Sélection d'une édition

    En bref…

    Cartographie : quelques personnes et particulièrement M. Jean-Michel Rouan, habile cartographe, ont travaillé à reproduire la carte de Jos. Riel (cadastres de la seigneurie de LaPrairie vers 1866) en y superposant les cadastres actuels sur les premiers cadastres, ceci afin de permettre aux gens de la région de repérer facilement les terres de leurs ancêtres. Un index détaillé des noms et cadastres accompagné d’un catalogue des différents secteurs de la carte viendront bientôt compléter ce travail.

    Élections : lors de notre assemblée générale annuelle tenue le 16 mai dernier, étaient élus par acclamation messieurs Viateur Robert (1er vice-président) et Jules Sawyer (secrétaire).

    Archives : Mme Patricia McGee-Fontaine acceptait récemment la direction du Comité des archives de la Société. Nous vous rappelons à ce sujet que le Comité des Archives a pour rôle de récupérer toute la documentation de la SHLM, de la sélectionner et de classifier tous ses documents pour les bien conserver et pour les retrouver facilement.

    Son rôle est également d’acquérir de nouveaux documents. Le Comité a en tout temps, le souci de rendre les “Archives” accessibles aux chercheurs. Le responsable du Comité a pour rôle particulier de coordonner l’ensemble de la documentation, de l’administration et des différents comités; il est assisté par le secrétaire du Conseil exécutif. Il doit également faire un rapport constant des activités du Comité.

    Biens des Jésuites : la Société possède depuis peu une liseuse à microfilm de grande qualité. Cette acquisition s’imposait depuis l’arrivée des sept (7) bobines de microfilms 16mm provenant du Fonds des Jésuites conservé à Québec. L’ensemble représente plus de 12 500 documents relatifs aux concessions et transactions, ainsi qu’aux cens et rentes des seigneuries de LaPrairie de 1647 à 1863 et du Sault Saint-Louis de 1672 à 1799. Vue l’absence totale de quelque index que ce soit, les chercheurs impatients sont priés de s’abstenir.

    I.Q.R.C. : M. Paul Favreau et Mme Patricia McGee-Fontaine ont participé au dernier concours annuel de l’Institut québécois de recherche sur la culture. Ce concours (“Mémoire d’une époque”) est organisé dans le but de créer une banque de données sur la vie des personnes âgées et sur leurs réactions face aux nouveautés de la vie moderne. M. Favreau, célèbre pour la qualité de sa tradition orale, et Mme Fontaine se sont classés parmi les 13 finalistes sur un total de 400 concurrents. Bravo à tous les deux et voilà une heureuse initiative à répéter.

    L’évènement : la SHLM sera à l’avenir chargée du contenu de la page d’histoire régionale qui est publiée à toutes les deux semaines dans le journal l’Évènement.

    Cartographie : quelques personnes et particulièrement M. Jean-Michel Rouan, habile cartographe, ont travaillé à reproduire la carte de Jos. Riel (cadastres de la seigneurie de LaPrairie vers 1866) en y superposant les cadastres actuels sur les premiers cadastres, ceci afin de permettre aux gens de la région de repérer facilement les terres de leurs ancêtres. Un index détaillé des noms et cadastres accompagné d’un catalogue des différents secteurs de la carte viendront bientôt compléter ce travail. Élections : lors de notre assemblée générale annuelle tenue le 16 mai dernier, étaient élus par acclamation messieurs Viateur Robert (1er vice-président) et Jules Sawyer (secrétaire). Archives : Mme Patricia McGee-Fontaine acceptait récemment la direction du Comité des archives de la Société. Nous vous rappelons à ce sujet que le Comité des Archives a pour rôle de récupérer toute la documentation de la SHLM, de la sélectionner et de classifier tous ses documents pour les bien conserver et pour les retrouver facilement. Son rôle est également d’acquérir de nouveaux documents. Le Comité a en tout temps, le souci de rendre les “Archives” accessibles aux chercheurs. Le responsable du Comité a pour rôle particulier de coordonner l’ensemble de la documentation, de l’administration et des différents comités; il est assisté par le secrétaire du Conseil exécutif. Il doit également faire un rapport constant des activités du Comité. Biens des Jésuites : la Société possède depuis peu une liseuse à microfilm de grande qualité. Cette acquisition s’imposait depuis l’arrivée des sept (7) bobines de microfilms 16mm provenant du Fonds des Jésuites conservé à Québec. L’ensemble représente plus de 12 500 documents relatifs aux concessions et transactions, ainsi qu’aux cens et rentes des seigneuries de LaPrairie de 1647 à 1863 et du Sault Saint-Louis de 1672 à 1799. Vue l’absence totale de quelque index que ce soit, les chercheurs impatients sont priés de s’abstenir. I.Q.R.C. : M. Paul Favreau et Mme Patricia McGee-Fontaine ont participé au dernier concours annuel de l’Institut québécois de recherche sur la culture. Ce concours (“Mémoire d’une époque”) est organisé dans le but de créer une banque de données sur la vie des personnes âgées et sur leurs réactions face aux nouveautés de la vie moderne. M. Favreau, célèbre pour la qualité de sa tradition orale, et Mme Fontaine se sont classés parmi les 13 finalistes sur un total de 400 concurrents. Bravo à tous les deux et voilà une heureuse initiative à répéter. L’évènement : la SHLM sera à l’avenir chargée du contenu de la page d’histoire régionale qui est publiée à toutes les deux semaines dans le journal l’Évènement....

    Éditorial – Un plan dans la poche…

    Nul ne contestera que notre Société est bien connue pour son dynamisme et son "agressivité", particulièrement lorsqu'il s'agit de mise en valeur et de sauvegarde. Les bons exemples foisonnent: expositions, conférences, interventions en milieu scolaire, sauvetages archéologiques, informations touristiques, visites guidées, archives et consultations de toutes sortes. Cependant dans grand nombre de cas les résultats obtenus étaient bien inférieurs aux énergies investies: malgré deux employés permanents et un groupe de guides bénévoles solidement formés, bien peu de gens sont venus nous visiter l'été dernier. Il arrive aussi que l'on fasse trop peu et trop tard: la démolition de l'entrepôt Rémillard, les fouilles à la hâte lors de la rénovation du Vieux Marché et le sauvetage de dernière minute sur les lots 98 et 99 (Académie St-Joseph) en sont de tristes illustrations.

    Sans être alarmistes et sans laisser croire que la Société donne constamment des coups d'épée dans l'eau, sans non plus que l'on mette en cause la compétence des intervenants; la réalité s'impose d'elle-même malgré tout. Bref toutes les actions qui ne s'articulent pas autour d'un plan d'ensemble de développement de l'arrondissement historique sont tôt ou tard vouées à l'échec.

    L'heure de la concertation a sonnée, la Société ne doit plus faire cavalier seul et s’immoler en de vains efforts. Elle ne doit plus non plus être constamment tiraillée entre la sauvegarde et le progrès.

    Qu'on le reconnaisse enfin, l'avenir du Vieux LaPrairie appartient aussi à ses habitants, à ses commerçants, au conseil de ville et au Ministère des Affaires culturelles. Ces gens, un jour réunis à la même table, devront s'entendre sur la vocation future de ce secteur de la ville. Lors des discussions les meneurs auront la délicate tâche d'éviter la confusion et la mésentente. Il leur faudra aussi être habiles à concilier des besoins parfois aux antipodes les uns des autres. Et que sera alors le rôle de notre Société dans cette nouvelle Arche de Noé? figure de proue ou ancre flottante ? Nous verrons bien et bientôt je l'espère!

    Nul ne contestera que notre Société est bien connue pour son dynamisme et son "agressivité", particulièrement lorsqu'il s'agit de mise en valeur et de sauvegarde. Les bons exemples foisonnent: expositions, conférences, interventions en milieu scolaire, sauvetages archéologiques, informations touristiques, visites guidées, archives et consultations de toutes sortes. Cependant dans grand nombre de cas les résultats obtenus étaient bien inférieurs aux énergies investies: malgré deux employés permanents et un groupe de guides bénévoles solidement formés, bien peu de gens sont venus nous visiter l'été dernier. Il arrive aussi que l'on fasse trop peu et trop tard: la démolition de l'entrepôt Rémillard, les fouilles à la hâte lors de la rénovation du Vieux Marché et le sauvetage de dernière minute sur les lots 98 et 99 (Académie St-Joseph) en sont de tristes illustrations. Sans être alarmistes et sans laisser croire que la Société donne constamment des coups d'épée dans l'eau, sans non plus que l'on mette en cause la compétence des intervenants; la réalité s'impose d'elle-même malgré tout. Bref toutes les actions qui ne s'articulent pas autour d'un plan d'ensemble de développement de l'arrondissement historique sont tôt ou tard vouées à l'échec. L'heure de la concertation a sonnée, la Société ne doit plus faire cavalier seul et s’immoler en de vains efforts. Elle ne doit plus non plus être constamment tiraillée entre la sauvegarde et le progrès. Qu'on le reconnaisse enfin, l'avenir du Vieux LaPrairie appartient aussi à ses habitants, à ses commerçants, au conseil de ville et au Ministère des Affaires culturelles. Ces gens, un jour réunis à la même table, devront s'entendre sur la vocation future de ce secteur de la ville. Lors des discussions les meneurs auront la délicate tâche d'éviter la confusion et la mésentente. Il leur faudra aussi être habiles à concilier des besoins parfois aux antipodes les uns des autres. Et que sera alors le rôle de notre Société dans cette nouvelle Arche de Noé? figure de proue ou ancre flottante ? Nous verrons bien et bientôt je l'espère!...

    Toponymie – L’Ile du Seigneur

    Voici le premier d’une série d’articles sur la toponymie de la région immédiate de LaPrairie. Puisse cette démarche créer un intérêt nouveau pour cette facette de l’histoire si souvent ignorée.

    Quelle étonnante histoire que celle de l’île du Seigneur. C’est avec surprise d’abord que le chercheur constate que ce mince îlot n’apparaît que tardivement sur les cartes (secondes moitié du XXe siècle). Comment expliquer semblable phénomène ? Mentionnons d’abord qu’il existait à la Côte Sainte-Catherine, sur les bords du fleuve juste en amont de l’île à Boquet, un immense moulin de pierre construit par les Jésuites dans le premier quart du XVIIIe siècle. Ce moulin actionné par une roue à aubes, servait à produire de la farine et plus tard fut utilisé comme moulin à carder. Incendié à la fin des années 1940, on choisit de démolir l’imposante structure en ruine lors des travaux de construction de la Voie maritime du Saint-Laurent.

