Sélection d'une édition

    C’est l’heure de la rentrée

    Hélas l’été s’étire mais s’achève tout de même et il faut déjà songer à reprendre le boulot. Pour la rentrée nous proposons à nos membres deux activités marquantes : d’abord la conférence du 20 septembre à l’église de la Nativité et le souper bénéfice du 15 octobre avec une formule complètement repensée. Vous trouverez les détails de ces deux activités à la page 4 de ce bulletin.

    Certes la conférence et le souper bénéfice sont d’abord destinés à nos membres, mais il est clair que vos parents et amis sont les bienvenus.

    Le poste vacant au sein de notre C.A. est maintenant comblé suite à la nomination de Mme Linda Belleau cma-mba qui agira à titre de trésorière. Nous souhaitons la plus cordiale bienvenue à Mme Belleau.

    Le C.A. de la SHLM a également nommé Mme Elizabeth Dorman à titre de responsable de la vente de livres usagés pour la saison 2011-2012. Cela signifie que vous pourrez sous peu faire don de vos livres encore en bon état et que toute personne intéressée à se joindre au groupe de travail sera reçue avec joie. La boîte pour recevoir vos livres est déjà en place à la bibliothèque municipale, vous pouvez également les déposer au local de la SHLM les mardis, mercredis et jeudis.

    Hélas l’été s’étire mais s’achève tout de même et il faut déjà songer à reprendre le boulot. Pour la rentrée nous proposons à nos membres deux activités marquantes : d’abord la conférence du 20 septembre à l’église de la Nativité et le souper bénéfice du 15 octobre avec une formule complètement repensée. Vous trouverez les détails de ces deux activités à la page 4 de ce bulletin. Certes la conférence et le souper bénéfice sont d’abord destinés à nos membres, mais il est clair que vos parents et amis sont les bienvenus. Le poste vacant au sein de notre C.A. est maintenant comblé suite à la nomination de Mme Linda Belleau cma-mba qui agira à titre de trésorière. Nous souhaitons la plus cordiale bienvenue à Mme Belleau. Le C.A. de la SHLM a également nommé Mme Elizabeth Dorman à titre de responsable de la vente de livres usagés pour la saison 2011-2012. Cela signifie que vous pourrez sous peu faire don de vos livres encore en bon état et que toute personne intéressée à se joindre au groupe de travail sera reçue avec joie. La boîte pour recevoir vos livres est déjà en place à la bibliothèque municipale, vous pouvez également les déposer au local de la SHLM les mardis, mercredis et jeudis. ...

    Conférence spéciale: Les églises de La Nativité

    Afin de souligner le 170e anniversaire de l’église actuelle, la conférence portera sur l’histoire des églises de la Nativité de La Prairie. Des cartes et plans, ainsi que de nombreuses illustrations, permettront aux auditeurs de mieux comprendre l’évolution du périmètre qui a logé successivement une première église de bois, une première église de pierre ainsi que l’église actuelle, en plus des cimetières. Vous pourrez également voir plusieurs pièces d’orfèvrerie tirées de la collection de la paroisse. Une visite guidée de la crypte complètera la soirée.

    Afin de souligner le 170e anniversaire de l’église actuelle, la conférence portera sur l’histoire des églises de la Nativité de La Prairie. Des cartes et plans, ainsi que de nombreuses illustrations, permettront aux auditeurs de mieux comprendre l’évolution du périmètre qui a logé successivement une première église de bois, une première église de pierre ainsi que l’église actuelle, en plus des cimetières. Vous pourrez également voir plusieurs pièces d’orfèvrerie tirées de la collection de la paroisse. Une visite guidée de la crypte complètera la soirée. ...

    Une conférence spéciale : un cimetière oublié

    L’église de la Nativité de la Vierge Marie à La Prairie souligne cette année son 170e anniversaire. L’enclos paroissial situé à l’arrière de la bâtisse et soutenu par un mur de pierre, résulte de la superposition de trois cimetières depuis 1689. L’ensemble, incluant la crypte de l’église actuelle, renferme plus de 11 000 sépultures dont la présence n’est indiquée par aucune épitaphe ou monument.

    Ces morts sont pourtant les ancêtres de plusieurs milliers de citoyens de notre région et méritent qu’on souligne leur existence. Voilà pourquoi la Société d’histoire de La Prairiede- la-Magdeleine, en collaboration avec le ministère de la Culture des Communications et de la Condition féminine, souhaite installer dans la crypte de l’église un panneau d’interprétation rappelant au public visiteur l’histoire des cimetières de la Nativité.

