Société d'Histoire de Longueuil

Denyse Beaugrand-Champagne

Corbillards, croquemorts et funérailles, vols de dépouilles et quoi encore ?

Denyse Beaugrand-Champagne partagera avec nous ses notes de recherche, documents d’archives et illustrations sur divers thèmes entourant la mort, amassés au travers de ses explorations dans les bibliothèques, les centres d’archives et bien sûr les cimetières.

Quelle est l’origine des corbillards ?  Quels étaient les rites funéraires au Québec ?

Quand les vols de dépouilles ont-ils cessé ?

Un survol de questions tellement fascinantes.

==========================================

Historienne, Denyse Beaugrand-Champagne a été archiviste de références à BAnQ Vieux-Montréal pendant plusieurs années. Autrice du Procès de Marie-Josèphe-Angélique, premier ouvrage d’importance sur le procès d’une esclave noire accusée de l’incendie à Montréal en 1734.

Elle a participé à de nombreux projets historiques tels que La vie des coureurs des bois; La Grande paix de Montréal, 1701; L’attaque française contre Deerfield, Massachusetts, en 1704; Les Rébellions de 1837-1838; l’histoire de la propriété foncière à Montréal, 17e et 18e siècles et l’histoire de Montréal par les archives sonores.

Charles Breton-Demeule

100 ans de protection juridique du patrimoine

Quel chemin le Québec a-t-il parcouru en matière de patrimoine depuis l’adoption de la loi de protection du patrimoine en 1922 ?

Première loi de protection au Canada, ce texte a permis de procéder à l’inventaire et au classement des monuments historiques. 100 ans plus tard, l’heure est venue de dresser un bilan de l’impact de cette loi dans l’ordre juridique québécois.

À l’heure où le Vérificateur général du Québec a signalé d’importantes lacunes dans la protection du patrimoine bâti en 2020, de nouveaux pouvoirs ont été conférés aux municipalités par le projet de loi 69, adopté en 2021. Ces nouveaux pouvoirs permettent-ils de mieux protéger le patrimoine?

C’est à ces questions que propose de répondre la conférence, dans une perspective à la fois historique et pratique.


Charles Breton-Demeule est avocat et candidat au doctorat en droit à l’Université Laval et à l’ENS Paris-Saclay.

En 2020, il a complété une maîtrise en droit portant sur les pouvoirs des municipalités en matière de vétusté immobilière. Son mémoire a été primé d’une médaille de l’Assemblée nationale du Québec à titre de finaliste du Prix de la Fondation-Jean-Charles-Bonenfant.

Il a témoigné à titre d’expert lors des consultations relatives à l’étude du projet de loi n°69 et enseigne à la Faculté de droit de l’Université Laval. Ses recherches, financées par le CRSH et le FRQSC, portent sur la protection juridique des biens du patrimoine culturel et sur le droit de l’aménagement du territoire.

Ciné-conférence

Annabel Loyola, cinéaste

(Film : 74 minutes)

La projection de « La ville d’un rêve » est précédée d’un mot d’introduction de la cinéaste et suivie d’un échange avec le public.

Montréal est née d’un rêve, celui de personnes qui croyaient en la possibilité de créer un monde meilleur en Nouvelle-France. Qui étaient ces gens? Quel idéal poursuivaient-ils et pourquoi? Les réponses se trouvent dans un manuscrit du XVIIe siècle qui, de toute évidence, serait les mémoires cachés de Jeanne Mance.

Avec un regard original et personnel, la cinéaste revisite ce récit où le passé entre en résonance avec une volonté toujours d’actualité de créer un monde plus près de valeurs humanistes.


Annabel Loyola a travaillé en cinéma et en télévision à Paris et à Montréal avant de se lancer dans la production et la réalisation de ses propres projets.

Son premier long métrage documentaire sur Jeanne Mance La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance (2010) lui a valu la médaille de la Société historique de Montréal et est devenu le point de départ d’un processus historique qui a permis la reconnaissance officielle de Jeanne Mance comme fondatrice de Montréal en 2012.

Son deuxième film documentaire Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal (2017) a rejoint un vaste public à travers le monde.

La ville d’un rêve (2022) est son troisième long métrage documentaire et constitue, avec La folle entreprise et Le dernier souffle, le dernier volet d’une trilogie sur la fondation de Montréal.


Lieu : Centre multifonctionnel Guy-Dupré. 19h00

(500, rue Saint-Laurent à La Prairie).

Entrée générale 10 $

Réal Boulet

L’histoire ornithologique du Québec : en direct du passé

Inspiré de son ouvrage paru en 2022, le conférencier vous fera voyager dans le temps afin de retracer l’histoire de l’observation des oiseaux à travers les écrits d’une multitude de personnages.