    Or, afin d’assurer un débit d’eau constant à la roue du moulin, les Jésuites avaient fait ériger sur le lit du fleuve un petit rempart de pierre (les anciens disaient une “dam”) qui servait à diriger l’eau des rapides vers le moulin. Vers 1905-1910, les frères Médéric et Moïse Guérin, qui logeaient dans le moulin, eurent l’idée d’accumuler de la terre et des pierres sur le petit rempart déjà existant. Avec les années, le muret devint un îlot de 50 sur 100 pieds auquel un petit point de bois (de lourdes planches déposées temporairement) permettait d’accéder pendant la belle saison. Environ 25 pieds séparaient la petite île naissante de la terre ferme. Médéric Guérin y installa une petite cabane (elle eut jusqu’à 5 chambrettes) qui lui servait de logement en été et de point de vente illicite de bière et de “whisky blanc” durant les années 1920.

             Comme le poisson abonde à cet endroit (proximité des rapides), Médéric en profita pour préparer des bouillons de poissons (carpe, maillé, alose) à ses visiteurs, ce qui lui assurait un revenu supplémentaire. Une bonne part du poisson capturé était aussi cédée à des marchands de Montréal. Qu’on ajoute à cela l’argent recueilli dans la petite boîte à aumônes qu’il plaçait à côté d’une statue de Saint-Antoine exposée bien à la vue sur l’île, et l’on comprendra comment M. Guérin parvenait à subsister.

    Célibataire, “bon vieux”, Médéric Guérin était apprécié et recevait à chaque été sur “son île” un nombre impressionnant de visiteurs. Cela alla tant et si bien qu’on finit par l’appeler “le seigneur de la dam” et plus tard “le seigneur de l’île”. De “seigneur de l’île” à “l’île du seigneur”, il n’y a qu’un pas que l’imagination populaire eut tôt fait de franchir. Le “seigneur” décédé dans les années 1940, l’île fut abandonnée pour être intégrée plus tard au rempart de retenue du canal de la Rive-sud. L’île apparaît maintenant sur les cartes et loge une partie du parc provincial de la Côte-Sainte-Catherine.

    Informateurs : M. Paul Favreau et Mme Berthe Dubuc-Favreau de LaPrairie.     

    Voici le premier d’une série d’articles sur la toponymie de la région immédiate de LaPrairie. Puisse cette démarche créer un intérêt nouveau pour cette facette de l’histoire si souvent ignorée. Quelle étonnante histoire que celle de l’île du Seigneur. C’est avec surprise d’abord que le chercheur constate que ce mince îlot n’apparaît que tardivement sur les cartes (secondes moitié du XXe siècle). Comment expliquer semblable phénomène ? Mentionnons d’abord qu’il existait à la Côte Sainte-Catherine, sur les bords du fleuve juste en amont de l’île à Boquet, un immense moulin de pierre construit par les Jésuites dans le premier quart du XVIIIe siècle. Ce moulin actionné par une roue à aubes, servait à produire de la farine et plus tard fut utilisé comme moulin à carder. Incendié à la fin des années 1940, on choisit de démolir l’imposante structure en ruine lors des travaux de construction de la Voie maritime du Saint-Laurent. Or, afin d’assurer un débit d’eau constant à la roue du moulin, les Jésuites avaient fait ériger sur le lit du fleuve un petit rempart de pierre (les anciens disaient une “dam”) qui servait à diriger l’eau des rapides vers le moulin. Vers 1905-1910, les frères Médéric et Moïse Guérin, qui logeaient dans le moulin, eurent l’idée d’accumuler de la terre et des pierres sur le petit rempart déjà existant. Avec les années, le muret devint un îlot de 50 sur 100 pieds auquel un petit point de bois (de lourdes planches déposées temporairement) permettait d’accéder pendant la belle saison. Environ 25 pieds séparaient la petite île naissante de la terre ferme. Médéric Guérin y installa une petite cabane (elle eut jusqu’à 5 chambrettes) qui lui servait de logement en été et de point de vente illicite de bière et de “whisky blanc” durant les années 1920.          Comme le poisson abonde à cet endroit (proximité des rapides), Médéric en profita pour préparer des bouillons de poissons (carpe, maillé, alose) à ses visiteurs, ce qui lui assurait un revenu supplémentaire. Une bonne part du poisson capturé était aussi cédée à des marchands de Montréal. Qu’on ajoute à cela l’argent recueilli dans la petite boîte à aumônes qu’il plaçait à côté d’une statue de Saint-Antoine exposée bien à la vue sur l’île, et l’on comprendra comment M. Guérin parvenait à subsister. Célibataire, “bon vieux”, Médéric Guérin était apprécié et recevait à chaque été sur “son île” un nombre impressionnant de visiteurs. Cela alla tant et si bien qu’on finit par l’appeler “le seigneur de la dam” et plus tard “le seigneur de l’île”. De “seigneur de l’île” à “l’île du seigneur”, il n’y a qu’un pas que l’imagination populaire eut tôt fait de franchir. Le “seigneur” décédé dans les années 1940, l’île fut abandonnée pour être intégrée plus tard au rempart de retenue du canal de la Rive-sud. L’île apparaît maintenant sur les cartes et loge une partie du parc provincial de la Côte-Sainte-Catherine. Informateurs : M. Paul Favreau et Mme Berthe Dubuc-Favreau de LaPrairie.     ...

    Outils généalogiques

    On dit souvent “faire sa généalogie”; voilà une expression pour le moins ambigue car si on la prenait à la lettre elle signifierait “choisir ses ancêtres”. Quoi qu’il en soit nous comprenons tous que la phrase désigne l’ensemble des recherches effectuées pour arriver à connaître les noms de nos ancêtres maternels et paternels de génération en génération. Les répertoires de mariages et les registres de baptêmes et de sépultures sont des outils indispensables pour arriver à cette fin. S’y ajoutent de patientes et laborieuses lectures d’actes notariés et la consultation d’une publication récente par un groupe de chercheurs en démographie de l’Université de Montréal, à savoir : la liste informatisée des noms de tous les résidents de la Nouvelle-France et des renseignements qui les concernent (baptême, mariage, sépulture, métier etc…). L’information ainsi recueillie doit par la suite être organisée de façon à ce que chacun puisse s’y retrouver assez rapidement. La méthode la plus fréquemment utilisée consiste à inscrire ces renseignements sur des feuilles (voir illustration), chacune permettant de connaître les quatre générations qui ont précédé un ancêtre donné. Chaque ancêtre y porte un numéro et son père est désigné par le double de ce numéro (nombre pair) alors que sa mère est identifiée par le double plus un (nombre impair). Pareille façon de travailler offre ses avantages et ses inconvénients; ainsi puisque les noms sont en ordre numérique il devient impossible de repérer un nom par ordre alphabétique, de plus les mariages consanguins y sont difficilement décelables.

    Déçu de ne pouvoir vérifier rapidement si j’avais des ancêtres communs avec certains de mes amis et soucieux de mesurer les risques génétiques légués par mes aieux, j’ai pensé mettre au point un fichier que je vous propose aujourd’hui. Vous le constaterez rapidement, tout comme la précédente, cette manière de faire a aussi ses limites et ses profits. A chaque ancêtre sa fiche et son numéro, le nom étant toujours suivi de celui du conjoint (voir illustration) ainsi que des renseignements concernant le mariage, le baptême et la sépulture. Suivent les indications sur le lieu d’origine et des informations à caractère historique.

    Comme ce fichier est destiné à mes enfants, ils peuvent donc y retrouver leurs ascendants paternels et maternels, aussi pour ne pas confondre les deux, les ancêtres de leur père voient leur numéro précédé de la majuscule B (pour Bourdages) et ceux de leur mère de la majuscule P (pour Péloquin). S’il s’agit en plus d’un ancêtre maternel, son numéro sera suivi de la majuscule M. Ainsi on aura vite compris que le numéro B 3114M indiquera à mon fils qu’il est en présence d’un ancêtre de son père et qu’il s’agit d’un ancêtre maternel. Toutes les fiches sont par la suite classées par ordre alphabétique et lorsqu’un personnage est plusieurs fois mon ancêtre sa fiche porte donc plusieurs numéros. Cette manière de procédér m’a permis de découvrir entre autre que j’avais des ascendants qui étaient communs à mon père et à ma mère ainsi qu’à mon épouse et à moi. J’y ai de plus appris qu’en Acadie nombreux sont ceux qui parmi mes ancêtres étaient frères et sœurs. Bref un fichier ainsi conçu permet un repérage rapide de n’importe quel prédécesseur et facilite la compilation de certaines statistiques. Tout compte fait je crois bien que l’effort en vaut la peine. Bon travail…

    On dit souvent “faire sa généalogie”; voilà une expression pour le moins ambigue car si on la prenait à la lettre elle signifierait “choisir ses ancêtres”. Quoi qu’il en soit nous comprenons tous que la phrase désigne l’ensemble des recherches effectuées pour arriver à connaître les noms de nos ancêtres maternels et paternels de génération en génération. Les répertoires de mariages et les registres de baptêmes et de sépultures sont des outils indispensables pour arriver à cette fin. S’y ajoutent de patientes et laborieuses lectures d’actes notariés et la consultation d’une publication récente par un groupe de chercheurs en démographie de l’Université de Montréal, à savoir : la liste informatisée des noms de tous les résidents de la Nouvelle-France et des renseignements qui les concernent (baptême, mariage, sépulture, métier etc…). L’information ainsi recueillie doit par la suite être organisée de façon à ce que chacun puisse s’y retrouver assez rapidement. La méthode la plus fréquemment utilisée consiste à inscrire ces renseignements sur des feuilles (voir illustration), chacune permettant de connaître les quatre générations qui ont précédé un ancêtre donné. Chaque ancêtre y porte un numéro et son père est désigné par le double de ce numéro (nombre pair) alors que sa mère est identifiée par le double plus un (nombre impair). Pareille façon de travailler offre ses avantages et ses inconvénients; ainsi puisque les noms sont en ordre numérique il devient impossible de repérer un nom par ordre alphabétique, de plus les mariages consanguins y sont difficilement décelables. Déçu de ne pouvoir vérifier rapidement si j’avais des ancêtres communs avec certains de mes amis et soucieux de mesurer les risques génétiques légués par mes aieux, j’ai pensé mettre au point un fichier que je vous propose aujourd’hui. Vous le constaterez rapidement, tout comme la précédente, cette manière de faire a aussi ses limites et ses profits. A chaque ancêtre sa fiche et son numéro, le nom étant toujours suivi de celui du conjoint (voir illustration) ainsi que des renseignements concernant le mariage, le baptême et la sépulture. Suivent les indications sur le lieu d’origine et des informations à caractère historique. Comme ce fichier est destiné à mes enfants, ils peuvent donc y retrouver leurs ascendants paternels et maternels, aussi pour ne pas confondre les deux, les ancêtres de leur père voient leur numéro précédé de la majuscule B (pour Bourdages) et ceux de leur mère de la majuscule P (pour Péloquin). S’il s’agit en plus d’un ancêtre maternel, son numéro sera suivi de la majuscule M. Ainsi on aura vite compris que le numéro B 3114M indiquera à mon fils qu’il est en présence d’un ancêtre de son père et qu’il s’agit d’un ancêtre maternel. Toutes les fiches sont par la suite classées par ordre alphabétique et lorsqu’un personnage est plusieurs fois mon ancêtre sa fiche porte donc plusieurs numéros. Cette manière de procédér m’a permis de découvrir entre autre que j’avais des ascendants qui étaient communs à mon père et à ma mère ainsi qu’à mon épouse et à moi. J’y ai de plus appris qu’en Acadie nombreux sont ceux qui parmi mes ancêtres étaient frères et sœurs. Bref un fichier ainsi conçu permet un repérage rapide de n’importe quel prédécesseur et facilite la compilation de certaines statistiques. Tout compte fait je crois bien que l’effort en vaut la peine. Bon travail… ...