    Afin de financer en partie ce projet, la Société d’histoire offrira le 20 septembre prochain à 19 h 30, en l’église de la Nativité une conférence racontant l’histoire des trois églises (1687 une première église de bois, 1705 une première église de pierre et 1841 l’église actuelle) et de leurs cimetières.

    Exceptionnellement le coût d’entrée est de 10 $ par personne. Les billets sont disponibles aux endroits suivants : presbytère de la Nativité, au local de la Société d’histoire ainsi qu’au Service des loisirs de La Prairie.

    Invitez vos parents et amis !

    Nos ancêtres ne méritent-ils pas ce modeste hommage ?

    L’église de la Nativité de la Vierge Marie à La Prairie souligne cette année son 170e anniversaire. L’enclos paroissial situé à l’arrière de la bâtisse et soutenu par un mur de pierre, résulte de la superposition de trois cimetières depuis 1689. L’ensemble, incluant la crypte de l’église actuelle, renferme plus de 11 000 sépultures dont la présence n’est indiquée par aucune épitaphe ou monument. Ces morts sont pourtant les ancêtres de plusieurs milliers de citoyens de notre région et méritent qu’on souligne leur existence. Voilà pourquoi la Société d’histoire de La Prairiede- la-Magdeleine, en collaboration avec le ministère de la Culture des Communications et de la Condition féminine, souhaite installer dans la crypte de l’église un panneau d’interprétation rappelant au public visiteur l’histoire des cimetières de la Nativité. Afin de financer en partie ce projet, la Société d’histoire offrira le 20 septembre prochain à 19 h 30, en l’église de la Nativité une conférence racontant l’histoire des trois églises (1687 une première église de bois, 1705 une première église de pierre et 1841 l’église actuelle) et de leurs cimetières. Exceptionnellement le coût d’entrée est de 10 $ par personne. Les billets sont disponibles aux endroits suivants : presbytère de la Nativité, au local de la Société d’histoire ainsi qu’au Service des loisirs de La Prairie. Invitez vos parents et amis ! Nos ancêtres ne méritent-ils pas ce modeste hommage ? ...

    Cet été, j’irai au Vieux Marché

    Depuis plusieurs mois, les membres du conseil d’administration ont multiplié les efforts afin de vous offrir, ainsi qu’au grand public, des activités estivales qui devraient vous inciter à venir faire un tour dans le Vieux La Prairie. Comme vous pouvez le constater dans les lignes qui suivent, il y en aura pour tous les goûts :

    1. Dans le cadre des célébrations entourant le 175e anniversaire du premier chemin de fer au Canada, nous vous proposons, en collaboration avec Exporail le Musée ferroviaire canadien, une exposition sur les métiers du rail.
    2. Le 22 juillet à 19 h 30 au complexe Saint-Laurent, conférence donnée par M. Stéphane Tremblay sur le premier chemin de fer au Canada.
    3. Venez expérimenter un parcours de géocaching en petit groupe ou en famille.
    4. Nos guides sont disponibles du mardi au dimanche à 10 h et à 14 h pour des visites guidées du Vieux La Prairie.
    5. Les vendredis 29 juillet, 5 et 12 août ne manquez pas une des représentations de l’activité théâtrale très courue, Marcher dans l’ombre du passé.
    6. Août sera le mois de l’archéologie avec L’archéo, j’en mange ! Venez observer des artefacts recueillis lors des nombreuses campagnes de fouilles archéologiques dans le Vieux La Prairie.
    7. Le 20 septembre à 19 h 30 à l’église de la Nativité, conférence sur les églises de La Prairie afin de souligner le 170e anniversaire de l’église actuelle.

     

    À n’en pas douter, l’été sera beau et chaud dans le Vieux La Prairie.

    Depuis plusieurs mois, les membres du conseil d’administration ont multiplié les efforts afin de vous offrir, ainsi qu’au grand public, des activités estivales qui devraient vous inciter à venir faire un tour dans le Vieux La Prairie. Comme vous pouvez le constater dans les lignes qui suivent, il y en aura pour tous les goûts : Dans le cadre des célébrations entourant le 175e anniversaire du premier chemin de fer au Canada, nous vous proposons, en collaboration avec Exporail le Musée ferroviaire canadien, une exposition sur les métiers du rail. Le 22 juillet à 19 h 30 au complexe Saint-Laurent, conférence donnée par M. Stéphane Tremblay sur le premier chemin de fer au Canada. Venez expérimenter un parcours de géocaching en petit groupe ou en famille. Nos guides sont disponibles du mardi au dimanche à 10 h et à 14 h pour des visites guidées du Vieux La Prairie. Les vendredis 29 juillet, 5 et 12 août ne manquez pas une des représentations de l’activité théâtrale très courue, Marcher dans l’ombre du passé. Août sera le mois de l’archéologie avec L’archéo, j’en mange ! Venez observer des artefacts recueillis lors des nombreuses campagnes de fouilles archéologiques dans le Vieux La Prairie. Le 20 septembre à 19 h 30 à l’église de la Nativité, conférence sur les églises de La Prairie afin de souligner le 170e anniversaire de l’église actuelle.   À n’en pas douter, l’été sera beau et chaud dans le Vieux La Prairie. ...

