Un ancien dépotoir

La collecte sélective, la récupération, le recyclage, le compostage et la réutilisation sont des gains écologiques récents dans l’histoire du traitement des déchets produits par l’homme. Il n’y a pas si longtemps les ordures étaient brûlées, déposées dans la nature ou encore jetées dans les cours d’eau.

Aujourd’hui, ce qui ne peut être traité est dirigé vers d’immenses sites d’enfouissement qu’il faudra sous peu agrandir. En juillet 2019, le journal La Presse titrait : « Le compte à rebours est commencé. Le seul centre d’enfouissement de la région de Montréal n’aura plus de place dans 10 ans. Il est urgent de réduire la quantité de déchets que nous enfouissons, disent les autorités régionales, qui font pression sur Québec pour mettre les solutions en place. »

À La Prairie, durant la décennie 1950, M. Philias Lanctôt (maire de La Prairie de 1950 à 1962) était propriétaire d’une concession automobile située là où est présentement l’édifice qui loge l’hôtel de ville. Tout le terrain qui s’étendait le long du boulevard Taschereau de son garage jusqu’à la rivière Saint-Jacques lui appartenait. M. Lanctôt fit de cet espace un dépotoir municipal.

Avec les années, les odeurs qui s’en dégageaient devinrent si intolérables que le curé dut intervenir auprès du ministère concerné qui a fait fermer le site. En conséquence, pendant longtemps on a brûlé, enfoui et transporté les déchets qui s’y trouvaient.

On remarquera sur les photos l’église à l’arrière-plan ainsi que l’enseigne de l’ancien restaurant Le Colonial disparu à la suite d’un incendie.

 

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