    Éditorial – Une histoire d’informatique…

    Notre Société historique n’allait pas laisser passer le virage technologique actuel sans y entrer de plain-pied. En effet cette accélération de l’histoire qui a envahi en vingt ans toutes les facettes de notre vie et qui touche à tout et partout, met également en cause l’étude même de l’histoire. L’ordinateur n’est plus la chasse gardée des mathématiciens ou des grandes entreprises à caractère scientifique ou financier; depuis l’invention des microprocesseurs l’ordinateur est devenu l’affaire de tout le monde, ou presque. Bref, le raisonnement paraît fort simple, si cette machine complexe peut effectuer rapidement des opérations de toutes sortes et les garder en mémoire tout en offrant à l’utilisateur des copies écrites des résultats; elle offre dès lors à l’historien un outil indispensable. Que l’on songe à ce qui a déjà été fait : liste informatisée des membres de la Société, laquelle permet l’impression de plus de 110 étiquettes des adresses en moins de 20 secondes, classement des 556 soldats du Royal-Roussillon par ordre alphabétique de noms et de surnoms, classement des mêmes soldats par ordre de taille et d’âge et calcul des moyennes. Compte tenu des milliers de pages du Fonds Elisée Choquet, inutile d’ajouter que la micro-électronique offre là comme ailleurs des possibilités qui dépassent largement celles d’un classement sommaire sur fiches cartonnées (ce qui n’enlève rien au travail déjà fait). Et que dire des inventaires de journaux, de la cartothèque, de la généalogie et quoi encore : là où le cerveau humain doit travailler pendant des heures, la machine le réalise en quelques milliardièmes de seconde. Dans la foulé de ce qui précède, voilà maintenant que l’ordinateur se fourre le nez dans la Bastion : n’en n’a-t-il pas permi la correction de toutes les fautes avant l’impression et calculé en plus le nombre de mots, de lignes et de pages ainsi que la largeur des colonnes et leur disposition? C’est ce qui donne à ce numéro ce caractère si particulier. L’avenir s’ouvre donc sur un vaste champ d’utilisations variées. Mais soyez sans crainte il n’existe pas encore d’ordinateur capable d’écrire le Bastion . . .

    Notre Société historique n’allait pas laisser passer le virage technologique actuel sans y entrer de plain-pied. En effet cette accélération de l’histoire qui a envahi en vingt ans toutes les facettes de notre vie et qui touche à tout et partout, met également en cause l’étude même de l’histoire. L’ordinateur n’est plus la chasse gardée des mathématiciens ou des grandes entreprises à caractère scientifique ou financier; depuis l’invention des microprocesseurs l’ordinateur est devenu l’affaire de tout le monde, ou presque. Bref, le raisonnement paraît fort simple, si cette machine complexe peut effectuer rapidement des opérations de toutes sortes et les garder en mémoire tout en offrant à l’utilisateur des copies écrites des résultats; elle offre dès lors à l’historien un outil indispensable. Que l’on songe à ce qui a déjà été fait : liste informatisée des membres de la Société, laquelle permet l’impression de plus de 110 étiquettes des adresses en moins de 20 secondes, classement des 556 soldats du Royal-Roussillon par ordre alphabétique de noms et de surnoms, classement des mêmes soldats par ordre de taille et d’âge et calcul des moyennes. Compte tenu des milliers de pages du Fonds Elisée Choquet, inutile d’ajouter que la micro-électronique offre là comme ailleurs des possibilités qui dépassent largement celles d’un classement sommaire sur fiches cartonnées (ce qui n’enlève rien au travail déjà fait). Et que dire des inventaires de journaux, de la cartothèque, de la généalogie et quoi encore : là où le cerveau humain doit travailler pendant des heures, la machine le réalise en quelques milliardièmes de seconde. Dans la foulé de ce qui précède, voilà maintenant que l’ordinateur se fourre le nez dans la Bastion : n’en n’a-t-il pas permi la correction de toutes les fautes avant l’impression et calculé en plus le nombre de mots, de lignes et de pages ainsi que la largeur des colonnes et leur disposition? C’est ce qui donne à ce numéro ce caractère si particulier. L’avenir s’ouvre donc sur un vaste champ d’utilisations variées. Mais soyez sans crainte il n’existe pas encore d’ordinateur capable d’écrire le Bastion . . ....

    Royal-Roussillon

             Le Bastion a déjà offert à ses lecteurs dans les numéros précédents la liste des soldats de neuf des treize compagnies du Royal-Roussillon venues en Nouvelle-France entre 1756 et 1760. Nous publions aujourd’hui les noms des membres des quatre compagnies manquantes. Le lecteur assidu aura sans doute remarqué que cette fois-ci les noms apparaissent selon une structure nouvelle dans laquelle chaque individu est représenté par une série de paramètres répartis sur sept colonnes. La première contient le nom de famille de chaque soldat, la seconde son prénom immédiatement suivi de son surnom. Viennent ensuite le grade s’il y a lieu (AN : anspessade, CL : caporal, CP : capitaine, SG : sergent, LT : lieutenant, EN : enseigne et TB : tambour), l’âge, la taille (e.g. 62 signifie 62 pouces ou encore 5 pieds et 2 pouces en mesures françaises) et le numéro de la compagnie.

    D’aucuns conviendront que cette mise en page, quoique moins élégantes qu’à l’habitude, a l’avantage d’offrir beaucoup plus d’informations dans un espace plus restreint.

    Nous espérons sous peu dans ce même bulletin faire suivre ces listes d’une notice historique sur ce régiment célèbre pour ses exploits à Carillon et sur les plaines d’Abraham.

