécal

    Catherine Desenne ou Deseine

    Notre-Dame de Montréal

    15 octobre 1692

    Pierre Desenne ou Deseine

    Marguerite Léger

    Martin Senécal

    Jeanne Lappert

    Le père de Jean est maître cordonnier de Saint-Martin de Paluel, arrondissement de Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France.

    Le père de Catherine est potier d’étain de Notre-Dame-du-Chemin, ville, arrondissement et évêché d’Orléans (Loiret), France.

     

    La famille Senécal Jean Senécal, né le 20 septembre 1646 à Saint-Martin de Paluel en Normandie (Seine-Maritime), décédé à Montréal le 11 Février 1723, se marie à Catherine De Seine le 15 octobre 1672 à Montréal. Jean est domestique engagé de Charles d'Ailleboust à Montréal en 1666. Dans les archives de notre société, dans le fond Élisée Choquet, nous constatons sur plusieurs générations l'implication marquée pour la vie paroissiale. Pierre (1731) marguillier, François (1788) marguiller, François (1818) marguillier en charge, Julien (1864) marguillier en charge et commissaire d'école. Nous avons aussi retracé un important personnage de la famille. L'Honorable Louis Adélard Senécal, né en 1829, décédé en 1887, fils de cultivateur, sans fortune et sans instruction, a su s'élever aux rôles les plus éminents dans les affaires comme dans la vie politique. En 1853, Louis Adélard achète le vaisseau Georges Fréderic pour faire le service entre Montréal et Sorel. Un peu plus tard, il en fait construire deux autres, le Yamaska et le Cygne. Il fait le commerce de bois et de grains avec les États-Unis À ce moment, il possédait onze bateaux à vapeur et quatre-vingt-neuf barges. Il a aussi possédé des scieries et des moulins à farine. Il a construit huit chemins de fer, et a été sommé surintendant général du Québec. Dans le but de créer de l'emploi pour ses concitoyens, il a perdu 400 000 $ dans une malheureuse transaction dans l'achat de limites de bois et des Moulins des Hall. Nommé principal directeur des élections générales du Québec, il a été appelé au Sénat par l'Honorable Joseph-Adolphe Chapleau. En 1882, le gouvernement français le décore de la croix de commandeur de la légion d'honneur. Louis-Adélard s'est fait élire député libéral dans Yamaska puis député conservateur dans Drummond / Arthabaska. Il quitte le gouvernement conservateur d'Ottawa sur la question Riel. La maison Senécal, construite en 1799 par François (1788), existe toujours. Vous pouvez la voir sur le boulevard des Prairies à Brossard. Elle fut habitée pendant 173 ans de père en fils (six générations). Yves a vu le jour dans cette maison. Expropriée en 1972 pour le prolongement de l'autoroute 30, elle a été classée monument historique en 1975 et complètement rénovée en 1986. Yves Senécal se marie le 10 juin 1961 à Suzanne Denault à La Prairie, ils ont trois enfants : Pierre, Sylvie, Julie et quatre petits-enfants : Cyndy, Martin, Maxime et Samuel. Yves a œuvré dans le domaine de la fonderie et a occupé plusieurs postes de direction. Aujourd'hui, Yves travaille avec son fils Pierre qui est propriétaire d'une firme d'équipement de manutention. Comme loisirs, Yves fait du bénevolat et, bien entendu, de la généalogie. René Jolicoeur Senécal Pierre Senécal Monique Achim La Nativité de La Prairie 9 juillet 1961 Edgar Achim Nicole Lévesque Yves Senécal Suzanne Denault La Nativité de La Prairie 10 juin 1961 Wilfrid Denault Noella Crevier Arthur Senécal Alice Sainte-Marie Saint-Rémi de Napierreville 28 septembre 1938 Adélard Sainte-Marie Léona Meunier Jules Senécal Eudoxie Brosseau La Nativité de La Prairie 30 janvier 1900 Jérimie-Vital Brosseau Martine Senécal Julien Senécal Christine Surprenant Saint-Hubert 11 octobre 1864 Jean-Baptiste Surprenant Anastasie Racine François Senécal Marie-Louise Lefebvre La Nativité de La Prairie 5 octobre 1818 Toussaint Lefebvre Marie-Louise Lefebvre François Senécal Marie-Louise Sainte-Marie La Nativité de La Prairie 11 juillet 1788 Louis Sainte-Marie Marie Marcil François Senécal Josette Normandin La Nativité de La Prairie 1er février 1762 Joseph Normandin Marie-Anne Plamondon Pierre Senécal Suzanne Bourdeau La Nativité de La Prairie 10 juin 1731 Pierre Bourdeau ou Bordeau Marguerite Lefebvre Pierre Senécal Marguerite Pinsonneau dit Lafleur Notre-Dame de Montréal 4 novembre François Pinsonneau dit Lafleur Anne Le Ber Jean Senécal Catherine Desenne ou Deseine Notre-Dame de Montréal 15 octobre 1692 Pierre Desenne ou Deseine Marguerite Léger Martin Senécal Jeanne Lappert Le père de Jean est maître cordonnier de Saint-Martin de Paluel, arrondissement de Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Le père de Catherine est potier d’étain de Notre-Dame-du-Chemin, ville, arrondissement et évêché d’Orléans (Loiret), France.  ...