    Bouillon de nouvelles

    Une maison menacée ?

    La maison et la terre sises au 2825, chemin de Saint- Jean ont récemment été vendues. La demeure de briques moulées en panneresse aurait été construite vers 1850. On notera sur la photo ci-jointe le toit à larmiers recouvert de tuiles métalliques imbriquées et les briques posées en soldats sur les linteaux. L’acheteur, qui est un promoteur immobilier, devant se soumettre aux nouveaux règlements concernant les installations sanitaires, pourrait éventuellement être tenté de démolir la demeure puisqu’il n’a pas l’intention de l’habiter. Voilà un dossier à suivre de près.
     

    Le club nautique de La Prairie

    M. Marcel Moussette, archéologue, nous a transmis ce petit texte qui lui a été envoyé par son ami l’historien Jean Provencher.

    « Le bal masqué de samedi soir au club nautique de Laprairie a été couronné d’un succès sans précédent. Une foule d’étrangers, parés des costumes les plus sélects et de meilleur goût, y ont pris part. C’était merveille de voir tous ces jolis couples se dessiner à travers les parures éclatantes de la salle du club. L’orchestre Ratto avait été chargé de la partie musicale. Il a servi les danseurs à souhait, et charmé les oreilles des nombreux spectateurs. À minuit, eut lieu le grand Cake Walk, puis les masques tombèrent à la grande hilarité des assistants qui ne s’étaient pas reconnus sous leur déguisement. Bref, la soirée a été des plus charmantes, ce qui fait honneur aux organisateurs de cette jolie fête. Le club nautique de Laprairie, fondé en 1875, est le plus ancien club de ce genre dans les alentours de Montréal et a fait beaucoup de bien au village de Laprairie. »

    La Patrie, 25 juillet 1898

    Autour de 1900, un peu avant, un peu après, le Cake Walk était très à la mode à Montréal et à Québec.
     

    Sacrés pigeons !

    Au cours du printemps, une firme spécialisée a dû intervenir dans le lanterneau le plus élevé du clocher de l’église de la Nativité afin de refaire le grillage qui empêche les pigeons de s’y installer. Le clocher renferme depuis plusieurs années des antennes servant à la transmission des appels par téléphones portables ; on aura facilement compris que, dans le clocher, les fientes et les télécommunications ne font pas bon ménage.

    La qualité de l’eau… au club nautique

    Le texte suivant, tiré du procès-verbal de la réunion du conseil municipal de La Prairie du 8 juin 1896, nous permet de soupçonner que si la fête menait bon train au club nautique, on ne s’y baignait pas dans une eau très propre. Autre temps, autres préoccupations !

    « Joseph A. Beaudry inspecteur du conseil d’hygiène de la Province de Québec déclare que l’aqueduc qui fournit l’eau à la population du village est dans de très mauvaises conditions sanitaires. Le conseil considère que ce rapport est exagéré mais décide d’y voir. M. le Dr Brisson suggère qu’il serait très opportun d’avoir un dépotoir pour déposer tous les vidanges et saletés et propose secondé par M. Bourassa il est résolu unanimement que ce dépotoire soit situé et établi à l’extrémité sud ouest de la rue (?). Il est aussi question de faire creuser une espèce de fossé sur l’ancien quai de l’Aigle (ce quai était situé vis-à-vis l’actuelle rue Saint-Henri, donc en amont du club nautique) afin que les égouts qui se déchargent en haut de ce quai puissent être emportés plus facilement. » […]

    Bonne baignade !