    Compagnie de Rouyn

    Adam, Jean Baptiste, Laroze, 28, 62, 10

    Alexandre, Pierre, St-Pierre, TB, 21, 62, 10

    Anecey, Noel, Pretaboire, 28, 62, 10

    Aubin, Jean, Champagne, 22, 63, 10

    Bart, Jacques, Lacroix 18, 61, 10

    Bart, Jean Louis, Vivarois, 19, 68, 10

    Bonnars, Claude, Lajeunesse 24, 64, 10

    Bonniface Jean Louis Lafeuillade CL, 31, 63, 10

    Boudiere, Jacques, St-Jacques, 25, 62, 10

    Bourgeois, Pierre, Lajoye, 22, 62, 10

    Bousquet, Joachim, Sansoucy, AN, 33, 66, 10

    Brahy, Jean, Bouville, 17, 61, 10

    Butet, Francois, Laloire, 22, 63, 10

    Casail, Pierre, Laviolette, SG, 30, 63, 10

    Comptois, Nicolas, Comptois, 18, 61, 10

    Coste, Jean, Crepin 22, 64, 10

    Crevel, Joachim, Crevel, SG, 30, 65, 10

    Derouyn, CP, 10

    Diau, Pierre, Latreisse, 19, 62, 10

    Farizot, Jacques, Lagirofle, CL, 24, 62, 10

    Fede, Jean Jacques, Vadeboncoeur, 16, 61, 10

    Filion, Jacques, Lafrance, 39, 63, 10

    Giboulon, Louis, St-Louis, S, 29, 62, 10

    Guarigue, Agnan, St-Laurent, 24, 62, 10

    Guigne, Pierre, Jolyboir, AN, 25, 64, 10

    Lombars, Charles, Lombars, 23, 64, 10

    Loup, Jean Germain, St-Germain, CL, 24, 66, 10

    Martin, Jean, Tranchemontagne, 27, 62, 10

    Mathieu, Jean Baptiste, Deslauriers, 22, 62, 10

    Naire, François, Lavictoire, 17, 61, 10

    Perier, Claude, Ladouceur, 21, 61, 10

    Peris, Sebastien, Peris, 26, 63, 10

    Platet, Martin, St-Martin, 23, 64, 10

    Quidam, Claude, Beausoleil, 24, 63, 10

    Racle, Remy, St-Amour, 30, 64, 10

    Renard, Nicolas, Lafleur, 22, 61, 10

    Renars, Charles, Latulipe, AN, 26, 63, 10

    Richard, Pierre, Jolycoeur, 21, 62, 10

    Robert, Claude, Robert, 38, 62, 10

    Routechars, Francois Joseph, Laforce, 23, 63, 10

    Salabery, Joseph, St-Joseph, 20, 62, 10

    Serrurier, LT, 10

    Compagnie de Bourgat

    Antoine, Nicolas, St-Antoine, 25, 63, 11

    Audinot, Jean Claude, Lagirofle 29, 63, 11

    Aureol, Joseph, Lapierre, 26, 63, 11

    Baisse, Germain, Sanscartier, 18, 61, 11

    Barthelemy, Claude, Provencal 19, 62, 11

    Baussegrotte (?), Nicolas, Sanschagrin, 22, 63, 11

    Bennes (?), Antoine, St-Pons, 23, 62, 11

    Billier, Marg, Perpignan, 25, 64, 11

    Billon, Jean Pierre, St-Dies, 22, 62, 11

    Bonnet, Jean, Lasonde, 23, 65, 11

    Bourgat, CP, 11

    Camurat (?), Bonavatenture, Roussillon 33, 65, 11

    Capset, Joseph, Latulippe, 19, 61, 11

    Carabin, Michel, Latendresse, 22, 62, 11

    Cherrier, Jean-Baptiste, Divertissan, 26, 63, 11

    Chevre (Chevve), Nicolas, Dupont, 26, 65, 11

    Colin, Dominique, St-Eloy, 24, 62, 11

    Colin, Francois, Colin, CL, 27, 63, 11

    Corieux, Jean-Nicolas, Haumon, TB, 25, 65, 11

    Cuny, Jean Claude, Bellerdze, AN, 30, 63, 11

    Degelin, Dominique, Lafleur, 24, 62, 11

    Degnere, Joseph, Deslauriers, AN, 28, 63, 11

    Depierre, Jean, Lacouture 26, 65, 11

    Desplaise, Michel, Passepartout, 24, 64, 11

    Durand, Jean, Laroze, 40, 63, 11

    Guery, Jean-Baptiste, Serscourt, CL, 29, 64, 11

    Hacars, François, Jolycoeur, AN, 27, 63, 11

    Idaine, Antoine, Sansfacon, 27, 65, 11

    Le Drole, Dominique, Dominique, SG, 38, 64, 11

    Leblanc, LT, 11

    Lerminat, Jean, Lerminat, SG, 24, 65, 11

    Loirette, Jean, Lalancette, CL, 42, 62, 11

    Longer (?), Pierre, St-Pierre, 29, 67, 11

    Modet, Pierre, Lapalme, 29, 65, 11

    Montuit (?), Dominique, St-Martin, 29, 64, 11

    Nignot, Nicolas, Beausejour, 21, 65, 11

    Perdigaud, Guillaume, Lavigueur, 25, 63, 11

    Philippe, Joseph, Avignon, 35, 63, 11

    Racussel, Christophe, Lalime 27, 63, 11

    Richer, Jacques, Balade, 25, 63, 11

    Sage, Jean, Monpellier, 23, 64, 11

    Tareve, Jean Louis, Beausoleil, 17, 62, 11

    Compagnie de Servier

    Abriq, Pierre, Laroze, AN, 22, 63, 12

    Andrieux, Antoine, Laforge, CL, 19, 65, 12

    Autemon, Etienne, Laliberte, 17, 62, 12

    Azeman, Jacques, St-Martin, TB, 21, 61, 12

    Bataille, Jacques, Bataille, 19, 63, 12

    Bellon, Laurent, Martegue, 20, 63, 12

    Bertrons, Francois, Bertrons, SG, 19, 64, 12

    Breau, Jean, Montplaisir, 19, 65, 12

    Brouce, Antoine, Tranchemontagne, AN, 21, 62, 12

    Carriere, Philippe, Bourguignon, 33, 66, 12

    Charles, Francois, Sansregret, 17, 63, 12

    Colounniere (?), Pierre, Belhumeur, 26, 64, 12

    Cron, Jean, Francoeur, 19, 63, 12

    D'Auriolle, Louis Mathieu, Sanschagrin, CL, 24, 63, 12

    De Fontaine, LT, 12

    De Servier, CP, 12

    Delboir, Jean-Baptiste, Delboir, SG, 24, 66, 12

    Durieu, Jean, Vivelamour, 22, 62, 12

    Fermeve, Antoine, Cette, 21, 63, 12

    Francois, Germain, Francois, 25, 62, 12

    Garuer, Peran, Lacouture, 21, 64, 12

    Gregoire, Nicolas, Gregoire, 20, 61, 12

    Jourdan, André, Jourdan, 16, 63, 12

    Labatu, Thomas, Lajoye, 19, 62, 12

    Labrugne, Jean, St-Jean, 18, 60, 12

    Lafond, Jean Francois, Lafond, 20, 62, 12

    Legrand, Gregoire, Dufresne, 25, 62, 12

    Lemaire, Jacques, St-Hilaire, 24, 63 ,12

    Loroid, Joseph, Montferan, 33, 61, 12

    Manniot, Guillaume, Pleinpont, 30, 61, 12

    Metrot, Alexis, St-Alexis, 22, 62, 12

    Milhaud, Antoine, Beausoleil, 19, 63, 12

    Pager, François, Laverdure, AN, 19, 63, 12

    Papoux, Jean, Lafortune, 18, 61, 12

    Quaboder, Jean, Ladeveze, 32, 62, 12

    Ramond, Barthelemy, St-Aman, 21 63 12

    Ripotan, Mathieu, Niort, 18, 62 ,12

    Seran, Jean, Lagrandeur, 27, 65, 12

    Tallard, Jean, Tallard, 20, 62, 12

    Tonelle, Pierre, Sansquartier, 19, 63, 12

    Tortochot, Denis, Dijon, CL, 27, 63, 12

    Vidal, Jean Antoine, Limour, 22, 63, 12

    Compagnie de Thiballier

    Alin, Francois, Vadeboncoeur, 22 62 13

    Aubergete, Claude, Laforge, 24, 63, 13

    Audigny, Nicolas, Avignon, 25, 6,2 13

    Bareseus, Hugues, Bareseus, 26, 62, 13

    Bart, Jean, St-Jean, AN, 36, 63, 13

    Bernard, Nicolas, Beausejour, 25, 62, 13

    Bonhomme, André, Lamagnificience, CL, 30, 62, 13

    Bornet, Pierre, Lagirofle, 30, 63, 13

    Briseunier, Baptiste, Baptiste, 20, 62, 13

    Castel, Francois, Laviolette, TB, 20, 63, 13

    Causvand (?), Louis, Dominique, 26, 66, 13

    Cazin, Joseph, Belamour, 21, 64, 13

    Colin, Jacques, Jassemin, 19, 62, 13

    Collomin, Francois, Blondin, 20, 62, 13

    Delas, Joseph, Belair, SG, 33, 63, 13

    Desbois, François, Langueille, 18, 62, 13

    Des Breaux, LT, 13

    Dufour, Thibaut, Brind'amour, 19, 63, 13

    Duprez, Etienne, St-Etienne, 25, 63, 13

    Gibers, Etienne, Laforme, 24, 63, 13

    Gisquet, Antoine, Beziers 40, 64, 13

    Henry, Jean, Missein, 24, 62, 13

    Lambert, Louis, St-Lambert, 22, 62, 13

    Lasalle, Jerome, Lasalle, AN, 31, 64, 13

    Lebreau, Nicolas, Deslauriers, 19, 61, 13

    Leraus, Bernard, Latulippe, 27, 62, 13

    Majou, Nicolas, Lajeunesse, 23, 63, 13

    Pary, Claude, Dupuis, 30, 63, 13

    Pietrenier, Jean, Chevalier, AN, 30, 64, 13

    Platrier, Bernard, Sanschagrin, 36, 63, 13

    Portes, Jean, Contois, 43, 62, 13

    Ravur, Jean Baptiste, Olivier, SG, 20, 63, 13

    Resplendy, Antoine, Provencal, 27, 62, 13

    Riquet, Jean, Lagrandeur, 20, 65, 13

    Roussel, Pierre, St-Pierre, CL, 39, 63, 13

    Roussel, Francois, Lafleur, 24, 64, 13

    Tailleur, Francois, Francoeur, 21, 64, 13

    Tartara, Antoine, St-Antoine, CL, 36, 64, 13

    Theodore, Louis, Adenvir, 23, 62, 13

    Thiballier, CP, 13

    Tourlat, Pierre Louis, Pretaboire, 23, 64, 13

    Vergue, Jean, Sanssoucy, 25, 63, 13

             Le Bastion a déjà offert à ses lecteurs dans les numéros précédents la liste des soldats de neuf des treize compagnies du Royal-Roussillon venues en Nouvelle-France entre 1756 et 1760. Nous publions aujourd’hui les noms des membres des quatre compagnies manquantes. Le lecteur assidu aura sans doute remarqué que cette fois-ci les noms apparaissent selon une structure nouvelle dans laquelle chaque individu est représenté par une série de paramètres répartis sur sept colonnes. La première contient le nom de famille de chaque soldat, la seconde son prénom immédiatement suivi de son surnom. Viennent ensuite le grade s’il y a lieu (AN : anspessade, CL : caporal, CP : capitaine, SG : sergent, LT : lieutenant, EN : enseigne et TB : tambour), l’âge, la taille (e.g. 62 signifie 62 pouces ou encore 5 pieds et 2 pouces en mesures françaises) et le numéro de la compagnie. D’aucuns conviendront que cette mise en page, quoique moins élégantes qu’à l’habitude, a l’avantage d’offrir beaucoup plus d’informations dans un espace plus restreint. Nous espérons sous peu dans ce même bulletin faire suivre ces listes d’une notice historique sur ce régiment célèbre pour ses exploits à Carillon et sur les plaines d’Abraham. Compagnie de Rouyn Adam, Jean Baptiste, Laroze, 28, 62, 10 Alexandre, Pierre, St-Pierre, TB, 21, 62, 10 Anecey, Noel, Pretaboire, 28, 62, 10 Aubin, Jean, Champagne, 22, 63, 10 Bart, Jacques, Lacroix 18, 61, 10 Bart, Jean Louis, Vivarois, 19, 68, 10 Bonnars, Claude, Lajeunesse 24, 64, 10 Bonniface Jean Louis Lafeuillade CL, 31, 63, 10 