Sélection d'une édition

    Un beau succès

    Grâce au travail assidu d’une formidable équipe de bénévoles, notre vente de livres usagés a connu encore une fois un immense succès.

    Il aura fallu des centaines d’heures de travail pour recevoir, trier, nettoyer, classer, transporter et évaluer plusieurs milliers de livres. Tout cela sans compter la préparation des trois journées et demie de vente : s’assurer d’une publicité efficace, dresser les tables selon un plan établi, étaler les livres par catégories, recevoir et guider les acheteurs, faire les comptes et engranger les profits.

    Merci à tous ceux et celles qui ont fait de cette activité une belle réussite, particulièrement à Mme Élizabeth Dorman responsable de la vente, ainsi qu’à ses principales adjointes Mmes Huguette Langlois, Nicole Surprenant, Yolande Girard, Nicole Crépeau et Susana Pitchon. Vous trouverez une photo d’une partie de l’équipe en page 4.

    Merci également aux nombreux acheteurs. À tous, nous disons à l’an prochain.

    Grâce au travail assidu d’une formidable équipe de bénévoles, notre vente de livres usagés a connu encore une fois un immense succès. Il aura fallu des centaines d’heures de travail pour recevoir, trier, nettoyer, classer, transporter et évaluer plusieurs milliers de livres. Tout cela sans compter la préparation des trois journées et demie de vente : s’assurer d’une publicité efficace, dresser les tables selon un plan établi, étaler les livres par catégories, recevoir et guider les acheteurs, faire les comptes et engranger les profits. Merci à tous ceux et celles qui ont fait de cette activité une belle réussite, particulièrement à Mme Élizabeth Dorman responsable de la vente, ainsi qu’à ses principales adjointes Mmes Huguette Langlois, Nicole Surprenant, Yolande Girard, Nicole Crépeau et Susana Pitchon. Vous trouverez une photo d’une partie de l’équipe en page 4. Merci également aux nombreux acheteurs. À tous, nous disons à l’an prochain. ...

    Laprairie sera une ville

    Québec – Par un vote de 18 à 14, le comité des bills privés a adopté, ce matin, le préambule du bill de Laprairie, après une chaude discussion entre les avocats. Laprairie se trouve donc à obtenir devant ce comité, d’être érigée en ville, et de s’annexer 750 acres de la commune, cette bande de terre, près du fleuve, qui appartient aux Jésuites depuis plus de deux cents ans.

    Avant de s’approprier la commune pour la diviser en lots à bâtir, Laprairie devra traiter avec les Jésuites et leurs censitaires.

    Le conseil de ville actuel continuera de régner jusqu’en février 1910. Le futur conseil sera composé d’un maire et de six échevins, tous élus par le peuple. […]

    Extrait du journal La Presse dans son édition du 1er avril 1909.

    Québec – Par un vote de 18 à 14, le comité des bills privés a adopté, ce matin, le préambule du bill de Laprairie, après une chaude discussion entre les avocats. Laprairie se trouve donc à obtenir devant ce comité, d’être érigée en ville, et de s’annexer 750 acres de la commune, cette bande de terre, près du fleuve, qui appartient aux Jésuites depuis plus de deux cents ans. Avant de s’approprier la commune pour la diviser en lots à bâtir, Laprairie devra traiter avec les Jésuites et leurs censitaires. Le conseil de ville actuel continuera de régner jusqu’en février 1910. Le futur conseil sera composé d’un maire et de six échevins, tous élus par le peuple. […] Extrait du journal La Presse dans son édition du 1er avril 1909. ...

    Un milicien durant la guerre de 1812

    Dans une lettre adressée à l’évêque de Québec datée du 27 avril 1813, le curé de La Prairie, Jean-Baptiste Boucher, décrit ainsi le costume des miliciens.

    « Nos Miliciens ont reçu, un accoutrement nouveau. je les ai sous les yeux, la garde se montant en ce moment – devant la porte de l’Église. ils ont un gilet d’un brun léger (olive), qui par derrière se termine en pointe ; le collet et les bottes sont de drap rouge ; leurs pantalons sont d’un bleu tirant sur le violet ; ils ont un chapeau sans bord qui doit être relevé d’une aigrette rouge et blanche, et qui est en outre orné dune fi gure de corne à poudre ou de cor de chasse. Le Bataillon, comme le Jousslin de Popel a fait encore l’acquisition d’un Bugle dans lequel personne ne sait souffl er. »

    N.B. le chapeau sans bord est un shako.

    Dans une lettre adressée à l’évêque de Québec datée du 27 avril 1813, le curé de La Prairie, Jean-Baptiste Boucher, décrit ainsi le costume des miliciens. « Nos Miliciens ont reçu, un accoutrement nouveau. je les ai sous les yeux, la garde se montant en ce moment - devant la porte de l’Église. ils ont un gilet d’un brun léger (olive), qui par derrière se termine en pointe ; le collet et les bottes sont de drap rouge ; leurs pantalons sont d’un bleu tirant sur le violet ; ils ont un chapeau sans bord qui doit être relevé d’une aigrette rouge et blanche, et qui est en outre orné dune fi gure de corne à poudre ou de cor de chasse. Le Bataillon, comme le Jousslin de Popel a fait encore l’acquisition d’un Bugle dans lequel personne ne sait souffl er. » N.B. le chapeau sans bord est un shako. ...