    Une maison menacée ? La maison et la terre sises au 2825, chemin de Saint- Jean ont récemment été vendues. La demeure de briques moulées en panneresse aurait été construite vers 1850. On notera sur la photo ci-jointe le toit à larmiers recouvert de tuiles métalliques imbriquées et les briques posées en soldats sur les linteaux. L’acheteur, qui est un promoteur immobilier, devant se soumettre aux nouveaux règlements concernant les installations sanitaires, pourrait éventuellement être tenté de démolir la demeure puisqu’il n’a pas l’intention de l’habiter. Voilà un dossier à suivre de près.   Le club nautique de La Prairie M. Marcel Moussette, archéologue, nous a transmis ce petit texte qui lui a été envoyé par son ami l’historien Jean Provencher. « Le bal masqué de samedi soir au club nautique de Laprairie a été couronné d’un succès sans précédent. Une foule d’étrangers, parés des costumes les plus sélects et de meilleur goût, y ont pris part. C’était merveille de voir tous ces jolis couples se dessiner à travers les parures éclatantes de la salle du club. L’orchestre Ratto avait été chargé de la partie musicale. Il a servi les danseurs à souhait, et charmé les oreilles des nombreux spectateurs. À minuit, eut lieu le grand Cake Walk, puis les masques tombèrent à la grande hilarité des assistants qui ne s’étaient pas reconnus sous leur déguisement. Bref, la soirée a été des plus charmantes, ce qui fait honneur aux organisateurs de cette jolie fête. Le club nautique de Laprairie, fondé en 1875, est le plus ancien club de ce genre dans les alentours de Montréal et a fait beaucoup de bien au village de Laprairie. » La Patrie, 25 juillet 1898 Autour de 1900, un peu avant, un peu après, le Cake Walk était très à la mode à Montréal et à Québec.   Sacrés pigeons ! Au cours du printemps, une firme spécialisée a dû intervenir dans le lanterneau le plus élevé du clocher de l’église de la Nativité afin de refaire le grillage qui empêche les pigeons de s’y installer. Le clocher renferme depuis plusieurs années des antennes servant à la transmission des appels par téléphones portables ; on aura facilement compris que, dans le clocher, les fientes et les télécommunications ne font pas bon ménage. La qualité de l’eau… au club nautique Le texte suivant, tiré du procès-verbal de la réunion du conseil municipal de La Prairie du 8 juin 1896, nous permet de soupçonner que si la fête menait bon train au club nautique, on ne s’y baignait pas dans une eau très propre. Autre temps, autres préoccupations ! « Joseph A. Beaudry inspecteur du conseil d’hygiène de la Province de Québec déclare que l’aqueduc qui fournit l’eau à la population du village est dans de très mauvaises conditions sanitaires. Le conseil considère que ce rapport est exagéré mais décide d’y voir. M. le Dr Brisson suggère qu’il serait très opportun d’avoir un dépotoir pour déposer tous les vidanges et saletés et propose secondé par M. Bourassa il est résolu unanimement que ce dépotoire soit situé et établi à l’extrémité sud ouest de la rue (?). Il est aussi question de faire creuser une espèce de fossé sur l’ancien quai de l’Aigle (ce quai était situé vis-à-vis l’actuelle rue Saint-Henri, donc en amont du club nautique) afin que les égouts qui se déchargent en haut de ce quai puissent être emportés plus facilement. » […] Bonne baignade ! ...

    Pèlerinage à l’Oratoire

    M. Gilles Lussier m’a raconté que, durant la décennie 1940 et peut-être avant, des hommes de La Prairie organisaient à chaque printemps, lors de la fête de Saint-Joseph, un pèlerinage à pied vers l’Oratoire. Bien que nous ignorions l’origine de cette randonnée annuelle ainsi que la date du dernier pèlerinage, la tradition mérite d’être soulignée.

    Compte tenu du climat et de la distance, cette marche ne devait pas être de tout repos. Il fallait compter au moins 22 kilomètres, dont 10 km d’ici au pont Victoria, pour se rendre dans ce lieu de culte très fréquenté à l’époque et encore de nos jours. Si l’on considère qu’une troupe peu aguerrie à la marche progresse à environ 4 km/heure, compte tenu de la fatigue et de quelques arrêts, on devait marcher pendant près de sept heures avant d’arriver à destination. Afin d’assister à la première messe du matin, on s’obligeait à quitter La Prairie vers 22 ou 23 heures le 18 mars. Entre La Prairie et Saint-Lambert, quelques individus se joignaient au groupe en cours de route.

    Mars étant un mois capricieux marqué par d’importants écarts de température, les conditions de marche n’étaient pas toujours idéales. À titre d’exemple, dans la nuit du 19 mars 1948 la température s’est maintenue autour de – 2º C alors qu’au cours de la journée il a fait 10º C et il est tombé 19,3 mm de pluie.

    Malgré la longueur du parcours, il n’était nullement question d’apporter une collation à consommer en cours de route ; les règles en vigueur à l’époque exigeaient que tout communiant soit à jeun depuis minuit.

    À destination, après la messe dédiée à Saint-Joseph, épuisé après cette longue nuit, on allait prendre un bon repas avant le retour à La Prairie. Les mieux entraînés revenaient à pied mais ils devaient être rares. Parents et amis ramenaient les autres en voiture.