Boudiere, Jacques, St-Jacques, 25, 62, 10 Bourgeois, Pierre, Lajoye, 22, 62, 10 Bousquet, Joachim, Sansoucy, AN, 33, 66, 10 Brahy, Jean, Bouville, 17, 61, 10 Butet, Francois, Laloire, 22, 63, 10 Casail, Pierre, Laviolette, SG, 30, 63, 10 Comptois, Nicolas, Comptois, 18, 61, 10 Coste, Jean, Crepin 22, 64, 10 Crevel, Joachim, Crevel, SG, 30, 65, 10 Derouyn, CP, 10 Diau, Pierre, Latreisse, 19, 62, 10 Farizot, Jacques, Lagirofle, CL, 24, 62, 10 Fede, Jean Jacques, Vadeboncoeur, 16, 61, 10 Filion, Jacques, Lafrance, 39, 63, 10 Giboulon, Louis, St-Louis, S, 29, 62, 10 Guarigue, Agnan, St-Laurent, 24, 62, 10 Guigne, Pierre, Jolyboir, AN, 25, 64, 10 Lombars, Charles, Lombars, 23, 64, 10 Loup, Jean Germain, St-Germain, CL, 24, 66, 10 Martin, Jean, Tranchemontagne, 27, 62, 10 Mathieu, Jean Baptiste, Deslauriers, 22, 62, 10 Naire, François, Lavictoire, 17, 61, 10 Perier, Claude, Ladouceur, 21, 61, 10 Peris, Sebastien, Peris, 26, 63, 10 Platet, Martin, St-Martin, 23, 64, 10 Quidam, Claude, Beausoleil, 24, 63, 10 Racle, Remy, St-Amour, 30, 64, 10 Renard, Nicolas, Lafleur, 22, 61, 10 Renars, Charles, Latulipe, AN, 26, 63, 10 Richard, Pierre, Jolycoeur, 21, 62, 10 Robert, Claude, Robert, 38, 62, 10 Routechars, Francois Joseph, Laforce, 23, 63, 10 Salabery, Joseph, St-Joseph, 20, 62, 10 Serrurier, LT, 10 Compagnie de Bourgat Antoine, Nicolas, St-Antoine, 25, 63, 11 Audinot, Jean Claude, Lagirofle 29, 63, 11 Aureol, Joseph, Lapierre, 26, 63, 11 Baisse, Germain, Sanscartier, 18, 61, 11 Barthelemy, Claude, Provencal 19, 62, 11 Baussegrotte (?), Nicolas, Sanschagrin, 22, 63, 11 Bennes (?), Antoine, St-Pons, 23, 62, 11 Billier, Marg, Perpignan, 25, 64, 11 Billon, Jean Pierre, St-Dies, 22, 62, 11 Bonnet, Jean, Lasonde, 23, 65, 11 Bourgat, CP, 11 Camurat (?), Bonavatenture, Roussillon 33, 65, 11 Capset, Joseph, Latulippe, 19, 61, 11 Carabin, Michel, Latendresse, 22, 62, 11 Cherrier, Jean-Baptiste, Divertissan, 26, 63, 11 Chevre (Chevve), Nicolas, Dupont, 26, 65, 11 Colin, Dominique, St-Eloy, 24, 62, 11 Colin, Francois, Colin, CL, 27, 63, 11 Corieux, Jean-Nicolas, Haumon, TB, 25, 65, 11 Cuny, Jean Claude, Bellerdze, AN, 30, 63, 11 Degelin, Dominique, Lafleur, 24, 62, 11 Degnere, Joseph, Deslauriers, AN, 28, 63, 11 Depierre, Jean, Lacouture 26, 65, 11 Desplaise, Michel, Passepartout, 24, 64, 11 Durand, Jean, Laroze, 40, 63, 11 Guery, Jean-Baptiste, Serscourt, CL, 29, 64, 11 Hacars, François, Jolycoeur, AN, 27, 63, 11 Idaine, Antoine, Sansfacon, 27, 65, 11 Le Drole, Dominique, Dominique, SG, 38, 64, 11 Leblanc, LT, 11 Lerminat, Jean, Lerminat, SG, 24, 65, 11 Loirette, Jean, Lalancette, CL, 42, 62, 11 Longer (?), Pierre, St-Pierre, 29, 67, 11 Modet, Pierre, Lapalme, 29, 65, 11 Montuit (?), Dominique, St-Martin, 29, 64, 11 Nignot, Nicolas, Beausejour, 21, 65, 11 Perdigaud, Guillaume, Lavigueur, 25, 63, 11 Philippe, Joseph, Avignon, 35, 63, 11 Racussel, Christophe, Lalime 27, 63, 11 Richer, Jacques, Balade, 25, 63, 11 Sage, Jean, Monpellier, 23, 64, 11 Tareve, Jean Louis, Beausoleil, 17, 62, 11 Compagnie de Servier Abriq, Pierre, Laroze, AN, 22, 63, 12 Andrieux, Antoine, Laforge, CL, 19, 65, 12 Autemon, Etienne, Laliberte, 17, 62, 12 Azeman, Jacques, St-Martin, TB, 21, 61, 12 Bataille, Jacques, Bataille, 19, 63, 12 Bellon, Laurent, Martegue, 20, 63, 12 Bertrons, Francois, Bertrons, SG, 19, 64, 12 Breau, Jean, Montplaisir, 19, 65, 12 Brouce, Antoine, Tranchemontagne, AN, 21, 62, 12 Carriere, Philippe, Bourguignon, 33, 66, 12 Charles, Francois, Sansregret, 17, 63, 12 Colounniere (?), Pierre, Belhumeur, 26, 64, 12 Cron, Jean, Francoeur, 19, 63, 12 D'Auriolle, Louis Mathieu, Sanschagrin, CL, 24, 63, 12 De Fontaine, LT, 12 De Servier, CP, 12 Delboir, Jean-Baptiste, Delboir, SG, 24, 66, 12 Durieu, Jean, Vivelamour, 22, 62, 12 Fermeve, Antoine, Cette, 21, 63, 12 Francois, Germain, Francois, 25, 62, 12 Garuer, Peran, Lacouture, 21, 64, 12 Gregoire, Nicolas, Gregoire, 20, 61, 12 Jourdan, André, Jourdan, 16, 63, 12 Labatu, Thomas, Lajoye, 19, 62, 12 Labrugne, Jean, St-Jean, 18, 60, 12 Lafond, Jean Francois, Lafond, 20, 62, 12 Legrand, Gregoire, Dufresne, 25, 62, 12 Lemaire, Jacques, St-Hilaire, 24, 63 ,12 Loroid, Joseph, Montferan, 33, 61, 12 Manniot, Guillaume, Pleinpont, 30, 61, 12 Metrot, Alexis, St-Alexis, 22, 62, 12 Milhaud, Antoine, Beausoleil, 19, 63, 12 Pager, François, Laverdure, AN, 19, 63, 12 Papoux, Jean, Lafortune, 18, 61, 12 Quaboder, Jean, Ladeveze, 32, 62, 12 Ramond, Barthelemy, St-Aman, 21 63 12 Ripotan, Mathieu, Niort, 18, 62 ,12 Seran, Jean, Lagrandeur, 27, 65, 12 Tallard, Jean, Tallard, 20, 62, 12 Tonelle, Pierre, Sansquartier, 19, 63, 12 Tortochot, Denis, Dijon, CL, 27, 63, 12 Vidal, Jean Antoine, Limour, 22, 63, 12 Compagnie de Thiballier Alin, Francois, Vadeboncoeur, 22 62 13 Aubergete, Claude, Laforge, 24, 63, 13 Audigny, Nicolas, Avignon, 25, 6,2 13 Bareseus, Hugues, Bareseus, 26, 62, 13 Bart, Jean, St-Jean, AN, 36, 63, 13 Bernard, Nicolas, Beausejour, 25, 62, 13 Bonhomme, André, Lamagnificience, CL, 30, 62, 13 Bornet, Pierre, Lagirofle, 30, 63, 13 Briseunier, Baptiste, Baptiste, 20, 62, 13 Castel, Francois, Laviolette, TB, 20, 63, 13 Causvand (?), Louis, Dominique, 26, 66, 13 Cazin, Joseph, Belamour, 21, 64, 13 Colin, Jacques, Jassemin, 19, 62, 13 Collomin, Francois, Blondin, 20, 62, 13 Delas, Joseph, Belair, SG, 33, 63, 13 Desbois, François, Langueille, 18, 62, 13 Des Breaux, LT, 13 Dufour, Thibaut, Brind'amour, 19, 63, 13 Duprez, Etienne, St-Etienne, 25, 63, 13 Gibers, Etienne, Laforme, 24, 63, 13 Gisquet, Antoine, Beziers 40, 64, 13 Henry, Jean, Missein, 24, 62, 13 Lambert, Louis, St-Lambert, 22, 62, 13 Lasalle, Jerome, Lasalle, AN, 31, 64, 13 Lebreau, Nicolas, Deslauriers, 19, 61, 13 Leraus, Bernard, Latulippe, 27, 62, 13 Majou, Nicolas, Lajeunesse, 23, 63, 13 Pary, Claude, Dupuis, 30, 63, 13 Pietrenier, Jean, Chevalier, AN, 30, 64, 13 Platrier, Bernard, Sanschagrin, 36, 63, 13 Portes, Jean, Contois, 43, 62, 13 Ravur, Jean Baptiste, Olivier, SG, 20, 63, 13 Resplendy, Antoine, Provencal, 27, 62, 13 Riquet, Jean, Lagrandeur, 20, 65, 13 Roussel, Pierre, St-Pierre, CL, 39, 63, 13 Roussel, Francois, Lafleur, 24, 64, 13 Tailleur, Francois, Francoeur, 21, 64, 13 Tartara, Antoine, St-Antoine, CL, 36, 64, 13 Theodore, Louis, Adenvir, 23, 62, 13 Thiballier, CP, 13 Tourlat, Pierre Louis, Pretaboire, 23, 64, 13 Vergue, Jean, Sanssoucy, 25, 63, 13...

    Le dernier forgeron à La Prairie

    Depuis l’âge des métaux le forgeron a toujours fasciné autant par sa force physique parfois exceptionnelle, que par sa connaissance de la secrète et mystérieuse alchimie du fer et du feu.

    Au Québec le forgeron de village, issu d’une longue tradition, est devenu avec les siècles un personnage légendaire qui a inspiré peintres, conteurs et écrivains. Hélàs, la fabrication industrielle de nombreux objets métalliques, la multiplication des automobiles après 1950 et l’apparition de machines-outils fort complexes ont opéré chez nous la lente mais certaine disparition de ce beau métier.

    Les hommes et leur art n’y sont plus, mais le personnage nous habite toujours; grand, fort, mi-sérieux mi-taquin et un peu secret. Ainsi en fut-il de Charles-Auguste Bouthillier, dernier forgeron de LaPrairie, décédé le 12 octobre 1982 à l’âge de 84 ans et 6 mois. Voici donc dans les lignes qui suivent le bref récit d’une vie qui allait pendant près d’un demi siècle inspirer au soufflet de l’histoire la mémoire de l’homme et du geste.

    Il naquit rue Saint-Ignace le 14 avril 1898 dans ce qu’on appelait le faubourg à “m’lasse”, quartier très achalandé dans le LaPrairie de l’époque. Dernier né; quatre garçons et quatre filles l’avaient déjà précédé auprès de leurs parents Moise Bouthillier et Catherine Barrette.

    À l’âge de six ans il fait son entrée à l’Académie St-Joseph qu’il fréquentera pendant sept ans. Un emploi assez rémunérateur à la Laprairie Brick l'amène alors à abandonner les études. Après quelques mois il quitte la briqueterie pour un séjour de courte durée à la fonderie Dussault rue St-Ignace. A l'automne 1915, nouveau changement, il se retrouve comme aide dans la forge chez Peter Lyall à Montréal-ouest, et après une interruption de plus d'un an dûe à la guerre, il passera en 1918 chez Hamel à Verdun afin d'y apprendre cette fois-ci pendant quatre mois le vrai métier de forgeron.

    Il s'établira enfin à LaPrairie en janvier 1922 après un séjour de vingt mois chez Henri Lapalme forgeron à Delson.

    D'abord associé à Adolphe Gingras; les deux compagnons ouvrent une boutique de forge sur le terrain d’Israel Longtin, rue du Boulevard, là où est situé aujourd'hui le commerce de bois de Marcel Oligny. Après cinq mois de cette association Charles Bouthillier achète la part de Gingras et devient l'unique propriétaire de la forge.

    Il allait ainsi pendant plus de quarante-cinq ans avec sa seule enclume comme figure de proue, naviguer sur le dur métier de forgeron. Fers à chevaux, pinces à briques, rampes d'escaliers et balustrades de balcons, réparations de voitures diverses, bandages de roues etc… tout cela se succéderait au feu dont lui seul avait l'habitude.