    Suicide

    Inévitablement, la guerre fait son lot de victimes et ils ne meurent tous pas sur le champ de bataille. Durant la guerre de 1812, plusieurs déserteurs seront fusillés ou pendus dans la commune de La Prairie, près des casernes nouvellement construites. Dans une lettre datée du 8 mai 1813, le curé Boucher cite le cas d’un lieutenant qui s’est suicidé :

    « […] Un pauvre Lieutenant des Voltigeurs, à l’heure de la seconde parade s’est tiré dans l’oreille avec un petit pistolet, sur son lit, et il est mort quelques minutes après, sur le rapport des témoins, les jurés ont pu donner pour verdict insanity. […] »

    Inévitablement, la guerre fait son lot de victimes et ils ne meurent tous pas sur le champ de bataille. Durant la guerre de 1812, plusieurs déserteurs seront fusillés ou pendus dans la commune de La Prairie, près des casernes nouvellement construites. Dans une lettre datée du 8 mai 1813, le curé Boucher cite le cas d’un lieutenant qui s’est suicidé : « […] Un pauvre Lieutenant des Voltigeurs, à l’heure de la seconde parade s’est tiré dans l’oreille avec un petit pistolet, sur son lit, et il est mort quelques minutes après, sur le rapport des témoins, les jurés ont pu donner pour verdict insanity. […] » ...

    Faits divers

    UN ACCIDENT DE VOITURE

    Durant les mois d’hiver, le pont de glace était l’unique moyen de se rendre à Montréal. Des individus étaient autorisés à y tenir des cabanes dans lesquelles on vendait des boissons alcooliques. L’ivresse de certains charretiers était parfois la cause d’accidents.

    Vendredi le 25 du courant vers les 8 heures du soir, comme Mr. J. M. Raymond qui s’en retournait de Montréal à Laprairie était entré dans une cabane sur la traverse pour parler à quelqu’un à qui il avait affaire, un homme pris de boisson et partant de la cabane donna un coup de fouet à son cheval. Le cheval de Mr. Raymond qui en était tout près, partit à l’épouvante, et, après avoir fait plusieurs détours sur la glace, se précipita dans une mare qui est à quelque distance de la Pointe St. Charles.

    La Minerve, janvier 1828

    TUÉ PAR LA FOUDRE

    Mardi dernier entre trois et quatre heures de l’après-midi, le tonnerre tomba dans la cheminée d’une maison qui était occupée par un nommé Pigeon, Ferblantier, au Village de Laprairie. Un petit garçon d’environ 3 ans qui était assis au coin de la cheminée tomba mort; on ne put y découvrir aucune blessure. Il parait qu’étant à la proximité d’où le tonnerre a fait son chemin, il fut étouffé par l’air, quelques moments après le coup ses lèvres et son estomac devinrent extrêmement noirs.

    La Minerve, juin 1828

     

    MILICIENS RÉCALCITRANTS

    Il s’est tenu à Laprairie Samedi dernier une Cour Martiale présidée par le Lt. Col. Metzler et le Major Barbeau, aux fi ns de procéder à la poursuite de 27 miliciens de la Paroisse de St. Constant, qui avaient refusé d’assister aux parades, sous les ordres d’un certain Capitaine. Huit ou dix nous dit on ont été condamnés à deux piastres d’amende et un d’entre-eux à dix piastres.

    La Minerve, le 18 août 1828

    FAUSSE MONNAIE

    Alexis et Joseph Moquin ont été conduits à la prison de Montréal sous accusation d’avoir passé de la fosse argent.

    Extrait des procès-verbaux du premier conseil municipal de La Prairie, juillet 1846.

    UN ACCIDENT DE VOITURE Durant les mois d’hiver, le pont de glace était l’unique moyen de se rendre à Montréal. Des individus étaient autorisés à y tenir des cabanes dans lesquelles on vendait des boissons alcooliques. L’ivresse de certains charretiers était parfois la cause d’accidents. Vendredi le 25 du courant vers les 8 heures du soir, comme Mr. J. M. Raymond qui s’en retournait de Montréal à Laprairie était entré dans une cabane sur la traverse pour parler à quelqu’un à qui il avait affaire, un homme pris de boisson et partant de la cabane donna un coup de fouet à son cheval. Le cheval de Mr. Raymond qui en était tout près, partit à l’épouvante, et, après avoir fait plusieurs détours sur la glace, se précipita dans une mare qui est à quelque distance de la Pointe St. Charles. La Minerve, janvier 1828 TUÉ PAR LA FOUDRE Mardi dernier entre trois et quatre heures de l’après-midi, le tonnerre tomba dans la cheminée d’une maison qui était occupée par un nommé Pigeon, Ferblantier, au Village de Laprairie. Un petit garçon d’environ 3 ans qui était assis au coin de la cheminée tomba mort; on ne put y découvrir aucune blessure. Il parait qu’étant à la proximité d’où le tonnerre a fait son chemin, il fut étouffé par l’air, quelques moments après le coup ses lèvres et son estomac devinrent extrêmement noirs. La Minerve, juin 1828   MILICIENS RÉCALCITRANTS Il s’est tenu à Laprairie Samedi dernier une Cour Martiale présidée par le Lt. Col. Metzler et le Major Barbeau, aux fi ns de procéder à la poursuite de 27 miliciens de la Paroisse de St. Constant, qui avaient refusé d’assister aux parades, sous les ordres d’un certain Capitaine. Huit ou dix nous dit on ont été condamnés à deux piastres d’amende et un d’entre-eux à dix piastres. La Minerve, le 18 août 1828 FAUSSE MONNAIE Alexis et Joseph Moquin ont été conduits à la prison de Montréal sous accusation d’avoir passé de la fosse argent. Extrait des procès-verbaux du premier conseil municipal de La Prairie, juillet 1846. ...