    Cette aventure collective témoigne d’un esprit de ferveur et d’une piété qui, pourtant répandus dans le Québec de l’époque, étaient rarement aussi manifestes chez la gent masculine.

    M. Gilles Lussier m’a raconté que, durant la décennie 1940 et peut-être avant, des hommes de La Prairie organisaient à chaque printemps, lors de la fête de Saint-Joseph, un pèlerinage à pied vers l’Oratoire. Bien que nous ignorions l’origine de cette randonnée annuelle ainsi que la date du dernier pèlerinage, la tradition mérite d’être soulignée. Compte tenu du climat et de la distance, cette marche ne devait pas être de tout repos. Il fallait compter au moins 22 kilomètres, dont 10 km d’ici au pont Victoria, pour se rendre dans ce lieu de culte très fréquenté à l’époque et encore de nos jours. Si l’on considère qu’une troupe peu aguerrie à la marche progresse à environ 4 km/heure, compte tenu de la fatigue et de quelques arrêts, on devait marcher pendant près de sept heures avant d’arriver à destination. Afin d’assister à la première messe du matin, on s’obligeait à quitter La Prairie vers 22 ou 23 heures le 18 mars. Entre La Prairie et Saint-Lambert, quelques individus se joignaient au groupe en cours de route. Mars étant un mois capricieux marqué par d’importants écarts de température, les conditions de marche n’étaient pas toujours idéales. À titre d’exemple, dans la nuit du 19 mars 1948 la température s’est maintenue autour de - 2º C alors qu’au cours de la journée il a fait 10º C et il est tombé 19,3 mm de pluie. Malgré la longueur du parcours, il n’était nullement question d’apporter une collation à consommer en cours de route ; les règles en vigueur à l’époque exigeaient que tout communiant soit à jeun depuis minuit. À destination, après la messe dédiée à Saint-Joseph, épuisé après cette longue nuit, on allait prendre un bon repas avant le retour à La Prairie. Les mieux entraînés revenaient à pied mais ils devaient être rares. Parents et amis ramenaient les autres en voiture. Cette aventure collective témoigne d’un esprit de ferveur et d’une piété qui, pourtant répandus dans le Québec de l’époque, étaient rarement aussi manifestes chez la gent masculine. ...

    Assemblée générale annuelle

    Dix-sept membres étaient présents lors de notre assemblée générale de mars dernier. Le petit nombre de participants n’a réduit en rien la qualité des échanges et les discussions se sont poursuivies assez longuement. Plusieurs suggestions ont été faites au sujet du brunch annuel qui attire trop peu de nos membres. Seul à avoir soumis sa candidature, M. Albert Juneau a été élu au C.A. et, aussitôt après l’assemblée, les membres du C.A. ont coopté M. François-Bernard Tremblay qui occupera le poste de trésorier.

     

    Avis aux intéressé(e)s, il reste encore un poste à combler au sein de notre C.A.

    Dix-sept membres étaient présents lors de notre assemblée générale de mars dernier. Le petit nombre de participants n’a réduit en rien la qualité des échanges et les discussions se sont poursuivies assez longuement. Plusieurs suggestions ont été faites au sujet du brunch annuel qui attire trop peu de nos membres. Seul à avoir soumis sa candidature, M. Albert Juneau a été élu au C.A. et, aussitôt après l’assemblée, les membres du C.A. ont coopté M. François-Bernard Tremblay qui occupera le poste de trésorier.   Avis aux intéressé(e)s, il reste encore un poste à combler au sein de notre C.A....

    Assemblée générale annuelle

    Nous convions tous nos membres à l’assemblée générale annuelle du 15 mars prochain.

    Votre participation à cet exercice est essentielle à la bonne marche de notre organisme. Nous avons besoin de votre présence pour :

    1- Exercer votre droit de vote

    2- Exprimer votre point de vue

    3- Faire des suggestions aux membres du C.A.

    4- Vous assurer de la saine gestion de la Société d’histoire

    Nous convions tous nos membres à l’assemblée générale annuelle du 15 mars prochain. Votre participation à cet exercice est essentielle à la bonne marche de notre organisme. Nous avons besoin de votre présence pour : 1- Exercer votre droit de vote 2- Exprimer votre point de vue 3- Faire des suggestions aux membres du C.A. 4- Vous assurer de la saine gestion de la Société d’histoire...

    1896 : plaidoyer pour un second pont sur la Rive-Sud

    En cette fin de 19e siècle, les commerçants et les citoyens de La Prairie peuvent rejoindre la métropole en utilisant le bateau à vapeur durant la belle saison et le pont de glace durant l’hiver. On en conviendra facilement, ces deux liens possèdent leurs limites et leurs inconvénients mais semblent suffire à assurer le transit des personnes et des marchandises.