    Il a donc pratiqué la maréchalerie, la taillanderie et le charronnage, en même temps que la forge en général. Les tâches qu'il pouvait accomplir et les objets qu'il pouvait fabriquer dans une journée étaient donc des plus variés. Son souci premier était de satisfaire le client en réparant ou en fabriquant complètement la pièce nécessaire; pour ce faire l'habileté manuelle, la connaissance des températures et l'esprit inventif s'imposaient. Qu'on ajoute à cela une habileté particulière pour amadouer les chevaux les plus récalcitrants.

    Un client quadrupède qui attend qu’on le chausse à neuf.

    Ayant déjà compris qu'il faut battre le fer quand il est chaud, il épouse en 1923 Marthe Raquépas. Celle-ci donnera successivement naissance à huit enfants dont des jumelles et des triplées (une seule de ces dernières survivra). Quelques années plus tard il entreprend la construction de la boutique actuelle et le pavage de la cour.

    Hélàs vers 1950-55 la demande n'est plus la même et le métier se transforme pour les raisons citées au début de ce texte; la soudure prend vite la place des travaux usuels. Il en va ainsi jusqu'en juillet 1967 époque à laquelle M. Bouthillier doit à regret abandonner sa forge après avoir été terrassé par une crise cardiaque,

    Quinze années suivront à turluter et à taquiner le poisson et les membres de la famille. Mais un jour de l'automne 1982 la braise des souvenirs devait se refroidir à jamais; Dieu rappelait vers lui le fils de Vulcain.

    Adieu donc et merci M. Bouthillier !

    Avec la précieuse collaboration de Mme Alice Bouthillier.

    Depuis l’âge des métaux le forgeron a toujours fasciné autant par sa force physique parfois exceptionnelle, que par sa connaissance de la secrète et mystérieuse alchimie du fer et du feu. Au Québec le forgeron de village, issu d’une longue tradition, est devenu avec les siècles un personnage légendaire qui a inspiré peintres, conteurs et écrivains. Hélàs, la fabrication industrielle de nombreux objets métalliques, la multiplication des automobiles après 1950 et l’apparition de machines-outils fort complexes ont opéré chez nous la lente mais certaine disparition de ce beau métier. Les hommes et leur art n’y sont plus, mais le personnage nous habite toujours; grand, fort, mi-sérieux mi-taquin et un peu secret. Ainsi en fut-il de Charles-Auguste Bouthillier, dernier forgeron de LaPrairie, décédé le 12 octobre 1982 à l’âge de 84 ans et 6 mois. Voici donc dans les lignes qui suivent le bref récit d’une vie qui allait pendant près d’un demi siècle inspirer au soufflet de l’histoire la mémoire de l’homme et du geste. Il naquit rue Saint-Ignace le 14 avril 1898 dans ce qu’on appelait le faubourg à “m’lasse”, quartier très achalandé dans le LaPrairie de l’époque. Dernier né; quatre garçons et quatre filles l’avaient déjà précédé auprès de leurs parents Moise Bouthillier et Catherine Barrette. À l’âge de six ans il fait son entrée à l’Académie St-Joseph qu’il fréquentera pendant sept ans. Un emploi assez rémunérateur à la Laprairie Brick l'amène alors à abandonner les études. Après quelques mois il quitte la briqueterie pour un séjour de courte durée à la fonderie Dussault rue St-Ignace. A l'automne 1915, nouveau changement, il se retrouve comme aide dans la forge chez Peter Lyall à Montréal-ouest, et après une interruption de plus d'un an dûe à la guerre, il passera en 1918 chez Hamel à Verdun afin d'y apprendre cette fois-ci pendant quatre mois le vrai métier de forgeron. Il s'établira enfin à LaPrairie en janvier 1922 après un séjour de vingt mois chez Henri Lapalme forgeron à Delson. D'abord associé à Adolphe Gingras; les deux compagnons ouvrent une boutique de forge sur le terrain d’Israel Longtin, rue du Boulevard, là où est situé aujourd'hui le commerce de bois de Marcel Oligny. Après cinq mois de cette association Charles Bouthillier achète la part de Gingras et devient l'unique propriétaire de la forge. Il allait ainsi pendant plus de quarante-cinq ans avec sa seule enclume comme figure de proue, naviguer sur le dur métier de forgeron. Fers à chevaux, pinces à briques, rampes d'escaliers et balustrades de balcons, réparations de voitures diverses, bandages de roues etc… tout cela se succéderait au feu dont lui seul avait l'habitude. Il a donc pratiqué la maréchalerie, la taillanderie et le charronnage, en même temps que la forge en général. Les tâches qu'il pouvait accomplir et les objets qu'il pouvait fabriquer dans une journée étaient donc des plus variés. Son souci premier était de satisfaire le client en réparant ou en fabriquant complètement la pièce nécessaire; pour ce faire l'habileté manuelle, la connaissance des températures et l'esprit inventif s'imposaient. Qu'on ajoute à cela une habileté particulière pour amadouer les chevaux les plus récalcitrants. Un client quadrupède qui attend qu’on le chausse à neuf. Ayant déjà compris qu'il faut battre le fer quand il est chaud, il épouse en 1923 Marthe Raquépas. Celle-ci donnera successivement naissance à huit enfants dont des jumelles et des triplées (une seule de ces dernières survivra). Quelques années plus tard il entreprend la construction de la boutique actuelle et le pavage de la cour. Hélàs vers 1950-55 la demande n'est plus la même et le métier se transforme pour les raisons citées au début de ce texte; la soudure prend vite la place des travaux usuels. Il en va ainsi jusqu'en juillet 1967 époque à laquelle M. Bouthillier doit à regret abandonner sa forge après avoir été terrassé par une crise cardiaque, Quinze années suivront à turluter et à taquiner le poisson et les membres de la famille. Mais un jour de l'automne 1982 la braise des souvenirs devait se refroidir à jamais; Dieu rappelait vers lui le fils de Vulcain. Adieu donc et merci M. Bouthillier ! Avec la précieuse collaboration de Mme Alice Bouthillier....

    Éditorial – La culture : un service essentiel

    Les institutions multiples dont s’est munie la ville de LaPrairie depuis quelques années ne sont pas sans augmenter le bien-être de l’ensemble des citoyens : équipements modernes pour la lutte contre les incendies, hôtel de ville, garage municipal, centre et centre d’achats sont là, il faut bien le reconnaître, des services essentiels.

    Cependant nous croyons que l’évolution et la composition actuelle de la population de LaPrairie exigent le développement plus marqué d’un secteur de l’activité humaine jusque là laissé dans l’ombre : à savoir le domaine culturel. Outre l’existence du Café instantané, du restaurant-théâtre du Vieux Fort et du Musée du Vieux Marché, les acquisitions à caractère culturel constituent à ce jour un bien maigre tribut. Cependant depuis quelques années, le dynamisme des édiles municipaux face à la Maison à tout l’monde et au Vieux Marché, autorisent, quant à la mise en place d’une maison de la culture, des espoirs encore insoupçonnés.

    Il y a cent ans LaPrairie, grâce à la Société littéraire, était dotée d’une bibliothèque, d’une salle de lecture et d’une salle de discussion : hélas tout cela n’est plus. Et pourtant l’intérêt marqué des dernières années pour les nombreuses expositions d’œuvres d’artistes et d’artisans, la demande croissante pour des cours à caractère culturel (émaux sur cuivre, tissage, peinture, danse etc..) et l’augmentation des heures disponibles pour les loisirs appelle de plus en plus l’ouverture d’un véritable centre culturel à LaPrairie.

    La Banque centrale de Prêt (dépôt régional de volumes qui sont prêtés aux nombreuses bibliothèques municipales de la région) en choisissant notre ville comme site posait sans le savoir un premier jalon en ce sens. Il va sans dire que les débuts peuvent être modestes et prendre place à l’intérieur d’un édifice déjà existant (n’a-t-il pas fallu vingt ans à la bibliothèque municipale de Boucherville avant d’être logée dans le magnifique centre culturel actuel ?). Quoi qu’il advienne, nombreux sont ceux qui dans notre ville songent de plus en plus à la nécessité d’une bibliothèque municipale et croient que sur ce point il serait grand temps de revenir cent ans en arrière.

    Les institutions multiples dont s’est munie la ville de LaPrairie depuis quelques années ne sont pas sans augmenter le bien-être de l’ensemble des citoyens : équipements modernes pour la lutte contre les incendies, hôtel de ville, garage municipal, centre et centre d’achats sont là, il faut bien le reconnaître, des services essentiels. Cependant nous croyons que l’évolution et la composition actuelle de la population de LaPrairie exigent le développement plus marqué d’un secteur de l’activité humaine jusque là laissé dans l’ombre : à savoir le domaine culturel. Outre l’existence du Café instantané, du restaurant-théâtre du Vieux Fort et du Musée du Vieux Marché, les acquisitions à caractère culturel constituent à ce jour un bien maigre tribut. Cependant depuis quelques années, le dynamisme des édiles municipaux face à la Maison à tout l’monde et au Vieux Marché, autorisent, quant à la mise en place d’une maison de la culture, des espoirs encore insoupçonnés. Il y a cent ans LaPrairie, grâce à la Société littéraire, était dotée d’une bibliothèque, d’une salle de lecture et d’une salle de discussion : hélas tout cela n’est plus. Et pourtant l’intérêt marqué des dernières années pour les nombreuses expositions d’œuvres d’artistes et d’artisans, la demande croissante pour des cours à caractère culturel (émaux sur cuivre, tissage, peinture, danse etc..) et l’augmentation des heures disponibles pour les loisirs appelle de plus en plus l’ouverture d’un véritable centre culturel à LaPrairie. La Banque centrale de Prêt (dépôt régional de volumes qui sont prêtés aux nombreuses bibliothèques municipales de la région) en choisissant notre ville comme site posait sans le savoir un premier jalon en ce sens. Il va sans dire que les débuts peuvent être modestes et prendre place à l’intérieur d’un édifice déjà existant (n’a-t-il pas fallu vingt ans à la bibliothèque municipale de Boucherville avant d’être logée dans le magnifique centre culturel actuel ?). Quoi qu’il advienne, nombreux sont ceux qui dans notre ville songent de plus en plus à la nécessité d’une bibliothèque municipale et croient que sur ce point il serait grand temps de revenir cent ans en arrière....

    Dix ans déjà!

    Le 27 novembre dernier plus de 125 convives participaient au banquet du dixième anniversaire de la Société historique de LaPrairie de la Magdeleine. Outre le président, M. André Taillon et son épouse, on remarquait également à la table d’honneur messieurs Pierre Deniger et Denis Lamarche, respectivement membre du parlement canadien et maire de LaPrairie; ils étaient eux aussi accompagnés de leur dame. Le père Julien Déziel, historien et généalogiste, le frère Ernest Rochette (fr. Damase) f.i.c. et M. Roland Bélanger président de la Fédération des Sociétés d’Histoire du Québec faisaient également partie du groupe des invités de marque.