    Agir ensemble pour demain

    Le 24 janvier dernier nous étions présents au forum des intervenants dans le cadre de la planification stratégique en développement durable. Cette journée de consultation, à laquelle participaient plus de soixante-dix personnes, était organisée conjointement par la ville de La Prairie et le Technocentre en écologie industrielle.

    Notre contribution consistait à présenter notre point de vue sur l’état actuel et sur l’avenir du patrimoine de La Prairie, compte tenu de la définition élargie du patrimoine contenue dans la nouvelle loi sur le patrimoine.

    Au nom de la SHLM, nous avons insisté sur les éléments suivants :

     

    • L’importance du patrimoine bâti à La Prairie.
    • La protection des espaces verts et des milieux humides.
    • L’urgence d’identifier et de dresser un inventaire de ce que l’on souhaite protéger.
    • La pertinence de créer un Conseil local du patrimoine qui soit différent du Comité consultatif en urbanisme.

     

    Reste à espérer que notre intervention ainsi que les souhaits des autres intervenants se traduisent en gestes concrets et durables.

    Le 24 janvier dernier nous étions présents au forum des intervenants dans le cadre de la planification stratégique en développement durable. Cette journée de consultation, à laquelle participaient plus de soixante-dix personnes, était organisée conjointement par la ville de La Prairie et le Technocentre en écologie industrielle. Notre contribution consistait à présenter notre point de vue sur l’état actuel et sur l’avenir du patrimoine de La Prairie, compte tenu de la définition élargie du patrimoine contenue dans la nouvelle loi sur le patrimoine. Au nom de la SHLM, nous avons insisté sur les éléments suivants :   L’importance du patrimoine bâti à La Prairie. La protection des espaces verts et des milieux humides. L’urgence d’identifier et de dresser un inventaire de ce que l’on souhaite protéger. La pertinence de créer un Conseil local du patrimoine qui soit différent du Comité consultatif en urbanisme.   Reste à espérer que notre intervention ainsi que les souhaits des autres intervenants se traduisent en gestes concrets et durables....

    Logements ouvriers

    Au tournant des années 1920, les briqueteries de La Prairie et les autres manufactures (chaussure, textile, machinerie agricole, etc.) emploient de nombreux ouvriers. Malgré l’apparition récente des syndicats, leurs conditions de travail demeurent difficiles. Au lendemain de la Grande Guerre et de la pandémie de grippe espagnole de 1918, les médecins devaient encore se battre avec les administrations municipales afin de convaincre celles-ci de l’importance cruciale de l’hygiène pour la santé de la population. À La Prairie le docteur Thomas-Auguste Brisson était chargé de veiller aux bonnes règles de l’hygiène publique.

    Les logements ouvriers étaient souvent dépourvus de salles de bain, beaucoup de logements mal chauffés, mal aérés n’avaient ni eau courante ni cabinet de toilette intérieure. Les conditions d’hygiène étaient insuffisantes et les épidémies nombreuses.

    À preuve : Le secrétaire-trésorier est autorisé à aviser messieurs Romulus et Joseph Deneault qu’à la demande du Bureau d’Hygiène, le Conseil se voit dans l’obligation de les aviser d’avoir à faire immédiatement les améliorations qui s’imposent dans leur immeuble, ainsi qu’à y installer des cabinets d’aisance pour chaque famille habitant le dit immeuble.Procès-verbal du conseil municipal, réunion du 19 octobre 1942.

    Les promoteurs privés de l’époque trouvèrent donc rentable de répondre à la forte demande des ménages moins fortunés en construisant des immeubles dont les loyers, quoique peu coûteux, constituaient cependant une amélioration notable par rapport aux conditions de logement antérieures. Une partie de la classe ouvrière allait enfin pouvoir goûter aux petites commodités d’un chez-soi convenable.

    C’est dans ce contexte qu’en juin 1922 le Conseil municipal de La Prairie reçoit une lettre de la Compagnie Métropolitaine de Maisons Limitée qui affirme être disposée à construire des maisons, en vertu de la Loi des Logements, du moment que la Corporation (c’est-à-dire la ville de La Prairie) se prévaudra des avantages de cette Loi pour lui assurer les fonds provenant de cet emprunt (loi 4, George V, ch. 47 et loi 9, George V, ch. 10). Les actionnaires de la Compagnie Métropolitaine étaient commerçant, architecte, entrepreneur, avocat, comptable et publiciste, habitant tous la ville de Montréal.

