
- Au jour le jour, septembre 1987
Conférences.
C’est Viateur Robert qui a été le conférencier du mois de septembre. Il a traité de L’éducation des années ’30. Merci à M. Robert qui nous a permis de nous plonger dans notre prime jeunesse.
La prochaine conférence sera donnée par Sœur Jeannine Sévigny, C.N.D. et portera sur L’œuvre de la Congrégation de Notre-Dame à La Prairie. La date est : le 21 octobre.

- Au jour le jour, juin 1987
Mot de la nouvelle présidente
En mon nom personnel, j’aimerais remercier Mme Patricia McGee-Fontaine pour tout le travail qu’elle a accompli durant son mandat à la présidence, pour son omniprésence, sa compétence, sa bonne humeur et ses encouragements. Grâce à elle, je crois que la continuité sera plus facile à assurer.
J’aimerais aussi dire ma reconnaissance à Marcel Lamarche pour la justesse de ses opinions et de ses calculs.
Merci à M. Domingue pour avoir accepté un deuxième mandat. Sa présence et son travail sont grandement appréciés.
Bienvenue et merci à Mlle Claudette Houde qui vient se retremper dans la S.H.L.M.

- Au jour le jour, janvier 1986
Documents
À l’occasion des fêtes du 150e anniversaire du premier train canadien, la direction du Bastion offre à ses lecteurs la copie exacte d’un document de l’époque relié à l’histoire de ce premier chemin de fer.
Pardevant les notaires publics du District de Montréal, province du Bas Canada, résidant au village Laprairie de LaMagdeleine, dans le Comté de Laprairie, soussignés.
Furent présents Gabriel Marchand, Écuyer de la paroisse St Jean l’Évangéliste et Hubert Bourassa, Écuyer de la paroisse la Nativité de Notre-Dame dite Laprairie de LaMagdeleine, arbitres nommés : savoir le dit Gabriel Marchand, Écuyer par William Dobie Lindsay, Écuyer, en sa qualité d’Agent de la Compagnie des propriétaires du chemin à lisses de Champlain et du St-Laurent, et le dit Hubert Bourassa par Edme Henry, Écuyer, Agent de la Seigneurie Laprairie, aux fait d’évaluer et mesurer certains terrains dont la dire compagnie a besoin pour l’usage du dit chemin près du dit village Laprairie étant tout le terrain dont la dit Compagnie peut avoir besoin à l’extrémité Sud-ouest du dit village Laprairie et au côté Sud-ouest du chemin de St-Philippe, lequel terrain appartient en pleine propriété à Sa Majesté, comme faisant partie du domaine de la dite Seigneurie Laprairie de LaMagdeleine.
Lesquels dits arbitres nous ont dit et déclarés, qu’à la réquisition des dits Sieurs Edme Henry et William D. Lindsay en leurs dites qualités, ils se sont rencontrés dans le cours de l’hiver dernier au dit village Laprairie afin de procéder à l’évaluation du susdit terrain et que s’étant trouvés d’avis contraire ils sont convenus de référer la nomination d’un tiers-arbitres aux dits Sieurs Edme Henry et W.D. Lindsay lesquels ont nommé la personne de Laurence Kidd, Écuyer, marchand de la cité de Montréal, pour tiers-arbitres.
Et de suite le dit Laurence Kidd, Écuyer, étant ainsi comparan avec les dits Sieurs Gabriel Marchand et Hubert Bourassa, les dits arbitres et tiers-arbitres, nous ont dit et déclaré qu’ils se sont assemblés de nouveau au dit village Laprairie, à la demeure de Sr. Monza Hotchkiss, aubergiste, aujourd’hui, le quatorze de juillet, mil huit cent trente six, qu’ils se sont personnellement transportés sur le terrain à estimer, ils ont fait la visite et examina aussi bien que de tous plans et documents y relatifs et après avoir maintenant délibéré sur le tout les dits Sieurs Marchand et Kidd se sont trouvés d’opinion unanime et le dit Sieur Bourassa a déclaré différer d’opinion avec le premier quart au quatrième de leur évaluation.

En conséquence les dits Srs Gabriel Marchand et Laurence Kidd ont unanimement et d’un commun avis fait le rapport qui suit : Savoir, Que la compagnie des propriétaires dudit chemin à lisses prend et occupe tout le terrain appartenant à Sa Majesté, au dit côté Sud-ouest du dit village Laprairie et compris dans les bornes suivantes, c’est-à-dire à prendre de la distance des quarantes pieds de la ligne latérale sud-ouest de l’emplacement du nommé Louis Amable Marie dit Ste-Marie, qui est le dernier emplacement du dit village et de là prendre tout le terrain qui se trouve au côté Nord-Ouest de chemin de St-Philippe jusqu’à la distance de trente pieds au Sud-ouest du moulin à vent, s’étendant depuis le dit chemin de St-Philippe jusqu’à la grève du fleuve St-Laurent, alors et dans ce cas, la dite Compagnie sera tenue de payer à Sa Majesté la somme de cinq shellings, cours actuel, pour toute et chaque toise en superficie du sudit terrain, d’après le mesurage qui en sera fait, bien entendu que la dite compagnie ne paiera rien pour la partie de terrain qui sera occupée par le chemin qui conduit au dit village à la côte Ste-Catherine – que si la dite Compagnie juge à propos, de n’occuper qu’une certaine partie du sudit terrain et non la totalité —– d’icelui, alors et dans ce cas, la dite Compagnie des propriétaires du dit chemin à lisses sera tenue de payé la somme de sept shellings et six deniers, cours actuel, pour chaque toise en superficie de la partie qu’elle occupera, avec les cents et rentes foncières seigneurial et (…..) au dit village Laprairie, soit que ce soit pour le tout, pour partie au dit terrain.

De tout a que dessus dits —– arbitres nommés ayant requis acte nous leur avons octroyés le présent au dit Village LaPrairie, en l’étude des notaires soussignés, qui ont signé avec les dits Gabriel Marchand et Laurence Kidd, Écuyer, quant au dit Hubert Bourassa à déclaré ne savoir le faire, de ce requis, à fait sa marque, lecture fait, l’an mil huit cent trente six, le quatorze de juillet après-midi (Signé) Gab. Marchand. Lau. Kidd, Hubert (x) Bourassa (Signé) Bte Varin et L.A. Moreau N.P. Appert à la minute des présentes restée en l’étude du soussigné.
L.A. Moreau
Recherche et retranscription : Mme Claire Handfield.
Le 21 juillet 1836, notre premier train entrait dans l’histoire et lançait l’entreprise qui devait ouvrir un continent et unir une jeune nation.