    Pendant le repas; lequel avait été précédé de la messe traditionnelle et du vin d’honneur, messieurs René Côté f.i.c. et Gaétan Bourdages se partagèrent la délicate tâche de dresser l’éloge de la Société. Il est heureux que pour ce faire ils aient pu compter sur des années dont la fertilité nourrira la prochaine décennie. Car, il faut bien le reconnaître, la récolte a donné plus que la promesse des fleurs. Les origines et les réalisations des dernières années en témoignent de façon troublante. Qu’on se rappelle les premières réunions en 1971 sous les combles du restaurant le “Vieux Fort”. Qu’on n’oublie pas non plus l’enthousiasme et le dynamisme des pionniers qui obtenaient à l’automne 1972 la charte de la Société et organisaient en juin de la même année des fêtes nationales grandioses qui allaient attirer plus de 40 000 personnes dans le Vieux LaPrairie.

    Après ces débuts remarquables la Société n’allait ni ralentir le rythme, ni trahir sa vocation première. La déclaration de l’arrondissement historique, les fouilles archéologiques, l’aménagement du rez-de-chaussée du Vieux Marché, l’exposition historique permanente, l’acquisition de 20 000 photocopies du Fonds Elisée Choquet, les capsules didactiques et la publication du bulletin “Le Bastion” comptent parmi ses plus beaux joyaux.

    Lourds du fardeau de tant de gloire, les membres de la Société n’ont d’autre choix que de porter leur passé au futur. Car on ne fête pas ses dix ans pour abandonner le flambeau à la postérité, mais plutôt pour l’alimenter à la source de sa courte histoire.

    Une si belle soirée n’allait pas s’achever dans la remise du “¨Prix Thomas-Auguste Brisson”. Attribué pour la première fois, cette récompense, qui porte le nom d’un médecin qui fut à la fois maire et historiographe de LaPrairie (homme remarquable, LaPrairie lui doit son entrée dans l’ère industrielle), est remise à la fin de chaque année au membre de la Société qui s’est le plus distingué par son zèle et sa détermination à servir les objectifs de la Société. Le premier récipiendaire en fut le signataire de cet article.

    Après une fin de soirée récréative où le chant et la musique furent à l’honneur, les invités prirent congé à regret : l’histoire avait une fois encore marqué des points.

    René Côté f.i.c.

     

    Gaétan Bourdages

     

    Le Père Julien Déziel a célébré la messe traditionnelle.

     

    Une table fort animée.

     

    Paul Favreau et Ernest Rochette, deux grands connaisseurs de notre histoire locale.

     

    De g. à dr. : Denis Lamarche maire, André Taillon prés SHLM et son épouse Marie-Reine, Pierre Deniger député du comté au fédéral.

     

    Ménestrels d'un soir: Mario Coutu, André Taillon et Gilles Lussier

    Photos: 10e anniversaire

    Toute personne désireuse d’obtenir copies de photographies du dixième anniversaire, est invitée à consulter un album déposé à cet effet aux locaux de la Société. Les commandes de reproduction seront consignées sur les formulaires accompagnant l’album et leur paiement devra être effectué dès réception des photos. Aucune commande ne pourra être acceptée après le 15 mars 1983.

    Le 27 novembre dernier plus de 125 convives participaient au banquet du dixième anniversaire de la Société historique de LaPrairie de la Magdeleine. Outre le président, M. André Taillon et son épouse, on remarquait également à la table d’honneur messieurs Pierre Deniger et Denis Lamarche, respectivement membre du parlement canadien et maire de LaPrairie; ils étaient eux aussi accompagnés de leur dame. Le père Julien Déziel, historien et généalogiste, le frère Ernest Rochette (fr. Damase) f.i.c. et M. Roland Bélanger président de la Fédération des Sociétés d’Histoire du Québec faisaient également partie du groupe des invités de marque. Pendant le repas; lequel avait été précédé de la messe traditionnelle et du vin d’honneur, messieurs René Côté f.i.c. et Gaétan Bourdages se partagèrent la délicate tâche de dresser l’éloge de la Société. Il est heureux que pour ce faire ils aient pu compter sur des années dont la fertilité nourrira la prochaine décennie. Car, il faut bien le reconnaître, la récolte a donné plus que la promesse des fleurs. Les origines et les réalisations des dernières années en témoignent de façon troublante. Qu’on se rappelle les premières réunions en 1971 sous les combles du restaurant le “Vieux Fort”. Qu’on n’oublie pas non plus l’enthousiasme et le dynamisme des pionniers qui obtenaient à l’automne 1972 la charte de la Société et organisaient en juin de la même année des fêtes nationales grandioses qui allaient attirer plus de 40 000 personnes dans le Vieux LaPrairie. Après ces débuts remarquables la Société n’allait ni ralentir le rythme, ni trahir sa vocation première. La déclaration de l’arrondissement historique, les fouilles archéologiques, l’aménagement du rez-de-chaussée du Vieux Marché, l’exposition historique permanente, l’acquisition de 20 000 photocopies du Fonds Elisée Choquet, les capsules didactiques et la publication du bulletin “Le Bastion” comptent parmi ses plus beaux joyaux. Lourds du fardeau de tant de gloire, les membres de la Société n’ont d’autre choix que de porter leur passé au futur. Car on ne fête pas ses dix ans pour abandonner le flambeau à la postérité, mais plutôt pour l’alimenter à la source de sa courte histoire. Une si belle soirée n’allait pas s’achever dans la remise du “¨Prix Thomas-Auguste Brisson”. Attribué pour la première fois, cette récompense, qui porte le nom d’un médecin qui fut à la fois maire et historiographe de LaPrairie (homme remarquable, LaPrairie lui doit son entrée dans l’ère industrielle), est remise à la fin de chaque année au membre de la Société qui s’est le plus distingué par son zèle et sa détermination à servir les objectifs de la Société. Le premier récipiendaire en fut le signataire de cet article. Après une fin de soirée récréative où le chant et la musique furent à l’honneur, les invités prirent congé à regret : l’histoire avait une fois encore marqué des points. René Côté f.i.c.   Gaétan Bourdages   Le Père Julien Déziel a célébré la messe traditionnelle.   Une table fort animée.   Paul Favreau et Ernest Rochette, deux grands connaisseurs de notre histoire locale.   De g. à dr. : Denis Lamarche maire, André Taillon prés SHLM et son épouse Marie-Reine, Pierre Deniger député du comté au fédéral.   Ménestrels d'un soir: Mario Coutu, André Taillon et Gilles Lussier Photos: 10e anniversaire Toute personne désireuse d’obtenir copies de photographies du dixième anniversaire, est invitée à consulter un album déposé à cet effet aux locaux de la Société. Les commandes de reproduction seront consignées sur les formulaires accompagnant l’album et leur paiement devra être effectué dès réception des photos. Aucune commande ne pourra être acceptée après le 15 mars 1983....