    Sans acquiescer immédiatement à la demande de l’entreprise concernée, le Conseil soumet sans délai au Premier Ministre de la province une requête afin d’obtenir une subvention de 150 000 $ devant servir à la construction de logements ouvriers.

    En octobre de la même année, le ministre des Affaires municipales accorde la somme de 50 000 $ à la Ville et la Compagnie Métropolitaine soumet aussitôt sa demande pour l’obtention d’un prêt de 28 000 $.

    C’est ainsi que le 20 décembre 1922, la ville de La Prairie prêtait la somme de 27 200,00 $ (hypothèque sur 20 ans à compter du 1er janvier 1923) à la Compagnie Métropolitaine d’Habitation pour la réalisation de 4 maisons jumelées à 2 étages contenant chacune 2 logements.

    Deux des maisons construites sur des terrains acquis du Dr Jean-Marie Longtin en décembre 1922, ont leur façade sur le boulevard Édouard VII (chemin de Saint-Jean) et les deux autres sont situées en arrière avec façade sur le rue Saint-Georges. Elles occupent respectivement les lots 200-3, 200-4 (numéros d’immeuble 69, 71, 73 et 75 ch. de Saint-JeanAujourd’hui les numéros d’immeuble sont 368, 370, 372 et 374. ) et 220-3, 220-4 (22,24,26 et 28 rue Saint-GeorgesNuméros d’immeuble actuels : 369, 371, 373 et 375. ). Au moment de leur construction, ces édifices étaient soumis à la loi régissant les logements ouvriers.

    La convention entre les deux parties prévoit que si l’emprunteur ne respecte pas ses obligations, la ville pourra réclamer le remboursement immédiat de l’hypothèque ou, à défaut, elle prendra possession des immeubles sans obligation de rembourser à l’emprunteur aucun des versements déjà payés.

    Fin 1923, sans doute à cause de retards importants dans la poursuite des travaux de construction, le Conseil municipal exige que les logements soient inspectés par l’ingénieur du gouvernement. Ce dernier constate que des réparations s’imposent afin de protéger les habitations contre une plus grande détérioration.

    Pourtant, il faudra plusieurs mois avant que la Ville ne se décide à faire exécuter certains travaux urgents : charroi de terre autour des solages afin de les protéger du gel, réfection des toitures en tôle importée d’Angleterre et posée à la canadienne. Le tout exige une dépense de 1 829,52 $. Une seconde inspection permettra d’établir la liste des autres travaux indispensables afin de rendre les logements habitables.

    En décembre 1925 il est clairement démontré que la Compagnie Métropolitaine d’Habitation a fait défaut de se conformer à plusieurs de ses engagements; elle aurait permis à deux entrepreneurs d’enregistrer des privilèges sur ces immeubles, omis de payer les taxes scolaires et municipales, et accusé des retards importants dans le remboursement du capital et des intérêts.

    La Compagnie d’Habitation est donc dissoute et mise en demeure d’abandonner les immeubles au profit de la ville de La Prairie. L’affaire passe aux mains des liquidateurs qui cèdent officiellement les propriétés à la ville en décembre 1926. Nous ignorons ce qu’il est advenu des dizaines de milliers de dollars du prêt hypothécaire.

    Bien que les procédures judiciaires n’aient pas encore désigné officiellement le nouveau propriétaire, dès février 1926 les élus municipaux reçoivent des demandes pour la location des logements ouvriers qui sont tous demeurés vacants depuis le début de leur construction trois ans plus tôt. Après qu’on y aura fait faire le ménage, ils seront loués à 12 $ par mois et les baux vaudront pour un an à compter du 1er mai. En juillet de la même année, le Conseil municipal décide qu’il serait opportun de ne pas refuser l’offre de louer les logements encore libres, mais que cette location sera faite de mois en mois, pour ne pas perdre l’occasion de louer pour tout le temps qui reste jusqu’au mois de mai. On louera au prix de 15 $ par mois.

    En avril 1927, on procède au charroi de briques et de matériaux afin d’élever les terrains des cours arrière dans lesquelles seront érigés des hangars, un pour chaque logement. Le dallage de briques aura une épaisseur de trois rangs. Ces espaces de rangements auraient été réclamés par les locataires, et les conseillers municipaux croient que leur construction permettra de louer les logements vacants avec plus de facilité. Cependant, la décision finale au sujet des hangars ne sera prise qu’en novembre de la même année. Leurs dimensions seront chacun de 16 pieds par 14 pieds, formant un ensemble de 32 pieds de largeur par 56 pieds de longueur. Ces hangars, transformés depuis en garages, ont été démolis en 1979.

    Il serait compréhensible que l’on s’interroge sur les capacités du Conseil municipal à bien gérer ses nouvelles propriétés : en août 1928 la Ville se voit forcée d’effectuer un emprunt afin de payer les intérêts dus au gouvernement du Québec depuis le 1er juillet précédent. En 1939, on a toléré chez un des locataires 8 mois d’arrérages dans le paiement de son loyer avant qu’on l’avise de quitter l’endroit dans les 3 jours, sinon ses meubles et ses effets mobiliers seraient saisis. Cette tolérance s’expliquait sans doute par les séquelles engendrées par la crise économique. Moins de vingt ans après leur construction, des réparations s’imposeront à la tuyauterie ainsi qu’au système de chauffage.