Le projet vise d’abord à présenter les citations des personnages qui ont été des témoins privilégiés du territoire, puis à transporter l’auditoire dans un voyage ornithologique inédit à l’époque de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et du Québec depuis la Confédération.


Réal Boulet est un ornithologue amateur de longue date. Ses connaissances sont le fruit d’années d’observation, d’expériences de terrain et d’une multitude de lectures.

Il se passionne également pour la photographie. Avec son épouse Ghislaine, il cumule une banque de plusieurs milliers de clichés représentant plus de 500 espèces ailées à travers le monde.

Avec en poche un baccalauréat en histoire générale et un cours d’ornithologie de l’Université Cornell, Réal Boulet a publié en 2022, aux éditions Crescendo!, l’ouvrage «L’histoire ornithologique du Québec en direct du passé ».

 

Réal Houde

Généalogie et diversité des origines

Dans cette conférence sera abordée la thématique de l’universalité de la généalogie et celle de l’importance de documenter sa propre histoire et son ascendance pour soi-même, pour les membres de sa famille et pour les générations à venir.

La discussion généalogique peut être une occasion de partage, de rencontres diverses et de comprendre que chaque être humain fait partie d’une histoire plus grande, plus complexe qu’on peut le penser.

Le conférencier partira de quelques expériences vécues pour, ensuite, diriger la discussion vers la dimension universelle et potentiellement rassembleuse de la généalogie.


 

Passionné de l’histoire des francophones d’Amérique et de l’immigration, Réal Houde est détenteur d’un doctorat interdisciplinaire en Études du religieux contemporain de l’Université de Sherbrooke. Il possède également la certification GFA (Généalogiste de filiation agréé) de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. Professionnel de l’éducation à La Prairie depuis 1990, il est aussi professeur à temps partiel à l’Université Saint-Paul (Ottawa) depuis 2019. En plus d’être auteur d’ouvrages et d’articles, il est régulièrement invité à animer des conférences.

Cette conférence s’inscrit dans une démarche de recherche continue sur l’histoire de notre coin du monde, notamment par la reconnaissance de la diversité des origines.

Mona Andrée Rainville

Femmes d’affaires en Nouvelle-France

Enseignantes, soignantes, mécènes, fondatrices, recruteuses, ambassadrices, sages-femmes, notaires, chirurgiennes, truchements, exploratrices, voilà autant de rôles tenus par nos pionnières trop souvent passés sous silence par une historiographie réductionniste qui confine les femmes à la domesticité, à la maternité ou au couvent.

Qu’en est-il de celles qui ont tenu commerce, monté des sociétés, fondé des manufactures, organisé le financement d’entreprises, fait venir de la main-d’œuvre, nolisé des navires, initié un commerce transatlantique? Autrement dit, que savons-nous des premières femmes d’affaires de la Nouvelle-France et du contexte dans lequel elles ont évolué sous le Régime français ?

C’est le sujet qui sera abordé durant cette causerie.


 

Avocate, historienne publique, généalogiste et ancienne journaliste, Mona-Andrée Rainville s’amuse depuis plusieurs années à soulever la jupe de la grande Histoire pour révéler l’extraordinaire petite histoire des gens ordinaires. Son sujet de prédilection est l’histoire des femmes. Doublées d’une approche ludique, imagée et dynamique, ses présentations ont la réputation de plaire à tous les publics par leurs contenus bien documentés.

 

Archives à voix haute -EN RAPPEL

Hélène Élément, Caroline Laberge, Josée Sarrazin, archivistes

Les voix d’archivistes passionnées vous révéleront les bijoux d’archives que conserve précieusement la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine.

Laissez-vous transporter dans diverses époques de La Prairie et découvrir des anecdotes insoupçonnées dans cette séance de lecture à voix haute et de projection d’archives.

Curieux ? Intrigant ? Venez « vivre » les archives autrement !

Cette séance de décembre 2022 vous est présentée à nouveau…avec des ajouts.

Ne la manquez pas !

_______________________________________________

Les premières séances d’« Archives à voix haute » ont été expérimentées en France et se sont vite révélées de fantastiques outils de diffusion et de mise en valeur des archives.

Au Québec, le mouvement s’est répandu par la volonté des archivistes, bien au fait de l’importance de faire connaître ces précieux témoins de l’histoire.

Les trois archivistes ont participé à des lectures publiques d’archives avant de mettre sur pied une séance consacrée au mouvement patriote dans le cadre du 175e anniversaire des Rébellions de 1837-1838. La séance a été présentée à Verchères (2012), à Saint-Laurent (2013) et à la Maison Le Pailleur à Châteauguay (2019).