    Royal-Roussillon

    Compagnie de Bassignac

    M. De Bassignac Capitaine

    M. le Chevalier de Grand Jean Lieutenant

    Noms et Surnoms des Sergens, Haute-Payes et Soldats

    1. Pierre Piere dit Ladouceur, Sergent, 28 ans

    2. Jean-Bapt. Lepaire dit Champigny, Sergent, 24

    3. Louis Vernier dit Belamour, Tambour, 19

    4. Giraud(?) Ducros dit Dauphiné, Caporal, 30

    5. Pierre Autebesse dit Beauséjour, Caporal, 24

    6. Maurice Belfont dit Bélair, Caporal, 28

    7. Jean Cohade dit Léveillé, Anspessade, 24

    8. Julien Colin dit Colin, Ansp., 24

    9. Gilbers Monestier dit St-Laurent, Ansp., 26

    10. François Delmar dit Laviolette, 26

    11. Bernard Lecomte dit Lecomte, 22

    12. Jean Rourque dit St-Jean, 23

    13. Léger Bodiar dit Clermont, 24

    14. Jean George dit Belleroze, 21

    15. Charles Girau dit Lasonde, 22

    16. Jacques Modière dit Vadeboncoeur, 24

    17. Giraud(?) Ventoize dit Laroze, 22

    18. Louis Chartier dit Bienaimé, 23

    19. Jean Voyere dit Lagrandeur, 28

    20. Michel Tirade dit Divertinans, 19

    21. Jean-Bapt. Dieunay dit Baptiste, 28

    22. Esprit Laidier dit St-Esprit, 33

    23. Antoine Durand dit Olivier, 21

    24. Jean Olivier dit Lacouture, 21

    25. ( ….. ) Laurent dit Labonté, 20

    26. Antoine Farouge dit Crepin, 21

    27. Louis Bernardin dit St-Louis, 21

    28. François Rochefort dit Jolyboir(?), 22

    29. Claude Maude dit Lajeunesse, 22 ans

    30. Jacques Majou dit Ovilias, 20

    31. Jacques Arnaud dit Surnosque (6), 22

    32. Denis Brunet dit Lalime, 23

    33. Louis Lacoste dit Bellegarde, 20

    34. Jean-Bapt. Noel dit Boneau, 24

    35. Antoine Paris dit Lajoye, 25

    36. Jean-Pierre Ardene dit Ardene, 22

    37. Antoine Moreau dit St-Rémy, 26

    38. Jean-François Martin dit Prêtaboire, 21

    39. Jean Malory dit Bouzy, 23

    40. Jean Labarthe dit Lafleur, 23

    Compagnie d’Aureillan

    M. d’Aureillan Capitaine

    M. Noguerer (?) Lieutenant

    1. Dominique Caseneuve dit Caseneuve, Sergent, 36 ans

    2. Jacques Michel Boissadel dit Boissadel, Sergent, 28

    3. Dulric Estoquy dit Montmedy, Tambour, 20

    4. Jacques Dele …. dit Lacasse, Caporal, 20

    5. Jean Serier dit St-Maurice, Caporal, 29

    6. Antoine Cabanne dit St-Antoine, Caporal, 19

    7. Antoine Faure dit Lavallé, Anspessade, 23

    8. François Lebel dit Blondin, Ansp., 18

    9. Pierre Combes dit St-Gervais, Ansp., 21

    10. Jean Robers dit Lafleur, 23

    11. Antoine Joly dit Jolyboir, 18

    12. Jean Chabayon dit Lavigueur, 18

    13. Bernard Monpes at dit Beausoleil, 18

    14. Antoine Fourquaud dit Laréjouissance, 22

    15. André Andrieux dit Vendome, 30

    16. Etienne Frussines dit Lafrance, 24

    17. Jean Chaborder dit Laprovidence, 19

    18. Jean Marcourel dit Lafeuillade, 19

    19. Jean-Bapt. Sauzes dit Grignon, 20 ans

    20. Antoine Delpay dit Sibras, 24

    21. Jacques Sague dit Roussillon, 17

    22. Antoine Varnier dit Francoeur, 21

    23. Etienne Malette dit Laforge, 17

    24. Nicolas Lacaille dit Lacaille, 22

    25. Pierre Bojard dit Toutouze, 18

    26. Jacques Pavillon dit Pavillon, 18

    27. Alexis Estrue dit Sansquartier, 19

    28. Pierre Albert dit Laramée, 19

    29. Bernard Audiberd dit Liauran( ?), 22

    30. Louis Pesset dit Pesset, 21

    31. Roland M …… dit Belhumeur, 30

    32. Pierre Marjau dit Sanspelle, 18

    33. Jean Antoine Lalanne dit Lalanne, 19

    34. Antoine Roland dit Roland, 20

    35. Nicolas Sirries dit Picard, 22

    36. George Achard dit Achard, 33

    37. François Paytis dit Beziers, 17

    38. Louis Paris dit Paris, 18

    39. Daniel Guenaud dit Lasagesse, 20

    40. Pierre Février dit Février, 30

    Compagnie de Valette

    M. Valette Capitaine

    M. Beaumevieille Lieutenant

    1. Antoine Coche dit Coche, Sergent, 28 ans

    2. Louis Bapt. Dupuis dit Dupuis, Sergent, 27

    3. Jean Bapt. Derouin dit St-Jean, Tambour, 20

    4. Jacques Jos. Léonard dit Laforet, Caporal, 27

    5. Frs. Gaspard Grenel dit Beauséjour, Caporal, 28

    6. Thomas De Lampe dit Laliberté, Caporal, 24

    7. Louis Montageran dit Maconnois, Anspessade, 30

    8. Christophe Kil dit Bellefleur, Anspessade, 26 ans

    9. André Jos. Lenoble dit Lenoble, Ansp., 30

    10. Emmanuel Canel dit Roussillon, 26

    11. Jean Sauber dit Lablanquerie, 19

    12. Charles Plas dit Saint-Charles, 22

    13. François Renaud dit Sans chagrin, 24

    14. François Blanc dit Leblanc, 24

    15. Pierre Gueret dit Labonté, 22

    16. Louis Thrial dit Vadeboncoeur, 19

    17. Léonard (?) Egous dit Laréjouissance, 26

    18. Pierre Luquet dit St-Martin, 24

    19. Joseph Lambert dit Lambert, 19

    20. Claude Favole dit Vivarais, 18

    21. Etienne Boyer dit Carpentras, 19

    22. Antoine Delfart(?) dit Delfars, 20

    23. Clément Milhe dit Lajeunesse, 18

    24. Pierre Barthélémy dit Ledan, 20

    25. Etienne Caron dit St-Etienne, 23

    26. Pierre Henry dit St-Pierre, 19

    27. Laurent., Brunel dit, St-Laurent., 22

    28. Jacques Chay dit Jolycoeur, 20

    29. François Gouries dit Latour, 27

    30. Jacques Beleray dit Laroche, 23

    31. Michel Michelau dit Lorange, 20

    32. Philippe André Bridel (?) dit Lacouture, 20

    33. Jean Bapt. François dit Lafontaine, 25

    34. François Longprez dit Lajoye, 23

    35. Thomas Roque dit Belhumeur, 30

    36. Pierre Durand dit Villard, 20

    37. Pierre Maury dit Sansquartier, 20

    38. Charles Gautier dit Gautier, 30

    39. Honoré Grebis dit Sansregret, 27

    40. Jean Bapt. Hominche dit Lafleur, 17

    (……) Indique une calligraphie difficile à lire. Retranscription due au travail de Gaétan Bourdages.

    Compagnie de Bassignac M. De Bassignac Capitaine M. le Chevalier de Grand Jean Lieutenant Noms et Surnoms des Sergens, Haute-Payes et Soldats 1. Pierre Piere dit Ladouceur, Sergent, 28 ans 2. Jean-Bapt. Lepaire dit Champigny, Sergent, 24 3. Louis Vernier dit Belamour, Tambour, 19 4. Giraud(?) Ducros dit Dauphiné, Caporal, 30 5. Pierre Autebesse dit Beauséjour, Caporal, 24 6. Maurice Belfont dit Bélair, Caporal, 28 7. Jean Cohade dit Léveillé, Anspessade, 24 8. Julien Colin dit Colin, Ansp., 24 9. Gilbers Monestier dit St-Laurent, Ansp., 26 10. François Delmar dit Laviolette, 26 11. Bernard Lecomte dit Lecomte, 22 12. Jean Rourque dit St-Jean, 23 13. Léger Bodiar dit Clermont, 24 14. Jean George dit Belleroze, 21 15. Charles Girau dit Lasonde, 22 16. Jacques Modière dit Vadeboncoeur, 24 17. Giraud(?) Ventoize dit Laroze, 22 18. Louis Chartier dit Bienaimé, 23 19. Jean Voyere dit Lagrandeur, 28 20. Michel Tirade dit Divertinans, 19 21. Jean-Bapt. Dieunay dit Baptiste, 28 22. Esprit Laidier dit St-Esprit, 33 23. Antoine Durand dit Olivier, 21 24. Jean Olivier dit Lacouture, 21 25. ( ..... ) Laurent dit Labonté, 20 26. Antoine Farouge dit Crepin, 21 27. Louis Bernardin dit St-Louis, 21 28. François Rochefort dit Jolyboir(?), 22 29. Claude Maude dit Lajeunesse, 22 ans 30. Jacques Majou dit Ovilias, 20 31. Jacques Arnaud dit Surnosque (6), 22 32. Denis Brunet dit Lalime, 23 33. Louis Lacoste dit Bellegarde, 20 34. Jean-Bapt. Noel dit Boneau, 24 35. Antoine Paris dit Lajoye, 25 36. Jean-Pierre Ardene dit Ardene, 22 37. Antoine Moreau dit St-Rémy, 26 38. Jean-François Martin dit Prêtaboire, 21 39. Jean Malory dit Bouzy, 23 40. Jean Labarthe dit Lafleur, 23 Compagnie d’Aureillan M. d’Aureillan Capitaine M. Noguerer (?) Lieutenant 1. Dominique Caseneuve dit Caseneuve, Sergent, 36 ans 2. Jacques Michel Boissadel dit Boissadel, Sergent, 28 3. Dulric Estoquy dit Montmedy, Tambour, 20 4. Jacques Dele .... dit Lacasse, Caporal, 20 5. Jean Serier dit St-Maurice, Caporal, 29 6. Antoine Cabanne dit St-Antoine, Caporal, 19 7. Antoine Faure dit Lavallé, Anspessade, 23 8. François Lebel dit Blondin, Ansp., 18 9. Pierre Combes dit St-Gervais, Ansp., 21 10. Jean Robers dit Lafleur, 23 11. Antoine Joly dit Jolyboir, 18 12. Jean Chabayon dit Lavigueur, 18 13. Bernard Monpes at dit Beausoleil, 18 14. Antoine Fourquaud dit Laréjouissance, 22 15. André Andrieux dit Vendome, 30 16. Etienne Frussines dit Lafrance, 24 17. Jean Chaborder dit Laprovidence, 19 18. Jean Marcourel dit Lafeuillade, 19 19. Jean-Bapt. Sauzes dit Grignon, 20 ans 20. Antoine Delpay dit Sibras, 24 21. Jacques Sague dit Roussillon, 17 22. Antoine Varnier dit Francoeur, 21 23. Etienne Malette dit Laforge, 17 24. Nicolas Lacaille dit Lacaille, 22 25. Pierre Bojard dit Toutouze, 18 26. Jacques Pavillon dit Pavillon, 18 27. Alexis Estrue dit Sansquartier, 19 28. Pierre Albert dit Laramée, 19 29. Bernard Audiberd dit Liauran( ?), 22 30. Louis Pesset dit Pesset, 21 31. Roland M ...... dit Belhumeur, 30 32. Pierre Marjau dit Sanspelle, 18 33. Jean Antoine Lalanne dit Lalanne, 19 34. Antoine Roland dit Roland, 20 35. Nicolas Sirries dit Picard, 22 36. George Achard dit Achard, 33 37. François Paytis dit Beziers, 17 38. Louis Paris dit Paris, 18 39. Daniel Guenaud dit Lasagesse, 20 40. Pierre Février dit Février, 30 Compagnie de Valette M. Valette Capitaine M. Beaumevieille Lieutenant 1. Antoine Coche dit Coche, Sergent, 28 ans 2. Louis Bapt. Dupuis dit Dupuis, Sergent, 27 3. Jean Bapt. Derouin dit St-Jean, Tambour, 20 4. Jacques Jos. Léonard dit Laforet, Caporal, 27 5. Frs. Gaspard Grenel dit Beauséjour, Caporal, 28 6. Thomas De Lampe dit Laliberté, Caporal, 24 7. Louis Montageran dit Maconnois, Anspessade, 30 8. Christophe Kil dit Bellefleur, Anspessade, 26 ans 9. André Jos. Lenoble dit Lenoble, Ansp., 30 10. Emmanuel Canel dit Roussillon, 26 11. Jean Sauber dit Lablanquerie, 19 12. Charles Plas dit Saint-Charles, 22 13. François Renaud dit Sans chagrin, 24 14. François Blanc dit Leblanc, 24 15. Pierre Gueret dit Labonté, 22 16. Louis Thrial dit Vadeboncoeur, 19 17. Léonard (?) Egous dit Laréjouissance, 26 18. Pierre Luquet dit St-Martin, 24 19. Joseph Lambert dit Lambert, 19 20. Claude Favole dit Vivarais, 18 21. Etienne Boyer dit Carpentras, 19 22. Antoine Delfart(?) dit Delfars, 20 23. Clément Milhe dit Lajeunesse, 18 24. Pierre Barthélémy dit Ledan, 20 25. Etienne Caron dit St-Etienne, 23 26. Pierre Henry dit St-Pierre, 19 27. Laurent., Brunel dit, St-Laurent., 22 28. Jacques Chay dit Jolycoeur, 20 29. François Gouries dit Latour, 27 30. Jacques Beleray dit Laroche, 23 31. Michel Michelau dit Lorange, 20 32. Philippe André Bridel (?) dit Lacouture, 20 33. Jean Bapt. François dit Lafontaine, 25 34. François Longprez dit Lajoye, 23 35. Thomas Roque dit Belhumeur, 30 36. Pierre Durand dit Villard, 20 37. Pierre Maury dit Sansquartier, 20 38. Charles Gautier dit Gautier, 30 39. Honoré Grebis dit Sansregret, 27 40. Jean Bapt. Hominche dit Lafleur, 17 (……) Indique une calligraphie difficile à lire. Retranscription due au travail de Gaétan Bourdages....