    La Ville étant devenue propriétaire des deux édifices par la force des événements, c’est donc le Conseil municipal qui devra réglementer le prix des logements : le 21 janvier 1929, le loyer est fixé à 14 $ par mois pour un bail de 12 mois, et en janvier 1933, en pleine crise économique, le coût du loyer mensuel est abaissé à 13 $. Quinze ans plus tard, preuve d’une certaine stabilité des prix, le coût mensuel des loyers oscillera entre 12 $ et 14 $.

    À l’époque, la voie maritime du Saint-Laurent n’était pas encore creusée, et La Prairie subissait de fréquentes inondations printanières. Voilà sans doute pourquoi la municipalité fit l’acquisition, en 1937, de 2 pompes pour retirer l’eau des caves des logements.

    On raconte même qu’une année, l’immeuble du chemin de Saint-Jean connut une crue des eaux si intense que l’eau monta jusqu’au rez-de-chaussée; un des locataires dut se résoudre à relever son lit sur quatre chaises afin de pouvoir continuer à y dormir.

    Attendu qu’il est dans l’intérêt de la Corporation de la Ville de Laprairie de vendre les immeubles acquis de la Compagnie Métropolitaine d’Habitations Limitée, il est résolu à l’été 1942 de vendre de gré à gré les logements des rues Saint-Jean et Saint-Georges. Une rumeur voudrait qu’on ait à l’époque décidé de vendre dans le but de mettre fin aux querelles des employés municipaux, à savoir qui d’entre eux méritait d’y habiter. Or cela semble peu probable puisqu’en 1941 la Ville n’avait que 6 employés permanents, chacun ayant déjà sa propre maison ou son logement. Suite à un appel d’offres, et après avoir reçu l’autorisation du ministre des Affaires municipales, de l’Industrie et du Commerce, le 8 septembre 1942 le Conseil de ville de La Prairie cède les deux immeubles au profit de M. Roch Despatis, un médecin célibataire habitant Montréal. Ce dernier verse 8110,00 $ à la ville et s’engage à respecter les baux en vigueur jusqu’à leur échéance.

    En conséquence, il est résolu d’inscrire au Rôle d’évaluation le nom de monsieur Roch Despatis, médecin, comme propriétaire de partie du lot No.200, avec les bâtisses dessus construites, portant une évaluation de $6,000.00, ainsi que comme propriétaire de partie du lot No.220, avec les bâtisses dessus portant une évaluation de $6,000.00, et ces deux inscriptions sont faites au lieu et place, du nom de la Corporation de la Ville de La Prairie.Procès-verbal du conseil municipal, réunion du 16 novembre 1942.

    En mars et en juin 1943, le Dr Despatis vend séparément les 2 édifices, celui de la rue Saint-Jean est cédé pour 6 000 $ à Joseph Longtin et celui de la rue Saint- Georges pour 5 500 $ à Eugène Lussier; un gain appréciable réalisé en quelques mois.

    Joseph Longtin était marié à Blandine Laplante qui décède le 22 janvier 1979. Le couple avait une fille adoptive, Émilia Lévesque, originaire de Mont-Joli. Selon le testament olographe de Blandine, rédigé le 15 juillet 1959, elle fait don à Émilia, épouse de Rodolphe Guérin, de la moitié de la propriété, moitié qui ira à son fils Maurice Guérin lors du décès de sa mère. Blandine Laplante fait également don de l’autre moitié de la propriété à Maurice Guérin. La mère et le fils en deviendront officiellement les propriétaires en août 1980.

    De nos jours, dans l’édifice du chemin de Saint-Jean, les poêles à bois ont disparu depuis longtemps. Les logements du rez-de-chaussée sont encore chauffés à l’huile alors que ceux de l’étage bénéficient de plinthes électriques. Les fenêtres intérieures de bois sont munies d’un système de suspension à guillotine dont les cordes ont été coupées. Les portes des pièces sont originales, et de petites lattes de bois retenues à certains endroits par des clous forgés composent le plancher.

    Maurice Guérin, l’actuel propriétaire, raconte que jusqu’aux années 1950, les champs de l’autre côté du chemin de Saint-Jean s’étendaient au-delà de la rivière Saint-Jacques, jusqu’aux limites de Brossard. Ainsi, certains hivers, l’eau des inondations complètement gelée, les gens y patinaient et pouvaient parcourir près d’un kilomètre sur la surface glacée.

