Archéologie
À propos de ceux qui souhaitent que l’enfouissement des fils dans le Vieux La Prairie permette la découverte de nouveaux artefacts archéologiques, madame Annie Tétreault du Ministère de la Culture et des Communications précise que le mandat des archéologues vise davantage à protéger ce qui est dans le sol et non pas nécessairement à retirer des objets du sol. Il s’agit vraisemblablement d’une approche axée sur le principe de la « préservation pour les autres générations ».
La ville de La Prairie possède déjà 37 boîtes d’artefacts divers (céramique, verre, bois, os etc.) conservés dans un entrepôt à Québec. Une bonne partie de ces artefacts a déjà été traitée pour leur préservation. La Prairie aurait tout intérêt à récupérer ces objets pour les mettre en valeur et les conserver dans les meilleures conditions possibles.
Maisons anciennes
Depuis 1975 tant les organismes gouvernementaux que les individus ont investi énormément d’énergie et d’argent pour la restauration et la conservation des bâtiments anciens situés à l’intérieur de l’arrondissement historique. Plusieurs suggèrent maintenant qu’un recensement des bâtiments anciens sur le territoire de la municipalité soit réalisé et que les propriétaires desdits bâtiments soient avertis de la valeur patrimoniale de leur maison.
Identification du Vieux La Prairie
Afin d’identifier clairement le secteur Vieux La Prairie le ministère des Transports du Québec n’autorise qu’une seule enseigne qui serait installée sous l’enseigne de l’autoroute 15/132. Selon le service d’urbanisme de la ville cette identification n’est pas suffisante : l’installation d’une autre série d’enseignes sur l’autoroute 30 s’impose.
Bruit autoroutier
Depuis la reconstruction de l’autoroute 15/132 les résidents du Vieux La Prairie ont tôt fait de constater que l’intensité sonore d’un pavage de béton est plus élevée que celle d’un pavage de bitume. Le ministère des Transports avait retenu comme mesure corrective la construction d’un mur antibruit le long de l’autoroute. Ces travaux sont estimés à 17 M$ avec une participation de 50% de la part de la municipalité. Le ministère de la Culture et des Communications s’est déjà prononcé contre cette mesure pour le secteur de l’arrondissement historique. De plus de nombreux résidents craignent que la vue sur le fleuve ne soit compromise.