    Ouvert depuis 1859 après quatre années de gigantesques travaux, le pont Victoria est le seul lien permanent entre la Rive-Sud et Montréal. Un quart de siècle plus tard le Grand Tronc, jusqu’alors seul utilisateur, concède un droit de passage au Canadien Pacifique, ce qui a pour effet que l’unique voie ferroviaire du pont finira par ne plus satisfaire à la demande. On décide donc de faire du pont Victoria un pont à deux voies sur les mêmes piliers. En 1898, le pont est rouvert sous le nom de Victoria Jubilee. Il comprend désormais deux voies de chemin de fer et deux voies latérales à péage pour les véhicules et les piétons.Pierre Wilson et Annick Poussart. Montréal, par ponts et traverses, Éditions Nota bene, Montréal 1999. Page 38. Ces travaux d’élargissement du pont Victoria avaient dû être entrepris une ou deux années auparavant.

    En effet, en mars 1896, un bill intitulé « Acte constituant en corporation la compagnie du chemin de fer suburbain de la Rive-Sud » (South Shore Suburban Railway Co.) est soumis à l’attention du conseil municipal de La Prairie. Étonnamment, l’objectif de cette entreprise est de « construire un pont de trafic général entre St. Lambert et un point sur la rive nord à l’extrémité ouest de la jetée de protection, pour se rattacher avec la rue St. Etienne dans la Cité de Montréal. »Conseil municipal de La Prairie, procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896

    Le conseil municipal après avoir pris communication (sic) de ce bill et jugeant la chose avantageuse pour les cultivateurs de la Rive-Sud acquiesce à ce bill proposé par M. le conseiller Louis Bourdeau, secondé par M. le conseiller Dr Brisson et adopté à l’unanimité.

    Pourquoi donc vouloir construire un second pont à partir de Saint-Lambert alors que le pont Victoria est déjà en place et qu’il suffit de le modifier ?

    De nombreux arguments apparaissent au procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896 pour justifier que les membres du conseil municipal demandent au gouvernement fédéral d’accorder promptement toute l’attention nécessaire à ce projet de pont et qu’il en facilite la construction.

    À première vue, ce nouveau pont donnerait aux voitures un accès facile et direct au centre de la ville. Surtout que la région s’étendant de Saint-Rémi à Verchères, avec une population de quatre-vingt-dix mille âmes, est essentiellement agricole, avec pour principal marché la Cité de Montréal. On juge également qu’en été la navigation n’est pas favorable aux cultivateurs « vu que le service de bateaux à vapeur les amène aux différents marchés à une heure tardive le matin et les oblige à retourner à une heure déterminée le soir ». À cause de ces horaires contraignants, ceux-ci seraient donc obligés de précipiter la vente de leurs produits et privés de la part la plus profitable des marchés, arrivant trop tard le matin et devant quitter trop tôt en soirée. Le cultivateur qui choisissait de passer la nuit à Montréal pour écouler plus facilement ses produits devait en principe supporter un surcroit de dépenses pour se loger et se nourrir.

    Le conseil municipal évoque également les tarifs élevés exigés par la compagnie de navigation : « Attendu qu’en somme tout le commerce entre cette région et la Cité de Montréal est absolument sous le contrôle absolu et à la merci d’une compagnie de navigation, c’est-à-dire consacré au monopole. »

    On souligne également le fait qu’entre la saison de navigation et le pont de glace, et inversement, il y a au moins deux mois durant lesquels il n’existe absolument aucun moyen de communication qui permette aux cultivateurs de transporter eux-mêmes leurs produits à Montréal. Cette absence de lien priverait la région de revenus importants. Il est vrai qu’à cause des caprices de l’hiver le chemin de glace est un lien incertain. Ainsi en 1834 le chemin entre La Prairie et Montréal ne fut praticable qu’au milieu du mois de février alors qu’à l’hiver suivant on a pu traverser avec sûreté dès la première semaine de janvier.Le pont de glace de l’hiver 1834-1835 par Gaétan Bourdages, Au jour le jour, mars 2008

    Mais, du seul point de vue économique, la présence des cultivateurs de la Rive-Sud sur les marchés montréalais en hiver était-elle si importante ? Le pont de glace n’était-il pas surtout profitable aux marchands de Montréal ? D’ailleurs, à cette époque, La Prairie et Montréal entretiennent chacun leur moitié du pont de glace. Il est vrai que la mise en place du chemin de glace exige beaucoup d’efforts. En 1895, la traverse requiert 1 200 balises de 8 pieds et son entretien par un citoyen coûte 95 cents par jour, à l’exception des deux jours de l’ouverture pour lesquels il faut lui verser 2,00 $ par jour. Le gardien pour la cabane sur le pont de glace est payé 4,00 $ par semaine. Lorsque le temps le permet, un service de diligence est disponible entre Montréal, La Prairie, Saint- Philippe, Saint-Jacques-le-Mineur et Napierville.Pour une illustration de la diligence sur le pont de glace voir la une du Au jour le jour de novembre 2008.