    Au tournant des années 1920, les briqueteries de La Prairie et les autres manufactures (chaussure, textile, machinerie agricole, etc.) emploient de nombreux ouvriers. Malgré l’apparition récente des syndicats, leurs conditions de travail demeurent difficiles. Au lendemain de la Grande Guerre et de la pandémie de grippe espagnole de 1918, les médecins devaient encore se battre avec les administrations municipales afin de convaincre celles-ci de l’importance cruciale de l’hygiène pour la santé de la population. À La Prairie le docteur Thomas-Auguste Brisson était chargé de veiller aux bonnes règles de l’hygiène publique. Les logements ouvriers étaient souvent dépourvus de salles de bain, beaucoup de logements mal chauffés, mal aérés n’avaient ni eau courante ni cabinet de toilette intérieure. Les conditions d’hygiène étaient insuffisantes et les épidémies nombreuses. À preuve : Le secrétaire-trésorier est autorisé à aviser messieurs Romulus et Joseph Deneault qu’à la demande du Bureau d’Hygiène, le Conseil se voit dans l’obligation de les aviser d’avoir à faire immédiatement les améliorations qui s’imposent dans leur immeuble, ainsi qu’à y installer des cabinets d’aisance pour chaque famille habitant le dit immeuble.Procès-verbal du conseil municipal, réunion du 19 octobre 1942. Les promoteurs privés de l’époque trouvèrent donc rentable de répondre à la forte demande des ménages moins fortunés en construisant des immeubles dont les loyers, quoique peu coûteux, constituaient cependant une amélioration notable par rapport aux conditions de logement antérieures. Une partie de la classe ouvrière allait enfin pouvoir goûter aux petites commodités d’un chez-soi convenable. C’est dans ce contexte qu’en juin 1922 le Conseil municipal de La Prairie reçoit une lettre de la Compagnie Métropolitaine de Maisons Limitée qui affirme être disposée à construire des maisons, en vertu de la Loi des Logements, du moment que la Corporation (c’est-à-dire la ville de La Prairie) se prévaudra des avantages de cette Loi pour lui assurer les fonds provenant de cet emprunt (loi 4, George V, ch. 47 et loi 9, George V, ch. 10). Les actionnaires de la Compagnie Métropolitaine étaient commerçant, architecte, entrepreneur, avocat, comptable et publiciste, habitant tous la ville de Montréal. Sans acquiescer immédiatement à la demande de l’entreprise concernée, le Conseil soumet sans délai au Premier Ministre de la province une requête afin d’obtenir une subvention de 150 000 $ devant servir à la construction de logements ouvriers. En octobre de la même année, le ministre des Affaires municipales accorde la somme de 50 000 $ à la Ville et la Compagnie Métropolitaine soumet aussitôt sa demande pour l’obtention d’un prêt de 28 000 $. C’est ainsi que le 20 décembre 1922, la ville de La Prairie prêtait la somme de 27 200,00 $ (hypothèque sur 20 ans à compter du 1er janvier 1923) à la Compagnie Métropolitaine d’Habitation pour la réalisation de 4 maisons jumelées à 2 étages contenant chacune 2 logements. Deux des maisons construites sur des terrains acquis du Dr Jean-Marie Longtin en décembre 1922, ont leur façade sur le boulevard Édouard VII (chemin de Saint-Jean) et les deux autres sont situées en arrière avec façade sur le rue Saint-Georges. Elles occupent respectivement les lots 200-3, 200-4 (numéros d’immeuble 69, 71, 73 et 75 ch. de Saint-JeanAujourd’hui les numéros d’immeuble sont 368, 370, 372 et 374. ) et 220-3, 220-4 (22,24,26 et 28 rue Saint-GeorgesNuméros d’immeuble actuels : 369, 371, 373 et 375. ). Au moment de leur construction, ces édifices étaient soumis à la loi régissant les logements ouvriers. La convention entre les deux parties prévoit que si l’emprunteur ne respecte pas ses obligations, la ville pourra réclamer le remboursement immédiat de l’hypothèque ou, à défaut, elle prendra possession des immeubles sans obligation de rembourser à l’emprunteur aucun des versements déjà payés. Fin 1923, sans doute à cause de retards importants dans la poursuite des travaux de construction, le Conseil municipal exige que les logements soient inspectés par l’ingénieur du gouvernement. Ce dernier constate que des réparations s’imposent afin de protéger les habitations contre une plus grande détérioration. Pourtant, il faudra plusieurs mois avant que la Ville ne se décide à faire exécuter certains travaux urgents : charroi de terre autour des solages afin de les protéger du gel, réfection des toitures en tôle importée d’Angleterre et posée à la canadienne. Le tout exige une dépense de 1 829,52 $. Une seconde inspection permettra d’établir la liste des autres travaux indispensables afin de rendre les logements habitables. En décembre 1925 il est clairement démontré que la Compagnie Métropolitaine d’Habitation a fait défaut de se conformer à plusieurs de ses engagements; elle aurait permis à deux entrepreneurs d’enregistrer des privilèges sur ces immeubles, omis de payer les taxes scolaires et municipales, et accusé des retards importants dans le remboursement du capital et des intérêts. La Compagnie d’Habitation est donc dissoute et mise en demeure d’abandonner les immeubles au profit de la ville de La Prairie. L’affaire passe aux mains des liquidateurs qui cèdent officiellement les propriétés à la ville en décembre 1926. Nous ignorons ce qu’il est advenu des dizaines de milliers de dollars du prêt hypothécaire. Bien que les procédures judiciaires n’aient pas encore désigné officiellement le nouveau propriétaire, dès février 1926 les élus municipaux reçoivent des demandes pour la location des logements ouvriers qui sont tous demeurés vacants depuis le début de leur construction trois ans plus tôt. Après qu’on y aura fait faire le ménage, ils seront loués à 12 $ par mois et les baux vaudront pour un an à compter du 1er mai. En juillet de