(Source de l’image : SHLM cote P32)

Laurence Provencher Saint-Pierre

La collection de l’ethnologue Robert-Lionel Séguin : un patrimoine national

Ethnologue spécialisée en étude des collections muséales, Laurence Provencher Saint-Pierre est chargée de cours à l’Université Laval. Ses recherches portent sur les pratiques de collectionnement dans les musées, l’histoire de l’ethnologie au Québec et l’étude de la culture matérielle.

Dans le cadre d’un stage postdoctoral, elle a participé à la documentation de la collection Robert-Lionel Séguin.

_____________________________________________________

L’ethnologue Robert-Lionel Séguin (1920-1982) a joué un rôle important dans la reconnaissance et la conservation du patrimoine. Chercheur passionné et infatigable, il a consacré sa vie à l’étude de la civilisation traditionnelle québécoise et a assemblé une imposante collection de plus de 22 000 objets témoins de la vie quotidienne d’autrefois. Cette conférence portera sur le parcours de cette collection aujourd’hui reconnue comme patrimoine national québécois et conservée au Musée POP de Trois-Rivières.

(Crédit photo : BAnQ Reportage chez Robert-Lionel Séguin, ethnologue, à Rigaud)

         

Mona-Andrée Rainville

Les aviatrices militaires canadiennes de la Seconde Guerre mondiale.

Le 10 septembre 1939, lorsque le Canada se lance dans la Seconde Guerre mondiale, 70 Canadiennes détiennent déjà un brevet de pilote et plusieurs d’entre elles se présentent aux centres de recrutement pour rejoindre les rangs de l’Aviation royale du Canada (ARC). Mais, on ne veut pas d’elles, ni comme pilotes, ni même comme instructrices-pilotes. Il faudra encore attendre 3 ans avant qu’une Division féminine de l’ARC ne voie le jour. Les recrues sont plutôt dirigées vers des postes cléricaux qui les retiennent au sol : le secrétariat, la gestion des rations, des horaires, du matériel militaire, l’enseignement de l’anglais.

Si, de nos jours, les aviatrices ont leur place active dans les Forces armées canadiennes c’est parce qu’une poignée d’entre elles déterminées, tenaces et surtout compétentes ont surmonté tous les refus pour prendre leur place aux commandes d’aéronefs durant la Seconde Guerre mondiale. Ces pionnières, dont plusieurs sont nées au Québec ou y ont vécu, ont libéré la piste afin que d’autres femmes les suivent. Cette présentation leur rend hommage en retraçant leur parcours de combattantes.


Avocate, historienne publique, généalogiste et ancienne journaliste, Mona-Andrée Rainville s’amuse depuis plusieurs années à soulever la jupe de la grande Histoire pour révéler l’extraordinaire petite histoire des gens ordinaires. Son sujet de prédilection est l’histoire des femmes. Doublées d’une approche ludique, imagée et dynamique, ses présentations ont la réputation de plaire à tous les publics par leurs contenus bien documentés.

Ciné-conférence "Les Rapides du diable"

Le cinéaste André Desrochers nous présente sa plus récente œuvre.

Le film originalement amusant et instructif, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, laisse la parole aux « conteux-teuzzes » du Suroît qui racontent quelques-unes des innombrables légendes qui se perpétuent depuis la nuit des temps dans le secteur des Rapides de Lachine.

Les contes, liés à la présence du Diable, viennent mettre en valeur les richesses écologiques et la biodiversité des rapides, un territoire protégé depuis 1937 sous le vocable de « Refuge d’oiseaux migrateurs de l’île-aux-Hérons ».

__________________________________________________________

Assistant et collaborateur des cinéastes Arthur Lamothe et Jean-Louis Frund pendant plus de 30 ans, André Desrochers trouve sa niche comme cinéaste dans le territoire où il vit : le Suroît.

Depuis sa première série « Éco du Suroît » – mettant en valeur 13 écosystèmes protégés ou à protéger – André Desrochers s’est également impliqué dans la diffusion locale au sein de la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec et du Canada (CACTUS).

Sorti en 2022, « Les Rapides du Diable » remporte le prix du meilleur documentaire nature au Nature Without Borders International Film Festival, est sélectionné au Festival de Contes et Légendes en Abitibi-Témiscamingue et est présenté à la COP27 en Égypte et à la COP15  à Montréal.

Le mardi 21 février 2023 à 19 h
Centre multifonctionnel Guy-Dupré
500, rue Saint-Laurent, La Prairie
Membres : GRATUIT – Non-membres : 7,50$

Film de 2h avec entracte et maïs soufflé.

Soumettre un rapport

Formulaire de rapport

Hidden
Hidden
Hidden
Nom
Hidden
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.