    Évidemment, lorsque le fleuve est libre de glaces, il faut composer avec les aléas de la navigation ; périodes de crue et d’étiage du fleuve. En période de basses eaux, on procède au délestage du vapeur afin d’étirer la saison de navigation.

    En dépit de ses réserves au sujet du service offert par le vapeur, le conseil municipal multipliera les efforts pour entretenir et améliorer le quai de la rue du Boulevard et maintenir, grâce au cure-môleMachine dont on se sert pour curer les ports et qui est établie sur un ponton. Appareil de dragage. , un chenal favorable à la navigation entre La Prairie et Montréal. L’autre quai de La Prairie, le quai de l’Aigle, ancien quai utilisé par le vapeur Princess Victoria pour desservir le chemin de fer, est sans doute à cette époque peu ou pas utilisé car, en juin 1896, il est question d’y faire creuser une espèce de fossé afin que les égouts qui se déchargent en amont de ce quai puissent être emportés plus facilement par le courant.

    L’empressement des conseillers municipaux à appuyer sans réserve ce projet d’un nouveau pont vers Montréal étonne malgré les arguments avancés. Ce projet est-il apparu alors que les travaux d’élargissement du pont Victoria étaient déjà en marche ? Ou encore l’idée d’un nouveau pont dans le même secteur aurait-elle précipité des travaux déjà projetés sur le pont Victoria ? Quelle logique soutenait la construction d’un second pont à Saint-Lambert destiné au transit des voitures et des piétons ? Les conseils municipaux des autres villes de la Rive-Sud ont-ils réagi avec autant de zèle que celui de La Prairie ?

    En 1896, un pont ouvert aux voitures à partir de Saint-Lambert est certes pratique, à la condition bien sûr que les gens de La Prairie puissent s’y rendre et en revenir facilement durant la saison froide.