la même année, le Conseil municipal décide qu’il serait opportun de ne pas refuser l’offre de louer les logements encore libres, mais que cette location sera faite de mois en mois, pour ne pas perdre l’occasion de louer pour tout le temps qui reste jusqu’au mois de mai. On louera au prix de 15 $ par mois. En avril 1927, on procède au charroi de briques et de matériaux afin d’élever les terrains des cours arrière dans lesquelles seront érigés des hangars, un pour chaque logement. Le dallage de briques aura une épaisseur de trois rangs. Ces espaces de rangements auraient été réclamés par les locataires, et les conseillers municipaux croient que leur construction permettra de louer les logements vacants avec plus de facilité. Cependant, la décision finale au sujet des hangars ne sera prise qu’en novembre de la même année. Leurs dimensions seront chacun de 16 pieds par 14 pieds, formant un ensemble de 32 pieds de largeur par 56 pieds de longueur. Ces hangars, transformés depuis en garages, ont été démolis en 1979. Il serait compréhensible que l’on s’interroge sur les capacités du Conseil municipal à bien gérer ses nouvelles propriétés : en août 1928 la Ville se voit forcée d’effectuer un emprunt afin de payer les intérêts dus au gouvernement du Québec depuis le 1er juillet précédent. En 1939, on a toléré chez un des locataires 8 mois d’arrérages dans le paiement de son loyer avant qu’on l’avise de quitter l’endroit dans les 3 jours, sinon ses meubles et ses effets mobiliers seraient saisis. Cette tolérance s’expliquait sans doute par les séquelles engendrées par la crise économique. Moins de vingt ans après leur construction, des réparations s’imposeront à la tuyauterie ainsi qu’au système de chauffage. La Ville étant devenue propriétaire des deux édifices par la force des événements, c’est donc le Conseil municipal qui devra réglementer le prix des logements : le 21 janvier 1929, le loyer est fixé à 14 $ par mois pour un bail de 12 mois, et en janvier 1933, en pleine crise économique, le coût du loyer mensuel est abaissé à 13 $. Quinze ans plus tard, preuve d’une certaine stabilité des prix, le coût mensuel des loyers oscillera entre 12 $ et 14 $. À l’époque, la voie maritime du Saint-Laurent n’était pas encore creusée, et La Prairie subissait de fréquentes inondations printanières. Voilà sans doute pourquoi la municipalité fit l’acquisition, en 1937, de 2 pompes pour retirer l’eau des caves des logements. On raconte même qu’une année, l’immeuble du chemin de Saint-Jean connut une crue des eaux si intense que l’eau monta jusqu’au rez-de-chaussée; un des locataires dut se résoudre à relever son lit sur quatre chaises afin de pouvoir continuer à y dormir. Attendu qu’il est dans l’intérêt de la Corporation de la Ville de Laprairie de vendre les immeubles acquis de la Compagnie Métropolitaine d’Habitations Limitée, il est résolu à l’été 1942 de vendre de gré à gré les logements des rues Saint-Jean et Saint-Georges. Une rumeur voudrait qu’on ait à l’époque décidé de vendre dans le but de mettre fin aux querelles des employés municipaux, à savoir qui d’entre eux méritait d’y habiter. Or cela semble peu probable puisqu’en 1941 la Ville n’avait que 6 employés permanents, chacun ayant déjà sa propre maison ou son logement. Suite à un appel d’offres, et après avoir reçu l’autorisation du ministre des Affaires municipales, de l’Industrie et du Commerce, le 8 septembre 1942 le Conseil de ville de La Prairie cède les deux immeubles au profit de M. Roch Despatis, un médecin célibataire habitant Montréal. Ce dernier verse 8110,00 $ à la ville et s’engage à respecter les baux en vigueur jusqu’à leur échéance. En conséquence, il est résolu d’inscrire au Rôle d’évaluation le nom de monsieur Roch Despatis, médecin, comme propriétaire de partie du lot No.200, avec les bâtisses dessus construites, portant une évaluation de $6,000.00, ainsi que comme propriétaire de partie du lot No.220, avec les bâtisses dessus portant une évaluation de $6,000.00, et ces deux inscriptions sont faites au lieu et place, du nom de la Corporation de la Ville de La Prairie.Procès-verbal du conseil municipal, réunion du 16 novembre 1942. En mars et en juin 1943, le Dr Despatis vend séparément les 2 édifices, celui de la rue Saint-Jean est cédé pour 6 000 $ à Joseph Longtin et celui de la rue Saint- Georges pour 5 500 $ à Eugène Lussier; un gain appréciable réalisé en quelques mois. Joseph Longtin était marié à Blandine Laplante qui décède le 22 janvier 1979. Le couple avait une fille adoptive, Émilia Lévesque, originaire de Mont-Joli. Selon le testament olographe de Blandine, rédigé le 15 juillet 1959, elle fait don à Émilia, épouse de Rodolphe Guérin, de la moitié de la propriété, moitié qui ira à son fils Maurice Guérin lors du décès de sa mère. Blandine Laplante fait également don de l’autre moitié de la propriété à Maurice Guérin. La mère et le fils en deviendront officiellement les propriétaires en août 1980. De nos jours, dans l’édifice du chemin de Saint-Jean, les poêles à bois ont disparu depuis longtemps. Les logements du rez-de-chaussée sont encore chauffés à l’huile alors que ceux de l’étage bénéficient de plinthes électriques. Les fenêtres intérieures de bois sont munies d’un système de suspension à guillotine dont les cordes ont été coupées. Les portes des pièces sont originales, et de petites lattes de bois retenues à certains endroits par des clous forgés composent le plancher. Maurice Guérin, l’actuel propriétaire, raconte que jusqu’aux années 1950, les champs de l’autre côté du chemin de Saint-Jean s’étendaient au-delà de la rivière Saint-Jacques, jusqu’aux limites de Brossard. Ainsi, certains hivers, l’eau des inondations complètement gelée, les gens y patinaient et pouvaient parcourir près d’un kilomètre sur la surface glacée....

