Hommage à un fils de La Prairie : Emmanuel Desrosiers

Dans un nouvel arrondissement aux limites de la Ville de La Prairie, une artère est nommée au nom d’Emmanuel Desrosiers.

Cet écrivain est le fils d’Arthur Desrosiers et de Pacifique DeMontigny. Il naît à La Prairie, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, le 6 octobre 1897.

Après avoir étudié la pédagogie à l’École Normale Jacques-Cartier à Montréal, il devient instituteur d’une école de rang à la Côte Sainte-Catherine. À cause du maigre salaire qui lui est dévolu, il opte pour le métier de linotypiste à l’imprimerie des Frères de l’Instruction Chrétienne, attenante à leur maison provinciale de La Prairie.

Emmanuel Desrosiers est un conteur-né. Son village natal, la nature belle en toutes saisons, le majestueux fleuve Saint-Laurent, seront ses sources d’inspirations.

Son désir de s’exprimer par l’écriture le conduit à offrir sa collaboration à différentes revues et à quelques magazines.

Certains contes et récits traduisent bien les réactions de ses concitoyens francophones devant la guerre 1914-1918. Pour le Service fédéral de l’information, il écrit une trentaine d’articles dont « 300 ans d’histoire », en 1942, à l’occasion du troisième centenaire de la Ville de Montréal. Au début des années 40, il aborde le roman policier.

En 1931, il publie le roman « LA FIN DE LA TERRE », volume illustré par Jean-Paul Lemieux, peintre québécois, et devenu depuis de renommée internationale. Ce roman d’anticipation scientifique à la Jules Verne intéresse vivement tous ceux qui sont soucieux de ce dont demain pourra être fait. Emmanuel Desrosiers anticipe la fin de la Terre vers l’an 2400. Un deuxième volume, « RIEN QUE DES HOMMES », écrit pour faire suite à « LA FIN DE LA TERRE » est demeuré à l’état manuscrit.

Les textes d’Emmanuel Desrosiers porteront la marque des deux conflits mondiaux majeurs qu’il a connus : les guerres de 1914-1918 et 1939-1945. La grave crise économique de 1929 l’influencera profondément. Tantôt, il décrira la misère qui frappe ses compatriotes, tantôt il publiera contes et récits humoristiques, espérant ainsi susciter une évasion aux misères du temps.

Décédé trop tôt le 28 janvier 1945 à l’âge de 47 ans, ce prolifique auteur mérite l’honneur d’associer son nom à une petite partie de son La Prairie qu’il appréciait tant.

Sa fille, Claire Desrosiers Leroux (169)

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