    En cette fin de 19e siècle, les commerçants et les citoyens de La Prairie peuvent rejoindre la métropole en utilisant le bateau à vapeur durant la belle saison et le pont de glace durant l’hiver. On en conviendra facilement, ces deux liens possèdent leurs limites et leurs inconvénients mais semblent suffire à assurer le transit des personnes et des marchandises. Ouvert depuis 1859 après quatre années de gigantesques travaux, le pont Victoria est le seul lien permanent entre la Rive-Sud et Montréal. Un quart de siècle plus tard le Grand Tronc, jusqu’alors seul utilisateur, concède un droit de passage au Canadien Pacifique, ce qui a pour effet que l’unique voie ferroviaire du pont finira par ne plus satisfaire à la demande. On décide donc de faire du pont Victoria un pont à deux voies sur les mêmes piliers. En 1898, le pont est rouvert sous le nom de Victoria Jubilee. Il comprend désormais deux voies de chemin de fer et deux voies latérales à péage pour les véhicules et les piétons.Pierre Wilson et Annick Poussart. Montréal, par ponts et traverses, Éditions Nota bene, Montréal 1999. Page 38. Ces travaux d’élargissement du pont Victoria avaient dû être entrepris une ou deux années auparavant. En effet, en mars 1896, un bill intitulé « Acte constituant en corporation la compagnie du chemin de fer suburbain de la Rive-Sud » (South Shore Suburban Railway Co.) est soumis à l’attention du conseil municipal de La Prairie. Étonnamment, l’objectif de cette entreprise est de « construire un pont de trafic général entre St. Lambert et un point sur la rive nord à l’extrémité ouest de la jetée de protection, pour se rattacher avec la rue St. Etienne dans la Cité de Montréal. »Conseil municipal de La Prairie, procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896 Le conseil municipal après avoir pris communication (sic) de ce bill et jugeant la chose avantageuse pour les cultivateurs de la Rive-Sud acquiesce à ce bill proposé par M. le conseiller Louis Bourdeau, secondé par M. le conseiller Dr Brisson et adopté à l’unanimité. Pourquoi donc vouloir construire un second pont à partir de Saint-Lambert alors que le pont Victoria est déjà en place et qu’il suffit de le modifier ? De nombreux arguments apparaissent au procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896 pour justifier que les membres du conseil municipal demandent au gouvernement fédéral d’accorder promptement toute l’attention nécessaire à ce projet de pont et qu’il en facilite la construction. À première vue, ce nouveau pont donnerait aux voitures un accès facile et direct au centre de la ville. Surtout que la région s’étendant de Saint-Rémi à Verchères, avec une population de quatre-vingt-dix mille âmes, est essentiellement agricole, avec pour principal marché la Cité de Montréal. On juge également qu’en été la navigation n’est pas favorable aux cultivateurs « vu que le service de bateaux à vapeur les amène aux différents marchés à une heure tardive le matin et les oblige à retourner à une heure déterminée le soir ». À cause de ces horaires contraignants, ceux-ci seraient donc obligés de précipiter la vente de leurs produits et privés de la part la plus profitable des marchés, arrivant trop tard le matin et devant quitter trop tôt en soirée. Le cultivateur qui choisissait de passer la nuit à Montréal pour écouler plus facilement ses produits devait en principe supporter un surcroit de dépenses pour se loger et se nourrir. Le conseil municipal évoque également les tarifs élevés exigés par la compagnie de navigation : « Attendu qu’en somme tout le commerce entre cette région et la Cité de Montréal est absolument sous le contrôle absolu et à la merci d’une compagnie de navigation, c’est-à-dire consacré au monopole. » On souligne également le fait qu’entre la saison de navigation et le pont de glace, et inversement, il y a au moins deux mois durant lesquels il n’existe absolument aucun moyen de communication qui permette aux cultivateurs de transporter eux-mêmes leurs produits à Montréal. Cette absence de lien priverait la région de revenus importants. Il est vrai qu’à cause des caprices de l’hiver le chemin de glace est un lien incertain. Ainsi en 1834 le chemin entre La Prairie et Montréal ne fut praticable qu’au milieu du mois de février alors qu’à l’hiver suivant on a pu traverser avec sûreté dès la première semaine de janvier.Le pont de glace de l’hiver 1834-1835 par Gaétan Bourdages, Au jour le jour, mars 2008 Mais, du seul point de vue économique, la présence des cultivateurs de la Rive-Sud sur les marchés montréalais en hiver était-elle si importante ? Le pont de glace n’était-il pas surtout profitable aux marchands de Montréal ? D’ailleurs, à cette époque, La Prairie et Montréal entretiennent chacun leur moitié du pont de glace. Il est vrai que la mise en place du chemin de glace exige beaucoup d’efforts. En 1895, la traverse requiert 1 200 balises de 8 pieds et son entretien par un citoyen coûte 95 cents par jour, à l’exception des deux jours de l’ouverture pour lesquels il faut lui verser 2,00 $ par jour. Le gardien pour la cabane sur le pont de glace est payé 4,00 $ par semaine. Lorsque le temps le permet, un service de diligence est disponible entre Montréal, La Prairie, Saint- Philippe, Saint-Jacques-le-Mineur et Napierville.Pour une illustration de la diligence sur le pont de glace voir la une du Au jour le jour de novembre 2008. Évidemment, lorsque le fleuve est libre de glaces, il faut composer avec les aléas de la navigation ; périodes de crue et d’étiage du fleuve. En période de basses eaux, on procède au délestage du vapeur afin d’étirer la saison de navigation. En dépit de ses réserves au sujet du service offert par le vapeur, le conseil municipal multipliera les efforts pour entretenir et améliorer le quai de la rue du Boulevard et maintenir, grâce au cure-môleMachine dont on se sert pour curer les ports et qui est établie sur un ponton. Appareil de dragage. , un chenal favorable à la navigation entre La Prairie et Montréal. L’autre quai de La Prairie, le quai de l’Aigle, ancien quai utilisé par le vapeur Princess Victoria pour desservir le chemin de fer, est sans doute à cette époque peu ou pas utilisé car, en juin 1896, il est question d’y faire creuser une espèce de fossé afin que les égouts qui se déchargent en amont de ce quai puissent être emportés plus facilement par le courant. L’empressement des conseillers municipaux à appuyer sans réserve ce projet d’un nouveau pont vers Montréal étonne malgré les arguments avancés. Ce projet est-il apparu alors que les travaux d’élargissement du pont Victoria étaient déjà en marche ? Ou encore l’idée d’un nouveau pont dans le même secteur aurait-elle précipité des travaux déjà projetés sur le pont Victoria ? Quelle logique soutenait la construction d’un second pont à Saint-Lambert destiné au transit des voitures et des piétons ? Les conseils municipaux des autres villes de la Rive-Sud ont-ils réagi avec autant de zèle que celui de La Prairie ? En 1896, un pont ouvert aux voitures à partir de Saint-Lambert est certes pratique, à la condition bien sûr que les gens de La Prairie puissent s’y rendre et en revenir facilement durant la saison froide....

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