    Maudite boisson

    Voici un fait divers paru dans le journal La Patrie du 3 avril 1902. C’était à une époque où les jeunes gens en état d’ivresse ne risquaient pas l’accident d’automobile.

    « À Laprairie – Lundi, un jeune homme de St-Philippe, venu pour passer la journée au village dans le but de s’amuser un brin s’est oublié au point de s’enivrer comme un polonais. Le soir, un cultivateur venant au village, aperçut le jeune homme couché à plat ventre dans le fossé du chemin, le visage dans la boue claire, près du cimetière. Le cultivateur se rendit chez l’hôtelier Donat Lefebvre près de la stationIl s’agit de la gare de chemin de fer. demander de l’aide; on hissa le jeune homme sur une grande charrette et on le transporta à la station de police du village où le Dr Brosseau fut appelé. Ce n’est que le lendemain matin que le jeune homme a pu retourner chez lui. »

    Voici un fait divers paru dans le journal La Patrie du 3 avril 1902. C’était à une époque où les jeunes gens en état d’ivresse ne risquaient pas l’accident d’automobile. « À Laprairie - Lundi, un jeune homme de St-Philippe, venu pour passer la journée au village dans le but de s’amuser un brin s’est oublié au point de s’enivrer comme un polonais. Le soir, un cultivateur venant au village, aperçut le jeune homme couché à plat ventre dans le fossé du chemin, le visage dans la boue claire, près du cimetière. Le cultivateur se rendit chez l’hôtelier Donat Lefebvre près de la stationIl s’agit de la gare de chemin de fer. demander de l’aide; on hissa le jeune homme sur une grande charrette et on le transporta à la station de police du village où le Dr Brosseau fut appelé. Ce n’est que le lendemain matin que le jeune homme a pu retourner chez lui. »...

    Quelques résolutions pour 2013

    Avec la nouvelle année qui s’amorce nous vous proposons de poursuivre la tradition en adoptant quelques résolutions à observer durant 2013. Et toujours selon la tradition, nous savons très bien que plusieurs de ces bonnes intentions ne tiendront pas la route très longtemps. Voici malgré tout quelques suggestions :

    • Renouveler ma carte de membre sans délai
    • Assister aux conférences mensuelles
    • Visiter le nouvel aménagement des locaux de la SHLM
    • Lire régulièrement le bulletin Au jour le jour
    • Assister à l’assemblée générale annuelle
    • Faire un saut à notre exposition estivale
    • Faire don de livres usagés
    • Acheter des livres usagés lors de la vente du mois de mai
    • Enrichir les archives de la SHLM par des dons de photos ou de documents

     

    Confiants que nous sommes dans la nature humaine, nous vous souhaitons une merveilleuse année 2013.

    Avec la nouvelle année qui s’amorce nous vous proposons de poursuivre la tradition en adoptant quelques résolutions à observer durant 2013. Et toujours selon la tradition, nous savons très bien que plusieurs de ces bonnes intentions ne tiendront pas la route très longtemps. Voici malgré tout quelques suggestions : Renouveler ma carte de membre sans délai Assister aux conférences mensuelles Visiter le nouvel aménagement des locaux de la SHLM Lire régulièrement le bulletin Au jour le jour Assister à l’assemblée générale annuelle Faire un saut à notre exposition estivale Faire don de livres usagés Acheter des livres usagés lors de la vente du mois de mai Enrichir les archives de la SHLM par des dons de photos ou de documents   Confiants que nous sommes dans la nature humaine, nous vous souhaitons une merveilleuse année 2013....

    Généalogie

    Avis aux généalogistes, les Annuaires Marcotte de Québec et leurs prédécesseurs (1822-1920) sont maintenant disponibles sur le site web de la BAnQ. Ces annuaires étaient pour la ville de Québec, l’équivalent des annuaires Lovell pour Montréal et la région.

    Avis aux généalogistes, les Annuaires Marcotte de Québec et leurs prédécesseurs (1822-1920) sont maintenant disponibles sur le site web de la BAnQ. Ces annuaires étaient pour la ville de Québec, l’équivalent des annuaires Lovell pour Montréal et la région....